BPCO,Exacerbation, Infarctus myocardique

Diagnostic d’infarctus myocardique après hospitalisation pour exacerbation de BPCO.

Mc Allister D.A. et al. Eur Respir J; 2012; 39; 5: 1097-1103.

http://erj.ersjournals.com/content/39/5/1097.abstract

            La prévalence des atteintes cardiovasculaires après hospitalisation pour exacerbation de BPCO a été étudiée chez des patients âgés de 40 ans ou plus hospitalisés pour exacerbation aiguëe de BPCO (n= 242) avec un tabagisme de ³ 40 PA.

            L’âge moyen a été de 69+/-9 ans, 108 (45%) étaient des hommes et presque la moitié était des fumeurs persistants. 124 ont eu des douleurs thoraciques qui apparaissaient à l’effort chez 62 (26%), 24 (10%) avaient des troponines augmentées parmi lesquels 20 (8.3%) avaient des douleurs thoraciques et/ou des modifications successives de l’ECG remplissant les critères diagnostiques d’infarctus myocardique définis en 2007. Ni les douleurs thoraciques (p=0.77) ni les modifications ECG successives (p=0.39) n’ont été associées à l’augmentation des troponines.

            Il est conclu qu’une augmentation des Troponines, des douleurs thoraciques, des modifications sur les ECG successifs sont courants chez les patients hospitalisés pour exacerbation de BPCO. Globalement, 1 sur 12 patients remplit les critères d’un infarctus myocardique. Savoir si ces patients tireraient bénéfice d’un bilan complémentaire cardiaque reste non connu.

(Commentaire: c’est normal, quand on perd son souffle, ça fait mal au cœur)

C. Krespine

BPCO, Exercice, Roflumilast

Effets physiologiques du Roflumilast au repos et au cours de l’exercice dans les BPCO.

O’Donnel D.E. et al. Eur Respir J; 2012; 39; 5: 1104-1112.

http://erj.ersjournals.com/content/39/5/1104.abstract

            Les effets physiologiques de 500µg une fois par jour de Roflumilast (inhibiteur sélectif de la phosphodiestérase-4) au repos et à l’exercice ont été évalués dans cette étude randomisée en double aveugle contre placebo avec groupes parallèles de 250 patients.

            Par rapport au placebo, 12 semaines de traitement par Roflumilast a été associée à une petite mais progressive augmentation du VEMS avant et après bronchodilatateur, du rapport VEMS/CVF, une petite diminution de la résistance spécifique des voies aériennes et aucune modification significative de la CV au repos, de la capacité inspiratoire ou des mesures de l’hyperinflation pulmonaire. Il n’y a eu aucun effet thérapeutique sur le temps d’endurance à l’exercice. Á un temps d’exercice standardisé, après Roflumilast, par rapport au placebo, la capacité inspiratoire a augmenté de 0.12L (p=0.068) et la SpÔ2 a augmenté de 0.7% (p=0.020), le DEP a augmenté de 1.9L/mn (p=0.014).

            Au total, le traitement par Roflumilast a été associé à une amélioration progressive de la fonction des voies aériennes mais non à une amélioration de l’hyperinflation. Les effets bronchodilatateurs récemment décrits du Roflumilast ont inclus une petite mais consistante amélioration du piégeage aérique et de la SpO2 durant l’exercice.

(Commentaire: pas trop convainquant…mais Bon…un petit plus peut être, Enfin, si l’hyperinflation est en grande artie le fait de l’emphysème que peut y faire le Roflumilast!!)

C. Krespine

EFR, Trouble restrictif, Mortalité

Association entre chute de la CPT, mortalité et consommation en soins de santé.

Pedone C. et al. Chest 2012 ; 141 ; 4 : 1025-1030

http://chestjournal.chestpubs.org/content/141/4/1025.abstract

Le trouble restrictif pulmonaire est associé à une augmentation de la mortalité chez les adultes, particulièrement chez les personnes âgées. Les études antérieures avaient cependant utilisé la CVF comme marqueur de la   CPT. Cette étude va évaluer l’association entre la réduction de la CPT, la mortalité et les consommations en soins de santé. Elle va également comparer cette association par rapport à la CVF chez 752 patients de plus de 60 ans.

