Pneumologie
H.QCM : 748 q, 41 p
[1]
Parmi les signes cliniques suivants, rencontrés chez un sujet porteur dun cancer bronchique épidermoïde, quel élément a la signification pronostique la plus sévère?
A – Hippocratisme digital
B – Toux rebelle
C – Voix bitonale
D – Hémoptysies minimes mais répétées
E – Ils ont tous la même valeur pronostique
[2]
Au cours d’un cancer bronchique, vous suspectez une métastase cérébrale. L’examen le plus adapté pour affirmer le diagnostic est:
A – Ponction lombaire
B – Fond d’oeil
C – Scanographie
D – Electroencéphalogramme
E – Artériographie cérébrale
[3]
En cas d’accident ischémique transitoire dans le territoire carotidien l’examen tomodensitométrique pratiqué au 8e jour:
A – Est le plus souvent normal
B – Révèle une hyperdensité spontanée homogène, cortico-sous-corticale
C – Met en évidence des symptômes d’effet de masse
D – Montre une hypodensité triangulaire à base superficielle prenant le contraste de façon in homogène
E – Aucune des réponses proposées n’est exacte
[4]
Devant une hémoptysie isolée de faible importance un seul des examens
suivants doit faire partie du bilan réalisé en première intention. Lequel ?
A – Artériographie bronchique
B – Exploration fonctionnelle respiratoire
C – Fibroscopie bronchique
D – Bronchographie
E – Phlébographie des membres inférieurs
[5]
Parmi ces modes de prescription du cromoglycate disodique (Lomudal®), quel
est celui qui est le plus adapté au traitement d’un asthme allergique?
A – Une inhalation lors des crises (maximum 6/jour)
B – Une inhalation 3 fois par jour pendant au moins 2 mois
C – Une inhalation 3 fois par jour pendant 10 jours
D – Trois gélules per os pendant 10 jours
E – Une gélule en cas de crise (maximum 3/jour)
[6]
Parmi les définitions suivantes, celle qui correspond à la bronchite chronique (définitivement admise sur le plan international) est
A – Toux et expectoration pendant 2 ans au moins
B – Expectoration et toux persistante pendant au moins 2 ans
C – Toux et expectoration pendant au moins 3 mois/an et pendant 2 ans consécutifs
D – Toux et expectoration persistante pendant 1 an
E – Toux persistante pendant 6 mois consécutifs et pendant 3 années consécutives
[7]
Un cancer bronchique peut être révélé par:
A – Hémoptysie
B – Pleurésie
C – Neuropathie périphérique sensitivo-motrice
D – Erythème noueux
E – Virage de cutiréaction à la tuberculine
[8]
Les bêta lactamines sont sans effet dans le traitement dune pneumonie à
Mycoplasma pneumoniae:
A – Parce qu’il s’agit d’un virus
B – Parce que ces antibiotiques n’ont pas d’effets bactéricides
C – Parce que Mycoplasma pneumoniae na pas de paroi
D – Parce que la CMI. est en moyenne de 16 mcg/ml
E – Parce que dans ce type d’infection, les bêta-Lactamines n’ont pas une concentration pulmonaire suffisante
[9]
Chez un tuberculeux traité par une association rifampicine – I.N.H – éthambutol
apparaît un ictère. Il faut
A – Diminuer les doses d’l.N.H.
B – Diminuer les doses de Rifampicine®
C – Supprimer ll.N.H.
D – Supprimer la Rifampicine®
E – Supprimer léthambutol
[10]
Des adénopathies médiastinales sont souvent observées au cours
A – D’une maladie de Hodgkin thoracique
B – D’une sarcoïdose
C – D’un poumon de fermier
D – D’une primo-infection tuberculeuse
E – D’un abcès du poumon
[11]
Depuis quelques mois la malade qui vous consulte se brûle fréquemment les doigts en faisant la cuisine et ne percoit pas de douleur au moment de la brûlure. Lexamen retrouve un syndrome pyramidal des deux membres inférieurs associé à une anesthésie thermoalgique étendue de C4 à Dl. On doit évoquer:
A – Une tumeur du tronc cérébral
B – Une sclérose latérale amyotrophique
C – Un syndrome syringomyélique
D – Une sclérose en plaques
E – Une séquelle de traumatisme dorsal
[12]
La myasthénie
A – Entraîne une atteinte de l’oculomotricité intrinsèque
B – Epargne toujours la face
C – Est liée à un trouble de la jonction neuromusculaire
D – Peut s’accompagner dune augmentation du taux de certains auto- anticorps
E – Peut être aggravée par les benzodiazépines
[13]
Indiquez parmi les médicaments suivants celui(ceux) qui est(sont) actif(s) dans toutes les formes d’épilepsie autres que le petit mal
A – Dépakine®(acide valproique)
B – Dihydan® (phénytine)
C – Zarontin® (éthosuximide)
D – Laroxyl® (amitriptyline)
E – Rivotril® (clonazepam)
[14]
Dans une crise d’asthme simple de l’adulte, on observe
A – Une dyspnée expiratoire
B – Un début habituellement aigu
C – Des râles sibilants
D – Une irrégularité du rythme respiratoire
E – Une fréquence respiratoire inférieure à 8/mn
[15]
Les pneumopathies à mycoplasme
1 – Peuvent être traitées par l’érythromycine
2 – Peuvent être associées à la présence d’agglutinines froides dans le sang
3 – Sont d’évolution le plus souvent bénigne
4 – S’accompagnent toujours d’un épanchement pleural
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[16]
Devant la survenue pour la première fois, chez un adulte jeune, d’un pneumothorax spontané avec moignon pulmonaire rétracté au médiastin, indiquez la conduite à proposer:
A – Ponction pleurale
B – Drainage pleural
C – Pleuroscopie avec talcage
D – Thoracotomie pour création d’une symphyse pleurale
E – Abstention sous surveillance
[17]
Pourquoi ne faut-il pas prescrire de tétracyclines à un éthylique de 55 ans présentant une pneumonie franche lobaire aiguè?
A – Parce que les cyclines sont contre-indiquées chez l’éthylique
B – Parce que les cyclines colorent les dents en jaune
C – Parce que les cyclines sont hépatotoxiques
D – Parce que 15 % des pneumocoques sont résistants aux cyclines
E – Parce que la diffusion des cyclines dans le poumon est toujours très mauvaise
[18]
Quel est l’élément essentiel du traitement d’une insuffisance respiratoire
chronique grave par bronchite chronique?
A – Bronchodilatateur
B – Kinésithérapie
C – Oxygénothérapie
D – Fluidifiant bronchique
E – Antiobiothérapie
[19]
Un taux très élevé d’acide hyaluronique dans le liquide pleural fait suspecter:
A – Une métastase pleurale d’un épithélioma du sein
B – Une pleurésie asbestosique bénigne
C – Une maladie de Hodgkin
D – Une pleurésie secondaire à une pancréatite aigué
E – Un mésothéliome pleural malin
[20]
Une cyanose est due à:
A – Une baisse isolée de la Pa02 à 60 mmHg et de la saturation de lHb à 85 %
B – Une élevation de la carboxyhémoglobine au dessus de 5 g/100 ml C – Un taux d’hémoglobine réduite supérieur à 5 9/100 ml dans le sang
capillaire
D – La présence de plus de 1,5 g/100 ml de méthémoglobine dans le sang E – Un taux d’hémoglobine inférieur à 5 g/100 ml
[21]
Le pyrazinamide:
A – A une activité bactéricide à l’égard du bacille de Koch
B – Est actif sur les germes Gram positif
C – Peut avoir une toxicité hépatique
D – Na pas d’action sur les mycobactéries intracellulaires
E – Peut être utilisé en cas de rechute de tuberculose
[22]
Une pleurésie néoplasique peut s’observer au cours de l’évolution de
1 – Mésothéliome pleural
2 – Cancer de l’estomac
3 – Maladie de Hodgkin
4 – Cancer du sein
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[23]
La bronchite chronique se traduit par une altération précoce de
A – PaCO2
B – Pa02
C – pH
D – Saturation de l’hémoglobine en oxygène
E – Bicarbonates
[24]
Les signes ci-dessous sont tous habituellement présents au cours d’un abcès du poumon. Parmi ces signes, quel est celui qui est le plus caractéristique de cette affection?
A – Expectoration purulente
B – Niveau hydroaérique à la radiographie
C – Fièvre oscillante
D – Hyperleucocytose avec polynucléose
E – Hémoculture positive
[25]
Quelle est la voie de pénétration habituelle du bacille de Koch chez l’homme? A – Voie digestive
B – Voie cutanée
C – Voie respiratoire
D – Voie génitale
E – Voie oculaire
[26]
Un malade est hospitalisé pour embolie pulmonaire de moyenne importance (40%), vous pratiquez un dosage des gaz du sang Parmi ces différentes valeurs, quelle est celle qui vous paraît correspondre à l’état de ce patient?
A – Pa02 à 60 mmHg et pCO2 à 30 mmHg
B – Pa02 à 40 mmHg et pCO2 à 60 mmHg
C – Pa02 à 50 mmHg et p002 à 55 mmHg
D – Pa02 à 80 mmHg et p002 à 40 mmHg
E – Pa02 à 80 mmHg et pCO2 à 30 mmHg
[27]
Une insuffisance respiratoire aigué chez un blessé porteur de fractures de côtes peut être occasionnée par:
A – Une ecchymose pariétale étendue
B – Un hémopneumothorax
C – Un volet costal mobile
D – Une hypersécrétion bronchique
E – Un emphysème médiastinal
[28]
En air ambiant, quelles sont les valeurs des gaz du sang les plus compatibles avec le diagnostic d’insuffisance respiratoire grave en état stable?
A – Pa02 80 mmgH, PaCO2 50 mmHg, pH 7.40
B – Pa02 55 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7.39
C – Pa02 50 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7.20
D – Pa02 90 mmHg, PaCO2 40 mmHg, pH 7.40
E – Pa02 50 mmHg, PaCO2 30 mmHg, pH 7.50
[29]
Parmi les causes de l’emphysème panlobulaire, on doit rechercher:
A – Un déficit immunitaire cellulaire
B – Une augmentation du taux sanguin des IgE
C – Un déficit en alpha 1 antitrypsine
D – Une anomalie du système complémentaire
E – Un déficit en IgA
[30]
Un pneumothorax est mal supporté si
A – Il survient chez un adulte jeune
B – Il est à soupape
C – Il survient sur une maladie de Marfan
D – Il existe une insuffisance respiratoire préalable
E – Il s’agit d’une récidive
[31]
On peut observer dans un épanchement pleural liquidien:
A – Une hypersonorité
B – Une matité d’un hémithorax
C – Une abolition des vibrations vocales
D – Un souffle tubaire
E – Des râles crépitants en foyer unilatéral
[32]
Parmi les états pathologiques suivants, le(s)quel(s) vous parai(ssen)t pouvoir être directement responsable(s) d’un abcès du poumon et à toujours rechercher?
A – Infection buccodentaire chronique
B – Perte de connaissance prolongée récente
C – Cancer bronchique
D – Malformation vasculaire bronchique
E – Cancer de l’oesophage
[33]
L’intoxication par les morphiniques donne
A – Une mydriase
B – Une toux rebelle
C – Une polypnée
D – Une respiration ample et lente avec des pauses respiratoires passagères
E – Une diarrhée
[34]
Indiquez la proposition inexacte. Les adénites tuberculeuses
A – Intéressent préférentiellement la partie haute des chaînes jugulocarotidiennes
B – S’accompagnent rarement de lésions tuberculeuses pulmonaires C – S’accompagnent rarement d’une positivité des réactions cutanées
tuberculiniques
D – Doivent être ponctionnées à l’opposé du point déclive
E – Donnent lieu en cas de fistulisation à des cicatrices inesthétiques
[35]
Devant la constatation d’adénopathies médiastinales parahilaires bilatérales, quel est le premier diagnostic à évoquer?
A – Tuberculose ganglionnaire
B – Silicose
C – Sarcoïdose
D – Lymphome médiastinal
E – Métastase ganglionnaire d’un cancer profond
[36]
En air ambiant, quelles sont les valeurs des gaz du sang les plus compatibles avec le diagnostic d’embolie pulmonaire sévère récente chez un sujet sans antécédent respiratoire?
A – Pa02 80 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7,40
B – Pa02 55 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7,39
C – Pa02 50 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7,20
D – Pa02 90 mmHg, PaCO2 40 mmHg, pH 7,40
E – Pa02 50 mmHg, PaCO2 30 mmHg, pH 7,50
[37]
Au cours du coeur pulmonaire chronique des bronchites chroniques
obstructives, on observe:
A – Une hypertension artérielle pulmonaire
B – Une pression capillaire pulmonaire habituellement normale
C – Une hypoxémie habituellement inférieure à 70 mmHg
D – Un débit cardiaque élevé
E – Une constante déviation axiale droite de QRS à l’électrocardiogramme
[38]
Mycoplasma pneumoniae, responsable des pneumopathies atypiques, est sensible habituellement aux
A – Macrolides
B – Aminosides
C – Céphalosporines
D – Cyclines
E – Bêtalactamines
[39]
Les dilatations des bronches peuvent se compliquer de
A – Mucoviscidose
B – Abcès du poumon
C – Hémoptysie
D – Dysphonie
E – Pleurésie purulente
[40]
Le syndrome de Pancoast Tobias par tumeur maligne de l’apex pulmonaire est caractérisé par:
A – Douleur radiculaire dans le membre supérieur correspondant
B – Hippocratisme digital
C – Paralysie récurrentielle
D – Syndrome de Claude Bernard Horner
E – Lyse costale apicale
[41]
Parmi les affections suivantes, citez celles(s) qui peu(ven)t déterminer un
syndrome fonctionnel restrictif:
A – Fibrose interstitielle diffuse
B – Emphysème panlobulaire
C – Asthme à dyspnée continue
D – Epanchement pleural liquidien
E – Obésité
[42]
Le diagnostic biologique de légionellose est recherché par:
A – Coloration de Gram dans les sécrétions bronchiques
B – Etude des anticorps spécifiques par immunofluorescence indirecte
C – Immunofluorescence directe dans les sécrétions bronchiques
D – Hémocultures
E – Recherche des antigènes solubles dans le sérum du malade
[43]
Lhypertension artérielle pulmonaire dune insuffisance respiratoire chronique est dautant plus précoce que
A – Le sujet est atteint de bronchite chronique obstructive
B – Qu’il est atteint d’un emphysème diffus d’allure primitive
C – Qu’il est atteint d’une maladie asthmatique
D – Qu’il a une obésité
E – Qu’il a un emphysème localisé apical
[44]
Le traitement par la pénicilline G dune pneumonie à pneumocoque impose chez un sujet à fonction rénale normale le dosage sérique de cet antibiotique
A – Dès le premier jour de traitement
B – Au moins une fois au cours du traitement
C – Si apparaissent des signes d’allergie
D – Jamais
E – Si apparaissent des signes d’insuffisance hépatocellulaire
[45]
Parmi !es thérapeutiques suivantes il est logique de prescrire en urgence dans une crise dasthme
A – De la Théophylline
B – Des § bloquants (surtout bêtal sélectifs)
C – Le cromoglycate disodique (Lomudal®)
D – La béclométhasone (Bécotide®)
E – Une désensibilisation
[46]
Parmi les antibiotiques suivants, quel est celui qui, à posologie adaptée et en administration par voie parentérale, est régulièrement efficace dans les pneumopathies à Legionella pneumophila?
A – Pénicilline G
B – Gentamicine
C – Chloramphénicol
D – Erythromycine
E – Ampicilline
[47]
Quel est l’antibiotique de choix dans e traitement dune pneumonie à
pneumocoques?
A – Aminoside type Gentalline®
B – Pénicilline G
C – Céphalosporine de 2ème génération
D – Tétracycline
E – Cotrimoxazole (Bactrim®)
[48]
Chez l’asthmatique jeune au cours dune crise sévère, on rencontre
habituellement:
A – Une diminution de la capacité pulmonaire totale
B – Une diminution du volume expiratoire maximum seconde
C – Une hypoxémie artérielle au repos
D – Une régression du syndrome obstructif après inhalation d’un aérosol bêtamimétique
E – Une diminution des résistances des voies aériennes
[49]
Il est possible déviter les accidents de néphrotoxicité de la gentamicine en utilisant parmi le(s) moyen(s) suivant(s)
A – Surveillance des taux sériques
B – Adaptation des doses en fonction du degré d’insuffisance rénale
C – Correction d’une éventuelle déshydratation
D – Maintien d’une diurèse importante au moyen de furosémide
E – Eviter l’injection intraveineuse directe
[50]
Au cours d’une embolie pulmonaire, la gazométrie artérielle peut montrer:
A – Une hypoxie avec normalité du gradient alvéolo-artériel d’oxygène en hyperoxie
B – Une hypoxie avec élévation du gradient alvéolo-artériel d’oxygène en hyperoxie
C – Une acidose respiratoire
D – Une alcalose respiratoire
E – Une acidose métabolique
[51]
En faveur dune pleurésie dorigine tuberculeuse, on retient
A – Fièvre à 38 degrés depuis plusieurs jours
B – Liquide sérofibrineux pauvre en albumine
C – Présence de 80% de lymphocytes dans le liquide pleural
D – Altération récente de l’état général
E – Notion d’un virage récent des réactions cutanées à la tuberculine
[52]
Lisoniazide:
1 – Est habituellement administré per os
2 – Est administré à une dose de 5 mg/kg/j puis, éventuellement, en fonction des taux sériques
3 – Est métabolisé par les hépatocytes
4 – Diffuse dans le L.C.R.
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[53]
Quel(s) types) d’effet(s) indésirable(s) voit-on de préférence chez les sujets acétyleurs lents traités par l’isoniazide (Rimifon®)?
1 – Rénal
2 – Oculaire
3 – Hépatique
4 – Neurologique
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[54]
Parmi les affirmations suivantes concernant l’éthambutol, la ou lesquelles sont exactes?
1 – Il faut diminuer la posologie en cas d’insuffisance rénale
2 – On observe parfois une atteinte de la VIII paire crânienne
3 – Une névrite optique rétrobulbaire est parfois observée
4 – Ce médicament est responsable d’une hyperuricémie
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[55]
Au cours d’une pleurésie sérofibrineuse, on admet comme étant en faveur du diagnostic de tuberculose
1 – Un taux d’albumine du liquide à 10 g/l
2 – Une cytologie du liquide avec 90 % lymphocytes
3 – Un taux élevé d’acide hyaluronique
4 – Une biopsie pleurale positive avec présence de follicules épithélioïdes et giganto cellulaires
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=C 4=D 1,2,3,4E
[56]
Une patiente de 50 ans normotendue a présenté deux épisodes mineurs d’embolie pulmonaire L’ilio-cavographie montre un caillot ilio-cave obstructif Quel est le moyen le plus efficace pour prévenir une embolie pulmonaire grave
A – Alitement avec immobilisation stricte pendant au moins 15 jours et perfusions d’héparine
B – Traitement thrombolytique
C – Interruption partielle de la veine cave par filtre ou clip
D – Marche avec contention élastique et calciparine
E – Marche avec contention élastique et antivitamines K
[57]
La cause la plus fréquente de pneumothorax spontané est:
A – Le cancer primitif de la plèvre
B – La rupture de bulle d’emphysème sous-pleural
C – La tuberculose pulmonaire
D – Les malformations bronchiques
E – Aucune de ces anomalies
[58]
Une intradermoréaction à la tuberculine à 10 unités est dite positive si
A – Il existe une induration au lieu de l’injection
B – Il existe une papule palpable de plus de 6 mm chez un sujet vacciné
C – Il existe une papule palpable de plus de 8 mm chez un sujet non vacciné
D – La papule palpable d’au minimum 6 mm de plus qu’au dernier contrôle
E – S’il existe un érythème de 7 mm
[59]
L’origine d’une hémoptysie de moyenne abondance peut être précisée
rapidement par:
A – La radiographie thoracique
B – La recherche de bacilles de Koch dans l’expectoration
C – La recherche de cellules néoplasiques dans l’expectoration
D – La fibroscopie bronchique
E – La bronchographie
[60]
On reconnait comme facteur(s) de gravité d’une embolie pulmonaire?
A – Turgescence jugulaire
B – Hyperthermie
C – Collapsus cardio-vasculaire
D – Cyanose
E – Crachats hémoptoïques
[61]
Le syndrome de Pancoast et Tobias est caractérisé par:
A – Envahissement costal
B – Syndrome de Claude Bernard Horner homolatéral
C – Paralysie récurrentielle homolatérale
D – Néoformation de l’apex pulmonaire
E – Douleurs radiculaires dans le membre supérieur correspondant
[62]
Les pneumonies à pneumocoques:
1 – Ont un aspect radiologique de pneumonie alvéolaire
2 – Relèvent d’un traitement par lapénicilline G
3 – S’accompagnent régulièrement d’un hyperleucocytose
4 – S’associent parfois à un épanchement pleural
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[63]
Quel doit être le traitement d’urgence d’un pneumothorax spontané de la grande cavité chez un insuffisant respiratoire décompensé?
A – Exsufflation à l’aiguille
B – Drainage pleural
C – Talcage pleural
D – Capitonnage pleural
E – Traitement médical + 02
[64]
Le signe le plus caractéristique d’un volet costal est
A – L’emphysème sous-cutané
B – La cyanose
C – La respiration paradoxale
D – La contusion des parties molles
E – La douleur à la pression des côtes
[65]
L’antibiotique de choix dans le traitement d’une pneumonie à Mycoplasma pneumoniae est:
A – Clindamycine
B – Erythromycine
C – Céphalosporine
D – Pénicilline
E – Gentamicine
[66]
La prescription la plus adaptée à une crise d’asthme comporte
A – Les bêta-2 sympathomimétiques, en aérosol doseur
B – L’adrénaline en injection sous-cutanée
D – Une inhalation de cromoglycate de sodium
E – Une injection IV de théophylline
[67]
Quels sont les deux germes que l’on retrouve le plus souvent dans les
poussées de surinfection des bronchiteux chroniques ?
A – Staphylocoque doré
B – Mycoplasma pneumoniae
C – Hemophilus influenzae
D – Klebsiella pneumoniae (Friedlander)
E – Pneumocoque
[68]
Parmi les affections suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui peu(ven)t être responsables d’un syndrome restrictif?
A – Fibrose interstitielle diffuse
B – Bronchite chronique
C – Sarcoïdose
D – Scoliose
E – Asthme
[69]
Au cours de l’oedème pulmonaire d’origine hémodynamique:
1 – On note, à l’auscultation, la présence de râles crépitants siégeant aux deux bases
2 – La pression capillaire pulmonaire est élevée
3 – Le traitement d’urgence fait appel aux diurétiques
4 – Le développement secondaire de fibrose pulmonaire est exceptionnel
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[70]
Au cours de l’état de mal asthmatique, on observe:
1 – Un pouls paradoxal
2 – Une tachycardie
3 – Une cyanose
4 – Un silence auscultatoire
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[71]
Parmi les propositions suivantes, laquelle correspond au traitement dun premier pneumothorax spontané bénin, avec poumon rétracté au hile, chez un sujet jeune sans détresse respiratoire?
A – Kinésithérapie respiratoire
B – Décortication chirurgicale
C – Evacuation par drainage continu
D – Pleurectomie
E – Injection de talc dans la plèvre
[72]
Parmi les médicaments suivants, lequel n’a aucun intérêt dans le traitement dune tuberculose pulmonaire?
A – Isoniazide
B – Ethambutol
C – Pyrazinamide
D – Chloramphénicol
E – Rifampicine
[73]
Parmi les éléments suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui caractérise(nt) la névralgie essentielle du trijumeau ?
A – Evolution par crises sur fond douloureux
B – Violente douleur unilatérale
C – La douleur est déclenchée par l’excitation d’une zone gâchette
D – Hypoesthésie dans le territoire du V
E – Caractère stéréotypé de la crise
[74]
Chez un sujet jeune consultant pour une douleur thoracique droite brutale, vous évoquez un pneumothorax sur:
A – Poumon droit hypersonore
B – Abolition du murmure vésiculaire à droite
C – Augmentation des vibrations vocales
D – Diminution de l’ampliation thoracique droite
E – Wheezing
[75]
Une pneumonectomie pour un cancer bronchique responsable d’un trouble de ventilation lobaire supérieur droit est contre-indiquée
A – Après 65 ans
B – En cas d’arythmie complète par fibrillation auriculaire à 90/min
C – En cas d’artérite des membres inférieurs
D – Si le VEMS après bronchodilatateur est inférieur à 1.000 L
E – En cas de diabète insulinodépendant
[76]
Indiquez, parmi les suivantes, la cause la plus fréquente du pneumothorax de l’adulte jeune
A – La rupture dune caverne tuberculeuse
B – La rupture dune bulle demphysème sous-pleurale
C – Une pneumopathie aigué virale
D – Une embolie pulmonaire
E – La sarcoïdose
[77]
Parmi les tumeurs bronchopulmonaires primitives suivanteS, laquelle prête le plus souvent à discussion avec un cancer secondaire ?
A – Cancer épidermoïde
B – Carcinome à petites cellules
C – Cancer indifférencié à grandes cellules
D – Adénocarcinome
E – Tumeur carcinoïde
[78]
Un homme de 65 ans, asthmatique depuis l’âge de 12 ans, souffre depuis plusieurs années d’une gêne respiratoire continue, Il tousse et crache. Lors d’une consultation, on effectue un prélèvement de sang artériel pour la mesure des gaz du sang. Les résultats sont les suivants : pH 7,39, PaC02 53 mmHg (71 Kpa), Pa02 70 mmHg (9.4 KPa), bicarbonates 34 mmol/l. Précisez l’état de l’équilibre acide-base
A – Acidose gazeuse
B – Alcalose gazeuse
C – Acidose métabolique
D – Alcalose métabolique
E – Normal
[79]
Sur une radiographie pulmonaire standard, quel est l’aspect qui évoque avant tout la possibilité d’une tuberculose évolutive ?
A – Atélectasie du lobe inférieur gauche
B – Image claire finement cerclée du segment apical du lobe inférieur droit
C – Opacités linéaires parahilaires
D – Infiltrats excavés bi-apicaux
E – Aspect réticulé des deux champs pulmonaires
[80]
Toutes les propositions suivantes concernant la rifampicine sont exactes sauf une. Laquelle?
A – Le mode d’administration le plus fréquent est la voie orale
B – Elle diffuse bien dans tout l’organisme
C – Elle n’est active que sur les BK intracellulaires
D – La posologie habituelle chez l’adulte est de 10 mg/kg/jour
E – L’association isoniazide rifampicine peut être hépatotoxique
[81]
Quel est le signe qui n’appartient pas au pneumothorax bénin ?
A – Toux
B – Expectoration
C – Dyspnée
D – Douleur
E – Tympanisme
[82]
Parmi les antituberculeux suivants, quels sont ceux qui sont recommandés
dans le traitement d’une tuberculose de première intention en France en 1985?
A – Streptomycine
B – Rifampicine
C – Kanarnycine
D – Ethambutol
E – Isoniazide
[83]
Les pleurésies tumorales:
A – Représentent la cause la plus fréquente des pleurésies hémorragiques non traumatiques
B – Sont, lorsqu’elles sont primitives, souvent liées à une exposition à l’arn iante
C – Nécessitent, pour une certitude diagnostique, un examen histologique de la plèvre
D – Sont souvent localisées aux petites scissures pleurales
E – Sont le plus souvent de type adénocarcinome quand elles sont secondaires
[84]
Dans plus de 90 % des cas l’érythrornycine est active sur:
A – L’infection pulmonaire à Mycoplasma pneumoniae
B – La pneumonie à Haemophilus influenzae
C – L’infection pulmonaire à germe anaérobie
D – La pneumonie à légionelle
E – La bronchite virale due à adénovirus
[85]
Les séquelles fonctionnelles respiratoires des fractures de côtes sont le plus
souvent provoquées par:
A – Amyotrophie pariétale
B – Séquelles de pneumothorax
C – Douleurs chroniques résiduelles
D – Déformations des volets thoraciques
E – Séquelles des hérnothorax
[86]
Lexpression radiologique du syndrome de comblement alvéolaire peut
comprendre tous les éléments suivants, sauf un Lequel ?
A – Présence dun bronchogramme aérien
B – Images nodulaires à limites nettes
C – Opacité systématisée
D – Evolution rapide
E – Aspect en ailes de papillon des opacités
[87]
Quelle est la technique de référence pour les prélèvements bactériologiques dans les suppurations pulmonaires à hémoculture négative?
A – Crachats lavés
B – Fibroscopie avec aspiration simple
C – Ponction transtrachéale
D – Crachats à jeun à 3 reprises
E – Tubage gastrique
[88]
En France, la découverte de calcifications ganglionnaires hilo-médiastinales doit faire rechercher des antécédents de
A – Virose respiratoire sévère de lenfance
B – Primoinfection tuberculeuse
C – Sarcoïdose
D – Silicose
E – Asbestose
[89]
Certains arguments cliniques orientent vers le diagnostic d’asthme allergique à un pneumallergène inhalé. Lequel ou lesquels?
A – Disparition des crises en altitude (supérieur à 1000 m)
B – Apparition de lasthme lors d’un effort effectué à l’air froid
C – Déclenchement de lasthme par une infection virale
D – Réapparition de lasthme et dune rhino-conjonctivite à la même période de lannée
E – Déclenchement des crises d’asthme par la prise dantalgiques
[90]
Un transsudat est un liquide pleural
A – Pauvre en protéines (inférieur à 30 grammes par litre)
B – Riche en polynucléaires neutrophiles
C – Accompagnant le plus souvent une insuffisance cardiaque droite
D – Révélateur d’une affection tumorale bénigne sous-pleural
E – De coloration jaune claire
[91]
Lorigine virale dune pneumopathie est évoquée devant:
1 – Notion d’épidémie
2 – Monocytose à la numération-formule sanguine
3 – Opacité floue hilifuge
4 – Opacité systématisée lobaire
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[92]
La toux peut être à l’origine de toutes les complications suivantes sauf une. Laquelle?
A – Fractures de côtes
B – Paralysie récurentielle
C – Ictus laryngé
D – Pneumothorax
E – Incontinence urinaire
[93]
Pour lutter contre la tuberculose, on emploie le B.C G. Celui-ci est:
A – Un vaccin inactivé
B – Un vaccin vivant atténué
C – Une anatoxine
D – Un sérum thérapeutique
E – Une substance désensibilisante
[94]
Chez un patient de 30 ans, présentant un syndrome respiratoire aigu avec images bulleuses bilatérales, le diagnostic de pneumopathie à staphylocoque peut être argumenté sur tous les éléments ci-dessous, sauf un. Lequel ?
A – Séjour antérieur dans un habitat avec humidificateur
B – Diabète confirmé associé
C – Plaie cutanée traînante
D – Découverte de staphylocoques dans l’expectoration en grand nombre
E – Hémoculture positive à staphylocoque
[95]
Le tableau clinique d’une embolie pulmonaire grave comporte le plus souvent:
A – La tachycardie sinusale
B – L’hypertrophie ventriculaire gauche
C – L’éclat de B2 au foyer aortique
D – L’hypotension artérielle systémique
E – L’hypertension artérielle pulmonaire
[96]
Les hémoptysies graves peuvent avoir pour origine
A – Une bronchite aigué virale
B – Une dilatation des bronches
C – Un cancer bronchique avec envahissement vasculaire
D – Des crises d’asthme
E – Un aspergillome pulmonaire
[97]
Les volets costaux mobiles
A – Sont mal tolérés cliniquement
B – Sont responsables dune respiration paradoxale
C – Sont plus graves s’ils sont de siège postérieur
D – Doivent être immobilisés soit par la chirurgie soit par une ventilation en pression positive
E – S’accompagnent volontiers d’épanchements pleuraux
[98]
Le cromoglycate disodique (Lomudal®) est indiqué en cas de
A – Etat de mal asthmatique
B – Asthme intriqué à bronchite chronique
C – Asthme allergique du sujet jeune
D – Asthme de l’enfant
E – Crise d’asthme aigué
[99]
On doit craindre la fistulisation dans la bronche au cours d’une infection
tuberculeuse ganglionnaire médiastinale devant:
A – BK dans l’expectoration
B – Caverne ganglionnaire sur la radiographie
C – Caséum dans la bronche à la fibroscopie
D – Survenue d’une hémoptysie
E – Hyperthermie brutale avec toux et dyspnée
[100]
Une excavation peut apparaître rapidement au cours dune pneumopathie bactérienne liée à 3 des germes suivants:
A – Staphylococcus aureus
B – Streptococcus pneumoniae
C – Germes anaérobies
D – Klebsiella pneumoniae
E – Legionella pneumophila
[101]
Devant une insuffisance respiratoire chronique en poussée, l’argument
principal justifiant une ventilation assistée est représenté par l’existence
A – Dune surinfection bronchique importante
B – D’antécédents de poussée ayant nécessité une ventilation assistée
C – De troubles de conscience
D – D’un galop droit
E – D’une PaCO2 à 70 mmHg dans le sang artériel
[102]
L’existence d’épanchements pleuraux associés à des oedèmes survient
fréquemment en cas de
A – Syndrome néphrotique primitif
B – Atteinte polyviscérale du lupus érythémateux disséminé
C – Néphropathie interstitielle
D – Insuffisance rénale débutante
E – Myocardiopathie hypertensive avec insuffisance cardiaque
[103]
Après une staphylococcémie post-abortum, une jeune femme présente des embolies pulmonaires à répétition. Quelle(s) complication(s) septique(s) doit- on rechercher?
A – Péricardite purulente
B – Phlébite pelvienne septique
C – Endocardite tricuspidienne
D – Endocardite mitrale
E – Aucune de ces propositions
[104]
Parmi les propositions suivantes concernant les pneumopathies virales
indiquez quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) exacte(s)?
A – Les pneumopathies virales ont toujours un début brutal avec ascension thermique à 40°C
B – Les myalgies accompagnent volontiers ce type de pneumopathie C – Le diagnostic étiologique s’obtient par la recherche d’anticorps
spécifiques dans un seul prélèvement sanguin
D – L’oedème pulmonaire lésionnel peut être une complication rare mais grave
E – Une hyperréactivité bronchique avec asthme peut apparaître au décours de ces pneumopathies
[105]
L’auscultation pulmonaire révèle chez un sujet âgé de 50 ans dont la plainte fonctionnelle essentielle est la dyspnée, des râles crépitants. Ceci peut évoquer
A – Une oedème aigu du poumon
B – Un asthme allergique
C – Un emphysème primitif
D – Une pneumopathie franche lobaire aigué
E – Une maladie des éleveurs de pigeons
[106]
Le diagnostic radiologique d’épanchement pleural isolé de la grande cavité est compatible avec:
A – Une opacité homogène
B – Un bronchogramme aérien au sein de l’opacité
C – Un effacement de la coupole diaphragmatique
D – Une attraction du médiastin du côté de l’opacité
E – Une limite supérieure concave vers le haut
[107]
Devant une hémoptysie isolée inaugurale de faible abondance (radiographie pulmonaire normale), quel est l’examen essentiel au diagnostic étiologique?
A – L’angiographie pulmonaire
B – L’artériographie bronchique
C – La fibroscopie bronchique
D – L’échocardiogramme
E – Le bilan de l’hémostase
[108]
Parmi les caractères suivants un seul n’est jamais observé dans la sarcoidose. Lequel?
A – La fibrose
B – Les cellules géantes
C – Des lymphocytes
D – Une nécrose caséeuse
E – Des cellules épithélioïdes
[109]
La cause la plus fréquente d’une embolie pulmonaire est:
A – Une thrombophlébite pelvienne
B – Une thrombophlébite axillaire
C – Une fibrillation auriculaire
D – Une thrombophlébite superficielle des membres inférieurs
E – Une thrombophlébite profonde des membres inférieurs
[110]
L’évolution d’un pneumothorax idiopathique de l’adulte jeune vers une forme compressive se traduit par:
A – L’apparition d’une tachycardie
B – Un déplacement médiastinal à la radiographie
C – L’aggravation de la dyspnée
D – Une aggravation de la douleur
E – Une dyspnée laryngée
[111]
Le liquide dune pleurésie liée à une insuffisance ventriculaire gauche, contient:
A – De nombreuses hématies
B – De nombreux polynucléaires neutrophiles altérés
C – Un taux élevé dacide hyaluronique
D – Un taux élevé d’amylase
E – Un taux de protéines inférieur à 30 g/litre
[112]
Les pneumopathies virales se différencient des pneumopathies bactériennes par:
1 – Une fréquence plus élevée
2 – Une expectoration d’aspect rouillé et mucopurulent
3 – Des myalgies plus fréquentes
4 – Une opacité systématisée rétractile sur la radiographie pulmonaire
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[113]
Une antibiothérapie est indiquée au cours d’une grippe pour l’un des groupes de patients ci-dessous. Lequel ?
A – Les sujets asiatiques
B – Les sujets indemnisés pour silicose
C – Les ouvreuses de cinéma
D – Les voyageurs de commerces internationaux
E – Les sujets de sexe féminin
[114]
Quel élément contribue le plus souvent au diagnostic d’embolie pulmonaire? A – La couleur de l’expectoration
B – Les antécédents
C – Le chiffre de tension artérielle
D – L’auscultation pulmonaire
E – L’auscultation cardiaque
[115]
La rifampicine
A – Est utilisée en association avec d’autres antibiotiques lors du traitement de certaines infections à staphylocoque
B – Est responsable de néphrites interstitielles de mécanisme i mm u noa I le rg iq ue
C – Peut être active sur beaucoup d’anaérobies
D – Est utilisée dans le traitement de la lèpre
E – N’interfère avec aucun autre médicament
[116]
Quels sont les deux signes cliniques qui témoignent de la gravité dune
poussée aigué d’insuffisance respiratoire?
