IMC maternel, fonction pulmonaire néonatale et symptômes respiratoires dans l’enfance.
JACOBIEN B. et al. Eur Respir J2015,45/1/341-349
http://erj.ersjournals.com/content/46/5/1342
Pour évaluer si l’altération de la fonction pulmonaire néo natale pourrait expliquer que l’obésité maternelle est associée à une augmentation du risque de sifflements de leur progéniture, la fonction pulmonaire néonatale de 2 606 enfants a été mesurée. Les informations sur les symptômes quotidiens de sifflements ont été obtenue par questionnaires.
Un IMC maternel plus élevé a été associé à une augmentation du risque de sifflements la première année de vie et plus de consultations et prescriptions par des maladies sifflantes jusqu’à l’âge de 5 ans. La fonction pulmonaire pourrait expliquer partiellement l’association avec les sifflements la première année de vie. L’ajout de la résistance respiratoire au modèle a diminué l’incidence du taux de risque de 1.023 à 1.015. Les données anthropométriques à 5 ans expliquaient largement l’association avec les consultations. Les données intermédiaires ou facteurs confondants ne pouvaient pas expliquer l’association avec les prescriptions.
En conclusion, il existe une association entre un IMC maternel élevé et une augmentation du risque de maladies sifflantes. Dans la première année de vie, c’est largement expliqué par une fonction pulmonaire altérée, particulièrement chez les enfants de mère atopiques. Á l’âge de 5 ans, la fonction pulmonaire de l’enfant est d’influence mineure dans cette association.
(Commentaire:
C. Krespine