La mortalité globale a été significativement plus élevée dans le groupe avec CPT diminuée par rapport au groupe avec CVF abaissée.(respectivement 10.2 pour 100 patients vs 4.27 pour 100 patients), avec respectivement des ratio de taux de mortalité de 6.87 et 2.73. Après ajustement, le HR pour la mortalité associée au trouble restrictif pulmonaire chez les patients qui avaient eu un diagnostic à partir de la CVF était réduit à 2.05. Une CPT réduite restait étroitement associée à la mortalité (HR : 4.52). Aucune association n’a été trouvée entre restriction, diagnostiquée par un ou l’autre paramètre, et le risque d’hospitalisation.

Il est conclu qu’une CPT réduite est étroitement associée à la mortalité chez les adultes âgés. La réduction de la CVF a un risque plus faible de mortalité.

(Commentaire : Faux problème: la chute de la CVF n’est pas un trouble restrictif au sens pur du terme)

C. Krespine

SAOS et risque de thrombose veineuse profonde

Apnées du sommeil et risque de thrombose veineuse profonde (TVP) : une étude de cohorte appariée par paire non randomisée.

Chou K-T et al. Am J MED ; 2012 ; 125 ; 4 : 374-380.

http://www.amjmed.com/article/S0002-9343(11)00569-9/abstract

            Les relations entre apnées du sommeil et TVP ont été étudiées à partir d’un échantillon de 10 185 patients (5 680 patients souffrant de SAOS vs 4 505 témoins).

            Une TVP est survenue dans 40 cas (0.39%) durant la période de suivi de 3.56 ans incluant 30 patients avec SAOS (0.53%) et 10 témoins (0.22%). Les sujets souffrant de SAOS ont éprouvé une augmentation d’incidence de TVP de 3.113 fois indépendamment de l’âge, du sexe et des comorbidités. L’analyse de Kaplan-Meier a également révélé une tendance au SAOS chez les patients qui ont eu une TVP (P=.001). Le risque de TVP a été encore plus élevé dans les cas de SAOS qui nécessitait un traitement par PPC (HR : 9.575).

            Il est conclu que les apnées du sommeil peuvent être un facteur de risque indépendant de TVP.

(Commentaire : est ce le SAOS ou le morphotype conduisant aux apnées du sommeil, IMC et autres comorbidités, qui est en cause ?)

C. Krespine

Réponses QCM

Pneumologie

25 pages


[1]
: C
Une voix bitonale est un signe d’atteinte du nerf récurrent donc d’extension médiastinale contre-indiquant la chirurgie.
[2]
: C
Evident.
[3]
: A
Sans commentaire.
[4]
: C
Permet de localiser l’origine du saignement, de préciser une cause éventuelle endobronchique et d’effectuer des biopsies.
[5]
: B
Le Lomudal® est un traitement préventif des crises sans aucune toxicité chronique dans les asthmes allergiques. Il ne présente aucune efficacité sur la crise et doit donc être débuté en période d’accalmie. A et E sont faux. Il se présente en gélules mais est utilisé par voie aérosol au moyen d’un turbo-inhalateur (D faux).
[6]
: C
Hypersécrétion bronchique caractérisée par une toux avec expectoration chronique, pendant plus de trois mois chaque année, durant plus de deux ans.
[7]
: A B C
Si les manifestations thoraciques sont les plus fréquentes (item A et B), il faut aussi évoquer le diagnostic devant un syndrome neurologique paranéoplasique (item C).
[8]
: C
Mycoplasme pneumoniae n’est pas un virus (item A faux) mais un micro-organisme appartenant à la classe des monniculites. Il n’a pas de paroi et est donc insensible à l’action des § lactamines qui inhibent la synthèse des parois bactériennes. Les items D et E sont faux.
[9]
: C
Lisoniazide est hépatotoxique. Il est responsable de cytolyse hépatique facilitée par la prise conjointe d’inducteurs enzymatiques (dont la rifampicine) surtout sur terrain prédisposé. La rifampicine est un inducteur enzymatique. Les rares ictères qu’elle provoque directement sont cholestatiques. Une simple cytolyse implique de diminuer de moitié les doses de rifampicine et d’ajuster les doses de Rimifon®. En cas d’ictère, l’attitude généralement admise est d’arrêter l’isoniazide (remplacée par la streptomycine) et de maintenir la rifampicine.

[10]
: A B D
Ce sont les trois étiologies les plus fréquentes. Les étiologies sont infectieuses (tuberculose, Histoplama capsulatum, etc…), néoplasiques (Hodgkin, lymphomes non hodgkiniens, leucémie lymphoïde chronique, métastases ganglionnaires, lymphadénopathie immunoblastique), une pathologie d’inhalation (silicose, berryliose chronique) et idiopathiques (sarcoïdose).
[11]
: C
Sans commentaire.
[12]
: C D E
Sans commentaire.
[13]
: A B E
Sans commentaire.
[14]
: A B C
Evident.
[15]
: A
Les pleurésies sont possibles dans les pneumopathies à mycoplasmes mais inconstantes.
[16]
: B
C D – Réservés aux pneumothorax récidivants (homo ou controlatéraux). En fonction de la tolérance clinique on peut discuter deux attitudes. Pneumothorax bien toléré et premier épisode : exsufflation à l’aiguille au 3ème – 4ème jour sous surveillance.
Pour certaines équipes, drainage pleural d’emblée si le pneumothorax est complet même bien toléré. L’indication en est systématique si hémopneumothorax, bride, déplacement du médiastin, pathologie pulmonaire pré-existante.
[17]
: D
L’agent étiologique d’une pneumonie franche lobaire aiguê est le pneumocoque. 15 à 40% des pneumocoques sont résistants aux tétracyclines.
[18]
: C
Loxygénothérapie continue (supérieure à 12 heures sur 24 heures) a entraîné une amélioration nette de la survie chez les bronchopathes chroniques obstructifs avec une insuffisance respiratoire grave (Pa02 < 60 mmHg.
Sont, par ailleurs, des éléments capitaux du traitement.
[19]
: E
Connaissances.

[20]
: C
Connaissances.
[21]
: A C E
Le pyrazinamide a une action élective sur les bacilles intracellulaires en pH acide (item D faux), il est bactéricide sur le bacille de Koch. Ses effets secondaires sont hépatiques (cytolyse), digestifs et métaboliques (hyperuricémie).
[22]
: E
Evident.
[23]
: D
La chute de la Sa02 est le signe gazométrique le plus précoce (notamment à rexercice). Lhypoxémie (item B) définit une insuffisance respiratoire chronique. Lhypercapnie associée à rhypoxémie (item A) définit une hypoventilation alvéolaire. Le pH et le taux des bicarbonates plasmatiques (item C et E) sont tardivement perturbés lors de l’insuffisance respiratoire chronique obstructive ou sont altérés dans les décompensations aiguês.
[24]
: B
Une image hydroaérique n’est pas spécifique d’un abcès pulmonaire et peut se rencontrer dans les suppurations pulmonaires secondaires : cancers excavés, kystes pulmonaires, cavités tuberculeuses surinfectées.
[25]
: C
La voie de contamination est surtout interhumaine par projection de gouttelettes de salive. La voie de pénétration est donc habituellement aérienne (item C), plus rarement digestive (infections à Mycobacterium bovis). D’où l’aspect classique du chancre d’inoculation (souvent lobaire inférieur droit) et de son ganglion de drainage.
[26]
: A
L’effet shunt et l’hypervascularisation provoqués par l’obstruction du lit artériel pulmonaire entraînent une hypoxémie et une hypocapnie (B, C, D, faux). L’importance de l’embolie pulmonaire permet de choisir l’item A.
[27]
: B C D E
Evident.
[28]
: B
L’insuffisance respiratoire est définie par une hypoxémie (élimine les items A et D). A un stade avancé il existe une hypoventilation alvéolaire (association hypoxémie hypercapnie) entraînant une acidose hypercapnique ou acidose ventilatoire. En état stable les mécanismes de régulation rénaux jouent en entraînant une réabsorption des ions bicarbonates et normalisant le pH : il s’agit alors d’une acidose ventilatoire compensée. La réponse est donc B.

[29]
: C
Connaissances.
[30]
: B D
Les facteurs de mauvaise tolérance d’un pneumothorax (PNO) sont:
– les PNO suffocants: à soupape avec hyperpression (item B) ou bilatéraux
– les PNO sur pathologie pulmonaire préexistante type insuffisance respiratoire chronique
(item D)
– les hémopneumothorax.
[31]
: B C
La sémiologie d’un épanchement pleural liquidien se traduit par une matité hydrique, une diminution du murmure vésiculaire et des vibrations vocales, parfois un souffle pleurétique ou des frottements pleuraux.
[32]
: A B C E
On recherche une cause favorisant la pénétration du germe par voie aérienne : importance dune infection buccodentaire chronique (item A) ou dune fausse route (item B). On recherche aussi une cause loco-régionale : sténose bronchique (item C), dilatation des bronches, affections médiastinales (item E).
[33]
: D
Les morphiniques sont dépresseurs des centres respiratoires (item B et C faux).
Par ailleurs, ils entraînent un myosis et une constipation (item A et E faux).
[34]
: C
Item C faux : la positivité des réactions cutanées à la tuberculine est quasi constante et est évocatrice du diagnostic devant des adénopathies en particulier cervicales.
[35]
: C
A- Le plus souvent unilatérales et en cas de bilatéralité asymétriques
B – Rares hilaires bilatérales, volontiers calcifiées (coquille d’oeuf)
C – Typiquement adénopathies interbronchiques s’étendant parfois aux chaînes
latérotrachéales, bilatérales et symétriques, non compressives et exceptionnellement
calcifiées.
D – Souvent haut situées (latérotrachéales) et asymétriques
E – Métastase ganglionnaires d’une néoplasie bronchique, ce sont des adénopathies
unilatérales. Les autres néoplasies donnent des atteintes ganglionnaires extrathoraciques
[36]
: E
L’effet shunt et l’hyperventilation provoqués par l’obstruction du lit vasculaire pulmonaire entraînent une assocication hypoxie hypocapnie chez un sujet sans antécédent respiratoire (donc A,B et C sont faux); L’alcalose respiratoire est la conséquence de Ihyperventilation. Une acidose témoignerait d’un état de choc associé. Telle que la question est libellée (embolie pulmonaire sévère), l’item E sera choisi car l’effet shunt est plus important que dans l’item D.

[37]
: A B C D
L’hypoxémie (item C) est responsable de la vasoconstriction hypoxique, celle-ci entraîne une hypertension artérirelle pulmonaire (item A) de type précapillaire, donc la pression capillaire pulmonaire est normale en absence de pathologie associée (item B). En dehors des décompensations aiguês le débit cardiaque est élevé
(item D).
E est faux. La déviation axiale droite est inconstante.
[38]
: A D
Les germes apparentés aux virus (mycoplasmes, rickettsies et chlamydiae) sont sensibles aux cyclines ou aux macrolides.
[39]
: B C E
A – Faux. La mucoviscidose est une étiologie possible de bronchectasies et non une conséquence
B.E. – Les dilatations des bronches constituent un foyer de suppuration chronique qui peut se compliquer de pneumonies, bronchopneumonies, abcès du poumon, pleurésie.
C – Les hémoptysies sont révélatrices de l’affection dans 8% des cas et sont parfois isolées (formes hémoptoïques sèches). