Résection – TDM – Nodules – Progression

Histoire naturelle des nodules pulmonaires en verre dépoli (NPVD) détéctés en TDM après résection pulmonaire majeure.

Kim H. et al. Ann Thorac Surg           2013; 96; 6: 1952-1957.

http://www.annalsthoracicsurgery.org/article/S0003-4975(13)01682-2/abstract

            L’histoire naturelle des NPVD a été étudiée sur 139 NPVD détectés en TDM chez 92 patients suivis pendant plus d’un an.

            Durant la période surveillance (en moyenne 44.4 mois) 23 NPVD ont présenté une augmentation significative de taille. Le seul prédicteur de la progression des NPVD a été la présence d’un composant solide (p<0.001). Le diagnostic anatomopathologique a été fait chez 14 patients. Chez ces patients, 10 NPVD primitifs incluant 7 adénocarcinomes primitifs ont été diagnostiqués comme malins. Sur les 4 NPVD bénins, 3 ont été diagnostiqués comme dysplasie adénomateuse atypique. Il n'y a pas eu de mortalité directement reliée aux NPVD.

            Au total, les NPVD détectés en TDM chez les patients ayant bénéficié d’une résection pulmonaire majeure, la présence d’un composant solide a été le seul facteur qui pouvait prédire la progression du nodule. Bien que la majorité des NPVD en progression étaient des adénocarcinomes, l’évolution clinique semble être indolente

(Commentaire

C. Krespine

Tuberculose – Diagnostic – EBUS-TBNA

Aspiration à l’aiguille transbronchique guidée par échographie endobronchique (EBUS-TBNA) pour le diagnostic de tuberculose.

Sun J. et al. Ann Thorac Surg           2013; 96; 6: 2021-2027.

http://www.annalsthoracicsurgery.org/article/S0003-4975(13)01540-3/abstract

            Le rôle de l’EBUS-TBNA a été évalué chez 59 patients suspects de tuberculose avec adénopathies thoraciques ou lésions intra pulmonaires accessibles par EBUS-TBNA.

            Sur les 59 patients éligibles, 41 avaient une tuberculose, 5 un cancer bronchopulmonaire, 7 une inflammation et 6 une sarcoïdose. La sensibilité a été de 85%, la spécificité de 100% avec respectivement une valeur prédictive positive de 100% et une valeur prédictive négative de 75%, et une fiabilité de 90% par EBUS-TBNA pour la tuberculose. Les découvertes pathologiques étaient cohérentes avec la tuberculose chez 80% des patients (33/41) et chez 27% (11/41) l’expectoration était positive. Il y a eu 80 ganglions médiastinaux et hilaires et 5 lésions intra pulmonaires qui ont été biopsiées chez 41 patients avec tuberculose pulmonaire. La régression logistique multivariée a montré que le diamètre de l’axe le plus étroit a été un facteur de risque indépendant associé à une pathologie positive, l’expectoration et la culture (p<0.05). De plus, l'anatomopathologie montrant une nécrose a été un facteur de risque indépendant associé à une culture positive.

            En conclusion, l’EBUS-TBNA a eu un rendement diagnostique élevé dans la recherche d’une suspicion de tuberculose intra thoracique au moyen de l’aspiration des ganglions intrathoracique et des lésions pulmonaires adjacents à la paroi trachéobronchique.

(Commentaires:

C; Krespine

BPCO – Impact – Etat général

Impact des BPCO sur l’état général: résultats de l’étude BOLD.

Janson C. et al. Eur Respir J  2013; 42; 6: 1472-1483.

http://erj.ersjournals.com/content/42/6/1472.abstract

            L’impact de la BPCO sur l’état général a été évalué à partir d’une étude transversale de population générale chez 11 985 personnes dans 17 pays.

Les sujets souffrant de BPCO (VEMS/CVF < 0.70 – n= 2 269) présentaient de moindres scores sur les composants de l'activité physique (44 +/- 10 vs 48+/-10 unités) et des scores sur les composants de l'état de santé mental (51+/-10 vs 52+/-10 unités) par rapport aux sujets sans BPCO. L'effet des cardiopathies rapportées, HTA et diabète sur les scores des composants d'activités physiques (-3 à -4 unités) a été considérablement moindre que l'effet du stade GOLD des BPCO de grade 3 (-8 unités) ou 4 (- 11 unités). La dyspnée a été le déterminant le plus important des faibles scores des composants d'activités physiques et mental. De plus, un VEMS bas, une toux chronique, une expectoration chronique et la présence de comorbidités ont été associés à un moindre score des composants de la santé physique.

            Au total, la BPCO est associée à un mauvais état de santé mais l’effet est plus important sur les aspects de l’état de santé physique et mental. Une BPCO sévère a un plus grand impact négatif sur l’état de santé que les maladies cardiovasculaires ou les diabètes auto rapportés.

(Commentaire:

C. Krespine

Un simple questionnaire pour prédire l’asthme chez le petit enfant !

De nombreux enfants d’âge préscolaire présentent des épisodes récurrents de toux ou de sifflements. Les différents phénotypes correspondant à ces symptômes n’ayant pas le même pronostic, il est intéressant de pouvoir différencier les enfants ayant un risque de persistance des sifflements de ceux n’ayant qu’une maladie transitoire.

Plusieurs des tentatives proposées jusqu’ici sont souvent difficiles à mettre en œuvre en médecine de ville.

Une équipe britannique a présenté un nouvel outil utilisable en pratique quotidienne.

Il a été testé avec les données obtenues dans une étude de cohorte de population sur 6 808 enfants nés entre 1993 et 1997 et ayant permis de recruter 1 226 enfants de 1 à 3 ans présentant des sifflements ou une toux chronique.

Cinq ans plus tard, 345 enfants (soit 28 %) étaient asthmatiques.

Ce questionnaire permettant d’établir un score compris entre 0 et 15 évalue 10 facteurs explorant sévérité et facteurs déclenchants : sexe, âge, existence de sifflements en dehors des rhumes, fréquence des sifflements, retentissement sur l’activité de l’enfant, souffle court, toux/sifflement provoqués par l’exercice et l’exposition aux aéroallergènes (contact avec la poussière, les animaux, les pollens), eczéma, antécédents d’asthme ou de bronchite chez les parents.

Lorsque le score maximal est atteint, la probabilité de l’existence d’un asthme 5 ans plus tard est de 95 %. La sensibilité et la spécificité de cet outil sont de 0,72 et 0,71 pour un score de 5 et de 0,22 et 0,98 pour un score de 10.

Dans l’échantillon étudié, 840 enfants (soit 69 %) avaient un risque faible (score ≤ 5), 288 (soit 23 %) avaient un risque moyen (score compris entre 6 et 9) et 98 (soit 8 %) avaient un risque élevé (score ≥ 10) d’avoir de l’asthme 5 ans plus tard.

Le risque d’avoir un asthme à l’âge scolaire était de 16 % dans le groupe à risque faible, de 48 % dans le groupe à risque moyen et de 79 % dans le groupe à risque élevé.

Malgré l’utilisation de simples paramètres cliniques recueillis par l’interrogatoire, ce score semble aussi performant que d’autres tests s’appuyant sur des examens complémentaires.

Parmi les éléments considérés, la répétition fréquente des épisodes de sifflement semble un facteur majeur de persistance de l’asthme à l’âge scolaire.

Il reste à valider cet outil pronostique sur de vastes populations d’enfants…

D’après Jim.fr par le Dr Geneviève Démonet

Références
Pescatore AM et coll. : A simple asthma prediction tool for preschool children with wheeze or cough. J Allergy Clin Immunol., 2014; 133: 111-118

Mucoviscidose – Pronostic – Test de Marche

Valeur pronostique du test de marche de 6 minutes (TdM6′) dans la mucoviscidose (CF)

Martin C. et al. Respir Med  2013    107; 12: 1881-1887.

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0954611113004113

            Sur une période de 12 ans, un TdM6′ a été pratiqué chez 286 patients souffrant de CF (âge moyen: 28 ans – VEMS: 45% vr) dont 14% (n=40) avaient eu une transplantation pulmonaire et 6% (n= 18) sont décédés avant transplantation pulmonaire. La distance au TdM6′ a été corrélée au VEMS% vr mais a notablement différée chez les sujets qui avaient pourtant le même niveau de VEMS. Un TdM6′ £ 475m a prédit le décès ou l’indication d’une transplantation pulmonaire et a été principalement retrouvé chez les patients avec un VEMS£60%vr. La désaturation au cours du TdM6′ est survenue chez 29% des patients, exclusivement chez les sujets avec un VEMS£60%vr. Á la fois le TdM6′£475m et la désaturation au cours du TdM6′ ont été des prédicteurs indépendants de mort ou de transplantation pulmonaire.

            Au total, le TdM6′ fournit une information pronostique chez les adultes souffrant de CF particulièrement chez les sujets avec un VEMS £ 60%vr

(Commentaire:

C. Krespine

Syndrome métabolique – Asthme

Syndrome métabolique et incidence de l’asthme chez les adultes: l’étude HUNT.

Brumpton B.M. et al. Eur Respir J   2013; 42; 6: 1495-1502.

http://erj.ersjournals.com/content/42/6/1495.abstract

            L’association entre syndrome métabolique et incidence de l’asthme chez l’adulte a été explorée dans une étude prospective de cohorte de 23 191 personnes non asthmatiques initialement.

            Le syndrome métabolique a été un facteur de risque de survenue d’asthme (OR: 1.57). Cette association a été persistante en analyse de sensibilité utilisant une définition stricte de l’asthme (OR ajusté: 1.42). Parmi les composants du syndrome métabolique, 2 sont restés associés à l’asthme incident après ajustement mutuel des autres composants métaboliques: périmètre élevé du tour de taille (OR: 1.62) et diabète ou hyperglycémie (OR ajusté: 1.43).

            Le syndrome métabolique et 2 de ses composants (tour de taille élevé et hyperglycémie ou diabète) ont été associés à une augmentation du risque de survenue d’asthme chez les adultes.

(Commentaire:

C. Krespine

Corticoïdes inahlés – Risques – Tuberculose

Prise de corticoïdes inhalés (CI) et risque de tuberculose.

Lee C-H. Thorax        2013; 68; 12: 1105-1113.

http://thorax.bmj.com/content/68/12/1105.abstract

            Pour élucider si la prise de CI augmente le risque de tuberculose, il a été effectué une étude cas-contrôles nichée en Corée, ayant inclus 853 439 adultes prenant des CI entre 01 janvier 2007 et le 31décembre 2010.

            Á partir de la cohorte de population, 4 139 sujets ayant eu un diagnostic de tuberculose ont été appariés à 20 583 contrôles. La prise de CI a été associée à une augmentation du nombre de tuberculose (OR ajusté: 1.20). L’association été dose-dépendante. Une analyse des sous-groupes a montré que la prise de CI a augmenté le risque de survenue de tuberculose parmi les non utilisateurs de corticoïdes oraux mais non parmi les utilisateurs de corticoïdes oraux.

            Il est conclu que la prise de CI augmente le risque de tuberculose dans un pays à endémie tuberculeuse intermédiaire. Les médecins doivent avoir en tête la possibilité d’une survenue de tuberculose parmi les patients qui utilisent des CI à fortes doses sur le long terme.

(Commentaire: tout est à risque… comme dit le grand philosophe S. Sancho paraphrasant Paracelse: « rien n’est poison tout est poison…seule la dose fait le poison » et il faut décider à l’aide du principe du rapport Bénéfice/Risque: plus de bénéfice que de risque…hors de question d’hésiter)

C. Krespine

Traitement de l’apnée du sommeil par stimulation du nerf hypoglosse

 

Le traitement de référence actuel du syndrome d’apnées obstructives du sommeil  (SAOS) consiste en l’application  d’une pression positive continue. Cependant, la tolérance et l’adhésion des patients à un appareillage nocturne peuvent être médiocres. L’exploration de nouvelles voies thérapeutiques dans ce domaine est donc nécessaire.

La physiopathologie de l’apnée fait intervenir le collapsus des parties molles pharyngées, due à la diminution du tonus des muscles dilatateurs du pharynx au cours du sommeil. La stimulation unilatérale du nerf  hypoglosse, en restaurant le tonus du muscle génioglosse, a montré des résultats prometteurs au cours d’études préliminaires. La technologie actuelle permet de synchroniser cette stimulation avec les efforts inspiratoires. Une publication (1) rend compte des avancées de cette technique avec une étude ouverte multicentrique prospective suivie d’une randomisation dans un groupe de sujets répondeurs.

Le premier temps de l’étude a concerné 126 participants, dont 83 % sujets masculins d’âge moyen 54,5 ans. Le diagnostic de SAOS a été établi par polysomnographie et les patients ont refusé ou supportent mal le traitement par pression positive continue nocturne.

La mise en place chirurgicale du dispositif de stimulation s’est déroulée avec succès pour tous les participants. L’électrode de stimulation était insérée sur le nerf  hypoglosse, la sonde de détection des efforts ventilatoires était placée entre les muscles intercostaux internes et externes du quatrième espace intercostal et le neurostimulateur, implanté dans la région médioclaviculaire homolatérale (figure 1). Deux participants ont eu un effet indésirable grave lié au dispositif, nécessitant un repositionnement et une fixation du neurostimulateur. 

Sous traitement, le score d’apnées médian à 12 mois a été réduit de 68 %, passant de 29,3 événements par heure à 9,0 événements par heure (p<0,001). L’index des désaturations a également diminué de 70 %, de 25,4 événements par heure à 7,4 événements par heure (p <0,001).

Cliniquement, les indicateurs de somnolence (score d’Epworth) et de qualité de vie se sont significativement  améliorés.

Durant la seconde phase de l’étude, randomisée, 23 participants bénéficient du maintien de la stimulation de l’hypoglosse et ont un index d’apnées stable. Les 23 patients chez lesquels le stimulateur a été retiré ont une augmentation significative de leur index d’apnées, passant de 7,6  à 25,8 événements par heure (p < 0,001).

Ainsi, la stimulation des voies aériennes supérieures permet une amélioration significative du SAOS, comme en témoignent la diminution du nombre d’apnées et de désaturations et l’amélioration de la somnolence diurne.

Plusieurs points sont soulignés dans l’éditorial accompagnant cette publication (2). Tout d’abord, la population étudiée a été soigneusement sélectionnée, et seule une minorité de patients dépistés ont été choisis pour l’implantation. D’autre part, l’index d’apnées résiduel à 12 mois de la mise en route de la stimulation reste un peu élevé, à 9,0/h, laissant penser que toutes les apnées ne sont pas éliminées par ce traitement.Et enfin, il s’agit d’une étude ouverte, prospective, sans groupe contrôle concomitant. Malgré ces réserves, ces travaux permettent d’envisager une nouvelle option thérapeutique dans le syndrome des apnées obstructives du sommeil.

 

 

Références

Jim.fr par le Dr Béatrice Jourdain
1) Strollo P et coll. : Upper-Airway Stimulation for Obstructive Sleep Apnea. N Engl J Med., 2014; 370: 139-49
2) Malhotra A :Hypoglossal-Nerve Stimulation for Obstructive Sleep Apnea. N Engl J Med., 2014; 370: 170-71

Traitement de l’apnée du sommeil par stimulation du nerf hypoglosse

 

Le traitement de référence actuel du syndrome d’apnées obstructives du sommeil  (SAOS) consiste en l’application  d’une pression positive continue. Cependant, la tolérance et l’adhésion des patients à un appareillage nocturne peuvent être médiocres. L’exploration de nouvelles voies thérapeutiques dans ce domaine est donc nécessaire.

La physiopathologie de l’apnée fait intervenir le collapsus des parties molles pharyngées, due à la diminution du tonus des muscles dilatateurs du pharynx au cours du sommeil. La stimulation unilatérale du nerf  hypoglosse, en restaurant le tonus du muscle génioglosse, a montré des résultats prometteurs au cours d’études préliminaires. La technologie actuelle permet de synchroniser cette stimulation avec les efforts inspiratoires. Une publication (1) rend compte des avancées de cette technique avec une étude ouverte multicentrique prospective suivie d’une randomisation dans un groupe de sujets répondeurs.

Le premier temps de l’étude a concerné 126 participants, dont 83 % sujets masculins d’âge moyen 54,5 ans. Le diagnostic de SAOS a été établi par polysomnographie et les patients ont refusé ou supportent mal le traitement par pression positive continue nocturne.

La mise en place chirurgicale du dispositif de stimulation s’est déroulée avec succès pour tous les participants. L’électrode de stimulation était insérée sur le nerf  hypoglosse, la sonde de détection des efforts ventilatoires était placée entre les muscles intercostaux internes et externes du quatrième espace intercostal et le neurostimulateur, implanté dans la région médioclaviculaire homolatérale (figure 1). Deux participants ont eu un effet indésirable grave lié au dispositif, nécessitant un repositionnement et une fixation du neurostimulateur. 

Sous traitement, le score d’apnées médian à 12 mois a été réduit de 68 %, passant de 29,3 événements par heure à 9,0 événements par heure (p<0,001). l= » » index= » » des= » » d= » » saturations= » » a= » » galement= » » diminu= » » de= » » 70= » » 25= » » 4= » » v= » » nements= » » par= » » heure= » » 7= » » p= » » 0= » » 001= » »>

Cliniquement, les indicateurs de somnolence (score d’Epworth) et de qualité de vie se sont significativement  améliorés.

Durant la seconde phase de l’étude, randomisée, 23 participants bénéficient du maintien de la stimulation de l’hypoglosse et ont un index d’apnées stable. Les 23 patients chez lesquels le stimulateur a été retiré ont une augmentation significative de leur index d’apnées, passant de 7,6  à 25,8 événements par heure (p < 0,001).

Ainsi, la stimulation des voies aériennes supérieures permet une amélioration significative du SAOS, comme en témoignent la diminution du nombre d’apnées et de désaturations et l’amélioration de la somnolence diurne.

Plusieurs points sont soulignés dans l’éditorial accompagnant cette publication (2). Tout d’abord, la population étudiée a été soigneusement sélectionnée, et seule une minorité de patients dépistés ont été choisis pour l’implantation. D’autre part, l’index d’apnées résiduel à 12 mois de la mise en route de la stimulation reste un peu élevé, à 9,0/h, laissant penser que toutes les apnées ne sont pas éliminées par ce traitement.Et enfin, il s’agit d’une étude ouverte, prospective, sans groupe contrôle concomitant. Malgré ces réserves, ces travaux permettent d’envisager une nouvelle option thérapeutique dans le syndrome des apnées obstructives du sommeil.

 

 

Références

Jim.fr par le Dr Béatrice Jourdain
1) Strollo P et coll. : Upper-Airway Stimulation for Obstructive Sleep Apnea. N Engl J Med., 2014; 370: 139-49
2) Malhotra A :Hypoglossal-Nerve Stimulation for Obstructive Sleep Apnea. N Engl J Med., 2014; 370: 170-71

 

Rhinite allergique – Corticoïdes retard – Risques

Traiter la rhinite allergique (RA) par injection de corticoïdes retard augmente le risque d’ostéoporose et de diabète.

Aasberg K. et al. Respir Med            2013; 107; 12: 1852-1858.

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0954611113003727

            Pour rechercher si les injections de corticoïdes retard en traitement de la RA (sachant que 23% de la population adulte au Danemark en souffre et est traitée par corticoïdes retard), une étude rétrospective basée sur un registre national de 1995 à 2001 a permis d’identifier 47 382 sujets avec RA, 55.8% traités par corticoïdes retard, 37.6% par immunothérapie et 6.7% par les 2 traitements.

            Aucune différence significative n’a été observée sur les risques d’infection et les ruptures tendineuses entre les différents traitements. Avec le traitement par corticoïdes retard, le rapport de risque (RR) pour le diabète a été de 1.5 et l’incidence de 3.9. Le RR pour l’ostéoporose a été de 1.2 et l’incidence de 2.8.Le risque de diabète a culminé les 2 premières années de traitement.

            Il est conclu que par rapport à l’immunothérapie, l’utilisation régulière d’injections de corticoïdes retard pour traiter la RA est associée à un risque augmenté de diabète et d’ostéoporose.

(Commentaire:

C. Krespine