Á 68 ans, un SAOS méconnu est associé à une pression artérielle (PA) ambulatoire élevée.
Roche F et al. Eur Respir J; 2012; 40; 3: 649-656.
http://erj.ersjournals.com/content/40/3/665.abstract
L’impact spécifique des troubles respiratoires du sommeil (TRS) méconnus après 65 ans sur les taux de PA/24h a été étudié chez 470 sujets (âgés de 68 ans) ni traités contre l’HTA ni diagnostiqués comme souffrant de TRS.
Un SAOS sévère (IAH>30/h) diagnostiqué chez 17% des sujets a été associé à une augmentation significative de 5 mmHg de la PA systolique à la fois diurne et nocturne et à une augmentation de la PA diastolique nocturne de 3 mm. L’HTA systolique (PA systolique moyenne > 135 mmHg) ou diastolique (PA diastolique > 80mmHg) ont été plus fréquemment rencontrés chez les sujets souffrant de SAOS modéré (IAH: 15-30/h) ou sévère. Après ajustement, une association indépendante entre SAOS sévère et HTA systolique sur 24h est restée significative (OR:2.42). La relation a été encore renforcée quand la sévérité des TRS a été exprimée par un index de chute de la saturation oxyhémoglobinée >10/h.
Au total, l’impact des TRS méconnus sur les taux de PA existe également à l’âge de 68 ans. La charge hypoxémique semble être la pierre angulaire physiopathologique d’une telle relation.
(Commentaire:
C. Krespine.