A – Elevation thermique
B – Dyspnée importante
C – Cyanose
D – Somnolence
E – Pâleur
[117]
Dans une embolie pulmonaire le thrombus peut provenir:
A – Du coeur droit
B – Du coeur gauche
C – Des veines du membre supérieur
D – De la veine cave inférieure
E – De la veine mésentérique supérieure
[118]
Chez un malade mis sous héparine pour une suspicion d’embolie pulmonaire, ce diagnostic peut être éliminé dans les vingt quatre premières heures si l’on constate la normalité
A – De l’ECG.
B – De la phlébocavographie
C – De la scintigraphie pulmonaire
D – De l’angiographie pulmonaire
E – Des gaz du sang
[119]
Une opacité radiologique pulmonaire excavée à paroi épaisse peut être la traduction
A – D’une pneumonie lobaire
B – D’un abcès du poumon
C – D’un cancer primitif
D – D’une tuberculeuse
E – D’un emphysème localisé
[120]
Parmi les signes radiologiques suivants, la nature bactérienne d’une
pneumopathie aigué est évoquée sur:
A – La présence d’adénopathies hilaires
B – Une opacité systématisée homogène
C – Un épanchement pleural bilatéral
D – Une opacité excavée
E – Une image bilatérale en ailes de papillon
[121]
La cyanose cutanée ou cutanéomuqueuse apparaît:
A – Lorsque le sang artériel contient moins de 5 g/100 ml d’hémoglobine réduite
B – Lorsque le sang capillaire contient plus de 5 gIlOO ml d’hémoglobine C – Lorsque le sang veineux contient plus de 5 g/1 00 ml d’hémoglobine
réduite
D – Lorsque le sang capillaire contient plus de 7,5 g/100 ml d’hémoglobine E – Lorsque le sang capillaire contient plus de 14 g/100 ml d’hémoglobine
réduite
[122]
Chez un sujet présentant un épithélioma épidermoïde de la bronche principale droite, une chirurgie d’exérèse est contre-indiquée par:
A – Une extension à la carène
B – Un VEMS préopératoire à 800 ml
C – Une adénopathie sus-claviculaire gauche, dure, fixée
D – Un hippocratisme digital
E – Une hypercalcémie paranéoplasique
[123]
L’hypercapnie survenant au cours de la décompensation aigué d’une
insuffisance respiratoire chronique peut s’exprimer par
A – Sueurs
B – Poussée hypertensive systémique
C – Cyanose
D – Bradycardie
E – Astérixis
[124]
Parmi les antibiotiques suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui n’a(ont) pas d’indication dans le traitement d’une pneumonie à pneumocoque?
A – Pénicilline G
B – Erythromycine
C – Gentamicine (Gentalline®)
D – Pristinamycine (Pyostacine®)
E – Josamycine (Josacine®)
[125]
Parmi les 5 examens bactériologiques suivants, on doit prescrire impérativement devant un tableau de pneumonie franche lobaire aigué, non traitée:
A – Prélèvement de gorge
B – Hémoculture
C – Prélèvement du liquide céphalorachidien
D – Tubage gastrique
E – Expectoration
[126]
On peut observer des calcifications sur une radiographie thoracique en cas de:
A – Cancer anaplasique à petites cellules
B – Hamartochondrome
C – Silicose
D – Tuberculose
E – Pleurésie cardiaque
[127]
Ladministration simultanée de plusieurs antibiotiques dans le traitement de la tuberculose pulmonaire excavée est nécessaire pour:
A – Améliorer la pharmacocinétique de lisoniazide
B – Augmenter le spectre dactivité antibactérienne
C – Diminuer les risques de toxicité
D – Prévenir la sélection de mutants résistants aux antibiotiques
E – Assurer la diffusion dau moins un antibiotique dans les foyers caséeux
[128]
Lisoniazide:
A – Est habituellement administré per os
B – Est administré à une dose de 5 mglkglj
C – Est métabolisé par les hépatocytes
D – Est contre indiquée en association avec le Dihydan®
E – Est un inducteur enzymatique
[129]
Lembolie pulmonaire:
A – Peut être asymptomatique
B – Peut conduire à linsuffisance respiratoire chronique
C – Peut révéler une thrombophlébite profonde inapparente
D – Doit faire rechercher une extension cave à une thrombophlébite fémorale connue
E – Peut compliquer une phlébite distale
[130]
Dans une embolie pulmonaire le thrombus peut provenir:
A – Du coeur droit
B – Du coeur gauche
C – Des veines du membre supérieur
D – De la veine cave inférieure
E – De la veine porte
[131]
Une douleur thoracique être peut accompagnée de
A – Crise d’asthme
B – Pneumonie franche lobaire aigué
C – Pneumothorax spontané
D – Pleurésie exsudative
E – Embolie pulmonaire
[132]
Devant un blessé porteur dun volet thoracique latéral gauche engrené avec
hémopneumothorax gauche à la radiographie et hypoxie malgré
l’oxygénothérapie, vous prescrivez en premier lieu
A – Une intubation trachéale suivie de ventilation assistée
B – La mise en place dun drain pleural gauche
C – Une ponction pleurale gauche
D – Une bronchoscopie
E – Une angiocardiographie durgence
[133]
Pour espérer avoir l’efficacité maximale et la toxicité minimale, la
théophyllinémie, lors d’un traitement au long cours, doit être comprise entre A-2 à 10 microgrammes/ml
B – 10 à 20 microgrammes/ml
C-20 à 100 microgrammes/ml
D – 100 à 200 microgrammes/ml
E – 250 à 500 microgrammes/ml
[134]
Un homme de 32 ans consulte pour toux fièvre et amaigrissement. Des lésions herpétiques chroniques et une homosexualité à partenaires multiples font rechercher une infection par HIV. La sérologie HIV en ELISA est positive et se trouve confirmée en Western-Blot. La radiographie met en évidence une pneumonie interstitielle. Quel est l’examen prioritaire pour le diagnostic étiologique de cette pneumonie interstitielle?
A – Une sérologie des virus à tropisme respiratoire
B – Une recherche de micro-organismes pathogènes dans le produit de lavage broncho-alvéolaire
C – Une biopsie pulmonaire
D – Une recherche de virémie
E – Une scintigraphie pulmonaire
[135]
Parmi les propositions suivantes concernant les pneumopathies aigués à
Mycoplasma pneumoniae, laquelle est exacte?
A – Il s’agit de la cause la plus fréquente des pneumonies aiguès “atypiques”
B – Elles surviennent surtout chez le nourrisson
C – Elles évoluent souvent vers l’abcédation
D – Leur diagnostic de routine repose sur l’isolement bactériologique de l’agent causal
E – Leur traitement repose sur la prescription d’aminosides
[136]
Lhémoptysie est plus fréquemment rencontrée au cours de lune de ces cardiopathies Laquelle?
A – Insuffisance mitrale
B – Rétrécissement mitral
C – Rétrécissement aortique
D – Péricardite constrictive
E – Insuffisance aortique
[137]
Les résistances bronchiques, chez l’asthmatique, sont diminuées par
A – Propranolol (Avlocardyl®)
B – Morphine
C – Acétylcholine
D – Isoprénaline (lsuprel®)
E – Terbutaline (Bricanyl®)
[138]
Le contenu artériel en oxygène baisse au cours:
A – D’une intoxication aigué par l’oxyde de carbone
B – D’une anémie
C – D’un exercice musculaire
D – D’un séjour en haute altitude
E – D’une méthémoglobinémie
[139]
Indiquez, parmi les suivants, le(s) signe(s) qui témoigne(nt) de la gravité immédiate d’une embolie pulmonaire
A – Intensité de la douleur thoracique
B – Collapsus cardiovasculaire
C – Pouls paradoxal
D – Tachycardie
E – Cyanose persistante sous oxygénothérapie
[140]
La cyanose peut traduire:
A – Un shunt droite-gauche
B – Un ralentissement circulatoire périphérique
C – Un trouble de l’hématose pulmonaire
D – Une fistule artério-veineuse pulmonaire isolée
E – Une méthémoglobinémie
[141]
Une pleurésie sérofibrineuse avec un taux de protides supérieur à 30 g/l peut résulter
A – Dune insuffisance cardiaque gauche
B – Dune métastase pleurale
C – D’un infarctus pulmonaire
D – D’une cirrhose avec ascite
E – D’une tuberculose pleurale
[142]
On peut observer dans un syndrome radiologique pulmonaire interstitiel
A – Des opacités systématisées
B – Des opacités linéaires
C – Des micronodules disséminés
D – Des bulles de grande taille
E – Un aspect en rayon de miel
[143]
Vous n’utiliserez pas dans le traitement curatif d’une crise d’asthme
A – Terbutaline (Bricanyl®)
B – Théophylline en perfusion intraveineuse
C – Cromoglycate de sodium (Lomudal®)
D – Polaramine
E – Salbutamol (Ventoline®)
[144]
Parmi les bactéries suivantes potentiellement responsables de pneumopathies, peuvent être présentes dans la flore buccale normale
A – Hémophilus influenzae
B – Germes anaérobies
C – Bacilles de Koch
D – Klebsiella pneumonie
E – Streptococcus pneumonie
[145]
Parmi les antibiotiques suivants lequel proposez-vous pour le traitement d’une pneumopathie à Coxiella burnetti?
A – Pénicilline G
B – Ampicilline
C – Doxycycline
D – Gentamicine
E – Acide nalidixique
[146]
Chez un insuffisant respiratoire décompensé, quel doit être le traitement
durgence dun pneumothorax de la grande cavité?
A – Drainage pleural
B – Exsufflation à laiguille
C – Talcage pleural
D – Pleurectomie chirurgicale
E – Analeptique respiratoire
[147]
Lexamen bactériologique de lexpectoration a peu de valeur en dehors de la tuberculose pour identifier ragent bactérien responsable dune pneumopathie sauf pour un des germes suivants. Lequel?
A – Staphylococcus aureus
B – Escherichia coli
C – Legionella pneumophila
D – Klebsiella pneumoniae
E – Mycoplasma pneumoniae
[148]
Lhypoxémie de repos observée en cas de bronchite chronique obstructive est la conséquence de:
A – La réduction du lit capillaire
B – Leffet shunt
C – Leffet espace mort
D – La diminution de la ventilation globale
E – Laugmentation du débit cardiaque
[149]
Lantibiotique de choix dans le traitement dune pneumonie à Mycoplasma pneumoniae est:
A – Rifampicine
B – Ampicilline
C – Céphalosporine
D – Pénicilline
E – Tétracycline
[150]
Un abcès pulmonaire peut être provoqué par:
A – Le staphylocoque doré
B – Les anaérobies
C – Mycoplasma pneumoniae
D – Myxovirus para-influenzae
E – Proteus mirabilis
[151]
Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui peu(ven)t être à l’origine dune embolie pulmonaire:
A – Endocardite bactérienne mitro-aortique
B – Thrombose sur athérome
C – Thrombose des veines profondes dun membre inférieur
D – Anévrysme de l’aorte abdominale
E – Thrombose murale du ventricule gauche
[152]
Concernant les pneumonies à Mycoplasma pneumoniae, il est exact que
A – Il s’agit de la première cause, en fréquence, des pneumonies atypiques
B – Elles surviennent surtout chez le nourrisson
C – Elles évoluent souvent vers l’abcédation
D – Le diagnostic de routine repose sur l’isolement bactériologique de l’agent causal
E – Le traitement repose sur la prescription de macrolides
[153]
On reconnait comme facteur(s) de gravité d’une embolie pulmonaire
A – Collapsus cardiovasculaire
B – Cyanose
C – Douleur thoracique
D – Hémoptysie
E – Turgescence jugulaire
[154]
Le syndrome de Pancoast et Tobias est caractérisé par:
A – Paralysie récurrentielle homolatérale
B – Un syndrome cave supérieur
C – Douleurs radiculaires dans le membre supérieur homolatéral
D – Syndrome de Claude Bernard Horner homolatéral
E – Envahissement costal
[155]
Parmi les éléments ci-après, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui représente(nt) un(des) critère(s) de gravité chez un asthmatique?
A – Un syndrome spirométrique obstructif non réversible sous sympathomimétiques
B – Des IgE spécifiques anti-acariens classe IV
C – Une déformation thoracique
D – Des crises quotidiennes
E – Des tests cutanés allergologiques phlycténulaires
[156]
Quel est élément essentiel du traitement dune insuffisance respiratoire chronique obstructive entraînant une hypoxémie avec Pa02 à 55 mmHg (7,3 kPa)?
A – Fluidifiant bronchique
B – Oxygénothérapie au long cours
C – Kinésithérapie
D – Antibiothérapie
E – Bronchodilatateur
[157]
Parmi les antibiotiques suivants, quel est celui qui doit être choisi pour
traitement dune infection pulmonaire à Legionnela pneumophila?
A – Ticarcilline (Ticarpen®)
B – Thiamphénicol (Thiophenicol®)
C – Rifampicine (Rifadine;®, Rimactan®)
D – Gentamicine (Gentalline®)
E – Erythromycine (Erythrocine®, Propiocine®)
[158]
Les abcès du poumon à germes anaérobies sont:
A – Souvent nécrosants (type gangrène pulmonaire)
B – Caractérisés par une expectoration fétide
C – Résistants aux antibiotiques usuels
D – Souvent secondaires à une porte d’entrée dentaire
E – Surtout observés chez les enfants
[159]
La décompensation aiguè d’une insuffisance respiratoire chronique par
bronchopneumopathie obstructive peut être provoquée par:
A – Une surinfection bronchique
B – Une embolie pulmonaire
C – Une prise de barbiturique
D – Une oxygénothérapie massive
E – Un pneumothorax
[160]
Parmi les médicaments suivants, indiquez celui(ceux) formellement contreindiqué(s) chez un asthmatique
A – Cycline
B – Bêta-bloquant
C – Atropine
D – Inhibiteur calcique
E – Inhibiteur de l’enzyme de conversion de langiotensine
[161]
On doit craindre une évolution sévère de la maladie asthmatique en cas d:
A – Asthme pollinique
B – Asthme avec polypose nasale
C – Asthme avec intolérance respiratoire à l’aspirine
D – Asthme associé à une angéite nécrosante
E – Asthme lié à la prise de médicaments bêta-bloquants
[162]
Un syndrome fonctionnel obstructif peut être dû à
A – Une fibrose interstitielle diffuse
B – Un emphysème panlobulaire
C – Un asthme à dyspnée continue
D – Un épanchement pleural liquidien
E – Des déformations thoraciques
[163]
Dans le cancer bronchique primitif, la chimiothérapie
A – Est contre-indiquée en cas de cancer anaplasique à petites cellules
B – Est contre-indiquée en cas d’infection non contrôlée
C – Est surtout efficace dans le cancer épidermoïde
D – Est plus active sous forme de polychimiothérapie que sous la forme de monochimiothérapie
E – Peut être associée à la radiothérapie
[164]
Le cancer bronchopulmonaire primitif:
A – Est en constante augmentation en France
B – Frappe environ 150 000 hommes par an en France
C – Est en relation avec le tabagisme
D – N’atteint pas la femme avant la ménopause
E – Est une maladie professionnelle chez les sujets exposés professionnellement à l’amiante
[165]
Le vaccin antigrippal
A – Est administrable chez un insuffisant cardiaque
B – Est un vaccin à virus vivant
C – Est administrable chez la femme enceinte
D – Est toujours bien supporté
E – Est contre-indiqué chez le diabétique
[166]
Les résultats dune mesure des gaz du sang artériel sont les suivants : PaCO2 51 mm Hg (693 KPa), réserve alcaline 35 mEqIl, pH 7.40. En terme d’équilibre acido-basique, il sagit de:
A – Acidose métabolique compensée
B – Alcalose ventilatoire non compensée
C – Acidose ventilatoire compensée
D – Alcalose ventilatoire compensée
E – Alcalose métabolique non compensée
[167]
L’hypertension artérielle pulmonaire dans l’insuffisance respiratoire chronique par bronchite chronique est liée à
A – Lacidose respiratoire
B – La vasoconstriction pulmonaire hypoxémique
C – L’obstruction bronchique
D – La polyglobulie
E – L’hypercapnie
[168]
Parmi les résultats suivants, quel est celui qui correspond à une
décompensation aiguè d’une insuffisance respiratoire chronique grave?
A – Pa02 9OmmHg (12 kPa), PaC02 40 mmHg (5,3kPa), pH 7.40
B – Pa02 SOmmHg (6,7 kPa), PaCO2 60 mmHg (8kPa), pH 7.30
C – Pa02 50mmHg (6,7 kPa), PaCO2 60 mmHg (8kPa), pH 7 50
D – Pa02 50mmHg (6,7 kPa), PaCO2 25 mmHg (3,3kPa), pH 7.20
E – Pa02 SOmmHg (6,7 kPa), PaCO2 60 mmHg (8kPa), pH 7.40
[169]
Une cyanose généralisée traduit:
A – Une hypoventilation alvéolaire
B – Une hypercapnie supérieure à 6 kPa (45 mmHg)
C – Une hypoxie inférieure à 8 kPa (60 mmHg)
D – Un excès d’hémoglobine réduite
E – Une polyglobulie
[170]
Quelle est, parmi les suivantes, lantibiothérapie de première intention pour une pneumopathie à pneumocoque?
A – Aminoside
B – Pénicilline G
C – Cycline
D – Céphalosporine de 3ème génération
E – Chloramphénicol
[171]
Devant une abolition du murmure vésiculaire, des vibrations vocales, une matité du côté gauche avec à la radiographie un hémithorax gauche entièrement opaque et un médiastin dévié à droite, que faut-il faire en premier lieu?
A – Cliché du thorax en décubitus latéral
B – Tomographies pulmonaires de face
C – Ponction pleurale
D – Fibroscopie bronchique.
E – Scintigraphie pulmonaire
[172]
Quelle(s) est(sont) la(les) conséquence(s) de l’inhalation de la fumée de
cigarettes sur les voies aériennes distales?
A – Réduction du nombre des macrophages dans les espaces aériens distaux
B – Augmentation du nombre des cellules bronchiques ciliées
C – Métaplasie malpighienne des cellules de revêtement bronchique
D – Augmentation de la sécrétion du mucus
E – Libération de radicaux libres dans les espaces aériens distaux
[173]
Les tumeurs bronchiques primitives peuvent être à l’origine de syndromes
paranéoplasiques. Il peut s’agir de:
A – Syndrome de Claude Bernard Horner
B – Insuffisance surrénale
C – Ostéopathie hypertrophiante (syndrome de Pierre Marie)
D – Hypercalcémie
E – Hyponatrémie
[174]
Quelle(s) complications(s) peut-on attribuer à l’isoniazide au cours d’un
traitement antituberculeux?
A – Dyschromatopsie
B – Troubles cochléovestibulaires
C – Polynévrite des membres inférieurs
D – Inefficacité d’une pilule contraceptive minidosée
E – Hépatite avec augmentation des transaminases
[175]
Le pyrazinamide:
A – Peut avoir une toxicité hépatique
B – A une toxicité neurologique
C – A une activité bactéricide à l’égard du bacille de Koch
D – A une action sur les mycobactéries intracellulaires
E – Est responsable d’une hyperuricémie
[176]
Lors dun épanchement pleural contenant moins de 30 g/l de protéines, on évoque en priorité deux diagnostics Lesquels?
A – Pleurésie tuberculeuse
B – Pleurésie cardiaque
C – Pleurésie purulente
D – Pleurésie cirrhotique
E – Pleurésie pancréatique
[177]
Devant une atélectasie totale du poumon gauche, on peut retrouver:
A – Un souffle tubaire à gauche
B – Une matité de l’hémithorax gauche
C – Un déplacement du médiastin vers la droite
D – Une attraction de la trachée vers la gauche
E – Une abolition de la transmission des vibrations vocales à gauche
[178]
En présence dune pleurésie sérofibrineuse, quel est l’examen le plus sensible pour assurer le diagnostic étiologique?
A – Recherche directe du BK dans les sécrétions bronchiques
B – Recherche directe de BK dans le liquide pleural
C – Dosage de l’acide hyaluronique dans le liquide pleural
D – Biopsie pleurale à l’aiguille
E – Examen cytologique du liquide pleural
[179]
Quel est l’examen complémentaire le plus fiable pour faire le diagnostic
d’embolie pulmonaire?
A – Echocardiographie
B – Artériographie pulmonaire
C – Scintigraphie de ventilation pulmonaire
D – Scintigraphie de perfusion pulmonaire
E – Radiographie du thorax
[180]
Un taux très élevé d’acide hyaluronique dans le liquide pleural fait suspecter:
A – Une maladie de Hodgkin
B – Un mésothéliome pleural malin
C – Une pleurésie secondaire à une embolie pulmonaire
D – Une pleurésie asbestosique bénigne
E – Une métastase pleurale d’un cancer gastrique
[181]
Le carcinome anaplasique à petites cellules des bronches se présente le plus souvent comme une tumeur:
A – De l’apex
B – Endobronchique pure
C – Massive médiastino-pulmonaire
D – Nodulaire isolée
E – Excavée périphérique
[182]
Quel est l’antibiotique de choix dans le traitement dune pneumonie à
pneumocoque?
A – Aminoside (Gentalline®)
B – Pénicilline G
C – Métromidazol (Flagyl®)
D – Tétracycline
E – Cotrimoxazole (Bactrim®)
[183]
La rifampicine
A – Entre en compétition avec la bilirubine pour son élimination biliaire
B – Est désacétylée au niveau du foie
C – Est un inducteur enzymatique hépatique
D – Diminue l’élimination urinaire de lisoniazide
E – Accélère le catabolisme des oestrogènes
[184]
Chez un malade sans domicile fixe, âgé de 27 ans, alcoolo-tabagique, ayant fait une tuberculose deux ans auparavant, dont il garde des séquelles radiologiques, la survenue dune hémoptysie de sang rouge doit faire rechercher:
A – Une récidive de tuberculose
B – Une fibrose interstitielle
C – Un aspergillome
D – Un emphysème
E – Une dilatation des bronches
[185]
Une oxygénothérapie doit être indiquée chez l’insuffisant respiratoire si
A – La Pa02 est inférieure à 55 mmHg (7,3 kPa)
B – Le VEMS est égal ou inférieur à 1 litre
C – Il existe une insuffisance ventriculaire droite
D – Il existe une dyspnée paroxystique nocturne
E – La PaCO2 est supérieure à 50 mmHg (6,7 kPa)
[186]
Une femme de 55 ans est alitée depuis 10 jours pour un décollement de rétine. En se mobilisant dans le lit elle a ressenti une douleur axillaire gauche, avec une légère angoisse. La température est à 37,9 degrés, la TA à 11/7, la fréquence cardiaque à 88 par mn. Quel diagnostic évoquez-vous en premier?
A – Pneumothorax
B – Pleurésie sérofibrineuse
C – Angor spontané
D – Embolie pulmonaire
E – Pneumopathie infectieuse débutante
[187]
Concernant la cyanose, il est exact que:
A – La cyanose apparaît pour un taux d’hémoglobine réduite supérieur à 5g/100 ml dans le sang capillaire
B – La cyanose est majorée par une acidose
C – La cyanose est majorée par le bas débit cardiaque
D – La cyanose est majorée par une anémie
E – La cyanose créée par un shunt droit-gauche peut être corrigée par l’oxygénothérapie
[188]
Un syndrome restrictif peut être lié à
A – Sarcoidose
B – Emphysème
C – Fibrose interstitielle diffuse, primitive
D – Asthme
E – Silicose
[189]
Un homme de 45 ans alcoolo-tabagique est atteint dune pneumopathie avec
fièvre à 40°C. Après 3 jours de traitement par une ampicilline le malade reste
très fébrile. Cette évolution s’explique par:
A – La pneumopathie se complique d’épanchement pleural
B – II s’agit d’une pneumopathie à Legionella pneumophila
C – Il est encore trop tôt pour connaître la réponse au traitement
D – La diminution des défenses locales par l’alcoolisme et le tabac expliquent cette évolution
E – Il s’agit d’une fièvre aux antibiotiques
[190]
Au cours d’un épanchement pleural liquidien on peut observer:
A – Une abolition des vibrations vocales
B – Une matité d’un hémithorax
C – Une hypersonorité
D – Un souffle tubaire
E – Une diminution du murmure vésiculaire
[191]
Pour identifier l’allergène responsable dune crise d’asthme chez un sujet
allergique on peut saider:
A – De l’interrogatoire
B – Du dosage des IgE totales
C – Du dosage des IgE spécifiques
D – De tests cutanés
E – D’un test de provocation spécifique par inhalation
[192]
Une tuberculose pulmonaire évolutive est évoquée à la radiographie sur:
A – Des infiltrats bilatéraux siégeant aux sommets
B – Une opacité hilaire unilatérale
C – Une opacité apicale, dense homogène, avec lyse de la 1ère cote
D – Une cavité unique avec niveau liquide de la base gauche
E – Des cavités multiples au sein dinfiltrats bilatéraux
[193]
Devant une opacité arrondie, périphérique sous pleurale, du parenchyme pulmonaire, quel est ou quels sont les examens complémentaires qui permettent de savoir si la masse est solide ou liquide?
A – Echotomographie
B – Tomodensitométrie
C – Tomographie de face et profil
D – Angiopneumographie
E – Scintigraphie de perfusion et ventilation
[194]
Au cours de l’état de mal asthmatique, on peut observer
1 – Un pouls paradoxal
2 – Une tachycardie
3 – Une cyanose
4 – Une hypercapnie
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[195]
Parmi les définitions suivantes, celle qui correspond à la bronchite chronique (définitivement admise sur le plan international) est
A – Toux et expectorations pendant au moins 2 ans
B – Expectorations et toux persistante pendant au moins 3 mois consécutifs
C – Toux et expectorations quotidiennes pendant au moins 3 mois/an et pendant 2 ans consécutifs
D – Toux et expectorations persistantes pendant 1 an
E – Toux persistante pendant 6 mois consécutifs et pendant 3 ans consécutifs
[196]
Au cours de létat de mal asthmatique, on observe volontiers tous les éléments suivants, sauf un. Lequel?
A – Un pouls paradoxal
B – Une cyanose
C – Un épuisement musculaire
D – Une augmentation des sibilants
E – Des signes dencéphalopathie respiratoire
[197]
Chez un adulte antérieurement sain, quel(s) germe(s) est(sont) à lorigine de pneumopathies aiguès non suppurées?
A – Mycoplasme
B – Staphylocoque
C – Anaérobies
D – Myxovirus
E – Pneumocoque
[198]
A lorigine dun transsudat pleural on peut retrouver
A – Insuffisance ventriculaire droite isolée
B – Insuffisance ventriculaire gauche isolée
C – Embolie pulmonaire
D – Cancer du poumon avancé
E – Myxoedème
[199]
Le traitement dune pleurésie purulente, vue au début, sans anomalie des gaz du sang, peut faire appel à
A – Un drainage pleural
B – Des ponctions-lavages de plèvre
C – Une décortication chirurgicale
D – Une antibiothérapie par voie locale
E – Une antibiothérapie par voie générale
[200]
Quelle est la complication la plus fréquente à redouter en présence de crachats hémoptoïques chez un ancien tuberculeux qui présente une opacité au sein dune séquelle fibro-cavitaire?
A – Cancer bronchique
B – Aspergillose
C – Abcès
D – Corps étranger
E – Kyste hydatique
[201]
Lors dune poussée de décompensation chez un bronchiteux chronique
obstructif inhalant de l’air ambiant, quel est le résultat de la gazométrie du sang artériel le plus probable?
A – pH = 7,30 : HCO3 = 32 mmol/l : Pa02 = 38,5 mmHg (5.0 Kpa): PaCO2 = 61 mmHg (8.1 kpa)
B – pH = 7,15 : HCO3 = 25 mmol/l : Pa02 = 40,0 mmHg (5.3 Kpa): PaCO2 = 24 mmHg (3.1 kpa)
C – pH = 7,42 : HCO3 = 14 mmol/l : Pa02 = 52,0 mmHg (6.76 Kpa): PaCO2 = 32 mmHg (4.2 kpa)
D – pH = 7,38 : HCO3 = 20 mmol/l : Pa02 =70,0 mmHg (9.1 Kpa): PaCO2 =
38 mmHg (4.9 kpa)
E – pH = 7,30 : HCO3 = 32 mmol/l : Pa02 = 80,0 mmHg (10.6 Kpa): PaCO2 = 61 mmHg (8.0 kpa)
[202]
Devant une suppuration pulmonaire, la responsabilité de germes anaérobies non sporulés peut être suspectée sur
A – Lodeur fétide de l’expectoration
B – Un mauvais état bucco-dentaire
C – Une fausse-route au cours de la déglutition
D – Une anémie hémolytique
E – Une image radiologique pulmonaire hydro-aérique
[203]
Parmi les signes suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui sont habituellement présents lors de l’insuffisance respiratoire chronique du bronchitique chronique ?
A – Alcalose ventilatoire
B – Diminution du taux des bicarbonates sanguins
C – Hypertension artérielle pulmonaire
D – Pâleur des muqueuses
E – Saturation en oxyhémoglobine inférieur à 20 %
[204]
Parmi les éléments ci-après, indiquez celui ou ceux qui représente(nt) un ou des critères de gravité chez un malade asthmatique
A – Des tests cutanés allergologiques phlycténulaires
B – Un syndrome spirométrique obstructif non réversible sous sympathomimétiques
C – Un taux très élevé d’lgE spécifiques anti-pollens (classe IV)
D – L’association avec des manifestations allergiques ORL
E – Une déformation thoracique en carène
[205]
La vomique:
A – Est l’évacuation dans les bronches dune collection purulente
B – Est le plus souvent fractionnée et fétide
C – Se voit dans les dilatations des bronches non compliquées
D – Est le signe fonctionnel majeur de l’abcès pulmonaire
E – Peut correspondre à une évacuation dune suppuration sous phrénique
[206]
Parmi les caractères évocateurs dune expectoration de maladie
bronchectasiante, on retrouve
A – Emission facile dans les premières heures de la journée
B – Aspect mucopurulent persistant
C – Expectoration quotidienne de 60 ml/jour ou plus
D – Expectoration observée depuis plusieurs années
E – Notion de plusieurs épisodes hémoptoïques
[207]
Quelle est la complication la plus souvent observée chez un asthmatique?
A – Pneumothorax
B – Insuffisance cardiaque droite
C – Insuffisance respiratoire chronique
D – Surinfection bronchopulmonaire
E – Etat de mal asthmatique
[208]
La grande maladie bronchectasiante
A – A des lésions également réparties de la base au sommet des deux poumons
B – Se traduit aux EFR par un syndrome essentiellement obstructif
C – Doit être suivie par des bronchographies répétées
D – Nécessite un traitement permanent par les antibiotiques
E – Peut guérir par un traitement chirurgical précoce
[209]
Devant un aspect radiologique pulmonaire de distension, l’existence d’un emphysème peut être pratiquement affirmé devant:
A – La saillie anormale des hiles pulmonaires
B – L’inversion de la courbure des coupoles diaphragmatiques
C – L’augmentation de l’espace clair rétrosternal sur le cliché de profil
D – Des espaces intercostaux élargis
E – Une raréfaction vasculaire diffuse prédominant aux bases
[210]
Au cours d’un tableau de bronchopneumopathie chronique obstructive, le diagnostic d’emphysème centrolobulaire est évoqué devant:
A – L’absence de facteur étiologique, notamment de tabagisme
B – L’existence d’épisodes dyspnéiques nocturnes
C – L’abondance de l’expectoration
D – L’amaigrissement progressif
E – L’existence sur le cliché de signes d’hypertension artérielle pulmonaire
[211]
L’asthme par intolérance à l’aspirine associe tous les éléments suivants sauf un. Lequel?
A – Asthme sévère d’apparition tardive
B – Polypose nasale
C – Atteinte sinusienne associée
D – Elévation constante des IgE
E – Intolérance croisée avec les anti-inflammatoires non steroïdiens
[212]
Quel(s) médicament(s) doit-on utiliser dans l’état de mal asthmatique?
A – Oxygénothérapie
B – Corticoïdes par voie intraveineuse
C – Antitussifs
D – Antibiothérapie systématique
E – Théophylliniques par voie intraveineuse
[213]
L’hypoventilation alvéolaire d’une insuffisance respiratoire chronique
s’accompagne
A – D’une bradycardie
B – D’une hypercapnie du sang artériel
C – D’un pH artériel supérieur à 7,50
D – D’une Pa02 supérieure à 13 KPa (97 ml/g)
E – De bicarbonates plasmatiques inférieurs a 10 mmol/l
[214]
Parmi les étiologies suivantes, quelle est celle qui est responsable du
développement d’un emphysème panacinaire?
A – Bronchopneumopathie chronique obstructive
B – Déficit en alpha-1-antitrypsine
C – Mucoviscidose
D – Silicose
E – Asthme allergique
[215]
Lors dune pleurésie sérofibrineuse de la grande cavité, on retrouve à l’examen clinique
A – Une matité de la base
B – Une abolition du murmure vésiculaire
C – Un souffle amphorique
D – Une abolition des vibrations vocales
E – Une immobilité de Ihémithorax
[216]
Parmi les causes suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui peu(ven)t être
responsable(s) dune insuffisance respiratoire restrictive?
A – Emphysème centrolobulaire
B – Spondylarthrite ankylosante
C – Complication pulmonaire d’un traitement par la Bléomycine®
D – Crise d’asthme
E – Radiothérapie thoracique
[217]
Parmi les affections suivantes, laquelle ou lesquelles peut(ven)t provoquer une insuffisance respiratoire chronique restrictive?
A – Obésité
B – Séquelles de thoracoplastie
C – Spondylarthrite ankylosante
D – Emphysème centrolobulaire
E – Cyphoscoliose
[218]
Une jeune femme de 25 ans, sans antécédents particuliers, vient consulter pour des crises d’essoufflement, survenant en dehors de l’effort. Lorsqu’elle est en pleine crise, elle ressent surtout une difficulté pour inspirer à fond. Elle perçoit d’autre part des sifflements respiratoires aux deux temps. Ces crises régressent spontanément en quelques heures. Que pouvez-vous envisager?
A – Vous éliminez d’emblée un asthme à cause du caractère inspiratoire de la dyspnée
B – Il peut s’agir d’une dyspnée laryngée
C – On doit envisager la possibilité d’un corps étranger inhalé
D – Il peut s’agir d’un épanchement pleural compressif
E – Il peut s’agir d’un pneumothorax compressif
[219]
Des adénopathies médiastinales radiologiques sont parfois observées au cours
A – D’une sarcoïdose
B – D’une maladie de Hodgkin thoracique
C – D’une silicose
D – D’un abcès du poumon
E – D’une primo-infection tuberculeuse
[220]
Parmi les affections suivantes laquelle (lesquelles) est(sont) à l’origine d’une insuffisance respiratoire obstructive ?
A – Cyphoscoliose
B – Emphysème
C – Asthme à dyspnée continue
D – Bronchectasies
E – Atélectasie par obstruction complète d’une bronche souche par une tumeur
[221]
Parmi les EFR suivantes, laquelle correspond à une insuffisance respiratoire restrictive pure ? VEMS = volume expiratoire maximum par seconde CV = capacité vitale CRF = capacité résiduelle fonctionnelle ; VRE = volume de réserve expiratoire.Volumes en ml.
VEMS CV CRF
VRE
Normale – 3000 4000 2500
1000
A – 4000 5000 5000 500
B – 1500 2000 1000 500
C – 2000 4000 2000 500
D – 1500 3000 1500 1000
E – 1000 3000 3500 2500
[222]
Parmi les propositions suivantes concernant les décompensations aiguês d’insuffisance respiratoire chronique, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s)?
A – Le pH est souvent normal
B – Le pH est souvent inférieur à 7
C – L’acidose est partiellement compensée par l’élévation des bicarbonates
D – La réserve en bicarbonates est effondrée
E – L’oxygénothérapie à un débit de 5 à 6 l/mn, s’impose d’urgence
[223]
Un asthme à dyspnée continue se manifeste par:
A – L’absence de crises de dyspnée paroxystique
B – Une dyspnée d’effort
C – Une expectoration souvent surinfectée
D – Un syndrome obstructif peu réversible
E – L’évolution vers une insuffisance respiratoire chronique
[224]
La gravité dune insuffisance respiratoire par bronchite chronique est liée à A – Latteinte des grosses bronches
B – Un emphysème associé
C – Latteinte bronchiolaire
D – Lexistence dune hypertension artérielle pulmonaire de type précapillaire
E – Un débit cardiaque élevé
[225]
Quel(s) antibiotique(s) peut-on prescrire en première intention chez un
bronchitique chronique, non antérieurement traité, lors dune surinfection bronchique?
A – Thiamphénicol
B – Aminoside
C – Amoxycilline
D – Macrolide
E – Céphalosporine de troisième génération
[226]
Au cours de l’état de mal asthmatique, on observe volontiers tous les éléments suivants, sauf un. Lequel?
A – Des troubles de la conscience
B – Une polypnée
C – Une expectoration abondante
D – Une diminution diffuse du murmure vésiculaire
E – Des signes de coeur pulmonaire aigu
[227]
L’étiologie pneumococcique d’une pneumopathie aigué de l’adulte peut être affirmée par:
A – La présence de pneumocoques dans l’expectoration
B – La mise en évidence de pneumocoques dans l’hémoculture
C – La présence d’antigènes pneumococciques solubles dans le sérum
D – Un sérodiagnostic spécifique d’utilisation courante
E – La présence de nombreux pneumocoques dans le liquide gastrique
[228]
Quelle(s) complication(s) peut-on redouter au cours d’un état de mal
asthmatique?
A – Une défaillance cardiaque
B – Une mort subite
C – Une grande poussée hypertensive
D – Un oedème pulmonaire cardiogénique
E – La survenue d’un pneumothorax
[229]
Un homme de 45 ans, sans antécédents particuliers, présente à son domicile une pneumopathie aiguè de début brutal, avec fièvre à 40 degrés, frissons et petite expectoration purulente. La radiographie pulmonaire montre une opacité alvéolaire du lobe moyen. Quel(s) germe(s) vous semble(nt) le plus probablement en cause?
A – Anaérobie
B – Pneumocoque
C – Staphylocoque
D – Hémophilus
E – Klebsielle
[230]
Parmi les propositions suivantes concernant le traitement de la maladie
asthmatique laquelle (lesquelles) est(sont) exacte(s)?
A – L’utilisation de bêta 2 adrénergiques par voie sous cutanée est indiquée lorsque les aérosols de ces produits sont inefficaces
B – Les corticoïdes ne doivent pas être seuls dans le traitement dune crise dasthme sévère
C – La théophylline intraveineuse à la seringue électrique s’utilise à la dose de 10 à 12 mg par kilo par jour
D – Le cromoglycate de sodium est indiqué dans le traitement dune crise dasthme paroxystique
E – Les corticoïdes en aérosol doseur sont indiqués en cas d’infection bronchique
[231]
Chez un malade présentant un épanchement pleural contenant moins de 20 g/l
de protides, quel(s) diagnostic(s) évoque-t-on en priorité?
A – Tuberculose pleurale
B – Insuffisance cardiaque droite
C – Insuffisance cardiaque gauche
D – Cirrhose hépatique
E – Pleurésie purulente
[232]
Parmi les éléments suivants, lequel(lesquels) représente(nt) un critère
d’indication à une oxygénothérapie au long cours?
A – Un VEMS inférieur à 1000 ml
B – Une Pa02 inférieure à 55 mmHg en état stable
C – Une dyspnée d’effort majeure (1/2 étage)
D – Un rapport VEMS/CV inférieur à 30 %
E – La notion de deux poussées d’insuffisance respiratoire aigué en moins d’un an
[233]
Parmi les éléments physiopathologiques suivants, lequel(lesquels)
s’applique(nt) à l’emphysème panlobulaire?
A – Réduction de la surface d’échange air-sang
B – Diminution de la compliance statique
C – Trouble ventilatoire obstructif par collapsus expiratoire des bronches
D – Absence deffet shunt
E – Hypertension artérielle pulmonaire précoce
[234]
Le syndrome obstructif se définit par l(les) anomalie(s) spirographique(s)
suivantes
A – Diminution de la capacité vitale
B – Diminution de la capacité pulmonaire totale
C – Diminution du rapport VEMS/CV
D – Diminution du rapport VRICT
E – Diminution de la résistance vasculaire pulmonaire
[235]
Concernant l’asthme, indiquez quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s) A – On retrouve toujours un élément allergique
B – Il existe toujours une inflammation de la muqueuse associée au bronchospasme
C – La crise est provoquée par une hypertonie sympathique au niveau des récepteurs bêta
D – On retrouve en général une hyperréactivité bronchique non spécifique E – La crise est souvent provoquée par la dégranulation des macrophages
[236]
Depuis plusieurs années, ce malade tousse et crache mucopurulent surtout le matin mais aussi dans la journée. Ce fumeur n’a pas maigri, n’a pas de fièvre et présente une radiographie thoracique normale.
Quelle est l’affection en cause?
A – Tuberculose pulmonaire
B – Abcès pulmonaire
C – Oedème aigu du poumon
D – Bronchite chronique
E – Silicose
[237]
Un sujet atteint de mucoviscidose a un taux de chlore dans la sueur de l’ordre de:
A – 5 à 10 mEq/l
B – 20 à 40 mEq/l
C – 70 à 120 mEqIl
D – 200 à 300 mEq/l
E -600 à 1000 mEq/l
[238]
Chez un insuffisant respiratoire chronique obstructif, une décompensation
aigué peut se traduire par:
A – Une pâleur
B – Une agitation
C – Une cyanose
D – Une dysphagie
E – Un astérixis
[239]
Un homme de 50 ans présente une matité, une abolition du murmure vésiculaire et des vibrations vocales du côté gauche. Lhémithorax gauche est entièrement opaque, le médiastin est dévié à droite, quel est l’examen à pratiquer en premier lieu ?
A – Cliché de thorax en décubitus latéral gauche
B – Ponction pleurale
C – Tomodensitométrie thoracique
D – Fibroscopie bronchique
E – Scintigraphie pulmonaire de perfusion
[240]
Vous décidez après 48 heures de traitement médical correct d’une poussée d’insuffisance respiratoire chez un bronchitique chronique obstructif que votre traitement est un échec et doit faire discuter une assistance ventilatoire. Parmi les éléments suivants, votre décision sera motivée par:
A – Persistance des oedèmes des membres inférieurs
B – Persistance d’une fébricule
C – Persistance d’un galop droit
D – Persistance d’une somnolence
E – Age > 75 ans
[241]
Les gaz du sang artériels, après intoxication oxycarbonée montrent:
A – Chute de la Pa 02
B – Elévation de la Pa C02
C – Diminution de la saturation en 02
D – Normalité du pH
E – Aucune de ces réponses n’est exacte
[242]
Devant un épanchement pleural exsudatif, dont la cause n’a pas été retrouvée malgré 2 biopsies pleurales et qui persiste à se renouveler au cours des 2 mois suivants chez un homme de 50 ans, on doit en règle proposer:
A – Un traitement corticoïde
B – Un traitement anti-tuberculeux d’épreuve
C – Un traitement diurétique d’épreuve
D – Un drainage pleural continu
E – Une pleuroscopie
[243]
Parmi les maladies suivantes, indiquez celle(s) qui peu(ven)t entraîner des adénopathies médiastinales (ou hilaires) identifiables sur un cliché standard
A – Sarcoidose
B – Dilatation des bronches
C – Tuberculose
D – Silicose
E – Lymphome
[244]
Au cours dune infection bactérienne pulmonaire, quel(s) est (sont) le(s) aspect(s) radiologique(s) qui est (sont) évocateur(s) dune origine staphylococcique:
A – Opacité arrondie dun lobe supérieur
B – Atélectasie
C – Opacités multiples. disséminées avec microcavités
D – Aspect dhydropnumothorax
E – Association dopacités et de volumineuses cavités à bords fin disséminées ayant tendance à augmenter de volume de jour en jour
[245]
Parmi les images radiologiques suivantes, quelle(s) est(sont) celle,(s) qui peu(ven)t être rencontrée(s) dans le cancer primitif des bronches
A – Atélectasie
B – Foyer rond périphérique
C – Lâcher de ballons
D – Foyer parenchymateux excavé
E – Epanchement pleural
[246]
Dans le cadre des pneumoconioses, quelle est la proposition exacte?
A – La silicose ne se voit pratiquement plus en France
B – Les signes les plus précoces de la silicose sont les signes radiologiques C – Les signes précoces de lasbestose sont des images nodulaires,
périhilaires, visibles sur la radiographie thoracique
D – Les pleurésies itératives éliminent le diagnostic de pathologie liée à lamiante
E – La silicose saccompagne d’un risque accru de cancer du poumon
[247]
Lors dune poussée de décompensation grave chez un bronchiteux chronique obstructif inhalant de l’air ambiant, quel est le résultat de la gazométrie du sang artériel le plus probable?
A – pH : 7,42 – HCO3-: 14 mmol/l – Pa02 : 6,7 kPa (49 mmHg) – PaCo2 : 4,2 kPa (31 mm Hg)
B – pH : 7,30- HCO3- : 32 mmol/l – Pa02 : 10,6 kPa (77 mmHg) – PaCo2 8,1 kPa (59 mm Hg)
C – pH : 7,30 – HCO3-: 32 mmol/l – Pa02 : 5 kPa (36 mm Hg) – PaCO2 : 8,1 kPa (59 mm Hg)
D – pH : 7,38 – HCO3- : 20 mmol/l – Pa02 : 9,1 kPa (66 mm Hg) – PaCO2 4,9 kPa (36 mm Hg)
E – pH : 7,42 – HCO3- : 25 mmol/l – Pa02 : 5,3 kPa (39 mm Hg) – PaCO2 3,1 kPa (23 mm Hg)
[248]
Parmi les caractéristiques suivantes, laquelle ou lesquelles peut ou peuvent
s’appliquer aux plaques pleurales d’origine asbestosique?
A – Développées aux dépens de la plèvre viscérale
B – Généralement bilatérales
C – Peuvent intéresser la plèvre diaphragmatique
D – S’accompagnent toujours d’une fibrose pulmonaire
E – Entraînent d’intenses pleurodynies
[249]
Une pleurésie transsudative peut compliquer:
A – Une insuffisance cardiaque globale
B – Une cirrhose
C – Un syndrome néphrotique
D – Un mésothéliome pleural
E – Une pneumopathie virale
[250]
Une dilatation des bronches localisée peut:
A – Se révéler par une hémoptysie
B – Se compliquer de pneumopathie aiguè récidivante
C – Faire discuter une exérèse chirurgicale
D – Etre la conséquence d’une primo-infection tuberculeuse
E – S’accompagner d’une image thoracique normale sur le cliché standard
[251]
La nature tuberculeuse d’une pleurésie est évoquée devant:
A – Un liquide pleural contenant moins de 30g de protides par litre
B – Un liquide pleural contenant plus de 10% de cellules mésothéliales
C – Un liquide pleural contenant plus de 10% de cellules éosinophiles
D – Un liquide pleural contenant plus de 90% de lymphocytes
E – Un liquide hémorragique
[252]
La recherche de BK peut se faire sur:
A – Lexpectoration
B – Le produit de tubage gastrique
C – Le produit d’aspiration bronchique
D – Le prélèvement biopsique de plèvre
E – Le prélèvement biopsique pulmonaire
[253]
Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) appartien(nen)t à la sémiologie
radiologique d’une pleurésie de la grande cavité?
A – Opacité homogène
B – Opacité à limite supérieure concave en haut et en dedans
C – Ligne bordante axillaire
D – Hyperclarté du parenchyme pulmonaire homolatéral
E – Image de bronchogramme aérique
[254]
La réponse asthmatique immédiate survient dans le délai suivant:
A – 1 à 3 minutes
B – 2 à 4 heures
C – 1 à 3 jours
D – Tous les délais cités ci-dessus sont possibles
E – Aucun de ces délais n’est exact
[255]
Après 48 heures de traitement médical correct d’une poussée d’insuffisance respiratoire chez un bronchitique obstructif vous jugez que votre traitement est un échec et doit faire discuter une assistance ventilatoire. Parmi les éléments suivants, votre décision sera motivée par:
A – La persistance des oedèmes des membres inférieurs
B – La persistance d’une fébricule
C – La persistance d’un galop droit
D – La persistance d’une somnolence
E – L’âge > 75 ans
[256]
Parmi les propositions suivantes qui concernent la maladie (ou atteinte) des petites voies aériennes, toutes sont justes sauf une. Indiquez laquelle
A – Elle peut être associée à la bronchite chronique ou à l’emphysème
B – Elle peut s’observer en l’absence de bronchite chronique et d’emphysème
C – Elle entraîne précocement des troubles des échanges gazeux
D – Elle entraîne précocement une distension aérienne avec élévation de la capacité pulmonaire totale et du volume résiduel
E – L’obstruction bronchique qu’elle entraîne nest pas toujours mise en évidence par le rapport VEMS/CV (qui peut être normal)
[257]
Parmi les propositions suivantes qui concernent la physiopathologie de
l’emphysème panlobaire toutes sont justes sauf une Indiquez laquelle:
A – Il n’entraîne jamais d’hypoxémie
B – Lobstruction bronchique est de type extrinsèque
C – LHTA pulmonaire est rare et tardive
D – Le transfert du CC est abaissé
E – La compliance statique est élevée
[258]
Le syndrome de pancoast et tobias au cours de l’extension loco-régionale d’un cancer bronchique de l’apex se manifeste par:
A – Douleurs cervico-brachiales
B – Mydriase
C – Dysphagie
D – Dysphonie
E – Enophtalmie
[259]
Parmi les caractères évocateurs dune expectoration de maladie
bronchectasiante, on retrouve
A – Emission facile dans les premières heures de la journée
B – Aspect muco-purulent persistant
C – Expectoration quotidienne de 60 ml/jour ou plus
D – Expectoration observée depuis plusieurs années
E – Notion de plusieurs épisodes hémoptoïques
[260]
Parmi les propositions suivantes qui concernent l’hypertension artérielle pulmonaire des bronchopneumopathies chroniques obstructives, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s)?
A – Il s’agit d’une HTA pulmonaire généralement sévère (> 40 mmHg)
B – Il s’agit d’une HTA pulmonaire pré-capillaire
C – Le débit cardiaque est abaissé
D – L’HTA pulmonaire peut s’accentuer notablement lors des épisodes aigus
E – L’HTA pulmonaire a peu d’incidence pronostique
[261]
Face à la découverte sur une radiographie pulmonaire d’un gros hile unilatéral de nature ganglionnaire, vous évoquez:
A – Sarcoidose
B – Cancer bronchique proximal
C – Lymphome Hodgkinien
D – Primo-infection tuberculeuse
E – Lymphome non Hodgkinien
[262]
Pour le traitement en 1ère intention dune pneumonie à pneumocoques il ne faut pas utiliser
A – Macrolide
B – Ampicilline
C – Aminoside
D – Céphalosporine injectable de 3ème génération
E – Fluoroquinolone
[263]
Le(s) diagnostic(s) à évoquer face à une opacité ronde intraparenchymateuse pulmonaire renfermant des calcifications centrales est(sont)
A – Tuberculome
B – Anévrysme artério-veineux
C – Kyste hydatique
D – Abcès plein
E – Hamartochondrome
[264]
Quelle attitude thérapeutique proposez-vous en urgence pour le traitement d’un pneumothorax spontané de la grande cavité, responsable dune décompensation respiratoire, chez un insuffisant respiratoire chronique?
A – Drainage pleural
B – Thoracotomie avec avivement pleural
C – Exsuflation à l’aiguille
D – Ventilation assistée avec pression positive de fin d’expiration
E – Surveillance médicale simple
[265]
Sur quel examen complémentaire repose le diagnostic de pneumopathie
d’hypersensibilité?
A – Mise en évidence de précipitines sériques vis à vis d’un antigène inhalé
B – Réaction de fixation du complément vis à vis d’un antigène inhalé
C – Mise en évidence d’lgE sériques spécifiques d’un antigène inhalé
D – Réactions cutanées de type immédiat vis à vis d’un antigène inhalé
E – Mise en évidence d’une éosinophilie dans le liquide de lavage bronchoalvéolaire
[266]
Un patient, insuffisant respiratoire chronique, entre aux urgences pour
dyspnée. Sa gazométrie artérielle montre: PA 02 6,7 kPa (49 mmHg) – PA
002 7,4 kPa (54 mmHg) – pH 7,33 – RA 32 mEq/l il s’agit:
A – Acidose respiratoire décompensée
B – Alcalose respiratoire décompensée
C – Acidose respiratoire compensée
D – Alcalose respiratoire compensée
E – Acidose mixte
[267]
Chez un malade présentant une pleurésie hémorragique abondante et
douloureuse, le diagnostic de mésothéliome peut être retenu de façon formelle:
A – Si la cytologie pleurale montre des cellules malignes
B – Si la biopsie de plèvre montre des follicules lympho-épithélioïdes à
cellules géantes
C – Si la pleuroscopie montre des nodules irréguliers sur la plèvre viscérale D – Si le scanner montre un aspect de plaques hyalines calcifiées sur la
plèvre pariétale
E – Dans aucun des cas précédents
[268]
Le liquide du lavage bronchoalvéolaire du fumeur, en dehors de toute affection pathologique, est caractérisé par lune des particularités suivantes. Laquelle?
A – Polynucléose neutrophile supérieure à 10%
B – Lymphocytose supérieure à 15%
C – Présence de plus de 2% de polynucléaires éosinophiles
D – Augmentation du nombre des macrophages alvéolaires
E – Présence de plus de 0,5% de cellules mastocytaires
[269]
Parmi les antibiotiques suivants, quel est celui que doit choisir un médecin praticien pour traiter une première poussée d’infection bronchique hivernale qui survient chez un bronchitique âgé de 50 ans, allergique à la pénicilline et n’ayant justifié aucun soin médical depuis plusieurs mois?
A – Erythromycine
B – Ampicilline
C – Thiophénicol
D – Gentamicine
E – Cefalexine
[270]
Dans l’insuffisance respiratoire chronique par bronchite chronique,
l’hypertension artérielle pulmonaire est due principalement à
A – L’obstruction bronchique
B – L’hypoxémie
C – L’acidose
D – La polyglobulie
E – L’hypercapnie
[271]
Au cours d’une pneumopathie interstitielle diffuse, l’exploration fonctionnelle respiratoire montre:
A – Une diminution de la capacité pulmonaire totale
B – Une diminution de la capacité de transfert de l’oxyde de carbone
C – Une diminution de la compliance pulmonaire statique
D – Une hypoxémie non améliorable sous oxygène
E – Une diminution du rapport de Tiffeneau
[272]
La décompensation aigué dune insuffisance respiratoire chronique par
bronchopathie chronique obstructive, peut être provoquée par:
A – Surinfection bronchique
B – Embolie pulmonaire
C – Prise de barbituriques
D – Oxygénothérapie massive
E – Prise de Théophylline
[273]
Les pneumopathies à mycoplasma pneumoniae
A – S’accompagnent très souvent dun épanchement pleural
B – Relèvent dun traitement par les béta lactamines
C – Surviennent par petites épidémies
D – Sont une des causes les plus fréquentes de pneumopathie de l’adulte jeune
E – S’accompagnent fréquemment d’agglutinines froides dans le sang
[274]
Une ponction pleurale évacuatrice est indiquée en urgence dans un épanchement pleural de grande abondance, quand il s’accompagne d’un ou plusieurs des signes suivants
A – Collapsus cardio-vasculaire
B – Cyanose
C – Polypnée
D – Fièvre
E – Douleur thoracique
[275]
Dans une fibrose interstitielle diffuse primitive on observe
A – Un syndrome obstructif
B – Une hypoxémie avec hypocapnie
C – Des râles crépitants prédominant aux bases
D – Des manifestations dyspnéiques paroxystiques
E – L’existence d’une polynucléose neutrophile à l’examen du liquide du lavage bronchoalvéolaire
[276]
Les complications possibles des dilatations des bronches comportent:
A – Abcès du poumon
B – Hémoptysies
C – Pleurésie purulente
D – Mucoviscidose
E – Coeur pulmonaire chronique
[277]
Quel est le mécanisme principal responsable de l’apparition de l’hypertension artérielle pulmonaire au cours de la bronchite chronique?
A – Polyglobulie
B – Hypercapnie
C – Hypoxémie
D – Acidose
E – Rétention de bicarbonates sanguins
[278]
Indiquez la durée habituelle du traitement antibiotique d’une pneumonie aigué non compliquée chez un adulte antérieurement sain
A – 5 jours
B – 10 jours
C – 15 jours
D – 3 semaines
E – 1 mois
[279]
Un malade bronchitique chronique est hospitalisé en état de détresse respiratoire aiguè. Les gaz du sang artériels sont les suivants : pH = 7.32 Pa02 = 56 mmHg (7.5 KPa); PaCO2 = 65 mmHg (7.33 KPa). Comment appelle-t-on ce trouble gazométrique?
A – Hypoxie avec acidose respiratoire décompensée
B – Hypoxie avec acidose respiratoire compensée
C – Hypoxie avec acidose métabolique décompensée
D – Hypoxie avec acidose métabolique compensée
E – Hypoxie avec alcalose respiratoire
[280]
Parmi les propositions suivantes, lune ne s’applique pas à l’oedème aigu lésionnel
A – Liquide d’oedème riche en protéines
B – Altération anatomique de la membrane alvéolo-capillaire
C – Pression capillaire normale
D – Complication évolutive des cardiopathies droites
E – Etiologie virale probable
[281]
Chez un insuffisant respiratoire chronique, parmi les signes suivants,
lequel(lesquels) fait (font) craindre une décompensation aiguè?
A – Inversion du cycle nycthéméral du sommeil
B – Désorientation temporo-spatiale
C – Céphalées
D – Astérixis
E – Oedèmes des membres inférieurs d’apparition récente
[282]
L’examen bactériologique d’expectoration est susceptible d’apporter la preuve bactériologique formelle dans
A – Une tuberculose broncho-pulmonaire
B – Une pneumonie à haemophilus
C – Une légionellose
D – Une pneumonie à pneumocoques
E – Une candidose bronchique
[283]
Chez un jeune asthmatique de 25 ans, sans pathologie associée, présentant une crise d’intensité modérée tous les 3 à 4 mois, le traitement d’urgence de chaque crise comportera
A – Une ampoule de théophylline IV
B – Deux bouffées de salbutamol (Ventoline®)
C – Une capsule de Lomudal® à inhaler
D – 30 mg de Solupred pendant 3 jours
E – 2 gélules de Kétotifène (Zaditen®) par jour pendant 3 à 4 jours
[284]
Comment fait-on un diagnostic de bronchite chronique?
A – Par l’interrogatoire
B – Par l’exploration fonctionnelle respiratoire
C – Par la radiographie pulmonaire
D – Par la broncho-fibroscopie bronchique
E – Par le dosage de l’alpha 1 anti-trypsine sérique
[285]
Parmi les propositions suivantes, quelle est celle que traduit la survenue d’une mélanoptysie chez un silicotique?
A – L’existence d’une caverne tuberculeuse
B – La nécrose d’une masse pseudo-tumorale
C – La dégénérescence maligne d’une masse pseudo-tumorale
D – L’existence d’un coeur pulmonaire chronique
E – L’existence d’une aspergillose intra-cavitaire
[286]
Parmi les propositions suivantes qui concernent la définition et les conséquences du déficit ventilatoire obstructif, toutes sont justes sauf une. Indiquez laquelle.
A – Les résistances des voies aériennes sont (généralement) trouvées élevées
B – Le rapport VEMS/capacité vitale est 65% quel que soit l’âge
C – Le rapport VEMS/capacité vitale est 80% quel que soit l’âge
D – Les débits expiratoires à bas volume pulmonaire sont abaissés
E – La capacité vitale n’est pas abaissée dans les stades de début
[287]
Devant une toux spasmodique allergique nocturne perannuelle de rentant, quel allergène doit-on rechercher en priorité?
A – Acariens
B – Pollens de graminées
C – Pollens darbres
D – Moisissures
E – Aspirine
[288]
Chez un malade atteint de cancer épidermoïde lobaire supérieur droit inopérable, avec métastases ganglionnaires médiastinales, quel(s) est(sont), parmi les éléments suivants, celui(ceux) qui contre indique(nt) un traitement radiothérapique?
A – Existence dune cavité nécrotique au sein du bloc tumoral
B – Hémoptysies répétées de 50 à 100 ml
C – Existence dun syndrome de compression de la veine cave supérieure
D – Existence dune symptomatologie du syndrome de Pancoast et Tobias
E – Existence dune ostéo-arthropathie hypertrophiante pneumique de Pierre Marie
[289]
Au cours d’une crise d’asthme paroxystique isolée, les composantes
réversibles de l’obstruction bronchique comportent
A – Bronchospasme
B – Inflammation de la muqueuse
C – Fibrose péribronchiolaire
D – Hypersécrétion bronchique
E – Rigidité alvéolaire
[290]
Parmi les examens suivants, relever celui(ceux) qui est(sont) d’une bonne
spécificité dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire
A – Electrocardiogramme
B – Scintigraphie de perfusion
C – Gazométrie artérielle
D – Produits de dégradation de la fibrine augmentés
E – Angiographie pulmonaire
[291]
La découverte au cours d’une pleurésie séro-fibrineuse d’un liquide contenant
plus de 90% de lymphocytes oriente vers
A – Une pleurésie tuberculeuse
B – Une pleurésie accompagnant une embolie pulmonaire
C – Une pleurésie d’un lymphome non Hodgkinien
D – Une pleurésie cirrhotique
E – Une pleurésie cardiaque
[292]
La découverte dun taux de protides inférieur à 30 gIl dans un liquide pleural permet de rattacher cet épanchement à
A – Une insuffisance cardiaque
B – Une métastase d’un cancer du foie
C – Une insuffisance rénale
D – Une tumeur bénigne de l’ovaire
E – Une pancréatite chronique
[293]
Quelle est parmi les descriptions radiologiques suivantes, celle qui ne se voit pas au cours du syndrome interstitiel pulmonaire?
A – Image réticulaire
B – Poumon en rayon de miel
C – Bulle d’emphysème apicale
D – Lignes de Kerley
E – Miliaire
[294]
Devant une opacité systématisée rétractile, quel est l’examen complémentaire à réaliser en première intention?
A – Tomodensitométrie
B – Scintigraphie pulmonaire
C – Angiopneumographie
D – Fibroscopie bronchique
E – Tomographie pulmonaire
[295]
Les sujets atteints de mucoviscidose ont un taux de chlore dans la sueur de l’ordre de:
A – 5 à 20 mEq/l
B – 150 à 200 mEq/l
C – 60 à 110 mEq/l
D – O à 5 m Eq/l
E – 20 à 40 mEq/l
[296]
Une pneumopathie bactérienne à pneumocoques se traduit classiquement sur la radiographie pulmonaire
par:
A – Une opacité systématique rétractile
B – Une opacité diffuse inhomogène bilatérale
C – Une opacité systématisée non rétractile
D – Des opacités nodulaires dans les deux champs pulmonaires
E – Une opacité systématisée excavée
[297]
Quelle est l’origine la plus fréquente d’une image ronde unique intrapulmonaire de plus de 4 cm de diamètre, constatée chez un homme de 50 ans
?
A – Tuberculome
B – Masse silicotique
C – Kyste hydatique
D – Cancer broncho-pulmonaire
E – Hamartome
[298]
Devant des adénopathies hilaires bilatérales, découvertes à l’examen systématique chez un homme asymptomatique de 25 ans, quel est le premier diagnostic à évoquer?
A – Sarcoidose
B – Tuberculose
C – Maladie Hodgkin
D – Lymphome non Hodgkinien
E – Métastase d’un cancer du rein
[299]
Une femme de 55 ans consulte pour une dyspnée inspiratoire d’installation progressive. L’interrogatoire révèle une hospitalisation quelques semaines auparavant pour un volet thoracique traité par ventilation assistée. Quel est le premier diagnostic à évoquer?
A – Fibrose pulmonaire
B – Embolie pulmonaire
C – Sténose trachéale
D – Pneumopathie aigué
E – Laryngite chronique
[300]
Il est habituel de constater au cours de la fibrose interstitielle diffuse idiopathique:
A – Toux sèche
B – Dyspnée d’effort
C – Râles crépitants
D – Sifflements
E – Hippocratisme digital
[301]
La pneumonie à pneumocoque:
A – Est souvent associée à une bactériémie
B – Peut être traitée avec efficacité par la gentamicine
C – Peut être inaugurée par un délirium tremens chez l’alcoolique
D – Est dûe dans un tiers des cas, à un pneumocoque résistant à la Penicilline G
E – Peut se compliquer de pleurésie
[302]
La mucoviscidose est une affection
A – Récessive autosomique fréquente
B – Responsable dune stéatorrhée et de troubles respiratoires
C – Caractérisée par une élévation du chlore sudoral
D – Entraînant progressivement une insuffisance respiratoire
E – Nécessitant un régime hypercalorique
[303]
Les causes de douleurs thoraciques au cours du cancer du poumon
comportent:
A – Pleurésie
B – Paralysie phrénique
C – Métastases costales
D – Excavation tumorale
E – Envahissement du plexus brachial dans le cancer de l’apex
[304]
Un asthmatique allergique aux acariens, fait une crise d’asthme paroxystique typique, qui se manifeste par:
A – Dyspnée expiratoire
B – Sibilances diffuses
C – Fièvre à 38°5
D – Point de côté thoracique
E – Toux
[305]
Indiquez la durée habituelle du traitement antibiotique d’une pneumonie aigué à pneumocoque
A – 5 jours
B – 10 jours
C – 15 jours
D – 3 semaines
E – 3 mois
[306]
Le traitement de choix de la polyglobulie de l’insuffisance respiratoire chronique est
A – Oxygénothérapie
B – Broncho-dilatateurs
C – Ré-entraînement à l’effort
D – Hydroxyurée ( Hydroxycarbamide) Hydréa®
E – Diurétiques
[307]
Quelles sont les mesures qui rentrent dans le traitement en urgence d’un
oedème aigu pulmonaire d’origine hémodynamique ?
A – Saignée
B – Cordarone® (Amiodarone)
C – Diurétique injectable
D – Dérivés nitrés
E – Corticoïdes
[308]
L’emphysème centro-lobulaire (ECL) se distingue de l’emphysème panlobulaire (EPL) par les conditions suivantes
A – L’ECL correspond plus souvent que LEPL à un morphotype “blue bloater” B – Dans l’histoire de I’ECL, la dyspnée précède généralement l’expectoration
c’est le contraire dans L’EPL
C – Le coeur pulmonaire chronique est plus tardif dans L’ECL que I’EPL
D – L’ECL entraîne une HTAP plus précoce que L’EPL
E – L’ECL s’accompagne plus précocement d’une hypoxémie
[309]
Une insuffisance respiratoire chronique restrictive peut être secondaire à
A – Cyphoscoliose
B – Emphysème
C – Asthme à dyspnée continue
D – Asbestose
E – Exérèse pulmonaire
[310]
Les maladies suivantes, peuvent être à l’origine d’une dilatation des bronches A – Syndrome des cils immobiles
B – Maladie du hile (séquelle de primo-infection)
C – Mucoviscidose
D – Bronchite chronique
E – Coqueluche
[311]
L’asthme apparu chez l’enfant avant 5 ans
A – Est souvent d’origine allergique
B – Peut disparaître à la puberté
C – Est couramment précédé ou accompagné d’autres manifestations atopiques
D – Peut entraîner des déformations thoraciques
E – Est très souvent cortico-dépendant
[312]
Les volets costaux mobiles
A – Sont bien tolérés cliniquement
B – Sont responsables dune respiration paradoxale
C – Sont plus graves s’ils sont antéro latéraux
D – Doivent être immobilisés soit par la chirurgie soit par une ventilation en pression positive
E – S’accompagnent volontiers d’épanchements pleuraux
[313]
Parmi les médicaments suivants, lesquels peuvent être prescrits dans la
tuberculose pulmonaire ?
A – Isoniazide
B – Ethambutol
C – Pyrazinamide
D – Pefloxacine (quinolone)
E – Rifampicine
[314]
Une crise d’asthme peut être déclenchée par
A – Des bétalactamines
B – Des bétamimétiques
C – Une atmosphère chaude et humide
D – Un effort
E – L’aspirine
[315]
Une pneumonie aigué pneumococcique doit être traitée en première intention par
A – Un aminoside
B – Une pénicilline G ou V
C – Une céphalosporine de 2ème génération
D – Une céphalosporine de 3ème génération
E – Un sulfamide
[316]
Quel est le paramètre ventilatoire le plus précocement altéré dans la bronchite chronique ?
A – Capacité vitale
B – VEMS
C – DEM (25 – 75)
D – Volume résiduel
E – Diffusion du CD
[317]
Les métastases pulmonaires
A – Proviennent surtout des cancers digestifs
B – Peuvent réaliser un nodule unique
C – Sont plus fréquentes que le cancer bronchique primitif
D – Peuvent réaliser une lymphangite carcinomateuse
E – Peuvent se présenter comme une miliaire
[318]
Des fibroses pulmonaires peuvent résulter de la prise de
A – Chloraminophène
B – Oncovin
C – Caryolysine
D – Bélustine
E – Bléomycine
[319]
Une insuffisance respiratoire obstructive peut être secondaire à
A – Paralysie du nerf phrénique
B – Fibrose pulmonaire interstitielle diffuse
C – Bronchite chronique
D – Séquelles de thoracoplastie
E – Emphysème panlobulaire
[320]
Font évoquer une primo-infection tuberculeuse chez un enfant
A – Un érythème noueux
B – Une diarrhée
C – Une fébricule prolongée
D – Une arthrite aigué
E – Une conjonctivite phlycténulaire
[321]
Quelle(s) thérapeutique(s) proposez-vous en cas d’asthme peu sévère chez un sujet jeune ?
A – Prescription de Bêta mimétiques en spray
B – Eviction de l’antigène
C – Cure des foyers infectieux D.R.L.
D – Corticothérapie par voie générale
E – Antibiothérapie systématique en cures prolongées
[322]
Devant une pleurésie, on peut retenir en faveur d’un épanchement de grande abondance
A – Hypertension artérielle systémique
B – Tachycardie à 1 20/min
C – Déplacement du médiastin du côté sain
D – Fréquence respiratoire à 13 par minute
E – Pincement des arcs costaux du côté de l’épanchement
[323]
Parmi les propositions suivantes qui concernent la physiopathologie de
l’emphysème panlobulaire toutes sont justes sauf une. Indiquez laquelle ?
A – Il n’entraîne jamais d’hypoxémie
B – L’obstruction bronchique est de type extrinsèque
C – L’HTA pulmonaire est rare et tardive
D – Le transfert du CC est abaissé
E – La compliance statique est élevée
[324]
L’asthme par intolérance à l’aspirine
A – Est un asthme sévère, souvent corticodépendant
B – Est également déclenché par les anti-inflammatoires non stéroïdiens
C – Est associé à une polypose nasale
D – Est d’origine allergique
E – Peut être traité par désensibilisation
[325]
Quels sont les critères de gravité d’un asthme ?
A – Taux très élevé d’lgE spécifiques anti-acariens
B – Débit de pointe restant abaissé entre les crises
C – Tests cutanés allergologiques phlycténulaires
D – Association avec des manifestations O.R.L.
E – Dyspnée d’effort entre les crises
[326]
Que faut-il prescrire à un patient atteint de bronchite chronique au stade
d’insuffisance respiratoire ?
A – Vaccination antigrippale annuelle systématique
B – Mise en route d’une oxygénothérapie de longue durée dès que la Sa02 est inférieure à 95%
C – Traitement des foyers infectieux ORL et dentaires
D – Antibiothérapie systématique par ampicilline ou macrolides 3 jours par semaine en saison froide
E – Vaccination antipneumococcique annuelle systématique
[327]
L’inhalation répétée de fumée de cigarettes, peut être responsable
A – Dune diminution du nombre de macrophages recuellis par lavage alvéolaire
B – D’un cancer de la vessie
C – D’une retention accrue de particules atmosphériques dans le poumon profond
D – D’un taux de CO plasmatique élevé
E – D’une augmentation du risque de cancer lié à une exposition professionnelle à l’amiante
[328]
On rencontre en cas de syndrome de condensation parenchymateuse les signes suivants
A – Une matité
B – Une abolition des vibrations vocales
C – Une abolition du murmure vésiculaire
D – Des râles crépitants
E – Un souffle tubaire
[329]
Une attaque d’asthme peut se compliquer de
A – Pneumothorax
B – Pneumomediastin
C – Infiltrat pulmonaire
D – Fracture de côte
E – Mort subite
[330]
Parmi les agents infectieux suivants, le ou lesquels peu(ven)t être
responsable(s) d’un tableau de pneumopathie dite atypique ?
A – Streptococcus pneumoniae
B – Virus syncitial respiratoire
C – Klebsiella pneumoniae
D – Coxiella burneti
E – Mycoplasma hominis
[331]
Un homme de 30 ans présente une pneumopathie non systématisée d’installation progressive avec fièvre modérée à 38°5C, pouls dissocié, état général relativement conservé. Vous évoquez la possibilité d’une pneumopathie à germe intracellulaire. Quel antibiotique prescrivez-vous ?
A – Pénicilline G
B – Cotrimoxazole (Bactrim®)
C – Acide Nalidixique (Négram®)
D – Erythromycine
E – Gentamicine
[332]
Le syndrome restrictif se définit par l’anomalie fonctionnelle respiratoire
suivante
A – Diminution de la capacité vitale
B – Diminution de la capacité pulmonaire totale
C – Diminution du V.E.M.S.
D – Baisse de la capacité de transfert du CD rapportée au volume alvéolaire
E – Baisse du débit expiratoire de pointe
[333]
Chez un jeune homme asthmatique de 25 ans, sans pathologie associée, présentant une crise d’intensité modérée tous les 3 à 4 mois, le traitement d’urgence de chaque crise sera
A – Une ampoule de Théophylline IV
B – Deux bouffées de Salbutamol (Ventoline®)
C – Une capsule de Lomudal à inhaler
D – Deux bouffées de corticoïdes inhalables
E – 3 comprimés de Polaramine® (Antihistaminique) pendant 3 à 4 jours
[334]
L’anomalie biologique pleurale la plus caractéristique du mésothéliome est une augmentation
A – De la fibrine
B – De l’acide hyaluronique
C – Des gammaglobulines
D – De l’amylase
E – De l’antigène carcinoembryonnaire
[335]
Parmi les propositions suivantes concernant l’inhalation d’un corps étranger, il est exact que
A – Le syndrome de pénétration peut passer totalement inaperçu
B – La survenue d’un syndrome de pénétration impose de pratiquer une endoscopie en urgence
C – Une atélectasie ou un emphysème localisé à la radio de thorax peuvent témoigner de l’enclavement du corps étranger dans une petite bronche
D – L’absence de dyspnée clinique élimine la présence d’un corps étranger bronchique
E – C’est la bronchographie lipiodolée qui permet d’affirmer avec certitude le diagnostic
[336]
Pour dépister un petit épanchement pleural non visible à la radio du thorax de
face peut avoir recours à
A – Radio de thorax de profil
B – Echographie pleurale
C – Radio de thorax de face en décubitus latéral
D – Tomodensitométrie thoracique
E – Scintigraphie pulmonaire de perfusion
[337]
Au cours dune primo infection tuberculeuse, la fistulation ganglio-bronchique peut se traduire par
A – La présence de BK dans l’expectoration
B – Lapparition dune atélectasie
C – La présence de caseum dans la bronche à la fibroscopie
D – La survenue dune hémoptysie
E – Lapparition dune pleurésie
[338]
Parmi ces 5 étiologies, lesquelles peuvent être responsables dun syndrome de détresse respiratoire aigu de l’adulte ?
A – Grippe maligne
B – Pneumopathie d’inhalation
C – Sarcoidose
D – Alvéolite allergique extrinsèque
E – Inhalation gaz toxique
[339]
Dans une tuberculose pulmonaire, quel prélèvement n’a aucun intérêt pour le diagnostic bactériologique ?
A – Tubage gastrique
B – Frottis de gorge
C – Expectoration spontanée
D – Expectoration sous fibroscopie
E – Lavage bronchique
[340]
Quelle est l’étiologie la plus probable de volumineuses adénopathies médiastinales asymptomatiques associées à une conservation de l’état général et à un érythème noueux chez un jeune adulte de 22 ans ?
A – Tuberculose
B – Sarcoidose
C – Lymphome
D – Maladie de Hodgkin
E – Virose
[341]
Le nodule tuberculeux comporte
A – Une nécrose caséeuse
B – Une couronne lymphocytaire
C – Des polynucléaires basophiles
D – Des mastocytes
E – Des cellules géantes
[342]
Parmi les maladies broncho-pulmonaires suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui s’accompagne(nt) dun syndrome obstructif ?
A – Bronchite chronique simple des gros troncs
B – Bronchectasies
C – Emphysème panlobulaire
D – Emphysème centro-lobulaire
E – Bronchite aigué distale
[343]
Les effets secondaires de la théophylline sont
A – Tremblements
B – Insomnie
C – Nausées
D – Convulsions
E – Dermatose bulleuse
[344]
La nature bactérienne dune pneumopathie aigué peut être évoquée sur
A – La présence dadénopathies hilaires
B – Une opacité systématisée dense homogène
C – Un épanchement pleural bilatéral
D – Une opacité excavée
E – Une image bilatérale en rayons de miel
[345]
Quels antibiotiques choisiriez-vous en première intention pour traiter une
pneumonie franche communautaire extra hospitalière ?
A – Macrolide
B – Cycline
C – Aminoside
D – Pénicilline
E – Fluoroquinolone
[346]
Quelles sont parmi les propositions suivantes concernant l’épidémiologie de l’asthme, celles qui sont exactes ?
A – La prévalence de l’asthme chez l’adulte est supérieure à 10% B – Dans une population d’enfants, l’asthme est plus fréquent chez la fille que
chez le garçon
C – La mortalité par asthme est de 1 pour 100.000 habitants et par an D – Des épidémies d’asthme sont possibles si un allergène est rejeté
massivement dans l’atmosphère
E – L’exposition passive au tabagisme augmente l’incidence de l’asthme
[347]
Indiquez l’examen susceptible de vous apporter la certitude diagnostique devant une suspicion d’embolie pulmonaire
A – Scintigraphie pulmonaire au technetium
B – Echocardiographie bidimensionnelle
C – Phlébocavographie
D – Angiopneumographie
E – Scintigraphie ventilation perfusion au Xenon
[348]
Au cours d’une fibrose pulmonaire, l’hypoxémie est en rapport avec
A – Une hypoventilation alvéolaire globale
B – Un shunt vrai
C – Une augmentation de l’espace mort
D – Un trouble de la diffusion alvéolo-capillaire
E – Aucun des mécanismes précédents
[349]
Toutes les propositions suivantes concernant le pneumothorax sont vraies, sauf une, laquelle ?
A – Il réalise une hyperclarté thoracique
B – Le poumon rétracté est visible au niveau du hile
C – Le pneumothorax est mieux visible en inspiration qu’en expiration
D – Il ne peut être visible qu’au sommet
E – Abondant, il refoule le médiastin du côté opposé
[350]
Parmi les étiologies suivantes, une n’est pas classiquement reconnue comme cause d’une pleurésie chez l’adulte. Laquelle ?
A – Virose
B – Embolie pulmonaire
C – Sarcoïdose
D – Tumeur bénigne de l’ovaire
E – Pancréatite chronique
[351]
Chez un malade présentant un épanchement pleural contenant plus de 40 g/l de protides, quel(s) diagnostic(s) évoque-t-on en priorité ?
A – Tuberculose pleurale
B – Insuffisance cardiaque droite
C – Insuffisance cardiaque gauche
D – Cirrhose hépatique
E – Cancer pleural
[352]
Face à une pneumopathie systématisée, une étiologie à Mycoplasma
pneumoniae est suspectée devant
A – Toux non productive
B – Fièvre à 40, 5°C
C – Présence d’une anémie à la numération
D – Présence d’un bronchogramme aérique au sein de la condensation
E – Expectoration purulente verdâtre et nauséabonde
[353]
L’image radiologique d’un épanchement liquidien de la grande cavité pleurale comporte
A – Une opacité homogène
B – Un bronchogramme aérien au sein de l’opacité
C – Un effacement de la coupole diaphragmatique
D – Une attraction du médiastin du côte de l’opacité
E – Une limite supérieure horizontale
[354]
Parmi les polluants atmosphériques suivants, quels sont ceux qui peuvent déclencher un asthme ?
A – Les vapeurs d’isocyanates
B – La poussière de maison
C – L’Aspergillus fumigatus
D – L’oxyde de carbone
E – Le S02
[355]
La cause la plus fréquente du pneumothorax chez adulte jeune est
A – La rupture d’une caverne tuberculeuse
B – La rupture d’une bulle d’emphysème sous-pleurale
C – Une pneumopathie aigué virale
D – Une dilatation des bronches
E – La sarcoïdose
[356]
Parmi les propositions suivantes qui concernent la maladie (ou atteinte) des petites voies aériennes, toutes sont justes sauf une. Indiquez laquelle
A – Elle peut être associée à la bronchite chronique ou à l’emphysème
B – Elle peut s’observer en l’absence de bronchite chronique et d’emphysème
C – Elle entraîne précocement des troubles des échanges gazeux
D – Elle entraîne précocement une distention aérienne avec élévation de la capacité pulmonaire totale et du volume résiduel
E – L’obstruction bronchique qu’elle entraîne n’est pas toujours mise en évidence par le rapport VEMS/CV (qui peut être normal)
[357]
Dans laquelle (ou lesquelles) des circonstances suivantes peut-on observer une hypoxie ?
A – Insuffisance cardiaque congestive
B – Insuffisance respiratoire
C – Choc
D – Intoxication par l’oxyde de carbone
E – Anémie
[358]
Parmi les éléments cliniques et paracliniques suivants, le ou lesquels doi(ven)t faire, devant une pneumopathie sévère, évoquer le diagnostic de légionellose ?
A – Existence de troubles de la conscience
B – Présence dune diarrhée aqueuse
C – Antécédent de tabagisme
D – Efficacité de la Pénicilline G
E – Constatation dune hyponatrémie
[359]
Les signes radiologiques de l’asbestose professionnelle se caractérisent par
A – Leur localisation périhilaire et basale initiale
B – Des images réticulaires, linéaires fines
C – Des calcifications des ganglions médiastinaux
D – Des calcifications de la plèvre pariétale
E – La prédominance d’images nodulaires
[360]
L’inhalation prolongée d’amiante peut provoquer la (les) pathologie(s)
suivantes
A – Adénopathies médiastinales calcifiées en coquilles d’oeuf’
B – Mésothéliome
C – Plaques pleurales calcifiées
D – Cancer bronchique primitif
E – Insuffisance respiratoire chronique
[361]
A l’origine d’un abcès du poumon on peut mettre en évidence les facteurs
suivants
A – Mauvais état bucco-dentaire
B – Dilatation des bronches
C – Bronchite chronique
D – Bulle d’emphysème
E – Inhalation de corps étranger
[362]
Un transudat pleural est un liquide
A – Pauvre en protéines (inférieur à 30 grammes par litre)
B – Riche en polynucléaires neutrophiles
C – Accompagnant. une insuffisance cardiaque globale
D – Accompagnant une pneumopathie virale
E – De coloration jaune claire
[363]
Quels sont les signes cliniques du pneumothorax bénin spontané ?
A – Toux
B – Expectoration
C – Dyspnée
D – Douleur
E – Tympanisme
[364]
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) pouvant être rencontré(s) chez un malade présentant une insuffisance respiratoire chronique en décompensation, avec retentissement cardiaque ?
A – Oedèmes récents des membres inférieurs
B – Epanchement pleural bilatéral à type de transsudat
C – Signe de Harzer
D – Reflux hépato-jugulaire
E – Pseudo-asthme cardiaque
[365]
Quelles sont les causes possibles dun état de mal asthmatique ?
A – Accident de désensibilisation
B – Abus de sympathomimétiques
C – Prise daspirine ou danti-inflammatoire non stéroïdien
D – Infection virale
E – Sevrage brutal dune corticothérapie au long cours
[1]
cc
Un homme de 54 ans est hospitalisé pour un syndrome fébrile, ayant débuté brutalement par
des frissons, des céphalées, une ascension thermique à 402. La famille vous signale un
éthylisme chronique certain, une allergie connue aux bêta-lactamines.
Vous observez une toux grasse, ramenant une expectoration rouillée, et une dyspnée peu
importante avec tachypnée. La température est à 39°9 degrés. A l’examen existent une légère
cyanose. une sub-matité de la base droite au sein de laquelle est perçu un souffle tubaire
typique, entouré dune couronne de râles sous-crépitants fins. Un premier bilan biologique en
urgence donne
Numération formule sanguine : pas d’anémie, 13.800 leucocytes/mm3 avec 84 % de
polynucléaires neutrophiles Gaz du sang artériel : Pa02 62 mmHg (8.4 kpa), PaC02 35
mmHg (4.8 kpa), pH 7,48. Dans les heures qui suivent apparaissent deux nouveaux éléments
cliniques
un herpès péri-buccal et des troubles neuro-psychiques : tremblements, logorrhée,
agressivité, délire.
La radiographie pulmonaire devrait mettre a priori en évidence:
A – Des opacités floues disséminées dans les deux champs
B – Une atélectasie du lobe moyen
C – Une image hydroaérique du sommet du lobe inférieur droit
D – Une opacité systématisée non rétractile du lobe inférieur droit, dense et homogène
E – Une image miliaire
[2]
Les désordres neuro-psychiques observés sont dûs à:
A – Une insuffisance respiratoire aigué
B – Un délirium tremens
C – Une méningite
D – Une septicémie
E – La fièvre élevée
[3]
Vous prescrivez immédiatement:
A – Pénicilline G
B – Macrolide
C – Céphalosporine
D – Aminoside
E – Cycline
[4]
Un traitement complémentaire doit être institué, qui comprendra:
A – Vitamine A
B – Une réhydratation par voie veineuse
C – De l’Equanil® injectable
D – Une oxygénothérapie nasale
E – Antivitamine K
[5]
cc
Monsieur L. 55 ans, est admis à l’hôpital pour un syndrome fébrile à 39°5 d’apparition brutale,
avec frissons et toux, ramenant une expectoration purulente.
Ses antécédents sont représentés par une HTA traitée par furosémide et une tuberculose,
bactériologiquement prouvée, à l’âge de 18 ans, non traitée et dont il garde des séquelles au
niveau de l’apex droit. Il a fumé deux paquets de cigarettes par jour pendant 25 ans.
De l’interrogatoire, on retient une altération de l’état général récente avec un amaigrissement
de 5 kg en 3 mois, et deux épisodes hémoptoïques minimes. L’examen permet de retrouver un
herpès labial et une matité de la base droite. Radiologiquement, il existe une opacité
systématisée du lobe inférieur droit accompagnée d’un épanchement pleural homolatéral et
dadénopathies médiastinales.
Il existe une hyperleucocytose à 20 000 GBImm3 à prédominance de polynucléaires (85 %),
sans anémie. La vitesse de sédimentation est accélérées (70 mm à la 1 ère heure). La
fonction rénale et le bilan biologique hépatique sont normaux. La natrémie est à 125 mmoles/l
sans autre anomalie métabolique.
La consommation tabagique peut être chiffrée en paquets année. Dans cette observation, quelle est la valeur obtenue?
A – 12, 5 paquets-année
B – 25
C – 37,5
D – 50
E – Aucune de ces propositions
[6]
Il faut évoquer comme diagnostic:
A – Tuberculose
B – Embolie pulmonaire
C – Cancer bronchique
D – Pneumopathie aiguê
E – Pleurésie
[7]
Vous proposez initialement:
A – Numération formule sanguine
B – Hémoculture
C – Ponction pleurale
D – Epreuves fonctionnelles respiratoires
E – Endoscopie trachéo-bronchique
[8]
Un syndrome de compression cave supérieure apparaît. Celui-ci peut
comporter:
A – Une circulation collatérale thoracique
B – Une paralysie récurrentielle
C – Un oedème en pèlerine
D – Des télangiectasies
E – Une paralysie phrénique droite
[9]
Sachant que le diagnostic retenu sera celui de cancer à petites cellules, le bilan dextension doit comporter:
A – Echographie hépatique
B – Scintigraphie osseuse
C – Calcémie
D – Scanner cérébral
E – Biologie hépatique
[10]
cc
L’enfant T., 8 ans, vous est adressé pour virage récent de l’intradermoréaction tuberculinique
à W U. Il n’a jamais été vacciné par le BCG. Il ne présente aucun symptôme La radiographie
thoracique révèle une volumineuse adénopathie hilaire droite. Les recherches de BK se
révèlent négatives à 3 reprises. Le bilan biologique ne montre qu’une discrète élévation de la
VS (25 mm à la 1 ère heure). Cet enfant est le quatrième d’une famille de 6 enfants. Le père
est manoeuvre et a eu récemment une radiographie thoracique considérée comme normale
par la médecine du travail. La mère et la grand-mère paraissent en bonne santé et n’ont pas
d’activité professionnelle. Quelques jours après, cet enfant présente une dyspnée aiguê et une
expectoration qui justifient une hospitalisation. La radiographie montre l’apparition d’une
opacité rétractile du lobe supérieur droit.
Il est nécessaire chez les frères et soeurs de pratiquer:
A – Une radiographie pulmonaire
B – Des réactions tuberculiniques
C – Une recherche de BK
D – Un contrôle radiographique quelques mois plus tard si le premier cliché est normal
E – Un traitement de 6 mois par Isoniazide
[11]
Le traitement, avant l’épisode de dyspnée, aurait dû être:
A – Isoniazide seul pendant 6 mois
B – Isoniazide + rifampicine + éthambutol
C – Abstention thérapeutique
D – Exérèse chirurgicale du ganglion médiastinal
E – Aucune des propositions n’est exacte
[12]
L’épisode aigu récent:
A – Correspond à une fistule ganglio-bronchique
B – Impose une endoscopie bronchique
C – Justifie une corticothérapie
D – Est une indication chirurgicale immédiate
E – Nécessite de renouveler la recherche de BK
[13]
Il faut craindre, malgré le traitement, la survenue de
A – Greffe aspergillaire
B – Sténose bronchique
C – Localisation méningée
D – Miliaire
E – Hémoptysie
[14]
cc
Cet homme de 58 ans vient vous consulter car il tousse la nuit et n’arrive plus à dormir. Cela dure depuis une dizaine de jours et va en augmentant. Il a commencé à être asthénique il y a un mois et demi ; il avait un peu de fièvre et un confrère lui avait prescrit du Clamoxil® (amoxicilline) pour 8 jours. Pendant une quinzaine de jours il a noté une stabilisation, mais progressivement l’asthénie a progressé et la fièvre est réapparue. Il a un peu maigri (1,5 kg). De plus il est intrigué par l’apparition d’une petite tuméfaction à l’extrémité du 2ème orteil gauche, douloureuse, depuis le matin même.
L’examen vous montre un sujet un peu pâle, avec des vaisseaux du cou nettement pulsatiles, la TA est à 14/5. La tuméfaction de l’orteil est localisée, centrée par un point blanc. La peau autour est normale. L’examen pulmonaire montre uniquement des râles humides et fins aux deux bases. L’auscultation cardiaque montre un souffle qui n’était pas connu : il est systolique 3/6, au 4ème espace intercostal gauche, irradiant franchement vers la base, et jusque dans les vaisseaux du cou. Il s’accompagne d’un frémissement. Il est suivi d’un deuxième bruit un peu atténué, et d’un souffle diastolique 2/6 qui est maximum au 4ème espace intercostal droit. En décubitus latéral gauche, vous percevez un bruit de galop. Il n’y a pas d’adénopathie ou de splénomégalie.
Les urines montrent une protéinurie très discrète et une hématurie microscopique.
Quel examen complémentaire vous parait devoir être réalisé en priorité?
A – Electrocardiogramme
B – Echocardiogramme
C – Hémocultures
D – Hémogramme et vitesse de sédimentation
E – Cliché pulmonaire
[15]
Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) vous parai(ssen)t adaptée(s) dans
l’immédiat?
A – Arrêt de travail et repos à domicile
B – Hospitalisation immédiate
C – Reprise du Clamoxil®
D – Lasilix® 40 mg, 1 comprimé
E – Kenarcort retard® (triamicinolone), 1 ampoule intramusculaire
[16]
Vu le contexte clinique, vous allez vraisemblablement constater:
A – ECG : rythme sinusal et bloc de branche gauche
B – Echocardiogramme TM et bidimensionnel : surface mitrale inférieure à 2 cm2, oreillette gauche
dilatée; pas d’autre anomalie retrouvée
C – Hémocultures : au 3ème jour pas encore de germe qui pousse
D – Leucocytose à 14.000 GB dont 85 % de polynucléaires et vitesse de sédimentation à 80 à l’heure
E – Cliché pulmonaire : diminution de la transparence pulmonaire aux deux bases, présence de lignes de Kerley et cardiomégalie
[17]
En fonction des données de divers examens complémentaires, vous avez fixé un traitement Au bout dune semaine, la température s’est normalisée, mais survient brusquement une aphasie, heureusement régressive. Vous en concluez
A – Que le traitement est inefficace
B – Que le traitement n’est pas nécessairement inefficace et peut être conservé sans changement
C – Qu’il faut refaire des examens complémentaires après 48 heures d’arrêt du traitement en cours
D – Que le traitement doit être radicalement changé
E – Qu’une ponction lombaire est nécessaire pour ajuster la suite du
traitement
[18]
Au bout de deux semaines, la température reste normalisée mais l’état clinique ne s’améliore pas. Sur l’échocardiogramme une valvule mitrale se fermant au début de l’onde P de l’ECG, votre attitude comporte:
A – Refaire des examens complémentaires après 48 heures d’arrêt du traitement en cours
B – Changer de traitement médical et se donner une semaine pour juger du résultat
C – Faire un cathétérisme cardiaque
D – Exiger le repos au lit strict
E – Demander au chirurgien d’intervenir
[19]
cc
Monsieur P., 55 ans, fumeur à 30 paquets année, a exercé de 1953 à 1973 la profession de mineur de fonds dans le bassin houiller de Lorraine, Il est employé de banque depuis 1973. lI est hospitalisé le 8 décembre 1983 pour hémoptysies et bilan d’une dyspnée d’effort apparue 5 ans auparavant et d’intensité progressivement croissante. L’examen clinique permet de noter un hippocratisme digital et des râles bronchiques diffus. Le cliché thoracique montre des opacités nodulaires diffuses et des masses pseudo-tumorales au niveau des deux lobes supérieurs. Les résultats des explorations fonctionnelles respiratoires et de la gazométrie artérielle sont les suivantes
Valeurs théoriques Valeurs observées
VEMS. (ml) 2 800 1 200
CV. (ml) 3 750 2 400
VEMS. ic. V. x 100 75 50
CT. (ml) 5 300 4 800
Pa02 (torr) 63
PaCO2 (torr) 32
Les EFR et la gazométrie objectivent:
A – Un trouble ventilatoire obstructif pur
B – Un trouble ventilatoire restrictif pur
C – Un trouble ventilatoire mixte à prédominance obstructive
D – Une hypoventilation alvéolaire
E – Une hyperventilation alvéolaire
[20]
Quelle(s) affection(s) Ihippocratisme digital doit-il faire rechercher?
A – Bronchite chronique
B – Cancer bronchique
C – Mycose pulmonaire
D – Dilatation des bronches
E – Pneumopathie bactérienne
[21]
Chez ce patient fumeur et silicotique, quel(s) diagnostic(s) les hémoptysies
doivent elles faire évoquer?
A – Infection bronchique
B – Tuberculose pulmonaire
C – Cancer bronchique
D – Aspergillome
E – Vidange dune masse pseudo-tumorale
[22]
Pour que ce patient puisse être indemnisé, qui doit faire la déclaration de
maladie professionnelle?
A – Le médecin conseil de la sécurité sociale
B – Le patient lui-même
C – Le médecin expert en pneumoconiose
D – Le médecin du travail
E – Le médecin traitant
[23]
cc
Une jeune femme de trente ans, qui a présenté dans l’enfance une primo-infection
tuberculeuse grave correctement traitée par les antibiotiques antituberculeux, présente depuis
plusieurs années des épisodes infectieux à répétition, avec bronchorrhée purulente. Lors de
ces épisodes, l’examen révèle une submatité et des râles bronchiques localisés dans la région
antérolatérale droite, à hauteur des 5 et 6e espaces intercostaux. Le cliché radiologique
objective une opacité triangulaire basale droite, à base médiastinale, correspondant sur le
cliché de profil, à la zone de projection du lobe moyen. Sur les tomographies de face, on
distingue une opacité ganglionnaire hilaire droite.
Parmi les investigations suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) que vous
mettrez en oeuvre pour préciser le diagnostic?
A – Fibroscopie endobronchique
B – Bronchographie droite
C – Scanner thoracique
D – Echographie thoracique
E – Lavage bronchoalvéolaire dans le territoire moyen
[24]
Les examens pratiqués confirment l’existence dun syndrome du lobe moyen secondaire à une primo-infection tuberculeuse de l’enfance Parmi les éléments cliniques et paracliniques suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui évoque(nt) cette affection?
A – Présence de bacilles tuberculeux à l’examen de l’expectoration
B – Sténose partielle de la bronche lobaire moyenne
C – Présence de bronchectasies lobaires moyennes
D – Surinfection aspergillaire
E – Hémoptysies
[25]
Ce syndrome du lobe moyen est une complication lointaine de la primo- infection tuberculeuse de l’enfance. Parmi les manifestations cliniques suivantes quelle(s) est (sont) celle(s) qui peu(ven)t également survenir à titre de complication de sa primo-infection tuberculeuse ganglionnaire médiastinale
?
A – Dysphonie
B – Dilatation bronchique diffuse des deux lobes inférieurs
C – Syndrome de Claude Bernard Horner
D – Broncholithiase
E – Aucune de ces manifestations
[26]
En dehors de la primo-infection tuberculeuse, quelle(s) est(sont) la(les) autre(s) étiologie(s) possible(s) de syndrome du lobe moyen?
A – Mucoviscidose
B – Tumeur “bénigne” de la lobaire moyenne
C – Adénopathie hilaire sarcoïdosique
D – Coqueluche
E – Aucune de ces étiologies
[27]
Parmi les tactiques thérapeutiques suivantes, quelle est celle que vous mettrez en oeuvre chez cette patiente?
A – Traitement antibiotique antituberculeux pendant 6 à 9 mois
B – Traitement par laser endobronchique
C – Exérèse du lobe moyen
D – Abstention thérapeutique
E – Instillation répétées d’antibiotiques dans la bronche lobaire moyenne
[28]
cc
Monsieur X, 56 ans manoeuvre dans une entreprise de terassement est hospitalisé le
9/1 0/1 984 en urgence pour un syndrome hyperthermique (40°C) avec malaise général,
frissons, céphalées, myalgies. Il est très polypnéique (40 cycles respiratoires par minute), la
toux ramène une expectoration peu abondante de caractère muco-purulent. L’examen clinique
objective un syndrome de condensation lobaire supérieur gauche. Il s’y associe des signes
gastro-intestinaux avec diarrhée, douleurs abdominales, des signes neurologiques à type
d’obnubilation, avec bouffées délirantes. Le bilan biologique réalisé en urgence objective une
hyperleucocytose modérée, avec une hyponatrémie (Na : 130 mM/l) et une
hypophosphorémie. Les gaz du sang retrouvent une hypoxémie à 52 mm Hg avec hypocapnie
(PaCO2 : 30 mmHg).
Après 72 heures de traitement par pénicilline (10. M unités/24 heures), l’état du malade tend à
s’aggraver avec extension de l’image radiologique au poumon controlatéral, amenant à réviser
l’hypothèse daignostique et la thérapeutique.
Compte tenu du tableau clinique décrit ci-dessus, devant un syndrome de
comblement alvéolaire, une hypothèse diagnostique mérite d’être évoquée,
laquelle?
A – Pneumopathie aigué bactérienne
B – Tuberculeuse militaire
C – Lymphome à localisation pulmonaire
D – Cancer bronchio-alvéolaire
E – Carcinome anaplasique à petites cellules
[29]
Chez notre patient un certian nombre d’arguments cliniques et biologiques orientent le diagnostic en faveur d’une infection à legionella pneumophila. Le(s)quel(s)?
A – Coexistence de signes pulmonaires et digestifs
B – Syndrome d’hypoxie – hypercapnie
C – Hyperthermie grave
D – Résistance à la pénicilline
E – Myalgies
[30]
Devant une suspicion d’infection à la légionella pneumophila. Quel est le
moyen diagnostique utilisé en pratique courante?
A – Isolement du germe (dans les sécrétions bronchiques ou le sang) B – La recherche de legionella par immunofluorescence sur produits
pathologiques
C – La recherche d’anticorps spécifiques dans le sérum
D – La biopsie pulmonaire transbronchique
E – La ponction transtrachéale
[31]
Quelle(s) est(sont) l’(les) antibiotique(s) le(s) mieux adapté(s) au traitement de l’infection par legionella?
A – Bétalactamines
B – Aminosides
C – Macrolides
D – Bactrim®
E – Amphotéricine
[32]
cc
Un homme de 69 ans est opéré d’un adénome de la prostate le 12 janvier. Ce malade, gros
fumeur, est atteint d’une bronchopathie chronique obstructive responsable d’une dyspnée
pour la montée d’un étage. L’intervention pratiquée sous anesthésie péridurale s’est déroulée
sans incident. Au 4ème jour post-opératoire le malade est fébrile à 38,2° C. Il présente une
toux sèche. Au cours d’un effort de toux, il élimine un crachat sanglant. A l’auscultation, il
existe quelques ronchus dans les deux champs pulmonaires. La radiographie montre une
ascension de la coupole droite, un flou de la base droite et un petit comblement du cul de sac
costodiaphragmatique gauche.
Parmi les données initiales suivantes, laquelle(lesquelles) plaide(nt) en faveur d’une pneumopathie et contre l’embolie pulmonaire:
A – Ronchus à I auscultation pulmonaire
B – Hémoptysie de sang rouge
C – Précession de la fièvre sur les autres troubles
D – Hyperleucocytose (14 000 GB/mm3)
E – Effet shunt aux gaz du sang
[33]
Parmi les données initiales suivantes laquelle ou lesquelles plaide (nt) en
faveur d’une embolie pulmonaire et contre une pneumopathie:
A – Ronchus à l’auscultation pulmonaire
B – Hémoptysie de sang rouge
C – Précession de la fièvre sur les autres troubles
D – Hyperleucocytose (14 000 GB/mm3)
E – Effet shunt aux gaz du sang
[34]
En attendant de confirmer l’une ou l’autre hypothèse, votre traitement peut
comprendre:
A – Antivitamine K
B – Héparine: 5 mg/kg/24 heures
C – Urokinase : 2 000 U/kg/heure
D – Ampicilline : 2 g/24 heures
E – Pristinamycine : 2 g/24 heures.
[35]
Chez ce malade pour confirmer l’hypothèse d’embolie pulmonaire vous
prescrivez:
A – De nouveaux gaz du sang
B – Un dosage des LDH
C – Une scintigraphie de perfusion
D – Une angiographie
E – Une étude de la coagulation
[36]
La suspicion d’embolie pulmonaire est confirmée. Après 10 jours d’hospitalisation, l’évolution est favorable. Il reçoit alors des antivitamines K. Quand pourra-t-on arrêter les anticoagulants chez ce patient après contrôle de l’état veineux?
A – 10 à 15 jours
B – 1 à 2 mois
C – 3 à 9 mois
D – 2 ans à 5 ans
E – Jamais
[37]
cc
Par une chaude nuit de mai, Monsieur X, jeune citadin de 18 ans en vacances à la campagne,
présente, pour la première fois de son existence, une crise dyspneïque avec sensation
d’étouffement qui le réveille et l’oblige à appeler le médecin de la ville voisine. Ce dernier porte
le diagnostic d’asthme.
Parmi les éléments suivants, lequel n’appartient pas au tableau classique de l’asthme de l’adulte jeune?
A – Crise dyspnéique nocturne
B – Sibilance dans les deux champs pulmonaires
C – Tachycardie
D – Apyrexie
E – OEdèmes des membres inférieurs
[38]
Il faut rechercher pour éliminer une forme grave?
A – Des sueurs
B – Un blocage thoracique
C – Une tachycardie importante
D – Une pâleur des conjonctives
E – Une voix bitonale
[39]
De ces 5 médicaments, lequel utilisez-vous en premier?
A – Théophylline (suppositoires)
B – Anti-histaminique (injectable)
C – Anti-cholinergique (spray)
D – Béta-sympatomimétique (spray)
E – Cromoglycate (inhalation)
[40]
Grâce à votre traitement, cette première crise cède rapidement. Vous revoyez votre jeune malade le lendemain et vous diagnostiquez une atopie. Parmi ces éléments, le(s) quel(s) vous parai(ssen)t orienter dans ce sens?
A – La mère de Monsieur X. est asthmatique
B – Le père de Monsieur X. est un grand fumeur
C – Monsieur X. a du rhume des foins
D – Monsieur X. est allergique à la pénicilline
E – Monsieur X. a été traité, un an auparavant, pour une parasitose intestinale
[41]
Vous allez mettre en oeuvre pour orienter vers la nature allergique de cette première crise dasthme?
A – Spirographie simple
B – Numération Formule Sanguine
C – Dosage des IgE sériques
D – Radiographie pulmonaire
E – ECG
[42]
Vers quel type d’allergène allez-vous orienter vos recherches chez ce patient?
A – Poussières de maison
B – Poils d’animaux
C – Pollens
D – Acariens
E – Moisissures
[43]
Vous revoyez 15 jours après Monsieur X., qui na pas, grâce à votre traitement, présenté de nouvelles crises. Quel(s) examens(s) vous parai(ssen)t utile(s) pour le bilan de cet asthme?
A – Spirographie
B – Scintigraphie pulmonaire
C – Gazométrie
D – Fibroscopie bronchique
E – Angiographie pulmonaire
[44]
Devant cette crise isolée, que conseillez-vous à Monsieur X. au plan
thérapeutique?
A – Sympathomimétiques en cas de crise
B – Théphylline au long cours
C – Corticothérapie prolongée
D – Antibiothérapie de 10 jours
E – Cures climatiques
[45]
cc
Un homme de 46 ans, fumeur, est hospitalisé pour douleur thoracique gauche et dyspnée.
Les troubles se sont installés progressivement en 3 mois, au décours d’un épisode infectieux
d’allure virale.
Vous évoquez cliniquement une pleurésie sur:
A – Augmentation des vibrations vocales
B – Pincement des espaces intercostaux
C – Toux hémoptoïque
D – Matité
E – Abolition du murmure vésiculaire
[46]
La radiographie confirme le diagnostic, en montrant, pour une pleurésie de moyenne abondance de la grande cavité, une opacité:
A – Dense et inhomogène
B – Dense et homogène
C – Mal limitée
D – Latéro-thoracique épargnant le cul-de-sac
E – De tout le champ pulmonaire, refoulant le médiastin
[47]
Le premier examen complémentaire à demander est:
A – Une gazométrie
B – Une ponction pleurale
C – Une fibroscopie bronchique
D – Des tomographies de profil gauche
E – Un scanner thoraco-abdominal
[48]
Dans le cours du bilan, vous avez effectué une ponction pleurale. Vous pouvez affirmer la nature néoplasique de cet épanchement sur:
A – Liquide sérohématique
B – Présence de lymphocytes 100 %
C – Taux de glucose effondré
D – Taux de protide à 56 grammes/litre
E – Aucune des propositions précédentes
[49]
L’anatomie pathologique vous oriente vers une métastase pleurale d’une cancer épidermoïde. Au niveau de quel(s) organe(s) devez-vous rechercher le primitif?
A – Prostate
B – Bronche
C – OEsophage
D – Côlon
E – Rein
[50]
En raison du caractère récidivant de l’épanchement, malgré les ponctions et la corticothérapie, vous cherchez à obtenir une symphyse pleurale, quelle méthode utilisez-vous?
A – Injections de bléomycine dans la cavité pleurale
B – Décortication chirurgicale
C – Talcage par thoracoscopie
D – Injection de streptokinase dans la plèvre
E – Lavages pleuraux avec du sérum glucosé hypertonique
[51]
cc
Mr C, 28 ans, malien, vit en France, en foyer d’adultes depuis 3 ans.
Antécédents : bilharziose urinaire traitée.
Histoire de la maladie : depuis 2 mois, altération modérée de l’état général.
Amaigrissement : 60 à 58 kg. Toux incessante mais peu productive.
A l’examen clinique, on note
– température à 38°C
– quelques sueurs
– auscultations pulmonaire et cardiaque normales
– pas d’adénopathie périphérique
– rate, foie non palpés
– abdomen souple
– sphère ORL normale.
Les premiers examens complémentaires montrent:
– un infiltrat du lobe supérieur droit avec, en son sein, une cavité de 2 cm de diamètre
– 6 000 GB/mm3
– VS : 45/mm à la 1ère heure
– IDR à 10 unités à la tuberculine :20 mm phlycténulaire
– 1 à 9 bacilles alcoolo-résistants par champ au deuxième tubage gastrique alors que le
premier et le troisième sont négatifs.
Quel est l’argument décisif qui confirme la tuberculose chez ce patient et le fait mettre sous traitement?
A – L’IDR à la tuberculine est positive à 20 mm phlycténulaire
B – L’association infiltrat-cavité à la radiographie du thorax
C – La notion de sujet transplanté
D – Les signes généraux et le tableau infectieux
E – L’existence de quelques bacilles alcoolo-résistants à l’examen direct
[52]
Avant la mise sous traitement, il faut pratiquer:
A – Dosage des transaminases
B – Dosage de la glycémie
C – ECG
D – Dosage de la créatinine
E – Réflexogramme achilléen
[53]
Vous décidez d’appliquer à ce malade le traitement antituberculeux standard de 9 mois, utilisé en France. Quels sont les trois anti-tuberculeux utilisés à la phase initiale du traitement?
A – Streptomycine
B – Isoniazide
C – Rifampicine
D – Ethambutol
E – Ethionamide
[54]
Vous conseillez au malade:
A – De prendre tous ces médicaments en une fois par jour
B – De prendre ces médicaments au milieu des repas
C – D’interrompre son traitement si ses urines deviennent rouges-violacées
D – De signaler un éventuel prurit ou des lésions cutanées
E – De ne pas prendre en quantité importante de boissons alcoolisées
[55]
QueIIe(s) mesure(s) s’impose(nt)?
A – Déclaration à la D.D.A.SS.
B – Radiographie thoracique des sujets vivants dans le même foyer
C – Placement sanatorial du malade durant 9 mois
D – Réactions cutanées tuberculiniques des sujets contacts
E – Chimioprophylaxie des sujets contacts
[56]
Lantibiogramme vous montrera que les bacilles sont sensibles à tous les antibiotiques. Quel(s) est(sont) le(les) anti-tuberculeux que vous maintiendrez jusqu’au 9ème mois?
A – Streptomycine
B – Isoniazide
C – Rifampicine
D – Ethambutol
E – Ethionamide
[57]
Quel(s) examen(s) vous aide(nt) au 9ème mois à affirmer la guérison?
A – Dosage des transminases
B – Recherche de BK
C – I.D.R. 10 unités à la tuberculine
D – Radiographie du thorax
E – Epreuves fonctionnelles respiratoires
[58]
cc
Monsieur H., 28 ans, vous appelle pour une gêne respiratoire sifflante, nocturne, n’ayant pas
cédé à la prise de théophylline et de salbutamol. De petites gênes respiratoires sifflantes sont
survenues les jours précédents. A l’examen : sujet dyspnéique non cyanosé. A l’auscultation
sibilances disséminées, murmure vésiculaire bien audible, bruits du coeur modérément
accélérés à 9OImn, P.A. à 160/1 00 mmHg. Il est boulanger depuis râge de 14 ans. Des accès
dyspnéiques et une rhinorrhée aqueuse sont apparues depuis 6 ans, disparaissant durant les
périodes de vacances, récidivant dans les 3 premiers jours de la reprise du travail.
Examens récents : radiographie pulmonaire normale, test à l’acétylcholine positif (pour 100
microgrammes, chute de 30 % du VEMS), tests aux pneumallergènes usuels négatifs, tests
cutanés à la farine de blé positifs, test nasal (solution de farine de blé) positif. IgE totales à 44
Ul/ml. (N à 100 Ul/ml). Après linjection deterbutaline, de soludécadron IV etla prise de 200
mg de théophylline retard, amélioration de la dyspnée et de l’auscultation. A signaler
lapparition de tremblements fins des extrémités.
Le diagnostic d’asthme professionnel est étayé par:
A – La disparition de l’asthme en vacances
B – La récidive de l’asthme dans les 3 premiers jours de la reprise du travail
C – Le taux des IgE totales
D – Le test de provocation bronchique avec la substance incriminée
E – Le test à l’acétylcholine
[59]
Les facteurs déclenchants de l’asthme peuvent être multiples, même en présence d’un sujet allergique. Parmi les facteurs ci-dessous cités, indiquez les étiologies qui peuvent être vérifiées par des tests effectués en milieu hospitalier
A – Prise d’aspirine
B – Effort
C – Conflit psychologique
D – Variation climatique
E – Aucun des éléments précédents
[60]
La mesure thérapeutique la plus efficace chez ce patient serait:
A – Corticoides à dose minimale efficace
B – Béta-adrénergiques oraux
C – Eviction
D – Cromoglycate disodique
E – Aérosol de corticoïdes
[61]
Dans un état de mal asthmatique:
A – Le murmure vésiculaire est souvent diminué
B – Des signes cardiaques droits sont observés
C – La surinfection peut être une cause déclenchante
D – L’hypoxie est constamment présente
E – L’hospitalisation s’impose
[62]
Quelle est parmi les thérapeutiques citées, celle qui aura le plus de chance
d’être responsable de tremblements?
A – Aérosols de bétastimulants (4 bouffées par jour)
B – Théophylline per os (200 mg)
C – Cromoglycate disodique (4 capsules par jour)
D – Corticoïdes (Soludecadron® 1 amp)
E – Terbulaline (1 injection sous-cutanée à 0,5 mg)
[63]
cc
Un homme de 55 ans vous consulte pour une insuffisance respiratoire chronique grave, 3
mois après une décompensation aiguè. Ce malade, fumeur de 30 cigarettes/24 heures, est
atteint depuis 15 ans d’une bronchopathie chronique obstructive. La dyspnée s’aggrave
progressivement. Le malade ne peut marcher plus de 50 mètres sans reprendre son souffle. Il
y a 3 mois, à l’occasion d’une pneumopathie, le malade a été mis sous ventilation assistée
durant 10 jours. Après un séjour en maison de repos, il revient vous consulter à ce moment,
les gaz du sang montre: Pa02 = 53 mm Hg – PaCO2 = 48 mm Hg.
Quel(s) traitement(s) médicamenteux est (sont) utile(s) à ce malade en
traitement continu
A – Théophylline : 10 mg/kg/24 heures
B – Béta mimétiques (salbutamol : 5 bouffées 3 fois /jour)
C – Antibiothérapie (amoxicilline : 2 g/24 heures)
D – Almitrine : 2 cps/24 heures
E – Digoxine: 1 cp/24 heures
[64]
Chez ce malade, quel est le signe qui conduit à l’oxygénothérapie de longue durée:
A – Hypercapnie à 48 mmHg
B – Hypoxie à 53 mmHg
C – VEMS à 27% de la normale
D – Taux d’hémoglobine à 17 g/100 ml
E – Hypertrophie auriculaire droite
[65]
Loxygénothérapie de longue durée ne pourra pas être délivrée chez ce patient si:
A – Le malade continue à fumer
B – Le malade habite un immeuble de grande hauteur
C – Le malade reste hypercapnique
D – Le malade ne semble pas vouloir coopérer au traitement
E – Le malade ne bénéficie pas dassurance sociale
[66]
A quel débit prescrivez-vous l’oxygène de longue durée au domicile?
A – Au débit maximum ne donnant pas dhypercapnie sévère
B – Au débit maximum toléré par voie nasale
C – A un débit donnant une saturation en oxygène du sang artériel supérieur à 0,92 sans somnolence
D – Au débit maximum faisant disparaître la dyspnée
E – A 2 litres par minute de principe
[67]
cc
Un homme de 55 ans vous consulte pour une insuffisance respiratoire chronique grave, 3
mois après une décompensation aigué. Ce malade, fumeur de 30 cigarettes/24 heures, est
atteint depuis 15 ans dune bronchopathie chronique obstructive. La dyspnée saggrave
progressivement. Le malade ne peut marcher plus de 50 mètres sans reprendre son souffle. Il
y a 3 mois, à l’occasion d’une pneumopathie, le malade a été mis sous ventilation assistée
durant 10 jours. Après un séjour en maison de repos, il revient vous consulter à ce moment,
les gaz du sang montre: Pa02 = 53 mm Hg – PaCO2 = 48 mm Hg.
L(es) effet(s) attendu(s) de loxygénothérapie à long terme chez ce malade:
A – Amélioration importante et rapide du confort respiratoire
B – Allongement de la survie
C – Diminution de la polyglobulie
D – Perte de poids
E – Stabilisation de Ihypertension artérielle pulmonaire.
[68]
cc
Un homme de 35 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, fumeur
(15 années-tabac), présente la symptomatologie suivante:
douleur thoracique droite brutale. Fièvre à 40°C avec frissons, toux, expectoration purulente
striée de sang.
Examen clinique : syndrome de condensation pulmonaire de la base droite. Herpès naso-labial.
Radiographie : opacité alvéolaire systématisée du lobe inférieur droit. Petite réaction pleurale
du même côté.
Vous pensez à une pneumonie infectieuse.
En fonction du tableau clinique et radiologique, quel germe vous parait
le plus probablement en cause?
A – Mycoplasme
B – Bacille de Koch
C – Pneumocoque
D – Streptocoque anaérobie
E – Staphylocoque
[69]
Le syndrome alvéolaire constaté sur la radiographie peut se caractériser par un ou plusieurs éléments suivants, éventuellement associés les uns aux autres le(s)quel(s)?
A – Opacité homogène non rétractile
B – Bronchogramme aérien
C – Alvéologramme
D – Images en rayon de miel
E – Lignes de Kerley
[70]
Le syndrome clinique de condensation parenchymateuse peut se caractériser par un ou plusieurs éléments suivants; le(s)quel(s)?
A – Wheezing
B – Matité
C – Abolition du murmure vésiculaire
D – Souffle expiratoire voilé
E – Râles secs de fin dinspiration
[71]
Si vous voulez avoir une confirmation bactériologique, quel(s) examen(s)
fiable(s) pouvez-vous demander?
A – Hémocultures
B – Examen dexpectoration
C – Tubages gastriques 3 jours de suite
D – Urocultures
E – Tests cutanés aux extraits microbiens
[72]
Quel(s) antibiotique(s) pouvez-vous donner en première intention chez ce
malade?
A – Pénicilline G
B – Erythromycine
C – Gentamicine
D – Thiamphénicol
E – Ticarcilline (céphalosporine de 3ème génération)
[73]
Avec un traitement correct, l’évolution habituelle de cette pneumonie se fait
selon laquelle (lesquelles) des modalités suivantes?
A – Défervescence thermique au plus tard à la 48ème heure
B – Nettoyage radiologique en 5 jours
C – Adénopathies calcifiées quelques mois plus tard
D – Images pulmonaires bulleuses séquellaires
E – Aucune des affirmations précédentes nest exacte
[74]
cc
Un homme de 60 ans, fumeur, est hospitalisé pour des douleurs thoraciques variables avec la
respiration, associée à une dyspnée d’effort d’apparition récente spontanément régressive.
Dans les antécédents, on note : tuberculose pulmonaire traitée il y a 10 ans par INH®,
rifampicine, éthambutol pendant 9 mois. Il persiste des séquelles bi apicales à type dinfiltrat.
A l’examen : fréquence respiratoire à 20/mn, T° = 38°, TA : 15/9, pouls à 100/mn. Auscultation
cardiaque normale, mauvais état veineux des membres inférieurs. ECG : ischémie sous
épicardique en V4, V5, rythme sinusal. Radiographie de thorax: infiltrat biapical ; opacité
arrondie de 1 cm de diamètre adossée à la plèvre à droite, à gauche atélectasie en bande sus diaphragmatique Gaz du sang ; Pa02 = 60 mmHg ; PaCO2 = 30 mmHg : pH = 7,42.
On peut mettre en doute le diagnostic d’embolie pulmonaire devant:
A – L’absence d’hémoptysie
B – Le caractère arrondi de l’opacité radiologique
C – La caractère régressif de la dyspnée
D – La fièvre à 38°C
E – Aucun de ces éléments
[75]
Pour affirmer le diagnostic d’embolie pulmonaire
A – Les examens déjà réalisés sont suffisants
B – Il faut pratiquer une scintigraphie de perfusion
C – Il faut pratiquer une angiographie pulmonaire
D – Il faut pratiquer une échographie
E – Il faut pratiquer un cathétérisme droit
[76]
Vous instituez dès l’arrivée du malade:
A – Oxygénothérapie
B – Anticoagulant (héparine)
C – Dobutamine
D – Thrombolytiques
E – Antibiotiques par pénicilline – Gentalline® + Flagyl®
[77]
Le diagnostic d’embolie pulmonaire étant confirmé et le traitement initialement équilibré, la surveillance de l’hypocoagulabilité doit être effectuée les premiers jours du traitement
A – Toutes les deux heures
B – Toutes les 24 heures
C – Tous les 3 jours
D – Une fois par semaine
E -Tous les 16 jours
[78]
Après un traitement de 3 semaines par Héparine® ou Calciparine®,
qu’envisagez-vous?
A – Poursuite pendant 6 mois à un an de la Calciparine®
B – Relais par antivitamines K pendant 6 mois à un an
C – Traitement par antiagrégant plaquettaire
D – Arrêt des anticoagulants et port de bas de contention
E – Aucun de ces traitements n’est adapté
[79]
cc
Lors d’une radiographie pulmonaire systématique, on découvre, chez un homme 49 ans, une
opacité ronde de 4 cm, dans le lobe supérieur droit. Il est originaire de Tunisie et travaille
comme OS. dans une usine de câbles métalliques. Il a fumé 40 paquets/années. II n’a aucun
antécédent connu. L’examen clinique est normal. Les examens biologiques sont les suivants
NFS : G.R. =4300 000/mm3 – GB = 8 000Imm3, PN :66% – L:20% – E :4 % – M: 10% –
VS. : 32 à la 1ère heure.
Indiquez, parmi les examens biologiques suivants, celui(ceux) qui peu(ven)t être utile(s)
A – Recherche de BK par tubage
B – Sérologie d’hydatidose
C – Gazométrie sanguine
D – Sérologie d’amibiase
E – I.D.R. 10 unités tuberculiniques
[80]
Parmi les explorations suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) justifiée(s) pour leur intérêt diagnostique
A – La bronchoscopie
B – La médiastinoscopie
C – La bronchographie
D – La tomodensitométrie thoracique
E – La scintigraphie pulmonaire de ventilation/perfusion
[81]
Si les examens précédents n’apportent pas d’éléments en faveur d’un
diagnostic particulier, indiquer la(les) hypothèse(s) que vous devez envisager:
A – Abcès du poumon
B – Kyste hydatique
C – Cancer bronchique primitif
D – Tuberculose
E – Bronchectasies localisées
[82]
Indiquez, parmi les gestes suivants, celui que vous conseillez pour parvenir au diagnostic
A – Ponction transbronchique
B – Ponction transpariétale
C – La biopsie préscalénique de Daniels
D – Thoracotomie exploratrice
E – Pleuroscopie
[83]
cc
Mme Z., 35 ans, non fumeuse, employée de bureau, consulte pour des crises de dyspnée
intermittentes.
Histoire de la maladie : depuis 18 mois, épisodes de gène respiratoire initialement nocturnes,
accompagnés de sifflements intrathoraciques et d’une toux pénible. Ces crises surviennent
vers 4 heures du matin, et cèdent au bout de 2 heures lorsque la malade expectore de petits
crachats blanchâtres et épais. Elle fait également des crises après un effort important. Durant
l’hiver, la fréquence des crises a augmenté (plusieurs fois par semaine), surtout à l’occasion
d’épisodes bronchitiques. Ses expectorations étaient alors purulentes. Son état respiratoire
s’est amélioré au printemps et durant l’été.
Antécédents : sinusite maxillaire 2 ans auparavant, rhinite spasmodique isolée dans l’enfance,
survenant au printemps et à l’été ; asthme chez sa mère ; coryza spasmodique chez un frère
eczéma constitutionnel chez sa fille.
Examens : quelques sibilances des bases en expiration forcée. Radiographie pulmonaire
normale. Examen cardiovasculaire: normal.
Parmi les éléments cliniques suivants, le(s)quel(s) vous permet(tent) d’évoquer le diagnostic d’asthme?
A – Crises de dyspnée paroxystiques
B – Sinusite
C – Prédominance nocturne des crises
D – Sibilances auscultatoires
E – Toux récidivante
[84]
Vous faites faire une spirométrie qui montre les valeurs suivantes
capacité vitale = 3000 ml (valeur théorique = 3900 ml)
V.E.M.S. = 1850 ml (val. théo. = 3000 ml)
volume résiduel = 2480 ml (val. théo. = 1560 ml).
Ces résultats vous permettent de porter la (les) conclusion(s) suivante(s)
A – Syndrome mixte, obstructif et restrictif
B – Syndrome ostructif
C – Syndrome restrictif avec distension
D – Trouble de diffusion
E – Emphysème
[85]
Pour rechercher la réversibilité de ces anomalies spirométriques, vous pouvez pratiquer la(les) épreuve(s) suivante(s)
A – Inhalation de salbutamol (sympathomimétique)
B – Inhalation d’acétylcholine
C – Inhalation d’un parasympatholytique
D – Inhalation de cromoglycate disodique
E – Inhalation d’oxygène
[86]
Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) peu(ven)t orienter vers une
composante allergique?
A – Recrudescences au moment des infections bronchiques
B – Terrain atopique
C – Absence d’hyperleucocytose à l’hémogramme
D – Déclenchement des crises à l’effort
E – Absence d’anomalies sur le cliché pulmonaire
[87]
Les tests cutanés montrent une positivité avec réaction immédiate aux allergènes suivants : poussière de maison, plumes, acariens, pollens de graminées, extraits microbiens, poils de chien, moisissures.
Vous concluez que:
A – L’asthme est directement en rapport avec une allergie pollinique
B – Il existe une allergie microbienne qui doit être traitée
C – Il existe peut être une composante allergique aux acariens
D – L’asthme est d’origine allergique pure
E – Il faudra désensibiliser à tous ces allergènes
[88]
Parmi les thérapeutiques suivantes, que pouvez-vous prescrire pour faire céder rapidement la crise?
A – Deux bouffées de salbutamol (sympathomimétique)
B – Une capsule de Lomudal® (cromoglycate)
C – Une capsule de Zaditen® (kétotifène)
D – Deux bouffées de Bécotide® (corticoide)
E – Deux comprimés de Polaramine® (antihistaminique)
[89]
Pour prévenir les crises déclenchées par l’effort, vous pouvez prescrire
A – Théophylline
B – Cromogylycate (Lomudal®)
C – Corticoïdes
D – Sympathomimétiques bétastimulants
E – Polaramine® (antihistaminique)
[90]
cc
Un malade de 60 ans est hospitalisé dans le service de Pneumologie pour une insuffisance
respiratoire aiguê. Ce malade est connu du service comme un insuffisant respiratoire
chronique. Après quelques heures doxygénothérapie, la situation s’améliore. Dans ses
antécédents, on note il y a plusieurs années, une fracture de jambe immobilisée par plâtre. Au
cours de cette immobilisation, il sétait plaint d’une douleur thoracique brève qui n’avait pas
entraîné d’investigation complémentaire. Depuis cet accident, il a développé de volumineuses
varices de ce membre. Ces varices donnent fréquemment lieu à des phlébites superficielles
qu’il traite uniquement par des anti inflammatoires locaux. Le diagnostic d’embolie récidivante
est retenu.
Devant ce tableau clinique, quel(s) autre(s) diagnostic(s) doi(ven)t être
évoqué(s)?
A – Décompensation dune sclérose pulmonaire emphysémateuse
B – Pneumothorax aigu
C – Cancer bronchique secondaire
D – Epanchement pleural
E – Péricardite
[91]
Pour étayer le diagnostic vous demandez:
A – Radiographie pulmonaire
B – ECG
C – Bronchoscopie
D – Angiographie de l’artère pulmonaire
E – Dosage des gaz sanguins
[92]
Parmi les investigations suivantes, laquelle(lesquelles) peu(ven)t venir étayer l’étiologie?
A – Artériographie des membres inférieurs
B – Doppler des membres inférieurs
C – Phlébocavographie
D – Rhéopléthysmographie
E – Thermographie des membres inférieurs
[93]
Quel(s) traitement(s) doi(ven)t être envisagé(s)?
A – Broncho-aspiration
B – Traitement fibrinolytique
C – Interruption partielle de la veine cave par filtre-ombrelle intracave
D – Interruption partielle de la veine cave par clip péricave
E – Intervention directe de décaillotage de l’artère pulmonaire sous CEC
[94]
Quel(s) traitement(s) ultérieur(s) vous parai(ssen)t primordia(l)ux:
A – Eveinage des varices du membre inférieur
B – Contention élastique au long cours
C – Traitement anticoagulant au long cours
D – Crénothérapie
E – Traitement vasoactif et toniques veineux
[95]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 35 ans, manoeuvre dans une entreprise
de travaux publics pour température à 400 C, point de côté droit, dyspnée. L’interrogatoire
révèle un éthylisme chronique. Un tabagisme habituel, aucun problème pulmonaire jusqu’à ce
jour. L’examen met en évidence des frissons et un syndrome de condensation pulmonaire
apical droit.
Quel diagnostic évoquez-vous?
A – Pleurésie purulente
B – Abcès du poumon
C – Infarctus pulmonaire
D – Pneumonie lobaire aigué
E – Pneumothorax
[96]
Qu’allez-vous trouver a priori à l’examen physique du thorax?
A – Matité
B – Crépitants
C – Souffle tubaire
D – Hypersonorité
E – Souffle cavitaire
[97]
Vous rechercherez à la radiographie:
A – Opacité systématisée non rétractile
B – Opacité déclive à concavité supérieure
C – Hyperclarté diffuse
D – Image cavitaire
E – Opacité non systématisée
[98]
Quel examen complémentaire est indispensable?
A – Examen des crachats
B – Hémocultures
C – Urocultures
D – Numération formule
E – Vitesse de sédimentation
[99]
Vous devez craindre chez ce patient:
A – Pleurésie purulente
B – Abcès du poumon
C – Délirium
D – Insuffisance respiratoire aigué
E – Pneumothorax
[100]
Parmi les antibiotiques suivants, lequel vous parait le plus adapté?
A – Aminoside
B – Chloramphenicol
C – Cépha losporine
D – Tétracycline
E – Pénicilline
[101]
Quel sera la durée de votre traitement?
A – 1 semaine
B – 2 à 3 semaines
C – 1 mois
D – Jusquà apyrexie
E – 2 mois
[102]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 60 ans, agriculteur, tabagique (40
paquets/année) aux habitudes éthyliques certaines, qui présente depuis 24 heures un
syndrome respiratoire aigu. Celui-ci a débuté par un point de côté brutal au niveau de la base
droite, la fièvre s’est rapidement élevée à 390 C. L’expectoration est minime mais muco purulente A l’examen clinique, le sujet est en bon état général : l’examen thoracique révèle un
syndrome de condensation de la base droite.
Vous évoquez comme diagnostic(s)
A – Une maladie des éleveurs doiseaux
B – Un infarctus pulmonaire
C – Un oedème aigu du poumon
D – Une pneumonie à pneumocoque
E – Un pneumothorax spontané
[103]
Vous vous attendez à trouver à l’examen de ce patient, tous les signes
cliniques énumérés ci-dessous sauf un. Lequel ?
A – Herpès Labial
B – Adénopathie sus-claviculaire droite
C – Râles crépitants
D – Souffle tubaire
E – Submatité de la base droite
[104]
Vous pouvez éventuellement observer tous les signes radiologiques
thoraciques, sauf un. Lequel ?
A – Comblement du cul-de-sac pleural droit
B – Opacité dense triangulaire à sommet hilaire, de la base droite avec image de bronchogramme aérien
C – Opacités bilatérales denses polysegmentaires
D – Adénopathies hilaires bilatérales
E – Opacité dense triangulaire avec image d’excavation d’un centimètre de diamètre en son sein
[105]
Lantibiotique dont la prescription est totalement inadaptée chez ce patient est:
A – Penicilline G
B – Ampicilline
C – Gentamicine
D – Erythromycine
E – Céphalosporine
[106]
Quelle est l’évolution clinique observée usuellement après mise en route rapide d’un traitement antibiotique adapté chez un tel patient?
A – Apparition d’un pyopneumothorax
B – Nettoyage radiologique et défervescence thermique en 24 heures
C – Défervescence thermique en 2 à 3 jours et nettoyage radiologique en 15 jours – 3 semaines
D – Apparition d’une miliaire signant un oedème aigu lésionnel E – Apparition d’une obnubilation avec méningoencéphalite
[107]
Après 4 semaines, la radiographie du thorax montre la persistance d’une image trabéculaire de la base droite avec une opacité à la corne inférieure du hile droit. Parmi les examens ci-dessous, quel est celui qu’il faut demander en priorité?
A – Ponction transtrachéale pour recherche bactériologique
B – Scanner thoracique
C – Fibroscopie bronchique
D – Scintigraphie pulmonaire
E – Recherches répétées de BK dans l’expectoration ou le liquide de tubage gastrique
[108]
cc
Une femme de 23 ans consulte pour un asthme datant de l’enfance. Les crises étaient peu
fréquentes jusqu’à l’année dernière : elles survenaient soit après un effort, soit entre Mars et
Juin, période pendant laquelle existait également une rhinite spasmodique. Les crises depuis
1 an sont devenues plus fréquentes et importantes (pluri-hebdomadaires), à la suite d’une
bronchite. Il persiste entre les crises une gêne respiratoire le plus souvent minime (le matin au
réveil surtout). Depuis 5 jours, elle a des crises tous les jours avec une gêne respiratoire
persistante (dyspnée à 1 étage environ). A l’examen, il existe des sibilants dans les 2
poumons, l’expectoration est abondante, mousseuse; la patiente n’est pas cyanosée; la
température est à 37,5° c. Il faut signaler enfin un retard des règles de 2 mois.
Le traitement que vous proposez comporte:
A – Synacthène retard
B – Théophylline
C – Corticoïde retard
D – Corticoïde par voie orale
E – Sympatho-mimétique
[109]
Quel traitement antibiotique proposez-vous?
A – Macrolides
B – Pénicilline injectable
C – Aminoside
D – Cyclines
E – Aucun antibiotique
[110]
Les circonstances anamnestiques et cliniques permettent dénoncer la(les) proposition(s) suivante(s)
A – Il faut faire une étude bactériologique de lexpectoration pour montrer la nature infectieuse de cet asthme
B – Il faut faire un bilan allergologique avant tout traitement
C – Il est dangereux de faire un bilan allergologique en période de crise
D – Il faut commencer immédiatement une désensibilisation
E – Aucune de ces propositions nest vraie
[111]
En faveur dune origine allergique, vous retenez
A – Le retard des règles
B – Lexpectoration
C – La rhinite spasmodique
D – Le déclenchement des crises à leffort
E – La périodicité des crises
[112]
Quel(s) examen(s” complémentaire(s) proposez-vous pour confirmer
Ihypothèse allergique?
A – Hémogramme
B – Test de provocation au carbachol ou à lacétyl choline
C – Tests cutanés
D – Dosage des IgE
E – Epreuve deffort
[113]
Quel type dallergie peut être a priori évoqué?
A – Poil de chat
B – Poussière de maison
C – Pollen de oramine
D – Allergie bactérienne
E – Allergie alimentaire
[114]
cc
Un homme de 46 ans est hospitalisé pour oedème en pèlerine avec:
– turgescence des jugulaires
– céphalées matinales
– fièvre à 38° C.
Cet ouvrier est fumeur (20 cigarettes/24 heures). Il na pas d’antécédents particuliers. Depuis
3 mois, il présente une altération progressive de l’état général et une toux.
La radiographie du thorax pulmonaire montrera le plus probablement:
A – Une opacité de l’apex droit avec lyse de la première côte
B – Une altération de tout le poumon droit avec attraction du médiastin
C – Des opacités biapicales excavées
D – Un épanchement pleural bilatéral avec cardiomégalie
E – Une opacité latéro-médiastinale droit refoulant l’axe trachéal
[115]
Chez ce malade sans antécédent, vous pensez avant tout à:
A – Un cancer anaplasique à petites cellules
B – Une maladie de Hodgkin
C – Un thymome malin
D – Un dysembryome
E – Un neuroblastome
[116]
Pour obtenir le diagnostic étiologique, vous demandez:
A – Une angiopneumographie
B – Un scanner thoracique
C – Une lymphographie
D – Une fibroscopie
E – Une ponction trans-trachéale
[117]
On peut envisager comme traitement:
A – Héparinothérapie
B – Radiothérapie
C – Chimiothérapie
D – Corticothérapie
E – Chirurgie thoracique
[118]
cc
Un homme de 55 ans (poids 100 kg pour 170 cm) présente les perturbations biologiques
suivantes : glycémie à jeûn (8 heures) 2,00 glI, glycémie post prandiale (9 h 30) 2,30 g/l,
glycémie à 12h 1,05 g/l, et glycémie à 18h 1,30 g/l. L’hémoglobine glycosylée totale est à 8 %.
Le taux du cholestérol est à 2 g/l et les triglycérides à 3,5 g/l. L’interrogatoire révèle des
crampes nocturnes des mollets depuis plusieurs mois. A l’examen, on ne note rien de
particulier. Si ce n’est une hypertension artérielle modérée à 160/1 00 mm de Hg. La
créatininémie est normale 11 mg/l, et l’examen des urines ne montre pas de protéinurie.
Vous pouvez conclure que:
A – Ce sujet a un diabète de type I
B – Ce sujet a un diabète de type Il
C – Ce sujet a une simple intolérance au glucose
D – Ce sujet n’a ni diabète ni intolérance au glucose
E – Ce sujet a une hypertriglycéridémie endogène modérée (type IV)
[119]
Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, vous mettez en oeuvre:
A – Régime hypocalorique
B – Régime de restriction sodée
C – Régime normocalorique sans sucres simples
D – Régime normocalorique et pauvre en graisses
E – Régime normocalorique mais hypoglucidique
[120]
Supposez qu’au bout de quelques semaines ou mois les mesures thérapeutiques s’avèrent insuffisantes sur les perturbations glycémiques. Parmi les traitements complémentaires suivants lequel allez-vous choisir?
A – Prescription de sulfamides hypoglycémiants
B – Insu linothérapie
C – Prescriptions de biguanides
D – Prescriptions combinée de biguanides et de sulfamides
E – Prescription combinée d’insuline et de biguanides
[121]
Supposez qu’au bout de quelques semaines ou mois les nouvelles mesures thérapeutiques que vous avez envisagées s’avèrent insuffisantes sur les perturbations lipidiques. Parmi les traitements suivants, vous pouvez envisager
A – Prescription d’un fibrate
B – Prescription de cholestyramine
C – Prescription de néomycine
D – Prescription d’un dérivé de la thyroxine
E – Modifications du régime avec prescription d’un régime enrichi en triglycérides à chaîne moyenne
[122]
cc
Un employé de bureau de 52 ans est hospitalisé pour aggravation récente de sa dyspnée et
somnolence diurne. Dans ses antécédents, on note une toux grasse chronique avec
expectoration peu abondante, muqueuse et un tabagisme à 40 cigarettes/j, depuis l’âge de 18
ans. Durant les trois dernières années, il a noté une dyspnée d’effort s’aggravant
régulièrement. A l’examen, on observe une fréquence respiratoire de 20/mn, une cyanose, une
PA à 160/90 mmHg, un rythme cardiaque à 130/mn une température à 38° cet des oedèmes
des membres inférieurs. L’expectoration est mucopurulente. L’auscultation révèle des râles
ronflants.
A l’entrée, les principaux résultats biologiques sont les suivants
– VS à 32 à la première heure, kaliémie 4,9 mmol/l
– GR 5980 000/mm3, GB 13 800/mm3 (90% de polynucléaires neutrophiles), Hb 180 g/l
– Gazométrie artérielle (sans apport d’oxygène): pH 7,30, Pa02 45 mmHg, (5.98 KPa),
PaCO2 55 mmHg (7,3 1 KPa), CO3H 35 mmol/l. L’électrocardiogramme montre une
tachycardie sinusale avec 16 extrasystoles ventriculaires par minute. La radiographie
pulmonaire révèle une distension thoracique, sans foyer parenchymateux.
Un pneumocoque est isolé de l’expectoration avant toute antibiothérapie.
A la sortie, une exploration fonctionnelle respiratoire donnera les résultats suivants (les valeurs
normales théoriques sont indiquées entre parenthèses)
– Capacité vitale 4,11(4,11) – V.E.M.S .: 1,31(2,861) – Volume résiduel : 3,91 (2,3 I) – Capacité
pulmonaire totale : 81(6,4 I).
La gazométrie artérielle s’est stabilisée à pH 7,38 – Pa02 55 mmHg (7,33 KPa), PaCO2 50
mmHg (6.67 KPa).
L’analyse des gaz du sang artériels indiqués à l’entrée du malade met en
évidence:
A – Une acidose respiratoire aigué
B – Une acidose respiratoire chronique
C – Une acidose mixte compensée
D – Une alcalose respiratoire
E – Une alcalose métabolique
[123]
Quelles sont les 2 mesures thérapeutiques que vous proposez en priorité?
A – Digitaliques
B – Perfusion alcaline
C – Oxygénothérapie nasale à 1 l/minute
D – Codéïne
E – Kinésithérapie
[124]
Quelle conclusion tirer de l’examen bactériologique chez ce patient?
A – Le pneumocoque isolé impose une pénicillinothérapie
B – Le pneumocoque isolé impose un antibiogramme
C – L’examen de l’expectoration doit être répété
D – L’examen de l’expectoration n’a aucune valeur
E – Le pneumocoque isolé n’est pas pathogène
[125]
Quelle conclusion tirer de l’exploration fonctionnelle respiratoire?
A – Syndrome mixte à prédominance obstructive
B – Syndrome obstructif
C – Syndrome restrictif
D – Résultats ininterprétables
E – Syndrome mixte à prédominance restrictive
[126]
Sur quel argument indiquez-vous une oxygénothérapie au long cours?
A – La Pa02 à la sortie du malade
B – La PaCO2 à la sortie du malade
C – Valeur de l’exploration fonctionnelle respiratoire
D – Persistance de l’hypoxémie inférieure à 60 mmHg
E – Persistance dune PaCO2 supérieure 3,50 mmHg sur 2 mois
[127]
cc
Madame L. 38 ans, est hospitalisée en raison de l’association
– d’une fièvre à 400 C
– de frissons généralisés
– d’une toux non productive.
Ces symptômes sont apparus brutalement et sont mal tolérés. A l’examen clinique, il existe un
syndrome de condensation basithoracique, antérieur droit, correspondant radiologiquement à
une opacité hétérogène mal limitée, se projetant en regard du lobe moyen. Parmi les examens
biologiques obtenus, on retient l’existence d’une hyperleucocytose (25 000 GBImm3) à
prédominance de polynucléaires neutrophiles (80 %). L’examen bactériologique des
expectorations met en évidence la présence de nombreux bacilles et cocci gram positifs.
Madame L… est alors traitée par Pénicylline G. Après une amélioration transitoire, la fièvre
réapparait et survient un ictère conjonctival dans un contexte d’altération de l’état général.
L’image radiologique se modifie avec une extension des lésions qui se bilatéralisent, restant
grossièrement hilifuges. L’hyperleucocytose persiste mais le compte des hématies est
impossible (Coombs positif, présence d’hémagglutinines froides).
Le diagnostic de pneumonie bactérienne gram + est cohérent avec:
A – Fièvre
B – Frissons
C – Opacité radiologique non systématisée
D – Présence d’agglutinines froides
E – Hyperleucocytose
[128]
En cas de pneumonie bactérienne, la preuve bactériologique peut être
apportée par:
A – L’examen d’expectoration
B – Les hémocultures
C – Le brossage bronchique protégé
D – La ponction trachéale
E – Aucune de ces propositions
[129]
A la lecture de cette observation, quel est l’agent microbien que vous devez incriminer en priorité?
A – Streptococcus pneumoniae
B – Hémophilus influenzae
C – Mycoplasma pneumoniae
D – Staphylococcus aureus
E – Bactéroïdes fragilis
[130]
Les pneumopathies aiguès de l’adulte non immunodéprimé justifient le recours en première intention
A – Aux aminosides
B – Aux macrolides
C – Aux cyclines
D – Aux céphalosporines
E – A aucune de ces propositions
[131]
cc
Homme de 60 ans, adressé pour dyspnée d’effort rapidement croissante depuis plusieurs mois. Fumeur (15 cigarettes par jour depuis 40 ans), il ne mentionne pas d’antécédent notable. Il a exercé diverses professions sédentaires, sans exposition à des toxiques. Les radiographies de médecine du travail n’ont pas montré d’anomalies, mais le dernier examen remonte à plus de deux ans. La dyspnée est apparue insidieusement, sans autre phénomène associé, pas de douleurs thoraciques, pas de toux, ni crachats. Après une aggravation lente, le handicap est majeur depuis quelques mois : pas de dyspnée au repos, mais elle apparaît après 20 ou 30 mn de marche à plat et pour 5 marches d’escalier.
L’examen met en évidence une tachypnée au repos à 25 par minute. L’ampliation thoracique est faible. A l’auscultation, râles crépitants des deux bases. L’auscultation cardiaque montre un éclat de Bi au foyer pulmonaire, accompagné d’une discrète hépatalgie et de petits oedèmes malléolaires. Présence d’un hippocratisme digital, avec cyanose unguéale. Amaigrissement de 10 kg en quelques mois. Examen général normal. Pas de fièvre. Radiographie pulmonaire : image interstitielle, de type réticulonodulaire, diffuse aux deux champs pulmonaires, avec ascension des deux coupoles. Médiastin et plèvre sont normaux. Majoration des ombres vasculaires pulmonaires. avec augmentation du volume des branches d’origine des artères pulmonaires. Examens complémentaires
– spirométrie : CV 2,800 I – valeur théorique = 4 I.
VEMS 2,500 I – valeur théorique = 2.8 I
VEMS/CV = 80 % – valeur théorique = 70 %
– gaz du sang artériel
(Air repos) (Air effort) (Sous 02 : 100 %)
– Pa02 (mm Hg) 55 40 500
-5a02% 87 82 99
– PacO2 (mm Hg) 34 33 40
– pH 7,46 7,37 7,41
– C02 total (mmol/l) 25 26 26
L’analyse de la spirométrie permet de conclure à:
A – Un syndrome obstructif
B – Un syndrome restrictif
C – Un syndrome de distension
D – Un syndrome obstructif avec distension
E – Un syndrome restrictif avec distension
[132]
Chez ce malade, l’hypoxie peut s’expliquer par:
A – Une inadéquation du rapport ventilation-perfusion
B – Un effet espace mort
C – Une hypoventilation alvéolaire
D – Un trouble de diffusion des gaz
E – Une diminution du temps de contact air/sang
[133]
L’ensemble des données cliniques et paracliniques évoque:
A – Une cardiopathie gauche
B – Une bronchopneupathie chronique obstructive
C – Une fibrose pulmonaire primitive
D – Une fibrose pulmonaire secondaire à une collagénose
E – Une miliaire tuberculeuse
[134]
On peut retenir comme élément péjoratif:
A – L’hippocratisme digital
B – La présence de râles crépitants
C – L’abaissement du transfert du CO
D – La rapidité de l’évolution récente
E – Laggravation de l’hypoxie à l’effort
[135]
La confirmation du diagnostic pourrait être apportée par:
A – Un cathétérisme cardiaque droit
B – Une biopsie pulmonaire transbronchique
C – La baisse de la compliance pulmonaire
D – La recherche d’anticorps antipoumon
E – La disparition des signes cliniques et radiologiques sous corticoïdes
[136]
Le traitement de la dyspnée repose sur:
A – Les analeptiques respiratoires
B – L’oxygénothérapie,continue (repos)
C – Les digitaliques
D – L’oxygénothérapie à l’effort
E – La prise régulière d’un diurétique
[137]
cc
Monsieur X., 62 ans, souffre dune myocardiopathie non obstructive en apparence primitive.
Depuis une première poussée d’insuffisance cardiaque globale, il y a un an, il reçoit les
médicaments suivants : Sintrom®, Digitaline®, Lasilix®, Aldactone® et Cordarone®. Depuis
deux mois, sa condition cardiovasculaire se dégrade à nouveau : il est dyspnéique au moindre
effort, se plaint d’une asthénie extrême et perd du poids malgré la réapparition de volumineux
oedèmes des membres inférieurs. L’examen clinique note une arythmie à 90/mn, une pression
artérielle à 110/90 mmHg. La radiographie thoracique montre une cardiomégalie importante
(ICT = 0,65), une hypervascularisation pulmonaire et un épanchement pleural gauche. L’ECG
révèle une fibrillation auriculaire et un bloc de branche droit complet. Un cathétérisme
cardiaque droit confirmé l’élévation des pressions de remplissage ventriculaires (POD à 18
mmHg et PCP à 30 mmHg) et un débit cardiaque très abaissé (IC = 1,5 l/mn/m2).
Devant ce tableau d’insuffisance cardiaque de stade IV réfractaire, le recours à un traitement
vasodilatateur apparaît souhaitable.
Parmi les signes suivants tirés de l’observation, lequel ou lesquels peuvent être attribués à une insuffisance ventriculaire droite?
A – Dyspnée
B – Epanchement pleural gauche
C – OEdèmes des membres inférieurs
D – Bloc de branche droit
E – Augmentation de la POD
[138]
Si on prescrit un dérivé nitré chez ce patient, quel(s) effet(s) clinique(s) et
hémodynamique(s) favorable(s) peut-on espérer en priorité?
A – Réduction de la dyspnée
B – Augmentation de la PA systolique
C – Réduction de la POD
D – Réduction de la PCP
E – Augmentation du débit cardiaque
[139]
Si on prescrit isolément du Nepressol® (hydralazine) quel est l’effet favorable (clinique ou hémodynamique) que l’on peut espérer en priorité?
A – Réduction de la dyspnée
B – Diminution de la PA systolique
C – Réduction de la POD
D – Réduction de la PCP
E – Augmentation du débit cardiaque
[140]
Si on prescrit du Minipress® (prazosine), quel(s) effet(s) clinique(s) et
hémodynamique(s) favorables peut-on espérer?
A – Réduction de la dyspnée
B – Diminution de la PA systolique
C – Réduction de la POD
D – Réduction de la PCP
E – Augmentation du débit cardiaque
[141]
Si on prescrit du Lopril® (captopril), quel(s) effet(s) favorable(s) clinique(s) ou hémodynamique(s) peut-on espérer?
A – Réduction de la dyspnée
B – Diminution de la PA systolique
C – Réduction de la POD
D – Réduction de la POP
E – Augmentation du débit cardiaque
[142]
En cas de prescription de Lopril®, quel est parmi les 5 médicaments antérieurement prescrits chez ce patient celui dont le maintien est a priori contre indiqué?
A – Sintrom®
B – Digitaline®
C – Lasilix®
D – Aldactone®
E – Cordarone®
[143]
cc
Un homme de 48 ans, maçon, consulte pour hémoptysie. Dans ses antécédents, on note une
tuberculose pulmonaire traitée 10 ans auparavant par une association rifampicine, isoniazide,
éthambutol pendant 2 mois, puis rifampicine, isoniazide pendant 10 mois supplémentaires.
Hygiène de vie : alcool environ 1 litre de vin par jour, tabac 15 à 20 cigarettes par jour depuis
30 ans. Etat général relativement conservé. A l’auscultation : submatité au niveau du sommet
droit, quelques sibilances aux deux temps respiratoires. Examen radiologique : opacité
systématisée et rétractile du lobe supérieur droit. Quelques opacités trabéculo-nodulaires
dans la région rétroclaviculaire gauche. Pas de cavité visible.
Chez ce malade 3 diagnostics pouvaient être évoqués compte tenu des antécédents et des signes actuels : cancer, rechute de tuberculose, greffe aspergillaire. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui rende(nt) le diagnostic de cancer le plus probable?
A – Le traitement de la tuberculose a été correct
B – Habitudes tabagiques
C – Occupations professionnelles
D – Absence de cavités résiduelles de la tuberculose
E – Aspect radiologique du lobe supérieur droit
[144]
Devant la constatation d’un bourgeon endo-bronchique en endoscopie, quel est le diagnostic le plus probable?
A – Cylindrome
B – Tumeur carcinoïde
C – Cancer épidermoïde
D – Cancer anaplasique à petites cellules
E – Cancer bronchiolo-alvéolaire
[145]
Le prélèvement biopsique du bourgeon endobronchique montre histologiquement des amas de cellules acidophiles, à noyau hyperchromatique parfois en mitose et à cytoplasme assez abondant, formant des globes parakératosiques. Quel diagnostic doit-on poser?
A – Granulome nodulaire épithélioïde
B – Cancer épidermoïde
C – Cancer anaplasique à petites cellules
D – Cancer bronchiolo-alvéolaire
E – Tumeur carcinoïde bronchique
[146]
Le traitement chirurgical du cancer bronchique est souhaitable quand il nexiste
pas de contre-indications. Parmi les circonstances suivantes, indiquez celle(s)
qui nest (sont) pas une (des) contre-indication(s) opératoire(s)
A – Paralysie récurrentielle gauche
B – Abaissement du VEMS au dessous de 800 ml
C – Epanchement pleural liquidien de nature inflammatoire
D – Epanchement pleural liquidien contenant des cellules cancéreuses
E – Découverte du cancer à l’occasion d’un pneumothorax spontané
[147]
cc
Un homme de 65 ans, fumeur ( 30 paquets! année), et porteur d’une bronchite ancienne avec
syndrome spirographique abstructif, est hospitalisé pour une aggravation de son état
déterminée par une surinfection bronchique saisonnière, Il présente une toux fréquente avec
expectoration muco-purulente. Il est dyspnéïque. La température est à 38.2 degrés. A
l’examen : cyanose modérée, râles ronflants diffus sans foyer de condensation. Coeur rapide.
Le foie est légèrement hypertrophié et sensible. Il n’y a pas d’oedème des membres
inférieurs. La radiographie pulmonaire met en évidence une distension et une surcharge des
bases, sans foyer.
Electrocardiogramme : tacycardie sinusale à 96/minute, conduction auriculoventriculaire
normale, onde P ample et pointue d’amplitude supérieure à 2 mm en D2, D3, AVF, axe de
QRS à +130°, persistance d’ondes S en V5, V6.
Gaz du sang artériel : Pa02 50 mmHg (6,7 kpa), PaCO2 58 mmHg (7,9 kpa), HCO3 36
millimoles!litre, pH 7,40.
Numération formule sanguine : 6.060.000 globules rouges par mm3, 180 g par litre
d’hémoglobine, 59% d’hématocrite, 12000 leucocytes par mm3 avec 78 % de polynucléaires
neutrophiles.
Lors d’une épreuve fonctionnelle respiratoire qui sera pratiquée chez ce patient,
vous pouvez affirmer le syndrome obstructif sur:
A – La diminution de la capacité vitale (CV)
B – La diminution du volume expiratoire maximal seconde (VEMS)
C – La diminution du rapport volume expiratoire maximal seconde sur
capacité vitale (VEMS/CV)
D – L’augmentation du rapport volume résiduel sur capacité total (VR/CPT)
E – L’élévation de la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF)
[148]
Les gaz du sang artériel sont compatibles avec le diagnostic
A – D’acidose mixte
B – D’hypoxie avec acidose ventilatoire compensée
C – D’alcalose ventilatoire
D – D’hypoxie avec acidose métabolique
E – Aucun de ces diagnostics
[149]
Le tracé électrocardiographique est compatible avec le diagnostic de
A – Tachycardie paroxystique
B – Hypertrophie ventriculaire gauche
C – Hypertrophie ventriculaire droite
D – lschémie myocardique
E – Hypertrophie auriculaire droite
[150]
Quel est le témoin le plus fiable de l’ancienneté de l’insuffisance respiratoire?
A – Pa 02 = 6,7 kPa (50 mm Hg)
B – Pa 002 = 7,9 kPa (58 mm Hg)
C – HCO3 = 36 millimoles/litre
D – Hémoglobine = 180 g/l
E – Globules Blancs = 12.000/mm3
[151]
Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) faut-il conseiller?
A – Une saignée lente de 400 ml
B – Une oxygénothérapie par sonde nasale à faible débit
C – La prescription de codéïne
D – La prescription d’une antibiothérapie type Ampicilline
E – L’assistance au drainage bronchique par un kinésithérapeute
[152]
cc
Monsieur M., manoeuvre de son métier, fumeur de 20 cigarettes par jour, est adressé par son
médecin dans un service de Pneumologie à la suite de l’apparition d’un oedème de la face et
des creux sus-claviculaires, avec distension des veines jugulaires et circulation collatérale
thoracique antérieure. L’aspect est celui d’un syndrome de compression de la veine cave
supérieure. Le cliché de thorax révèle une image en bande d’environ 1 cm d’épaisseur,
s’étendant horizontalement de la partie supérieure du hile à la région axillaire sur le cliché de
face, et à la paroi thoracique antérieure sur le cliché de profil. Le médiastin supérieur est élargi
et l’on note des opacités polylobées évoquant des adénopathies au niveau du hile droit. Le
reste de l’examen clinique est sans particularité.
Quelle interprétation donnez-vous à l’image en bande, visible au niveau du
champ pulmonaire droit?
A – Scissurité
B – Epanchement pleural enkysté dans la petite scissure
C – Atélectasie du segment ventral du lobe supérieur droit
D – Atélectasie du lobe moyen
E – Aucune de ces hypothèses
[153]
La fibroscopie révèle une infiltration avec sténose partielle dun orifice bronchique en rapport avec un cancer anaplasique à petites cellules (diagnostiqué à la biopsie). Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) adopteriez- vous?
A – Abord chirurgical avec exérèse pulmonaire et curage ganglionnaire pour lever la compression cave supérieur
B – Association radiothérapie-chimiothérapie
C – Abstention thérapeutique
D – Mise en oeuvre d’un traitement anticoagulant
E – Mise en oeuvre d’un traitement fibrinolytique
[154]
En dehors du cancer anaplasique à petites cellules, quelle(s) autre(s)
formation(s) pathologique(s), peu(ven)t entrainer le développement d’un
syndrome de compression cave supérieur?
A – Adénopathies sarcoïdiennes
B – Goître plongeant
C.- Thymome lympho-épithélial
D – Kyste pleuro-péricardique
E – Neurinome
[155]
Les cancers bronchiques anaplasiques sont caractérisés par:
A – Leur faible pouvoir métastatique
B – La fréquence des syndromes associés paranéoplasiques
C – Le caractère tardif de l’envahissement ganglionnaire médiastinal
D – L’absence de granules de sécrétion dans les cellules néoplasiques en microscopie électronique
E – Leur évolution plus rapide que les cancers épidermoïdes ou glandulaires
[156]
cc
Monsieur M., manoeuvre de son métier, fumeur de 20 cigarettes par jour, est adressé par son
médecin dans un service de Pneumologie à la suite de l’apparition d’un oedème de la face et
des creux sus-claviculaires, avec distension des veines jugulaires et circulation collatérale
thoracique antérieure. L’aspect est celui d’un syndrome de compression de la veine cave
supérieure. Le cliché de thorax révèle une image en bande d’environ 1 cm d’épaisseur,
s’étendant horizontalement de la partie supérieure du hile à la région axillaire sur le cliché de
face, et à la paroi thoracique antérieure sur le cliché de profil. Le médiastin supérieur est élargi
et l’on note des opacités polylobées évoquant des adénopathies au niveau du hile droit. Le
reste de l’examen clinique est sans particularité.
Parmi les chimiothérapies suivantes, utilisées chez ce malade, quelle est celle
qui est susceptible d’entrainer le développement d’une insuffisance cardiaque?
A – Adriamycine
B – Cyclophosphamide
C – Bléomycine
D – 5 fluoro-uracile
E – Oncovin
[157]
cc
Une patiente de 35 ans, au chômage, sans antécédent, est hospitalisée pour suspicion de
tuberculose devant un décalage thermique à 38° C, des sueurs nocturnes, une altération de
l’état général évoluant depuis 2 mois. Les jours qui ont précédé l’hospitalisation, elle a
expectoré du sang à 3 reprises.
Pour étayer le diagnostic de tuberculose, dès l’admission, vous demandez:
A – NFS, VS
B – Radiographie pulmonaire
C – Recherche de B.K. dans les expectorations
D – Intradermo-réaction à la tuberculine
E – Fibroscopie bronchique
[158]
Le diagnostic confirmé, vous avez le choix entre deux protocoles
thérapeutiques : lesquels?
A – Isoniazide – rifampicine – pyrazinamide – éthambutol
B – Isoniazide – rifampicine – éthambutol
C – Isoniazide – rifampicine – pyrazinamide
D – Isoniazide – rifampicine – streptomycine
E – Rifampicine – éthambutol
[159]
Sous traitement, elle se plaint de phénomènes douloureux de l’orteil gauche, rapportés à une crise de goutte en raison d’une uricémie très élevée. Quel médicament suspectez-vous?
A – Rifampicine
B – Isoniazide
C – Pyrazinamide
D – Ethambutol
E – Streptomycine
[160]
Sous traitement, les transaminases augmentent dans une proportion de 7 fois les valeurs normales. Quel médicament suspectez-vous?
A – Rifampicine
B – Isoniazide
C – Pyrazinamide
D – Ethambutol
E – Steptomycine
[161]
Et que conseillez-vous vis-à-vis de ce médicament?
A – Arrêt définitif
B – Arrêt puis reprise à des posologies progressives
C – Arrêt puis reprise à des posologies identiques
D – Réduction progressive jusqu’à l’arrêt
E – Poursuite à la même dose
[162]
Le cas échéant, une interférence métabolique avec la rifampicine se
manifesterait en cas de prise simultanée de
A – Hypoglycémiants
B – Antivitamines K
C – Héparine sous cutanée
D – Oestroprogestatifs
E – Aminosides
[163]
cc
Un homme de 44 ans, ingénieur, fumeur depuis l’âge de 16 ans (10 à 30 cigarettes brunes
sans filtre par jour), sans autre antécédent notable, consulte, car au cours d’une visite
d’embauche après changement d’employeur, on a trouvé à la radio pulmonaire systématique
une opacité au niveau du hile droit.
Le(s) facteur(s) de risque de cancer bronchique que vous recherchez est(sont)
A – Quantité de tabac fumé
B – Quantité de tabac chiqué
C – Exposition à l’amiante
D – Alcoolisme chronique
E – Antécédent familial de cancer bronchique
[164]
La suspicion d’un cancer bronchique doit faire rechercher:
A – Crachats hémoptoïques
B – Paralysie récurrentielle droite
C – Dyspnée d’effort
D – Douleurs thoraciques
E – Adénopathie sus-claviculaire
[165]
Quel est l’examen parmi les suivants qui permet le plus souvent le diagnostic positif?
A – Tomodensitométrie thoracique
B – Médiastinoscopie
C – Endoscopie bronchique
D – Dosage de l’antigène carcino-embryonnaire
E – Ponction transpariétale
[166]
Si l’examen anatomopathologique révèle un carcinome épidermoïde et si le bilan ne montre pas d’extension médiastinale à distance, quel est le traitement qui sera envisagé en premier lieu?
A – Chimiothérapie
B – Chirurgie
C – Radiothérapie
D – Association chimio et radiothérapie
E – Immunothérapie
[167]
Sur 100 malades atteints de carcinome bronchique, tous stades, tous âges, tous types histologiques confondus, combien sont en vie 5 ans après le diagnostic?
A – O à 1
B – 5 à 10
C – 15 à 20
D – 25 à 30
E – 35 à 40
[168]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 35 ans, éthylique connu, qui présente
depuis 48 heures un syndrome respiratoire aigu, fébrile et tussigène. Il a débuté brutalement
par un point de côté violent, basi-thoracique droit. La température s’est rapidement élevée à 40
avec sensation de malaise et apparition de grands frissons, Il n’a pas d’antécédents de
tuberculose, il n’a pas de diabète. L’étude des gaz du sang artériel : Pa02 = 60 mmHg (8
kPa), PaCO2 = 35 mmHg (4,7 kPa) pH = 7,50, bicarbonates = 27 mEq/I. Les hémocultures
sont positives pour streptococcus pneumoniae. La radiographie thoracique permet de
constater une opacité systématisée du lobe supérieur droit sans atteinte pleurale.
Parmi les constatations cliniques suivantes, quel(s) signe(s) physique(s)
devriez-vous observer dans le creux axillaire droit?
A – Matité et abolition des vibrations vocales
B – Tympanisme
C – Souffle tubaire et râles crépitants
D – Souffle amphorique
E – Râles sibilants
[169]
Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui permet d’expliquer les
résultats des gaz du sang artériel?
A – Hypoventilation alvéolaire
B – Troubles du transfert des gaz
C – Effet shunt localisé
D – Troubles diffus de la ventilation et perfusion pulmonaire
E – Effet espace mort
[170]
Parmi les examens suivants, citez le(s) examens(s) utilisé(s) pour préciser la cause éventuelle de cette pneumonie à streptococcus pneumoniae
A – Numération formule sanguine
B – Exploration fonctionnelle respiratoire
C – Examen radiographique des dents
D – Radiographie des sinus maxillaires
E – Endoscopie bronchique
[171]
Parmi les complications des pneumopathies à redouter, quelle(s) est (sont) celle(s) qui doive(nt) être recherchée(s) dans ce cas?
A – Anémie hémolytique
B – Pleurésie purulente
C – Choc septique
D – Méningite purulente
E – Syndrome de Stevens Johnson
[172]
Parmi les antibiotiques suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) que l’on peut prescrire chez ce patient?
A – Colimycine
B – Erythromycine
C – Pénicilline G
D – Acide nalidixique
E – Nétromycine
[173]
cc
Un homme âgé, traité pour cancer prostatique par oestrogènes, présente une fièvre à 38° c,
une dyspnée importante, une atteinte de l’état général.
Vous suspectez une pleurésie abondante devant:
A – Matité hémithoracique
B – Abolition des vibrations vocales
C – Frottements pleuraux
D – Souffle pleurétique
E – Hémithorax muet
[174]
Chez ce malade, l’existence d’un épanchement pleural droit abondant est
confirmé, sur la radio pulmonaire par:
A – Hémithorax opaque
B – Pincement des côtes
C – Attraction du médiastin à droite
D – Refoulement du médiastin à gauche
E – Abaissement de la coupole diaphragmatique droite
[175]
Quelle étiologie suspectez-vous?
A – Pleurésie tuberculeuse
B – Mésothéliome pleural malin
C – Pleurésie métapneumonique
D – Pleurésie secondaire à cancer bronchique
E – Pleurésie métastatique d’origine prostatique
[176]
En faveur dun épanchement exsudatif, l’analyse biochimique du liquide pleural peut montrer
A – Taux de protides supérieur à 35 gIl
B – Rivalta positif
C – Taux élevé d’amylases
D – Taux élevé d’acide hyaluronique
E – Présence de phosphatases acides
[177]
Pour confirmer votre diagnostic vous pouvez demander:
A – Cytologie pleurale
B – Scanner
C – Fibroscopie bronchique
D – Biopsie pleurale à l’aiguille
E – Thoracoscopie
[178]
Parmi les traitements proposés, quel est celui que vous retenez?
A – Corticothérapie générale
B – Polychimiothérapie
C – Chimiothérapie intrapleurale
D – Isotopes intrapleuraux
E – Symphyse pleurale par talcage
[179]
cc
Un homme de 63 ans consulte pour l’aggravation rapide d’une dyspnée d’effort et l’apparition
de crachats hémoptoïques. Il se plaint de fatigue, de céphalées et d’endormissement facile.
c’est un bronchitique chronique de longue date, fumeur avéré (40 paquets-année) et éthylique
qui a travaillé 20 ans comme mineur de fer, puis dans une minoterie, Il a maigri de plus de 10
kg. L’examen montre des creux sus-claviculaires comblés, des jugulaires discrètement
turgescentes, une ébauche de circulation collatérale à la partie supérieure du thorax. On ne
trouve pas d’adénopathie superficielle palpable. Le foie est normal. La R.P. met en évidence
une opacité dense, polylobée, latéro-trachéale droite : le parenchyme pulmonaire paraît
normal, sauf au niveau de la pointe du coeur où existent des travées opaques allongées et
tubulées. Le reste de l’examen est normal.
Quel est le diagnostic que vous pouvez d’emblée évoquer:
A – Sarcoidose
B – Cancer bronchique
C – Lymphome malin non Hodgkinien
D – Thymome malin
E – Maladie de Hodgkin
[180]
Compte tenu de votre diagnostic probable, les antécédents qui peuvent être liés à la pathologie actuelle comportent:
A – Mineur de fer
B – Exposition à des poussières siliceuses
C – Tabagisme
D – Ethylisme
E – Ouvrier dans une minoterie
[181]
Les images basales gauches paraissent sans rapport avec l’affection qui a motivé la consultation. Quel diagnostic pouvez-vous faire les concernant?
A – Tuberculose pulmonaire
B – Pneumopathie virale
C – Sidérose
D – Lymphangite métastatique
E – Bronchectasies
[182]
A quoi rattachez-vous, dans cette liste, les anomalies cliniques mises en
évidence?
A – IVD
B – Cirrhose hépatique
C – OEdème de Quincke allergique
D – Syndrome cave supérieur débutant
E – Emphysème sous cutané
[183]
En définitive, quel diagnostic allez-vous porter chez ce malade, au vu du bilan biologique qui montre une natrémie à 115 mmol/l ; une chlorémie à 120 mmol/l une kaliémie à 4 mmol/l ; un hématocrite à 40 %; une Hb à 110 g/l.
A – Cancer bronchique épidermoide
B – Cancer microcellulaire avec S. de Schwartz-Barner
C – Lymphome malin
D – Sarcoïdose pluriviscérale
E – Broncho-pneumopathie chronique obstructive
[184]
A quoi sont dues les anomalies biologiques constatées?
A- Hémodilution
B – Insuffisance respiratoire chronique.
C – Insuffisance rénale chronique
D – Insuffisance surrénalienne
E – Etat inflammatoire chronique
[185]
Les céphalées du malade pourraient faire penser également à la possibilité de métastases cérébrales. Quel est l’examen le plus fiable pour les mettre en évidence?
A – EEG
B – Scintigraphie cérébrale
C – Scanner cérébral
D – Artériographie cérébrale
E – Radios du crâne
[186]
cc
M. P., 58 ans. agriculteur, vient consulter pour une toux récidivante avec altération récente de
rétat général.
Antécédents
artérite des membres inférieurs, stade Il. Bronchite chronique, sans dyspnée depuis 15 ans.
Fumeur (40 paquets/année). Alcool : 1/2 litre/jour. Asthme depuis renfance, avec 2 à 3 crises
par an l’été.
Histoire de la maladie
il y a 6 mois, épisode d’éruption cutanée des membres inférieurs, mal étiqueté (le diagnostic
d’érythème noueux aurait été évoqué). Asthénie depuis 2 mois et perte de poids de 6 kg
associées à des arthralgies et à une dysphonie. Expectoration purulente, striée de sang
depuis 8 jours.
A l’examen
température à 38°5 C. Toux, expectoration purulente, crachats hémoptoïques. Auscultation
râles sibilants diffus des bases. Hippocratisme digital, articulations des doigts légèrement
gonflées.
La radiographie pulmonaire montre
opacité dense, à projection hilaire gauche, avec comblement de la fenêtre aortico-pulmonaire
et atélectasie du lobe supérieur gauche. L’ensemble de ce tableau vous évoque une
pathologie maligne.
Parmi les éléments suivants. le(s)quel(s) constitue(nt) un(des) facteur(s) de risque de cancer bronchique?
A – Tabagisme
B – Artérite des membres inférieurs
C – Asthme
D – Travail exposé à la poussière de foin
E – La prise de boissons alcoolisées
[187]
Chez ce malade, quel(s) signe(s) clinique(s) doi(ven)t particulièrement faire craindre une pathologie maligne?
A – Erythème noueux
B – Hippocratisme digital
C – Crachats hémoptoïques
D – Dysphonie
E – Râles sibilants des bases chez un bronchitique chronique
[188]
L’hippocratisme digital que vous avez constaté chez ce malade peut se
rencontrer dans la (les) affection(s) suivante(s)
A – Cirrhose
B – Fibrose interstitielle diffuse
C – Bronchectasies
D – Asthme paroxystique ancien
E – Bronchite chronique
[189]
La fibroscopie bronchique montre une tumeur bourgeonnante obstruant la bronche lobaire supérieure gauche. Parmi les propositions suivantes, quelle est la forme de cancer bronchique la plus probable chez ce malade?
A – Cancer épidermoïde
B – Cancer anaplasique à petites cellules
C – Adénocarcinome
D – Cancer indifférencié à grandes cellules
E – Cancer bronchiolo-alvéolaire
[190]
Parmi les symptômes suivants, témoigne(nt) dune extension importante du cancer:
A – Hémoptysies répétées
B – Dysphonie
C – Hippocratisme digital
D – Fièvre persistante malgré une antibiothérapie
E – Toux rebelle résistant aux antitussifs
[191]
cc
M. J., 65 ans, est hospitalisé pour une douleur thoracique gauche d’apparition brutale, avec
dyspnée importante.
Histoire de la maladie
il y a 3 jours, douleur thoracique gauche d’apparition brutale, avec dyspnée et angoisse. Pas
de fièvre. Pas d’expectoration.
Antécédents
Tabagisme : 25 paquets-année. Hypertension artérielle modérée, équilibrée à 13/8 avec
Sectral® (bétabloqueur). Pas d’autres antécédents notables.
Examen:
bon état général. Température : 37,2°C. Pression artérielle : 10/7. Fréquence cardiaque:
lOOImn. Auscultation pulmonaire et cardiaque: normale. Pas de signes cliniques
d’insuffisance cardiaque droite. Examen des membres: normal.
Examens complémentaires
radiographie pulmonaire: ascension de la coupole diaphragmatique gauche. ECG
tachycardie sinusale à 100, bloc incomplet droit. Gaz du sang : Pa 02 = 57 mmHg (7,6 Kpa),
Pa C02 = 36 mmHg (4,8 Kpa), pH = 7,45.
Vous pensez à une embolie pulmonaire. Quel(s) autre(s) diagnostic(s) peut (peuvent) être envisagé(s) chez ce malade?
A – Oedème aigu du poumon chez un hypertendu
B – Décompensation respiratoire aiguè dune bronchite chronique chez un fumeur
C – Cancer bronchique
D – Pneumonie à pneumocoques
E – Crise d’asthme
[192]
Dans l’embolie pulmonaire, l’électrocardiogramme peut présenter l’un ou
plusieurs des caractères suivants : lequel(lesquels)?
A – Tracé rigoureusement normal
B – Aspect rSr’ dans les précordiales droites, avec onde S profonde en Dl et
VL
C – Axe de QRS dévié à gauche
D – Onde P bifide en D2, D3 et VF
E – Ondes T négatives en VI, V2, V3
[193]
En dehors de la surélévation d’une coupole diaphragmatique, la radiographie
pulmonaire d’un malade atteint d’une embolie pulmonaire récente peut montrer un ou plusieurs des aspects suivants : le(les)quel(s)?
A – Epanchement pleural
B – Opacité ronde intra-parenchymateuse
C – Atélectasies en bandes
D – Hyperclarté localisée
E – Aspect normal
[194]
Chez ce malade, les résultats de la mesure des gaz du sang sont compatibles avec le diagnostic d’embolie pulmonaire De quelle(s) façon(s) peut-on expliquer les anomalies rencontrées?
A – Effet shunt
B – Hypoventilation alvéolaire
C – Revascularisation systémique du foyer embolisé
D – Bronchoconstruction réflexe débordant le territoire embolisé
E – Augmentation de l’espace mort avec ventilation inefficace
[195]
Quel(s) examen(s) pouvez-vous demander pour confirmer le diagnostic
d’embolie pulmonaire?
A – Fibroscopie bronchique
B – Angiographie pulmonaire
C – Artériographie bronchique
D – Phlébocavographie
E – Scintigraphie de ventilation/perfusion
[196]
Quel(s) signe(s) retrouve-t-on dans l’embolie pulmonaire?
A – Signes cliniques de thrombose veineuse dans 80 % des cas
B – Tachycardie fréquente
C – Angoisse une fois sur deux
D – Dyspnée fréquente
E – Antécédents d’hypertension artérielle
[197]
Concernant ce malade, indiquez quelle(s) affirmation(s) est (sont) exacte(s)
A – L’embolie est certainement peu importante car il n’y a pas d’aspect Si Q3
B – La prise de Sectral® à certainement favorisé l’embolie pulmonaire
C – Il faut commencer d’urgence un traitement par les antivitamine K
D – Une oxygénothérapie peut être donnée sans risque de décompensation respiratoire
E – Un traitement diurétique permettra d’éviter les récidives ultérieures
[198]
cc
Un homme de 50 ans présente une altération modérée de l’état général avec fièvre à 38,5° c,
douleur basithoracique droite, toux et expectoration muco-purulente. Il s’agit d’un tabagique
(30 paquets-année).
L’examen clinique est pauvre : l’auscultation révèle quelques râles crépitants à la base droite.
La radiographie pulmonaire de face et de profil met en évidence une opacité sous-hilaire
droite. On note par ailleurs un trouble de ventilation basal droit de face et postéro-basal sur le
cliché de profil. La VS. est à à la première heure et il existe à l’hémogramme une
leucocytose à 1 20001mm3.
Vous allez immédiatement:
A – Faire un examen tomographique du thorax
B – Pratiquer une recherche de BK par tubage
C – Pratiquer des hémocultures
D – Programmer une fibroscopie
E – Administrer un traitement antibiotique non spécifique
[199]
Secondairement, une fibroscopie révèle l’existence d’un bourgeon néoplasique qui obstrue totalement une bronche. Quelle est cette bronche?
A – Lobaire supérieure droite
B – Lobaire moyenne
C – Nelson droite
D – Tronc intermédiaire
E – Tronc de la pyramide basale
[200]
Si le résultat de l’examen anatomopathologique de la biopsie per-fibroscopie est négatif, quel(s) est (sont) le(s) examen(s) qui peu(ven)t permettre le diagnostic de cancer bronchique?
A – Cytologie de brossage bronchique
B – Biopsie transpariétale
C – Biopsie pré-scalénique
D – Dosage de l’antigène carcino-embryonnaire
E – Nouvelles biopsies per-fibroscopie
[201]
Quel(s) examen(s) allez-vous demander dans le cadre du bilan général de ce malade?
A – Echographie cardiaque
B – Scanner thoracique
C – Scintigraphie thyroïdienne
D – Echographie hépatique
E – Transit oesogastroduadénal
[202]
Le bilan fonctionnel respiratoire étant satisfaisant, quelle(s) intervention(s)
chirurgicale(s) peut-on proposer?
A – Segmentectomie
B – Pneumonectomie droite
C – Lobectomie inférieure droite
D – Résection atypique
E – Bilobectomie inférieure et moyenne
[203]
cc
Un homme de 75 ans, assureur en retraite, traité depuis 2 ans par oestroprogestatifs pour un
cancer de la prostate, consulte en raison de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort,
puis de repos. S’y associent une fièvre à 38° C et une altération de l’état général.
De ses antécédents, on retient uniquement une tuberculose pulmonaire gauche traitée en
1940 par pneumothorax, ayant laissé pour séquelle une minime calcification du sommet.
Sur quel(s) élément(s) clinique(s) évoquez-vous chez ce patient l’existence d’un épanchement pleural liquidien gauche abondant?
A – Matité de l’hémithorax gauche
B – Souffle pleurétique gauche
C – Abolition des vibrations vocales à gauche
D – Frottement pleural à gauche
E – Déplacement à droite de la pointe du coeur
[204]
Chez ce patient, sur quel(s) signe(s) radiologique(s) retiendrez-vous un
épanchement pleural liquidien abondant droit?
A – Attraction du médiastin à gauche
B – Refoulement du médiastin à droite
C – Hémithorax gauche opaque
D – Pincement intercostal gauche
E – Abaissement de la coupole diaphragmatique gauche
[205]
Quelle(s) étiologie(s) évoquez-vous de prime abord:
A – Pleurésie métastatique
B – Pleurésie pancréatique
C – Pleurésie tuberculeuse
D – Pleurésie à pneumocoques
E – Mésothéliome malin
[206]
Sur le liquide pleural, macroscopiquement citrin et clair, recueilli par ponction, quel(s) examen(s) ne vous parai(ssen)t pas indispensable(s)?
A – Dosage des protides
B – Recherche de cellules malignes
C – Recherche de BK
D – Dosage de lamylase pleurale
E – Dosage de l’acide hyaluronique
[207]
Quel(s) examen(s) est (sont) susceptible(s) de donner un diagnostic de
certitude?
A – Analyse des protéines du liquide
B – Recherche de B. K.
C – Cytologie pleurale
D – Biopsie pleurale à l’aiguille
E – Biopsie pleurale sous thoracoscopie
[208]
En cas d’étiologie maligne, quelle(s) conduite(s) thérapeutique(s) peut-on proposer pour cet apanchement récidivant?
A – Abstention
B – Corticothérapie
C – Castration chirurgicale ou chimique
D – Ponctions répétées (évacuatrices)
E – Symphyse pleurale (par cyclines ou talcage)
[209]
cc
Une femme de 45 ans, ayant eu la coqueluche dans l’enfance, se plaint d’une expectoration
matinale abondante et purulente ainsi que d’une dyspnée d’effort grade III. A l’examen, on note
la présence de râles bulleux consonnants des bases et un hippocratisme digital.
Quel est votre diagnostic?
A – Bronchite chronique
B – Asthme vieilli
C – Emphysème
D – Bronchectasies
E – Bronchites aigués à répétition
[210]
En faveur du diagnostic, vous retenez:
A – Antécédents de coqueluche
B – Dyspnée
C – Hippocratisme digital
D – Expectoration matinale
E – Râles consonnants
[211]
Pour confirmer le diagnostic, il est utile de demander:
A – Radiographie pulmonaire
B – Fibroscopie bronchique
C – Tomodensitométrie
D – Bronchographie lipiodolée
E – pH métrie oesophagienne
[212]
Les aspects radiologiques compatibles avec le diagnostic de bronchectasies comportent:
A – Hyperclarté des bases
B – Images lobulées de deux bases
C – Lobe inférieur rétracté
D – Images polykystiques
E – Adénopathies hilaires
[213]
L’évolution de cette malade peut se compliquer de:
A – Hémoptysies
B – Abcédation
C – Réaction pleurale
D – Insuffisance respiratoire chronique
E – Pneumothorax
[214]
Les gaz du sang donnant chez elle les résultats suivants
PaCO2 à 35 mmHg (4,7 kPa) et pH à 7,41 sur quel(s) signe(s) vous baserez- vous pour parler chez elle dinsuffisance respiratoire chronique?
A – Antécédents
B – Trouble ventilatoire mixte à prédominance obstructive non réversible sous béta-mimétique
C – PaCO2
D – Dyspnée d’effort grade III
E – Expectoration
[215]
A quel(s) élément(s) thérapeutique(s) allez-vous avoir recours chez cette
malade, sachant que les bronchectasies sont bilatérales?
A – Drainage bronchique déclive
B – Drainage dune sinusite éventuelle
C – Antibiothérapie préventive systématique
D – Extractions de chicots dentaires
E – Chirurgie
[216]
cc
Un homme de 35 ans, manutentionnaire vient consulter pour baisse de l’état général et
température à 38°C depuis 10 jours. Il est marié, père de 2 enfants (6 et 4 ans). Il dit boire un
litre de vin et fumer un paquet de cigarettes par jour. Il tousse et crache. La radiographie
pulmonaire montre une image excavée du segment apical du lobe inférieur droit.
Lexpectoration est riche en bacilles alcoolo-acido-résistants à examen direct.
Quelle décision doit être prise?
A – Hospitalisation immédiate
B – Traitement à domicile
C – Traitement sanatorial de 9 mois
D – Arrêt de travail de 8 jours
E – Arrêt de travail de 9 mois
[217]
Quel(s) examen(s) devra-t-on demander d’emblée pour orienter la
thérapeutique?
A – Numération-formule
B – Antibiogramme des bacilles
C – Electrophorèse des protéines
D – Etude de la vision des couleurs
E – Bilan hépatique
[218]
En l’absence de contre-indication précise, vers quel(s) antibiotique(s) se
portera votre choix?
A – Streptomycine
B – Rifampicine
C – Isoniazide
D – Ethambutol
E – Pyrazinamide
[219]
Linitiation de lantibiothérapie nécessite de vérifier:
A – Lexamen ophtalmologique
B – Les réflexes
C – Le bilan biologique hépatique
D – L’audiogramme
E – Le bilan biologique rénal
[220]
En l’absence de test d’acétylation, quelle dose disoniazide doit-on donner chez ce patient?
A – 1 mglkglj
B – 3 mglkglj
C – 5 mglkglj
D – 10 mglkglj
E – 15 mglkglj
[221]
Par quel(s) examen(s) surveillerez-vous ce traitement?
A – Etude des réflexes
B – Audiogramme
C – Numération formule
D – Examen ophtalmologique
E – Dosage des transaminases
[222]
Que ferez-vous vis à vis des enfants?
A – Test tuberculinique au moment du diagnostic et non répété
B – Radiographie pulmonaire au moment du diagnostic et 2 mois après
C – Test tuberculinique au moment du diagnostic et 2 mois après
D – Radiographie au moment du diagnostic et non répété
E – Placement sanatorial
[223]
cc
Un patient âgé de 68 ans, 70 kg, 170 cm, consulte pour dyspnée d’effort, toux, douleur
thoracique, amaigrissement de 6 kg. Ces signes se sont installés progressivement en deux
mois. On note l’absence d’antécédents tuberculeux, un tabagisme modéré, un diabète tardif
traité et équilibré par un régime à 200 g d’hydrates de carbone et metformine (Glucophage
retard®: 2 comprimés). Ce diabète est accompagné d’une artérite traitée par anticoagulants
par voie orale : fluindione (Préviscan®) 1 comp. ; le taux de prothrombine récent est à 35 %.
L’examen clinique, radiographique et la ponction pleurale faite après arrêt des anticoagulants,
affirment une pleurésie sérofibrineuse gauche abondante à type d’exsudat avec formule
lymphocytaire. Les examens complémentaires affirmeront la nature tuberculeuse de
l’épanchement.
Parmi ces signes physiques, vous devez retrouver à l’examen:
A – Matité avec exagération des vibrations vocales
B – Abolition du murmure vésiculaire
C – Souffle amphorique
D – Abolition des vibrations vocales
E – Immobilité de l’hémithorax gauche
[224]
Vous allez demander chez ce patient pour instituer le traitement
A – Dosage de créatinine sanguine
B – Contrôle ophtalmologique de la vision des couleurs
C – Numération formule sanguine
D – EEG
E – Transaminases
[225]
Les anticoagulants par voie orale doivent être pris en compte dans la mise en route du traitement antituberculeux. Parmi les propositions suivantes, quelle est(sont) celle(s) qui vous semble(nt)
exacte(s)
A – LINH® interfère avec le métabolisme des antivitamines K B – Lutilisation de la rifampicine oblige le plus souvent à augmenter les
doses du traitement anticoagulant
C – Le traitement anticoagulant doit être interrompu
D – Il faut baisser la dose du traitement anticoagulant
E – Le taux de prothrombine sera contrôlé toutes les semaines pendant les 2 premiers mois du traitement
[226]
Lintroduction de la pyrazinamide dans lassociation initiale
A – Permet de réduire la durée totale du traitement
B – A une action sur les BK intra-macrophagiques
C – Permet de réduire la dose dINH®
D – Autorise à ne pas utiliser la rifampicine
E – Est susceptible de provoquer une toxicité rénale
[227]
Le traitement médical de cette pleurésie tuberculeuse par une association initiale comprenant rifampicine, isoniazide, éthambutol et pyrazinamide, puis rifampicine et isoniazide sera poursuivi
A – Jusquà disparition des signes cliniques de pleurésie
B – Jusqu’à normalisation de la radiographie
C – 6 mois
D – 9 mois
E – 12 mois
[228]
Le traitement de cette pleurésie tuberculeuse comporte également une
kinésithérapie ; celle-ci
A – Doit être prescrite dès la première ponction exploratrice
B – Comporte une rééducation diaphragmatique
C – A pour but un drainage des sécrétions bronchiques
D – A pour but de réduire la symphyse pleurale
E – Sera commencée après évacuation complète de l’épanchement
[229]
cc
Il s’agit d’un homme de 61 ans ayant fumé pendant 20 ans et qui présente depuis un mois une
toux qui va en augmentant. Les cultures de crachats révèlent une flore normale très
importante quantitativement et 3 cytologies dans les crachats se révèlent négatives.
L’ensemble du bilan biologique, notamment les tests hépatiques, sont strictement normaux.
– La radio pulmonaire montre une lésion dans le lobe moyen droit.
– Le reste de l’examen clinique est sensiblement normal.
– Une bronchoscopie et une médiastinoscopie sont faites.
– Les biopsies de la lésion lombaire et des ganglions médiastinaux permettent de porter le
diagnostic de cancer à petites cellules du poumon.
Par quel examen doit-on compléter le bilan?
A – Ponction biopsie hépatique
B – Ponction lombaire
C – Myélogramme, biopsie médullaire
D – Scintigraphie osseuse
E – Echocardiogramme
[230]
Que recommandez-vous comme traitement?
A – Résection de la tumeur
B – Association d’une chimiothérapie et d’une radiothérapie
C – Radiothérapie de la lésion lombaire
D – Polychimiothérapie
E – Pneumonectomie droite si la capacité pulmonaire ventilatoire du poumon gauche le permet
[231]
Le pronostic de ce patient est essentiellement lié â:
A – L’âge
B – Le sexe
C – Le type histologique de la tumeur
D – L’existence d’un envahissement des ganglions sus-claviculaires droits
E – L’existence d’un épanchement pleural homolatéral
[232]
L’irradiation de principe de l’encéphale au cours des carcinomes à petites
cellules
A – Diminue le risque de récidives cérébrales
B – Nécessite une dose minimale de 30 Gy
C – Augmente la survie des malades
D – Evite la dissémination dans d’autres organes
E – Doit toujours être associée à une chimiothérapie
[233]
cc
Melle D., 24 ans, vous est adressée par le médecin du travail à la suite de la découverte dune
image thoracique anormale, sur le cliché systématique. Histoire de la maladie
il y a deux mois, épisode fébrile avec arthralgies des genoux, éruption au niveau de la face
antérieure de jambes avec quelques éléments nodulaires indurés dermo-épidermiques, ayant
regressé spontanément en quinze jours.
Antécédents
pas d’antécedents pathologiques particuliers : non fumeuse, pas de prise médicamenteuse
habituelle. vaccinée par le BCG ; IDR à 10 unité de tuberculine positive à 10 mm un an
auparavant.
Examen clinique
normal; pas dadénopathies périphériques ; pas de splénomégalie ; auscultation pulmonaire
normale ; pas de fièvre au moment de l’examen.
Examens complémentaires:
VS : 15/25, ionogramme sanguin et numération formule sanguine : normaux; IDR à 10 unités
négative radiographie pulmonaire : adénopathies hilaires et médiastinales bilatérales et
symétriques, bien
limitées ; syndrome interstitiel pulmonaire diffus, prédominant dans les régions axillaires.
Vous pensez à une sarcoïdose avec syndrome de Lofgren ; parmi les autres affections pouvant débuter par un érythème noueux, vous retenez:
A- Primo-infection tuberculeuse
B – Infection streptococcique
C – Alvéolite allergique
D – Cancer bronchique anaplasique à petites cellules
E – Asthme allergique
[234]
Le tableau clinique et radiologique vous permet d’éliminer ces autres affections. Les éléments caractéristiques entrant dans la définition du syndrome de Lfgren comprennent:
A – Adénopathies hilaires bilatérales
B – Anergie tuberculinique
C – Hyperlymphocytose sanguine
D – Erythème noueux
E – Hyper alpha2-globulinémie
[235]
Vous pouvez obtenir la preuve diagnostique de cette maladie par un ou
plusieurs des examens suivants. Le(s)quel(s)?
A – Bronchofibroscopie avec biopsies trans-bronchiques
B – Cytodiagnostic de l’expectoration
C – Biopsie d’une glande salivaire accessoire
D – Biopsies sur les points d’éruption cutanée
E – Ponction-biopsie hépatique
[236]
L’activité de la maladie chez cette patiente peut être évaluée par un ou
plusieurs des examens suivants ; le(s)quel(s)?
A – Vitesse de sédimentation
B – Lavage broncho-alvéolaire
C – Dosage de l’enzyme de conversion de l’angiotensine
D – Hémogramme
E – Scintigraphie au technetium
[237]
Quelle est l’anomalie retrouvée au lavage broncho-alvéolaire, dans une
sarcoldose active au début?
A – Hyperlymphocytose
B – Polynucléose neutrophile
C – Hyperéosinophilie
D – Pourcentage de macrophages augmenté
E – Aucune anomalie significative
[238]
cc
Melle D., 24 ans, vous est adressée par le médecin du travail à la suite de la découverte dune image thoracique anormale, sur le cliché systématique. Histoire de la maladie
il y a deux mois, épisode fébrile avec arthralgies des genoux, éruption au niveau de la face antérieure de jambes avec quelques éléments nodulaires indurés dermo-épidermiques, ayant regressé spontanément en quinze jours.
Antécédents
pas d’antécedents pathologiques particuliers : non fumeuse, pas de prise médicamenteuse habituelle. vaccinée par le BCG ; IDR à 10 unité de tuberculine positive à 10 mm un an auparavant.
Examen clinique
normal; pas d’adénopathies périphériques ; pas de splénomégalie ; auscultation pulmonaire normale ; pas de fièvre au moment de l’examen.
Examens complémentaires
VS : 15/25, ionogramme sanguin et numération formule sanguine : normaux; IDR à 10 unités négative radiographie pulmonaire : adénopathies hilaires et médiastinales bilatérales et symétriques, bien
limitées ; syndrome interstitiel pulmonaire diffus, prédominant dans les régions axillaires.
En rapport avec la sarcoïdose, l’investigation biologique pourrait
éventuellement mettre en évidence chez cette patiente:
A – Présence de complexes immuns circulants
B – Hyperkaliémie
C – Hypercalcémie
D – Hypocholestérolémie
E – Hyperosmolarité plasmatique
[239]
cc
Un marocain de 32 ans, en France depuis quelques jours, est adressé en consultation pour amaigrissement de 6 kg en 2 mois et asthénie, Il n’a pas d’antécédent particulier, fume 1 paquet et demi par jour et ne boit pas d’alcool.
A l’interrogatoire le patient signale l’apparition de douleurs sous-orbitraires gauches intermittentes mais s’aggravant depuis 1 mois. Il dit être souvent enrhumé et gêné pour respirer; il tousse et crache un expectoration mucopurulente de façon quotidienne. L’examen révèle une adénopathie spinale haute gauche de 2 x 3 cm de diamètre indolore, ferme, non fixée. Le reste de l’examen clinique est normal.
Quels sont les deux diagnostics à évoquer devant ce tableau?
A – Tuberculose pulmonaire évolutive
B – Tumeur gastrique
C – Cancer du cavum
D – Cancer primitif bronchique
E – Amyloïdose primitive
[240]
Parmi les éléments cliniques suivants quel(s) est(sont) celui(ceux) qui va(vont) guider le diagnostic?
A – L’auscultation cervicale
B – L’examen ophtalmologique
C – La recherche dun syndrome méningé
D – Lotoscopie
E – Les rhinoscopies antérieure et postérieure
[241]
Quel(s) est(sont) l’(les) examen(s) paraclinique(s) suivant(s) qui n’est (ne sont) pas utile(s) au diagnostic?
A – IDR tuberculinique
B – Scanner du rhinopharynx
C – Scintigraphie thyroïdienne
D – Impédancemétrie
E – Radiographies pulmonaires
[242]
Parmi les autres examens qui vous semblent indispensables pour étayer
diagnostic, vous retenez:
A – Panendoscopie + examen du cavum
B – Exploration fonctionnelle respiratoire
C – Cervicotomie exploratrice avec examen histologique extemporané du ganglion
D – Biopsies systématiques du cavum
E – EEG
[243]
cc
Cet homme de 62 ans est hospitalisé en urgence pour des crachats de sang rouge survenus
2 heures auparavant, Il présente dans ses antécédents: une tuberculose cavitaire des deux
sommets 13 ans auparavant, ayant été traitée durant un an 1/2 (traitement dont il a oublié les
modalités). Il s’agit de plus d’un gros fumeur invétéré ayant fumé 50 paquets/année.
A la radiographie vous notez des lésions importantes des deux sommets avec calcifications,
rétraction et attraction des hiles vers le haut, images bulleuses,
Parmi les étiologies proposées pour ces hémoptysies, vous retenez dans le cas particulier:
A – Récidive de tuberculose
B – Cancer bronchique
C – Aspergillome intracavitaire
D – Fibrose pulmonaire
E – Pneumonie franche lobaire aiguê
[244]
Comme les lésions sont bilatérales et qu’on ne sait quel est le côté qui saigne, vous pouvez prescrire pour localiser l’hémoptysie:
A – Angiopneumographie
B – Scintigraphie pulmonaire
C – Fibroscopie bronchique
D – Artériographie bronchique
E – Bronchographie successivement bilatérale
[245]
Les hémoptysies ont repris, devenant alarmantes, avec risque asphyxique et anémique. Dans ce cas il est logique de prescrire en grande urgence:
A – Oxygénothérapie à la sonde nasale
B – Substances vasopressives
C – Artériographie bronchique avec embolisation en urgence
D – Tentative dobturation bronchique provisoire avec une sonde de Fogarty sous fibroscopie
E – Perfusion de corticoïdes
[246]
Un diagnostic d’aspergillome pourrait être établi sur:
A – Une opacité excavée avec image en grelot
B – La présence d’Aspergillus fumigatus au prélèvement de gorge
C – Des IgE spécifiques fortement positives pour les extraits d’aspergillus
D – La présence de précipitines antiaspergillaires
E – La mise en évidence de la truffe aspergillaire lors de la fibroscopie bronchique
[247]
Toutes les recherches étiologiques sont restées négatives. Bien que le patient soit ambulatoire et qu’il ne présente pas de phlébite clinique, vous cherchez à éliminer une éventuelle embolie pulmonaire. Quel(s) examen(s) peu(ven)t vous aider?
A – Scintigraphie pulmonaire
B – Angiopneumographie
C – Pléthysmographie des membres inférieurs
D – Phlébographie des membres inférieurs
E – Artériographie bronchique
[248]
cc
Un sujet de 35 ans, splénectomisé il y a 5 ans pour rupture traumatique de la rate, consulte
pour des signes respiratoires apparus depuis 3 jours. La fièvre est à 38°6 et le malade se
plaint d’une toux fréquente ramenant une expectoration muqueuse, L’examen clinique
pulmonaire met en évidence quelques râles crépitants aux 2 bases. Un cliché du thorax de
face révèle la présence d’un aspect réticulaire avec de petits nodules disséminés aux 2 bases
et une réaction pleurale modérée à droite. L’hémogramme montre une leucocytose à
16.000Imm3. Les germes bactériens le plus souvent responsables de broncho pneumopathie aiguês étant Streptococcus pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae, vous
discutez le rôle de ces germes dans la genèse du tableau de ce malade.
En faveur d’une infection par Streptococcus pneumoniae, vous retenez:
A – Absence de point de côté
B – Leucocytose à 16.000Imm3
C – Expectoration muqueuse
D – Antécédents de splénectomie
E – La réaction pleurale
[249]
En faveur dune infection par Mycoplasma pneumoniae, vous retenez
A – Le début progressif
B – La température à 38°6
C – La pauvreté de l’examen clinique
D – La leucocytose à 16.000Imm3
E – La réaction pleurale
[250]
Les signes radiologiques permettent dévoquer:
A – Une pneumonie alvéolaire
B – Une pneumonie atypique
C – Une pneumonie lobulaire
D – Une bronchopneumonie
E – Une pneumonie interstitielle
[251]
Parmi les germes suivants, quels sont ceux qui provoquent un tableau
pulmonaire comparable à celui de l’infection par Mycoplasma pneumonie?
A – Haemophilus influenzae
B – Staphylococcus aureus
C – Chlamydia psittaci
D – Klebsiella pneumoniae
E – Coxiella burnetti
[252]
Dans l’hypothèse où Streptococcus pneumoniae serait la cause de l’infection, il serait utile de demander:
A – Bactériologie des crachats
B – Coloration de Gram sur l’expectoration
C – Hémoculture
D – Ponction transtrachéale
E – Contre-immuno-électrophorèse du sérum
[253]
Dans l’hypothèse où Mycoplasma serait la cause de l’infection, il serait utile de demander:
A – Bactériologie des crachats
B – Agglutinines froides
C – Hémoculture
D – Ponction transtrachéale
E – Sérologie spécifique
[254]
cc
Un homme de 40 ans consulte pour une bronchite trainante depuis un mois. Lexpectoration
reste purulente malgré les divers sirops administrés. Le malade qui mesure 178 cm et pèse
70 kg a maigri de 5 kg.
Antécédents : tabagisme supérieur à 20 paquets-année, a été monteur en chauffage central
durant 20 ans.
Examen clinique à l’entrée : râles de la base droite, pas d’hépatomégalie ni dadénopathies.
Radiographie thoracique : opacité triangulaire postérobasale droite.
Biologie : GR = 4000 x 10 exposant 3 mm3, GB = 10 x 10 exposant 3 mm3, VS = 60/80 mm.
Que faites-vous en priorité lors de cette première consultation?
A – Une intradermoréaction à la tuberculine
B – Une recherche de BK dans les crachats
C – Une analyse bactériologique standard des crachats
D – Un traitement antibiotique
E – Une demande de scanner thoracique
[255]
Le malade est revu 3 jours plus tard. Il n’est plus fébrile, l’expectoration a
disparu mais non la toux. Quelle est votre attitude?
A – Vous considérez le malade guéri
B – Vous refaites une radiographie de face du thorax
C – Vous demandez des tomographie du médiastin
D – Vous demandez une échographie thoracique
E – Vous continuez le traitement antibiotique
[256]
En fait le fébricule persiste après 10 jours dantibiothérapie ainsi que l’expectoration mucopurulente. Une fibroscopie est demandée, elle révèle un bourgeon hémorragique obstruant totalement une bronche. De quelle bronche s’agit-il le plus probablement?
A – Bronche lobaire supérieure
B – Bronche lobaire moyenne
C – Tronc intermédiaire
D – Tronc de la pyramide basale droite
E – Bronche apicale du lobe inférieur droit
[257]
L’examen anatomopathologique révélera qu’il s’agit d’un cancer épidermoïde. Vous demanderez alors:
A – Un lavement baryté
B – Une échographie cardiaque
C – Une échographie hépatique
D – Une urographie intraveineuse
E – Une fibroscopie oesophagienne
[258]
Les épreuves fonctionnelles respiratoires montrent un VEMS à 800 ml. Quelle exérèse chirurgicale proposez-vous a priori chez ce patient?
A – Une résection atypique
B – Une segmentectomie
C – Une lobectomie
D – Une pneumonectomie
E – Toute intervention est contre-indiquée
[259]
cc
Un homme de 55 ans, mineur de charbon pendant 30 ans, fumeur habituel, a quitté le service
depuis 5 ans. A ce moment, le cliché radiologique révélait une silicose de type 3 m, avec
bronchopathie chronique obstructive justifiant une I.P.P. de 15%.
chaque année, un nouveau cliché radiologique a été pratiqué, limage s’avérant stable
jusqu’au dernier examen pratiqué, qui est à l’origine de la consultation : on note en effet
l’apparition d’une opacité lobaire supérieure droite, aux limites bien dessinées, d’un diamètre
d’environ quatre centimètres sur un fond pneumoconiotique inchangé. L’examen clinique de
l’appareil respiratoire est sans particularité, mais on note un hippocratisme digital.
L’examen scannographique révèle que cette formation est située dans le segment apical du
lobe supérieur droit, qu’elle est en voie de nécrose avec petite perte de substance centrale. On
note la présence de petites adénopathies calcifiées au niveau du hile droit.
La fibroscopie endobronchique ne montre pas d’anomalies notamment au niveau des
branches segmentaires de la lobaire supérieure droite, l’apicale apparaissant cependant
refoulée vers l’avant. L’examen cytologique des sécrétions provenant de cette bronche révèle
la présence de cellules nécrotiques et de quelques petits placards cellulaires évoquant
l’existence d’un cancer de type épidermoïde.
Le bilan fonctionnel objective une amputation de 20 % de la capacité vitale et de 40 % du
VEMS, réversible en partie sous salbutamol, la Pa02 est à 65 mmHg. le PaCO2 à 36 pour un
pH à 7,42. L’examen clinique général est sans particularité en dehors d’une obésité (90 kg
pour 1 m 67). le bilan biologique est normal.
Des pseudotumeurs pneumoconiotiques auraient pu se discuter chez ce
malade. Généralement ces pseudotumeurs:
A – Sont habituellement bilatérales
B – Peuvent se développer après la fin de l’exposition au risque
C – Peuvent se nécroser en dehors de complication tuberculeuse
D – Peuvent se compliquer de tuberculose
E – Peuvent se fistuliser dans la plèvre
[260]
En dehors du cancer bronchopulmonaire, l’hippocratisme digital peut évoquer:
A – Le mésothéliome pleural
B – Les dilatations bronchiques étendues
C – La rectocolite hémorragique
D – La fibrose interstitielle diffuse
E – La pneumoconiose des mineurs de charbon
[261]
La survenue d’un cancer bronchopulmonaire est considérée comme une
complication ouvrant droit à réparation médico-légale en cours de:
A – Silicose
B – Asbestose
C – Talcose
D – Sidéro-silicose des mineurs de fer
E – Pneumoconiose des mineurs de charbon
[262]
Quelle sera votre orientation thérapeutique chez ce patient?
A – Chimiothérapie seule
B – Radiothérapie seule
C – Radiothérapie suivie de chimiothérapie
D – Exérèse lobaire supérieure droite
E – Abstention thérapeutique
[263]
Parmi les manifestations pathologiques suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui ouvre(nt) droit à réparation chez le mineur de charbon pneumoconiotique?
A – Pneumothorax spontané
B – Cancer bronchique
C – Mésothéliome pleural
D – Infection à mycobactéries atypiques
E – Aspergillose intracavitaire
[264]
cc
Un homme de 58 ans, fumeur invétéré souffrant de bronchite chronique depuis plus de 10
ans, est admis en milieu hospitalier à l’occasion d’une surinfection bronchique avec signes de
décompensation respiratoire débutante. A son entrée, le malade est conscient, bien orienté, Il
signale présenter depuis trois jours une expectoration purulente, d’abord facile à expectorer,
devenue moins abondante au cours des 24 dernières heures.
A l’examen, il s’agit d’un sujet robuste, présentant une érythrocyanose de la face, polypnéique.
L’auscultation révèle des râles ronflants dans les deux champs pulmonaires, le coeur est
rapide mais régulier, sans anomalie à l’auscultation, le pouls est bien frappé, la TA à 17/10. lI
n’existe pas d’oedème des membres inférieurs, pas d’hépatomégalie ni de reflux
hépatojugulaire. Le cliché radiologique objective une distension des artères pulmonaires et de
ses branches, sans anomalie parenchymateuse. Un examen des gaz du sang est pratiquée
la Pa02 est à 55 mmHg (7,3 Kpa), la PaCO2 à 52 mmHg (7 Kpa), le pH du sang artériel à
7,32.
Quelle(s) conduite(s) pratique(s) tenir devant un tel malade?
A – Mise en oeuvre d’un traitement par amoxycilline
B – Mise en oeuvre d’un traitement par un aminoside
C – Intubation immédiate et mise sous assistance ventilatoire
D – Oxygénothérapie au débit de 5 l/minute
E – Kinésithérapie respiratoire
[265]
Une apparition de l’hypercapnie peut se traduire chez ce patient par:
A – Sueurs profuses
B – Cyanose des extrémités
C – Lividité sur les membres inférieurs avec peau froide
D – Effondrement tensionnel
E – Flapping tremor
[266]
Quelles sont les trois espèces de germes le plus souvent en cause dans les poussées infectieuses chez un tel bronchitique chronique ?
A – Klebsiella pneumoniae
B – Hémophilus pertussis
C – Streptococcus pneumoniae
D – Mycoplasma pneumoniae
E – Hémophilus influenzae
[267]
Un trouble ventilatoire obstructif pur se traduira chez ce patient par
A – Diminution du volume expiratoire maximum seconde
B – Augmentation de la résistance des voies aériennes
C – Rapport de Tiffeneau supérieur à 70
D – Diminution du volume résiduel
E – Diminution de la capacité de diffusion du CC
[268]
cc
Monsieur V. Paul, 75 ans, est hospitalisé pour fièvre et troubles du comportement récemment
majorés. C’est un ouvrier du bâtiment retraité qui semble vivre assez misérablement. Il se
plaint de maux de tête, de sueurs nocturnes, il aurait beaucoup maigri. L’examen des
différents appareils relève peu de signes, sauf des râles dans les deux poumons. L’examen
radiologique montre une miliaire diffuse des deux champs pulmonaires.
Le diagnostic de tuberculose pulmonaire étant fortement évoqué, sa
confirmation sera apportée par la ou les demande(s) suivante(s)
A – Recherche de B.K. dans l’expectoration
B – Numération globulaire et formule sanguine
C – Tubages gastriques si la recherche est négative sur l’expectoration
D – Hémoculture
E – Tubages gastriques demandés d’emblée
[269]
La culture du B.K. à partir des crachats se fait:
A – Sur milieu sélectifs ne permettant que la culture du B.K.
B – Sur gélose au sang
C – Avec des crachats décontaminés par action de la soude, ensemencés ensuite sur milieux appropriés
D – Avec des crachats décontaminés par le formol
E – Dans aucune des conditions ci-dessus
[270]
La culture est positive à Mycobacterium tuberculosis. Une telle positivité est obtenue en:
A – 24 heures
B – 48 heures
C – Une semaine
D – De 2 à 4 semaines
E – Les cultures de B.K., comme celles du bacille de la lèpre, sont toujours négatives
[271]
Parmi les bactéries suivantes laquelle(lesquelles) peu(ven)t être responsable(s) de la miliaire humaine?
A – Mycobacterium leprae
B – Mycobacterium kansasii
C – Mycobacterium chelonei
D – Mycobacterium africanum
E – Mycobacterium tuberculosis
[272]
Parmi les propositions suivantes concernant le BCG, laquelle(lesquelles)
est(sont) exacte(s)?
A – A été obtenu à partir dune souche de Mycobacterium bovis
B – Est un bacille qui a perdu son acido-alcoolo-résistance
C – Est une souche vaccinale inactivée par le formol
D – Est utilisé uniquement par voie buccale
E – Est une souche non létale pour le cobaye
[273]
cc
Une jeune femme d’origine africaine, en France depuis seulement quelques mois, non
vaccinée par le BCG, est hospitalisée pour fièvre, amaigrissement, toux et expectoration
purulente.
La radiographie pulmonaire met en évidence une opacité excavée à parois épaisses, au sein
d’un infiltrat nodulaire du lobe supérieur droit.
La V.S. est à 50 mm à la première heure.
Quel(s) diagnostic(s) peut-on envisager?
A – Pneumonie à pneumocoque
B – Pneumonie virale
C – Abcès du poumon
D – Embolie pulmonaire
E – Tuberculose pulmonaire
[274]
Quel examen vous paraît déterminant pour conforter votre diagnostic?
A – Tomographies
B – Tests tuberculiniques cutanés
C – Recherche de BK dans l’expectoration ou par tubage
D – Hémogramme
E – Culot urinaire
[275]
Quel intérêt y a-t-il à associer la pyrazinamide au traitement antituberculeux triple classique (isoniazide, rifampicine, éthambutol)?
A – Amélioration de la diffusion des antituberculeux
B – Régression plus rapide des lésions
C – Possibilité de réduire le traitement à 6 mois
D – Stérilisation plus rapide de l’expectoration
E – Diminution des effets secondaires du traitement
[276]
L(es) effet(s) secondaire(s) possible(s) de l’isoniazide à rechercher chez cette patiente est(sont)
A – Trouble de la vision et des couleurs
B – Hépatite cytotoxique
C – Surdité
D – Polynévrite sensitive motrice
E – Néphropathie tubulaire
[277]
Que faut-il redouter, chez cette patiente qui utilise un oestroprogestatif?
A – La survenue dune thrombophlébite
B – Une stérilité
C – Une grossesse
D – Une toxicité hépatique accrue de la rifampicine
E – Une dysménorrhée
[278]
cc
Un homme de 45 ans, employé de bureau, fumeur (40 paquets-année), consulte pour une
dyspnée d’effort d’évolution progressive, évoluant depuis plusieurs années.
Histoire de la maladie : Dyspnée d’effort progressivement croissante évoluant depuis au moins
5 à 6 ans. Cette dyspnée survient actuellement à la marche rapide sur terrain plat. Il n’y a
jamais eu d’expectoration.
Antécédents : aucun antécédent pathologique notable.
Examen : distension thoracique à l’inspection. Hypersonorité diffuse à la palpation.
Auscultation : diminution du murmure vésiculaire. Pas de râles. Vous faites pratiquer une
radiographie pulmonaire et des explorations fonctionnelles respiratoires.
L’ensemble des examens clinique, radiologique et fonctionnel vous oriente vers le diagnostic
d’emphysème pulmonaire primitif (ou emphysème panlobulaire).
Vous envisagez le diagnostic d’emphysème pulmonaire primitif. Quelle(s)
est(sont) la(les) valeur(s) gazométrique(s) et/ou acidobasique(s) compatible(s)
avec ce diagnostic (en l’absence de pathologie associée)?
A.- Pa02 de repos = 80 mmHg (10,7 KPa)
B – PaCO2 de repos = 55 mmHg (7,33 KPa)
C – Pa02 à l’effort = 55 mmHg (7,33 KPa)
D – pH de repos = 7,40
E – HCO3 de repos 40 mmol/l
[279]
Ces constatations gazométriques peuvent être expliquées par:
A – Trouble de la distribution du rapport ventilation/perfusion
B – Distension et destruction des alvéoles
C – Destruction des capillaires pulmonaires
D – Epaississement des cloisons alvéolo-capillaires
E – Diminution du débit cardiaque
[280]
Chez ce malade que montrera la spirographie et la boucle débit/volume?
A – Syndrome obstructif
B – Augmentation de la capacité pulmonaire totale
C – Augmentation du volume résiduel
D – Augmentation de la capacité vitale
E – Diminution du débit moyen entre 25 et 75 % de la capacité vitale
[281]
Les autres examens fonctionnels montrent
A – Diminution de la capacité de transfert du CC
B – Diminution de la compliance pulmonaire statique
C – Diminution de l’espace mort
D – Zones dhypofixation à la scintigraphie pulmonaire de perfusion
E – Diminution de la résistance des voies aériennes
[282]
Les anomalies fonctionnelles observées résultent d’un ou plusieurs des
mécanismes physiopathologiques suivants. Lequel ou lesquels?
A – Augmentation de la pression de rétraction élastique du parenchyme pulmonaire
B – Hypersécrétion bronchique des gros troncs
C – Réduction de la surface d’échange des gaz
D – Collapsus expiratoire des voies aériennes
E – Inflammation muqueuse au niveau des bronches lobulaires
[283]
Dans ce cas d’emphysème panlobulaire primitif, que montre la radiographie pulmonaire?
A – Abaissement des coupoles diaphragmatiques
B – Hyperclarté des bases
C – Dilatation des artères pulmonaires
D – Cardiomégalie
E – Distension thoracique
[284]
cc
Un malade de 60 ans, fumeur, pesant 80 kg pour 1.65 m, ayant l’occasion plusieurs fois par
an de faire des repas d’affaires et à cette occasion, d’abuser de boissons alcoolisées, se
plaint d’une toux apparue assez soudainement, il y a dix mois. Diverses médications ont été
employées sans succès. La persistance de la toux l’inquiète. Il se culpabilise : “Ah, ce tabac
auquel je ne puis pas renoncer”, Il en perd l’appétit et a maigri.
Les signes fonctionnels que l’on aurait pu rechercher en plus de ceux qui ont été signalés et qui auraient eu un intérêt diagnostique et thérapeutique comportent:
A – Douleurs thoraciques
B – Dyspnée
C – Hémoptysies
D – Douleur abdominale aigué
E – Crampes des mollets
[285]
Parmi les signes constatés à l’examen, le diagnostic peut être orienté par:
A – Examen bucco-dentaire
B – Découverte d’un ganglion axillaire droit
C – Matité de la base gauche
D – Recherche de signes d’insuffisance ventriculaire gauche
E – Toucher rectal
[286]
Certain(s) examen(s) complémentaire(s) s’impose(nt). Le(s)quel(s)?
A – Radiographie thoracique de face et de profil, en inspiration
B – Fibroscopie bronchique
C – Examen de l’expectoration à la recherche des germes banals et mise en culture
D – Exploration fonctionnelle respiratoire
E – Electrocardiogramme
[287]
Les diagnostics auxquels il est légitime de penser incluent
A – Bronchite chronique
B – Corps étranger endobronchique
C – Cancer bronchique
D – Insuffisance ventriculaire gauche
E – Dilatation bronchique
[288]
Le traitement qui s’impose chez ce malade, dès le premier jour, comporte:
A – Un antitussif opiacé ou analogue
B – L’arrêt du tabac immédiat et définitif
C – Une médication théophyllinique
D – Une médication corticoïde
E – La kinésithérapie
[289]
cc
Au cours d’une belle soirée d’été, un jeune homme, vivant habituellement en milieu urbain, âgé
de 18 ans, en vacances à la campagne, présente pour la première fois de son existence une
crise dyspnéique avec sensation d’étouffement qui le réveille et l’oblige à appeler le médecin
de la ville voisine. Ce dernier porte le diagnostic d’asthme.
Le tableau classique de l’asthme paroxystique de l’adulte jeune comporte:
A – Crise dyspnéique nocturne
B – Sibilance dans les deux champs pulmonaires
C – Bradycardie
D – Fièvre
E – Oedèmes des membres inférieurs
[290]
Il faut rechercher, pour éliminer une forme grave, chez ce patient:
A – Des sueurs
B – Un blocage thoracique
C – Une disparition du murmure vésiculaire
D – Une pâleur des conjonctives
E – Une modification du timbre de la voix
[291]
Le premier médicament à utiliser chez ce patient est:
A – Théophylline à action prolongée
B – Anti-histaminique injectable
C – Anticholinergique en inhalation
D – Bêta-sympathomimétique en inhalation
E – Cromoglycate (inhalation)
[292]
Grâce à votre traitement, cette première crise cède rapidement. Vous revoyez votre jeune malade le lendemain. Vous suspectez une atopie. Sur quel(s) élément(s)?
A – Sa mère est asthmatique
B – Son père est un grand fumeur
C – Le patient a des antécédents de rhume des foins
D – Il est épileptique
E – Il a été traité un an auparavant pour une parasitose intestinale
[293]
La nature allergique de cette première crise d’asthme peut être évoquée sur le résultat de
A – Spirographie
B – Numération formule sanguine
C – Dosage des IgE sériques
D – Réaction tuberculinique
E – Immunoélectrophorèse des protides sanguins
[294]
Au vu des données précédentes, vers quel type d’allergènes allez-vous orienter vos recherches?
A – Poussières de maison
B – Poils d’animaux
C – Pollens
D – Acariens
E – Moisissures
[295]
Après 15 jours de traitement, le patient na pas présenté de nouvelle crise.
Quel(s) examen(s) demandez-vous?
A – Spirographie
B – Scintigraphie pulmonaire
C – Boucle débit-volume
D – Fibroscopie bronchique
E – Angiographie pulmonaire
[296]
cc
Au cours d’une belle soirée d’été, un jeune homme, vivant habituellement en milieu urbain, âgé
de 18 ans, en vacances à la campagne, présente pour la première fois de son existence une
crise dyspnéique avec sensation d’étouffement qui le réveille et l’oblige à appeler le médecin
de la ville voisine, ce dernier porte le diagnostic d’asthme.
Devant cette crise isolée, que conseillez-vous à Monsieur X…, au plan
thérapeutique?
A – Sympathomimétiques en spray en cas de crise
B – Théophylline au long cours
C – Corticothérapie prolongée
D – Antibiothérapie de 10 jours
E – Cures climatiques
[297]
cc
Un homme de 61 ans, consulte pour dyspnée d’effort apparue progressivement depuis trois
ans et actuellement invalidante pour la montée des escaliers des deux étages de son
appartement.
L’interrogatoire retient un tabagisme habituel à un paquet de cigarettes par jour depuis 35 ans,
une toux avec expectoration matinale depuis de nombreuses années. A l’examen, le thorax
n’est pas distendu, il n’y a pas de cyanose, ni de signe d’insuffisance ventriculaire droite. A
l’auscultation, on perçoit des râles d’encombrement bronchique et le murmure vésiculaire est
bien audible.
L’expectoration est actuellement non purulente et facile à émettre.
Quel est votre diagnostic?
A – Fibrose pulmonaire
B – Bronchite chronique obstructive
C – Emphysème primitif
D – Asthme
E – Oedème pulmonaire
[298]
Vous devez retrouver à l’exploration fonctionnelle respiratoire?
A – Baisse du VEMS
B – Baisse du rapport VEMS/CV
C – Augmentation du volume résiduel (VR)
D – Baisse de la compliance
E – Baisse de la capacité pulmonaire totale
[299]
Le bilan doit comporter:
A – Radio pulmonaire
B – E.C.G.
C – Gaz du sang
D – lonogramme sanguin
E – Tomographies pulmonaires
[300]
La prescription thérapeutique doit comporter:
A – Fluidifiants bronchiques
B – Broncho-dilatateurs
C – Arrêt du tabac
D – Kinésithérapie respiratoire
E – Tonicardiaque
[301]
Dans quel(s) cas, devez vous craindre une aggravation de létat de ce malade? A – Usage dantitussifs
B – Usage de tranquillisants
C – Usage de Béta 2 mimétiques
D – Infection broncho-pulmonaire
E – Phlébite
[302]
Une aggravation éventuelle sera évoquée devant:
A – Céphalées
B – Insomnie
C – Cyanose
D – Sueurs
E – Tachycardie
[303]
Devant lapparition de ces signes, une gazométrie artérielle montre. Pa 02 = 45 mm Hg (5,9 KPa) Pa 002 = 58 mm Hg (7,7 KPa) Ph = 7,37. Donner les deux mesures à prendre immédiatement:
A – Oxygénothérapie
B – Hospitalisation
C – Digitaliques
D – Antibiothérapie
E – Fluidifiants bronchiques
[304]
cc
Un homme de 56 ans est hospitalisé pour une importante dyspnée d’aggravation progressive
depuis 3/4 heure. Il est assis dans son lit, cyanosé, couvert de sueurs: son rythme respiratoire
est ralenti, avec allongement du temps inspiratoire. L’interrogatoire révèle l’existence d’une
dysphonie progressive, installée depuis plusieurs mois pour aboutir à une voix actuellement
pratiquement éteinte Dans les jours précédents, était apparue une gêne respiratoire à l’effort.
On note par ailleurs une intoxication tabagique de l’ordre de deux paquets de cigarettes par
jour depuis l’âge de 20 ans et une imprégnation éthylique notable (1,5 litre de vin par jour). Il
n’y a pas d’otalgie, pas de dysphagie, pas d’expectoration sanglante. L’auscultation pulmonaire
est normale ; la palpation cervicale ne montre pas d’anomalie, non plus que l’examen général
somatique.
Devant ce type de dyspnée, quel est le diagnostic à évoquer en premier lieu parmi les suivants?
A – Asthme
B – Oedème aigu du poumon
C – Bronchite chronique
D – Epanchement pleural
E – Dyspnée laryngée
[305]
Quel(s) est(sont) les éléments cliniques qui, s’ils existent, vont conforter le
diagnostic topographique de cette dyspnée?
A – Tirage
B – Cornage
C – Wheezzing
D – Modifications de la sonorité à la percussion thoracique
E – Râles bronchiques
[306]
Le contexte clinique, le terrain et l’évolution évoquent essentiellement l’une des étiologies suivantes
A – Polype des cordes vocales
B – Cancer du poumon
C – Cancer glottique
D – Paralysie des dilatateurs de la glotte
E – Epanchement pleural
[307]
Quel examen allez-vous faire pratiquer pour confirmer votre diagnostic?
A – ECG
B – Radiographie du thorax
C – Gazométrie artérielle
D – Laryngoscopie
E – Bronchoscopie
[308]
Parmi les modalités thérapeutiques suivantes, laquelle(lesquelles) allez-vous immédiatement mettre en oeuvre?
A – Pulvérisation locale dun sympathomimétique
B – Corticothérapie par voie parentérale
C – Traitement diurétique par lasilix IV
D – Atropine 1/2 mg par voie sous-cutanée
E – Oxygénothérapie
[309]
En cas déchec de la(des) méthode(s) utilisée(s) ci-dessus, quels sont les deux gestes que l’on peut proposer?
A – Intubation
B – Trachéotomie
C – Pelage des cordes vocales sous endoscopie laryngée
D – Drainage pleural
E – Saignée
[310]
cc
Un homme de 45 ans, présente à l’occasion d’un épisode infectieux apparemment banal, une
hémoptysie de moyenne abondance.
Il a été traité, 7 ans auparavant, pour une tuberculose étendue bilatérale, avec volumineuse
cavité lobaire supérieure droite et opacités infiltratives diffuses intéressant le segment apical
du lobe supérieur droit. Un traitement par rifampicine, isoniazide et éthambutol, a rapidement
assuré la disparition des bacilles tuberculeux de l’expectoration, puis une régression des
anomalies radiologiques. Après 9 mois de traitement persistait cependant une cavité aux
parois fines, d’un diamètre d’environ 2 cm, au niveau dun lobe supérieur droit rétracté et siège
d’opacités linéaires d’aspect cicatriciel. Une exérèse de ces lésions résiduelles a été proposée
au patient, qui l’a refusée. Le patient a alors repris son activité professionnelle, sous
surveillance radiologique périodique.
L’examen radiologique réalisé à l’occasion de l’hémoptysie récente révèle une modification
nette des anomalies lobaires supérieures droites par rapport au dernier cliché pratiqué, deux
années plus tôt: la cavité s’est légèrement rétractée, sa paroi s’est épaissie et elle contient
une opacité arrondie séparée de la paroi supérieure par un croisement gazeux. On note en
outre un épaississement pleural de l’apex. L’aspect est évocateur de greffe aspergillaire dans
une cavité tuberculeuse détergée.
Parmi les examens biologiques suivants, quel est celui qui apporte un
argument décisif en faveur du diagnostic d’aspergillome intracavitaire?
A – Présence dAspergillus fumigatus à la culture de l’expectoration B – Présence de 6 arcs de précipitation après immunoélectrophorèse de
sérum en présence de l’antigène Aspergillus fumigatus
C – RAST positif, vis-à-vis d’Aspergillus fumigatus
D – Réaction cutanée semi-retardée positive vis-à-vis d’Aspergillus fumigatus
E – Réaction cutanée retardée positive vis-à-vis d’Aspergillus fumigatus
[311]
Quel est le mécanisme physiopathologique de l’hémoptysie présentée par ce malade?
A – Anévrysme de Rasmussen
B – Fistule broncho-artérielle pulmonaire
C – Hypervascularisation péri-cavitaire d’origine systémique
D – Thrombose d’une branche de l’artère pulmonaire suivie d’infarcissement hémorragique
E – Hémorragie alvéolaire diffuse au voisinage de la cavité parasitée
[312]
Parmi les substances antifongiques suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui, absorbée(s) par voie orale, sont susceptibles de diffuser dans organisme?
A – Amphotéricine B (Fungizone®)
B – Flucytosine (Ancotil®)
C – Kétoconazole (Nizoral®)
D – Nystatine (Mycostatine®)
E – Aucune de ces substances
[313]
En dehors des aspergillomes intra-cavitaires, quelle(s) affection(s)
respiratoire(s) peut(peuvent) être provoquée(s) par Aspergillus fumigatus?
A – Asthme allergique IgE dépendant
B – Infiltrats éosinophiles pulmonaires
C – Infection diffuse du tissu pulmonaire
D – Emphysème centrolobulaire
E – Fibrose interstitielle diffuse
[314]
cc
Un agriculteur de 50 ans, non fumeur, sans antécédent particulier, est hospitalisé pour le bilan
d’une dyspnée d’installation progressive depuis 2 mois avec amaigrissement de 5 kgs,
syndrome sub-fébrile, apparus fin Mars.
La radiographie pulmonaire montre un aspect en “verre dépoli” des deux bases pulmonaires. Il n’existe pas de cardiomégalie. Vous évoquez la possibilité d’une maladie du poumon de fermier.
Qu’entendez-vous à l’auscultation pulmonaire?
A – Sibilances diffuses dans les 2 poumons
B – Silence respiratoire
C – Râles crépitants bilatéraux
D – Auscultation normale
E – Ronchus diffus dans les deux champs
[315]
Quelle(s) perturbation(s) doit ou doivent être observée(s) sur I’EFR
A – Augmentation du volume résiduel
B – Trouble ventilatoire restrictif pur
C – Abaissement de la compliance pulmonaire statique
D – Désaturation en oxygène artériel de repos et resaturation à l’exercice
E – Baisse de la capacité de diffusion
[316]
Un lavage broncho-alvéolaire avec numération formule cytologique est réalisé. Que peut-on observer?
A – Une numération formule cytologique normale
B – Une lymphocytose supérieure à 50%
C – Une hypercellularité franche
D – Une élévation franche du pourcentage des mastocytes
E – Une élévation du pourcentage des lymphocytes et des polynucléaires neutrophiles
[317]
Le traitement repose sur:
A – Streptomycine
B – Cyclines
C – Macrolides
D – Arrêt de l’exposition professionnelle
E – Théophylline
[318]
cc
Un homme de 35 ans consulte pour hémoptysie. Il s’agit d’un patient tabagique (15
paquets/année), sans antécédent familial notable, et qui à l’âge de 5 ans aurait fait une
infection respiratoire qualifiée par sa famille de sévère. Au décours de cet épisode, il a
développé une bronchorrhée matinale, quasi quotidienne, à recrudescence hivernale, qu’il a
négligée; ses activités professionnelles ne l’exposent pas à un aérocontaminant particulier et il
ne se plaint pas de dyspnée. L’hémoptysie est apparue le matin même de la consultation, au
cours d’une quinte de toux; son volume total est évalué à 50 ml. A l’examen, il s’agit d’un sujet
longiligne pesant 63 kg pour 1 m73, apyrétique, et sans cyanose; les muqueuses sont
normalement colorées, la fréquence respiratoire est à 20/mn, la fréquence cardiaque à 90/mn,
la T.A.à 130/80 mmHg. L’examen cutané est normal, mais il existe un hippocratisme digital
très ancien. L’auscultation cardiaque est normale. L’examen des cavités rhino et
oropharyngées ne permet pas de retrouver de trace de saignement. A l’auscultation du thorax,
on entend, outre le murmure vésiculaire, des râles bronchiques qui prédominent au niveau de
la base pulmonaire gauche. Le reste de l’examen clinique est normal. La Numération Formule
Sanguine (plaquettes incluses), le TCK et le TP sont normaux. L’analyse des clichés de
thorax (face et profil) permet d’observer, au sein des deux lobes inférieurs, des cavités
multiples, arrondies, tassées, aux limites mal définies. Le lobe gauche, le poumon droit et le
médiastin, paraissent radiologiquement normaux.
L’affection chronique dont souffre ce patient est:
A – Une dilatation des bronches
B – Une bronchite chronique
C – Un asthme à dyspnée continue
D – Une emphysème pan-lobulaire
E – Une insuffisance ventriculaire gauche
[319]
Quelles sont parmi les agents infectants de l’enfance, la ou les possible(s)
cause(s) de l’affection chronique dont souffre ce patient?
A – Mycobacterium tuberculosis
B – Virus respiratoire syncitial
C – Borderella pertussis
D – Streptococcus pneumoniae
E – Legionella pneumophila
[320]
Quelle(s) investigation(s) paraclinique(s) est(sont) susceptible(s) de préciser l’origine anatomique du saignement?
A – Tomodensitométrie thoracique
B – Fibroscopie bronchique
C – Artériographie bronchique en période hémorragique
D – Bronchographie
E – Angiographie pulmonaire
[321]
Quel(s) réseau(x) vasculaire(s) est(sont) à la source des hémoptysies dans le cas présent?
A – Artères pulmonaires
B – Artères systémiques bronchiques
C – Capillaires pulmonaires
D – Veines pulmonaires
E – Aucun des réseaux ci-dessus mentionnés
[322]
Vous prescrivez en première intention pour juguler l’hémoptysie de ce patient?
A – Embolisation artérielle bronchique sélective
B – Perfusion de lysyl-vasopressine
C – Intubation sélective par sonde de Carlens
D – Bronchoconstricteur (Carbamyl-choline)
E – Transfusion de facteurs de coagulation
[323]
L’hémoptysie étant tarie, quel(s) examen(s) prescrivez-vous pour réaliser le bilan d’extension des lésions bronchiques?
A – R.M.N. thoracique
B – Tomodensitométrie thoracique en coupes fines
C – Bronchographie bilatérale
D – Angiographie pulmonaire
E – Artériographie bronchique
[324]
cc
Mademoiselle S. 22 ans, étudiante, est asthmatique de longue date et présente 2 à 3 crises
par mois. Elle ne prend aucun traitement de fond. Elle arrive d’urgence pour une crise dont le
début remonte à quelques heures et qui fait suite à une bronchite aiguê. La crise n’a pas cédé
après six bouffées de Salbutamol. L’examen clinique est typique de crise d’asthme avec
freinage expiratoire, distension thoracique, sibilants diffus mais rares. Malgré les
thérapeutiques d’urgence, la crise ne cède pas totalement. La patiente est admise en
hospitalisation, traitée et surveillée.
Parmi les propositions suivantes, cocher celle(s) qui vous paraît ou paraissent faire partie du traitement de première intention
A – Bécotide 2 bouffées en surveillant les modalités d’administration
B – Théophylline 1 ampoule en intraveineux direct
C – Soludécadron 1 ampoule en intraveineux direct
D – Bricanyl 1/2 ampoule par voie sous cutanée
E – Mise en place d’un suppositoire de Théophylline
[325]
Au bout de 24 heures, son état s’aggrave. Parmi les critères suivants, le(s)quel(s) vous paraît(paraissent) être des critères de gravité d’une crise d’asthme?
A – L’absence de sédation sous ventoline correctement administrée
B – L’existence d’un silence auscultatoire
C – Une hypercapnie
D – La notion d’état de mal dans les antécédents
E – Un peak-flow entre 400 et 500 ml/mn
[326]
Finalement la patiente est admise en réanimation. Parmi les propositions suivantes concernant l’état de mal asthmatique, quelle est ou quelles sont celle(s) qui vous paraît ou paraissent exacte(s)?
A – Loxygénothérapie à faible débit est contre-indiquée
B – Les béta 2 mimétiques intraveineux constituent le meilleur traitement
C – Les corticoïdes ont un délai daction inférieur à 4 heures
D – La théophylline intra-veineuse est strictement indispensable
E – Un antitussif est nécessaire
[327]
Après 48 heures en soins intensifs, la crise cède et la patiente est transférée en salle. Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) fait(font) partie du bilan étiologique de l’asthme de cette malade?
A – La numération formule sanguine
B – Les IgE totales
C – Un examen ORL
D – Des tests allergologiques cutanés orientés par l’interrogatoire
E – Des EFR avec test à lacétylcholine
[328]
Lenquête étiologique sest révélée négative et elle sort au quinzième jour.
Chez cette patiente, quel traitement de sortie proposeriez-vous?
A – Aucun traitement en dehors du Salbutamol en cas de crise
B – Corticothérapie au long cours
C – Théophylline retard seule
D – Théophylline retard avec béta 2 mimétiques en spray systématiques
E – Théophylline retard avec béta 2 mimétiques en spray en cas de crise
[329]
cc
Un malade de 65 ans, ancien gros fumeur (70 paquets/année) consulte pour des crachats
hémoptoïques et une baisse importante de l’état général. Il présente un hippocratisme digital.
Sur la radio pulmonaire on constate un gros hile avec atélectasie du lobe supérieur droit. La
capacité vitale et la gazométrie artérielle sont normales le Vems est subnormal (83% de la
valeur théorique).
Quel diagnostic évoquez-vous d’emblée?
A – Tuberculose pulmonaire
B – Abcès
C – Bronchectasies
D – Cancer bronchique
E – Tumeur bronchique bénigne
[330]
A la recherche dagents cancérigènes, vous allez rechercher chez ce malade:
A – Tabac
B – Silice
C – Amiante
D – Goudrons
E – Chrome
[331]
Parmi les examens suivants, quel est celui qui permet d’affirmer le diagnostic?
A – Fibroscopie bronchique avec biopsie ou aspiration
B – Scanner corps entier
C – Echographie hépatique
D – Scintigraphie osseuse
E – Scintigraphie pulmonaire de perfusion
[332]
Quel est dans cette liste le type histologique de cancer bronchique le plus
fréquemment rencontré?
A – Cancer anaplasique à petites cellules
B – Adénocarcinome
C – Bronchiolo-alvéolaire
D – Epidermoïde
E – Cancer à grandes cellules
[333]
Chez ce malade, le bilan d’extension s’avérant satisfaisant et s’agissant d’un carcinome épidermoïde, quelle décision thérapeutique allez-vous prendre?
A – Abstention avec simple surveillance
B – Radiothérapie
C – Polychimiothérapie
D – Exérèse chirurgicale
E – Immunothérapie
[334]
Quel est le pourcentage de survie à 5 ans chez ce patient, s’il est opéré?
A – Moins de 5 %
B – 5 à 10%
C – 10 à 25 %
D – 25 à 35 %
E – 50 %
[335]
cc
Une femme de 56 ans, européenne, sans profession, vient consulter pour une toux sèche,
isolée, durant depuis trois mois. La toux est principalement nocturne mais aussi diurne. Parmi
les antécédents, on note l’existence d’une hypertension artérielle essentielle traitée depuis un
an; la malade n’a jamais fumé. L’examen clinique n’est pas significatif.
Quelle(s) hypothèse(s) étiologique(s) est(sont) plausible(s) devant ce tableau clinique?
A – Dilatation des bronches
B – Pleurésie
C – Reflux gastro-oesophagien
D – Tumeur des voies aériennes
E – Fibrose pulmonaire
[336]
Parmi les médicaments (noms commerciaux) que la patiente pourrait prendre pour son hypertension artérielle, lequel est susceptible de provoquer une toux chronique?
A – Captolane®
B – Catapressan®
C – Aldomet®
D – Minipress®
E – Aucun
[337]
Sur la radiographie thoracique, y a-t-il un signe qui dans ce contexte clinique serait évocateur dun diagnostic étiologique précis?
A – Absence de poche à air gastrique
B – Aorte déroulée
C – Complexe primaire calcifié
D – Lobe azygos
E – Côte cervicale
[338]
Chez cette patiente, l’asthme peut être éliminé devant:
A – L’absence de râles sibilants au moment de l’examen
B – L’absence de dyspnée au moment de l’examen
C – L’absence de rhinite associée
D – L’absence d’éosinophilie sanguine
E – Aucune des propositions précédentes.
[339]
Le diagnostic d’asthme pourrait être affirmé devant:
A – Un taux élevé d’lgE totales
B – Des tests cutanés positifs à la poussière de maison
C – Un test de provocation bronchique positif à l’acétylcholine ou à l’histamine
D – Un aspect de distension pulmonaire radiologique
E – Aucune des propositions suivantes
[340]
La spirométrie met en évidence, sur la courbe débit-volume, une diminution isolée du débit expiratoire à 50% de la CV. Cette anomalie peut-elle être interprétée comme la traduction
A – D’une obstruction des voies aériennes périphériques
B – D’une augmentation de la pression de recul élastique du poumon
C – D’une obstruction laryngée
D – D’une diminution de la force des muscles expiratoires
E – Aucune des propositions précédentes
[341]
cc
Une femme de 45 ans, ayant eu la coqueluche dans l’enfance, vient consulter pour une
expectoration matinale, régulière, abondante, parfois purulente, parfois hémoptoïque. On lui
trouve un hippocratisme digital à l’examen clinique.
Quel diagnostic allez-vous suspecter?
A – Asthme surinfecté
B – Bronchite chronique
C – Emphysème
D – Bronchites aiguès à répétition
E – Bronchectasies
[342]
Le ou les argument(s) qui a(ont) servi à asseoir votre diagnostic est (sont)
A – Antécédents de coqueluche
B – Crachats hémoptoïques
C – Hippocratisme digital
D – Expectoration matinale
E – Sexe de la malade
[343]
Parmi ces examens complémentaires, quel est celui qu’il faut maintenant
demander en premier lieu?
A – Artériographie bronchique
B – Fibroscopie bronchique
C – Tomodensitométrie thoracique en haute résolution
D – Bronchographie
E – Scintigraphie pulmonaire de perfusion
[344]
Les aspects radiographiques les plus compatibles avec le diagnostic envisagé, comprennent:
A – Atélectasie en bande
B – Opacités en doigts de gant
C – Atélectasie lobaire inférieure
D – Images polykystiques
E – Adénopathies hilaires
[345]
cc
Une femme de 50 ans, est hospitalisée pour exploration d’une insuffisance respiratoire sévère.
Elle n’a pas d’antécédent pulmonaire ou cardiaque, elle a noté depuis 10 ans l’apparition d’une
dyspnée d’effort progressive, (dyspnée à un étage).
Plusieurs années après le début de cette dyspnée, la malade a présenté des poussées de
surinfections bronchiques hivernales 2 ou 3 fois par an, associant toux et expectoration
purulente, ces poussées cédant à des traitements antibiotiques variés.
Elle pèse 51 kg pour 1 60m. Il n’y a pas de cyanose ni d’hippocratisme digital ni de dyspnée
au repos.
A l’auscultation pulmonaire, le murmure vésiculaire est particulièrement diminué aux bases. Le
coeur est régulier, rapide à 100/mn. Il n’y a aucun signe d’insuffisance cardiaque.
L’exploration fonctionnelle respiratoire objective une insuffisance respiratoire obstructive
majeure avec un VEMS à 425 ml (théorique 2020 ml), un coefficient de Tiffeneau à 28 %.
Cette insuffisance respiratoire obstructive n’est pas modifiée par les broncho-dilatateurs. La
gazométrie artérielle montre Pa02 à 7,6 kPa (55 mmHg), PaCO2 à 5,1 kPa (37 mmHg). Les
bicarbonates plasmatiques sont normaux à 27 mmoles/l. L’hématocrite est à 52 %.
Parmi les diagnostics suivants, lequel retenez-vous?
A – Bronchite chronique
B – Asthme à dyspnée continue
C – Bronchite chronique avec emphysème centrolobulaire
D – Emphysème panlobulaire
E – Cancer bronchique
[346]
La radiographie thoracique peut mettre en évidence:
A – Une redistribution de la perfusion vers les lobes supérieurs
B – Une hyperclarté prédominant aux bases
C – Une augmentation de l’espace clair retrosternal
D – De grosses artères pulmonaires
E – Des opacités micro-nodulaires diffuses
[347]
Quel(s) autre(s) examen(s) pouvez-vous demander?
A – Exploration de la mécanique ventilatoire (compliance)
B – Mesure du volume résiduel
C – Test de broncho-motricité à l’acétylcholine
D – Radiographie des sinus de la face
E – Electrocardiogramme
[348]
En dehors des périodes de surinfection, la kinésithérapie respiratoire vous parait indiquée: vous préciserez sur votre ordonnance au kinésithérapeute la nécessité de
A – Drainage bronchique postural
B – Rééducation de la ventilation diaphragmatique
C – Augmentation de la ventilation thoracique
D – Apprentissage de la ventilation à basse fréquence
E – Rééducation des muscles abdominaux
[349]
En dehors de la kinésithérapie, le traitement nécessite la prescription de
A – Oxygénothérapie de longue durée
B – Antibiothérapie lors des surinfections
C – Bêta-2-mimétiques
D – Vaccination anti-grippale annuelle
E – Vaccination anti-pneumoccocique annuelle
[350]
cc
Madame P. , âgée de 55 ans est hospitalisée pour dyspnée. Dans ses antécédents on
retrouve une phlébite surale droite il y a 3 ans, deux phlébites fémoro-poplitées gauches il y a
18 et 12 mois. Le traitement anti-coagulant a été interrompu il y a 9 mois. Madame P. n’a pas
de passé respiratoire.
Depuis deux mois, cette patiente se plaint d’une dyspnée d’effort d’intensité croissante gênant
actuellement même la toilette. A L’examen clinique, le poids est de 80 kg pour 168 cm, la
tension artérielle est de 120/80 mm Hg, la température est normale. On note une cyanose des
extrémités avec hippocratisme digital. Il existe des oedèmes des membres inférieurs indolores
une hépatomégalie douloureuse avec reflux hépato-jugulaire et ascite.
L’auscultation pulmonaire est normale. L’auscultation cardiaque indique un bruit de galop droit,
un éclat du B2 au foyer pulmonaire et un souffle systolique au foyer tricuspidien. Vous portez
le diagnostic d’insuffisance ventriculaire droite.
Quel(s) signe(s) ne fait (font) pas partie du tableau d’insuffisance ventriculaire droite?
A – Dyspnée d’effort avec orthopnée
B – Hépatalgies d’effort
C – Souffle systolique tricuspidien
D – Eclat du B2 au 2ème espace inter-costal droit
E – Signe de Harzer
[351]
Quelle est la cause la plus probable du tableau présenté par Madame P.?
A – Insuffisance tricuspidienne
B – Rétrécissement tricuspidien
C – Coeur pulmonaire chronique post-embolique
D – Hypertension artérielle pulmonaire primitive
E – Insuffisance respiratoire restrictive due à l’obésité
[352]
Quel(s) examen(s) vous parait (paraissent) utile(s)?
A – Electrocardiogramme et radiographie du thorax
B – Echographie cardiaque avec doppler pulsé
C – Phlébo-cavographie
D – Scintigraphie pulmonaire
E – Echographie abdomino-pelvienne
[353]
Lors dune étude hémodynamique par cathétérisme droit, les résultats
confortant votre hypothèse sont:
A – Pression artérielle pulmonaire systolique : 80 mm Hg
B – Pression systolique ventriculaire droite : 20 mm Hg
C – Pression capillaire : 40 mm Hg
D – Pression dans l’oreillette droite : O mm Hg
E – Pression télédiastolique du ventricule droit à 15 mm Hg
[354]
Concernant le traitement, vous pouvez employer dans ce cas
A – Digitoxine 4 c/jour
B – Héparine 400 mg/jour en intraveineux
C – Furosémide (Lasilix®) 1 cp/jour
D – Un calcium bloqueur
E – Oxygénothérapie par sonde nasale à 10 litres/minute d’emblée
[355]
Après la phase aigué quelle(s) attitude(s) pourrez-vous retenir?
A – Annuloplastie tricuspidienne
B – Digitoxine au long cours
C – Traitement continu par antivitamines K
D – Traitement antiagrégant plaquettaire
E – Oxygénothérapie à domicile
[356]
cc
Cette femme de 72 ans, non fumeuse, jusque là bien portante, sans passé respiratoire,
présente depuis 8 à 10 jours, une altération de l’état général avec fièvre à 38°5-39°C, une toux
ramenant une expectoration purulente numulaire non fétide.
– Examen clinique : foyer de sous-crépitants sous-claviculaire droit;
– Radio pulmonaire : opacité alvéolaire lobaire supérieure droite avec image hydroaérique,
réalisant un niveau liquide
– Biologie : VS 130, GB 145001mm3 dont 85% PNN, Hb 9 g/dl.
Le diagnostic d’abcès pulmonaire étant retenu, l’enquête microbiologique doit s’appuyer sur:
A – Hémoculture
B – Sérologie virale
C – Bactériologie des crachats
D – Prélèvements protégés endobronchiques
E – Ecouvillonage pharyngé
[357]
Le diagnostic d’abcès pulmonaire impose chez cette malade la recherche de causes favorisantes, lesquelles?
A – Diabète
B – Mauvais état bucco-dentaire
C – Trouble de déglutition
D – Cancer bronchique à petites cellules
E – Maladie bronchectasique
[358]
Quelle prescription antibiotique jugez-vous opportune en cas de négativité de l’enquête infectieuse?
A – Traitement anti-tuberculeux dépreuve
B – Cyclines par voie orale
C – Macrolides
D – Pénicilline G injectable en monothérapie
E – Augmentin® + Aminoside
[359]
Après guérison, persiste une image cavitaire lobaire supérieure droite, à paroi fine ; quelle est la principale complication à craindre ?
A – Surinfection aspergillaire
B – Pneumothorax spontané
C – Surinfection à pyogènes
D – Cancérisation
E – Surinfection tuberculeuse
[360]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 60 ans, agriculteur, tabagique (40
paquets/année),qui a depuis 24 heures une infection respiratoire aiguê. Celle-ci a débuté par
un point de côté brutal de la base thoracique droite, la fièvre s’est rapidement élevée à 39°C.
L’expectoration est minime, muco-purulente. A l’examen clinique, le sujet est en bon état
général et l’examen thoracique montre un syndrome de condensation de la base droite.
Vous évoquez en première hypothèse le diagnostic de pneumonie à:
A – Pneumocoque
B – Escherichia coli
C – Haemophilus influenzae
D – Mycoplasma pneumoniae
E – Staphylocoque
[361]
Parmi les signes cliniques suivants, vous vous attendez à trouver à l’examen de ce patient:
A – Un herpès labial
B – Une adénopathie sus-claviculaire droite
C – Des râles crépitants
D – Un souffle tubaire
E – Une matité de la base droite
[362]
Parmi les signes radiologiques thoraciques suivants, vous pouvez observer:
A – Une radiographie strictement normale
B – Une opacité de type alvéolaire triangulaire à sommet hilaire de la base droite
C – Des opacités bilatérales polysegmentaires
D – Des adénopathies hilaires bilatérales
E – Des opacités de type interstitiel plurisegmentaires
[363]
Lantibiotique dont la prescription est totalement inadaptée chez ce patient est:
A – Pénicilline G
B – Amoxicilline
C – Gentamicine
D – Erythromycine
E – Norfloxacine
[364]
Quelle est l’évolution clinique observée usuellement après mise en route rapide d’un traitement antibiotique adapté chez un tel patient?
A – Apparition d’un pyopneumothorax
B – Nettoyage radiologique et défervescence thermique en 24 heures
C – Défervescence thermique en 2 à 3 jours et nettoyage radiologique en 15 jours – 3 semaines
D – Apparition d’une miliaire signant un oedème aigu lésionnel E – Apparition d’une obnubilation avec méningoencéphalite
[365]
Après 4 semaines, la radiographie du thorax montre la persistance d’une image trabéculaire de la base droite avec une opacité du hile droit. Parmi les examens ci-dessous, lequel faut-il demander en priorité?
A – Une ponction transtrachéale pour examen bactériologique
B – Un scanner thoracique
C – Une fibroscopie bronchique
D – Une scintigraphie pulmonaire
E – Des recherches répétées de BK dans le liquide de tubage gastrique
[366]
cc
Cette femme de 82 ans, à l’état général bien conservé, non tabagique, originaire du sud-
algérien qu’elle a quitté 30 ans auparavant sans plus y retourner, opérée d’un adéno-cancer
colique en 1978, subit en juillet 1986 un contrôle radiologique pulmonaire motivé par un
syndrome infectieux fébrile pulmonaire avec toux sèche non productive, ni hémoptoïque.
L’on découvre à la fois une opacité dense, grossièrement arrondie à contour polybé, de 6x 7
cm de la pyramide basale gauche et un volumineux goitre cervico-thoracique mobile à la
déglutition, connu depuis 50 ans, discrètement compressif (dysphagie depuis 6 mois).
La TA est à 16/9, l’ECG normal avec rythme sinusal. Des examens complémentaires n’est à
retenir qu’une VS à 35 mm à la première heure. L’ACE est augmenté.
Quel diagnostic vous paraît le plus vraisemblable devant cette opacité arrondie
?
A – Kyste bronchogénique
B – Tumeur maligne primitive
C – Tumeur d’origine métastatique
D – Kyste hydatique
E – Aspergillome
[367]
Quels examens vous paraissent pertinents pour établir le diagnostic?
A – Fibroscopie bronchique
B – Ponction-biopsie thyroïdienne
C – Cyto diagnostic des sécrétions bronchiques
D – Médiastinoscopie
E – Ponction biopsie transthoracique
[368]
Dans l’hypothèse d’échec de ces examens à visée diagnostique, que proposez- vous comme conduite thérapeutique si le reste de l’examen le permet?
A – Chimiothérapie antimitotique
B – Radiothérapie
C – Association radio + chimiothérapie
D – Thoracotomie
E – Abstention thérapeutique
[369]
Si l’indication d’une intervention chirurgicale devait être discutée, quelles
investigations préalables vous paraîtraient indispensables?
A – Exploration Fonctionnelle Respiratoire (EFR)
B – Scintigraphie pulmonaire de perfusion
C – Recherche d’autres métastases (foie, squelette…)
D – Colonoscopie
E – Cathétérisme cardiaque
[370]
cc
Un insuffisant respiratoire, 60 ans, est. adressé en urgence pour décompensation respiratoire
aiguê. Antécédents: BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive).
L’histoire de la maladie débute trois jours avant l’hospitalisation par une dyspnée qui s’est
majorée brutalement, une angoisse avec douleur basithoracique gauche aux mouvements
respiratoires forcés, disparue spontanément.
A l’examen clinique
– Une toux avec expectoration muco-purulente de faible abondance
– Un syndrome fébrile à 38 degrés C
– Une cyanose des extrémités
L’auscultation objective des ronchus disséminés, une tachycardie. On retrouve une
hépatomégalie avec reflux hépato-jugulaire et oedème des membres inférieurs.
En urgence vous disposez:
– ECG: signes de coeur pulmonaire
– Hb = 18,9 g/dl et hyperleucocytose
– lonogramme sanguin : Na 130 mEq/l, Chlore 96 mEq/l
– lonogramme urinaire: Na 56 mEq/l, Chlore 27 mEq/l
– Gaz du sang
pH 7,28
PaCO2 = 3 5 mmHg
Pa 02 = 45 mmHg
Bicarbonates 17 mEq/l
C02 total 18, 5 mEq/l
Base excès – 10 mEq/l
Sa02 75 %.
Les gaz du sang objectivent:
A – Une acidose respiratoire décompensée
B – Une acidose métabolique décompensée
C – Un effet shunt
D – Un effet espace mort
E – Une acidose mixte
[371]
Quel est (ou quels sont) le (ou les) mécanisme(s) physiopathologique(s) qui peut (peuvent) avoir entraîné de telles perturbations de Pa02 et C02?
A – Un effet espace mort par encombrement
B – Un effet espace mort par pneumothorax
C – Un effet shunt par pneumonie
D – Un effet shunt en relation avec une embolie pulmonaire
E – Une intoxication au CC
[372]
Avant de disposer de la radiographie thoracique, quel(s) diagnostic(s) peuvent être évoqués?
A – Embolie pulmonaire
B – Pneumothorax
C – Hypoventilation par encombrement
D – Infarctus du myocarde sans insuffisance cardiaque
E – Pneumonie
[373]
La radiographie de thorax ne met en évidence que des images de BPCO avec emphysème. Quels examens vous paraissent les plus importants dans l’immédiat?
A – Epreuves fonctionnelles respiratoires
B – Fibroscopie bronchique avec biopsies
C – Phlébocavographie ou écho doppler des membres inférieurs
D – Angiographie pulmonaire
E – Hémocultures
[374]
Ces examens confirment votre diagnostic, mais objectivent en plus un risque imminent daggravation de l’état cardio-respiratoire. Quelle(s) thérapeutique (s) vous paraît (paraissent) la (les) mieux adaptée(s)?
A – Calciparine sous-cutanée
B – Héparine en continu à la pompe
C – Association de deux antibiotiques
D – Oxygénothérapie par sonde nasale
E – Digoxine
[375]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 35 ans, éthylique connu, qui présente
depuis 48 heures un syndrome respiratoire aigu, fébrile et tussigène.
celui-ci a débuté brutalement par un point de côté violent, basi-thoracique droit. La
température s’est rapidement élevée à 40CC, avec sensation de malaise et apparition de
grands frissons. Ce patient n’a pas d’antécédents de tuberculose, il n’a pas de diabète.
L’étude des gaz du sang artériel permet de constater: Pa02 = 60 mmHg, PaCO2 = 35 mmHg,
pH = 7,50, bicarbonates 27 mEq/l.
Les hémocultures sont positives pour Streptococcus pneumoniae. La radiographie thoracique
permet de constater une opacité systématisée du lobe supérieur droit sans atteinte pleurale.
Dans le creux axillaire droit vous devez rechercher:
A – Abolition des vibrations vocales
B – Tympanisme
C – Râles crépitants
D – Souffle tubaire
E – Râles sibilants
[376]
Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui permet d’expliquer les
résultats des gaz du sang artériel?
A – Hypoventilation alvéolaire globale
B – Troubles du transfert des gaz
C – Effet shunt
D – Hypoperfusion lobaire
E – Effet espace mort
[377]
Cette infection à Streptococcus pneumoniae a actuellement en France plus de 95 % de chance dêtre sensible à:
A – Amoxicilline
B – Erythromycine
C – Pénicilline G
D – Gentamycine
E – Doxycycline
[378]
Parmi les complications possibles de cette pneumonie à pneumocoque, vous devez rechercher ici
A – Anémie hémolytique
B – Pleurésie purulente
C – Sinusite
D – Méningite purulente
E – Dermite pluriorificielle de Stevens Johnson
[379]
Au 14ème jour de traitement, le malade est apyrétique. La radio montre
toujours un foyer du lobe supérieur. Dès lors il faut
A – Donner l’antibiotique par voie injectable pour être certain de la prise
B – Ajouter un deuxième antibiotique
C – Changer lantibiothérapie
D – Poursuivre les mêmes antibiotiques pour 15 jours supplémentaires
E – Arrêter les antibiotiques
[380]
cc
Un homme de 54 ans est hospitalisé pour un syndrome fébrile ayant débuté brutalement par
des frissons, des céphalées, une ascension thermique à 40, 2°C La famille signale un
éthylisme chronique certain, une allergie connue aux bêta-lactamines.
Nous observons une toux grasse, ramenant une expectoration rouillée, une dyspnée peu
importante avec tachypnée. La température est à 39,9°C.
L’examen retrouve une légère cyanose, une sub-matité de la base droite bien perçue en arrière
au sein de laquelle est perçu un souffle tubaire typique entouré d’une couronne de râles sous crépitant fins.
Un premier bilan biologique en urgence donne
Numération formule hémo-leucocytaire : pas d’anémie, 13.800 leucocytes/mm3 avec 84% de
polynucléaires neutrophiles.
Gaz du sang artériel, Pa02 68 mmHg, PaCO2 35 mmHg, pH 7,48 Sa02 90 %.
Dans les heures qui suivent apparaissent deux nouveaux éléments cliniques: un herpès péri-
buccal et des troubles neuro-psychiques : tremblements logorrhée, agressivité, délire.
Le cliché pulmonaire met en évidence une de ces anomalies:
A – Opacités floues disséminées dans les deux champs pulmonaires
B – Atélectasie du lobe moyen
C – Image hydroaérique du segment apical du lobe inférieur droit
D – Opacité systématisée non rétractile du lobe inférieur droit
E – Une miliaire
[381]
Les désordres neuro-psychiques observés sont dûs à une de ces causes, laquelle?
A – Insuffisance respiratoire aigué
B – Encéphalopathie alcoolique aigué de type Delirium tremens
C – Méningite
D – Septicémie
E – Importance du décalage thermique
[382]
Une antibiothérapie.doit être immédiatement prescrite, avec quel antibiotique? A – Péni G
B – Macrolide
C – Céphalosporine
D – Aminoside
E – Cycline
[383]
Le traitement complémentaire comprendra:
A – Corticothérapie
B – Réhydratation par voie veineuse
C – Equanil injectable
D – Oxygénothérapie nasale
E – Aucune de ces mesures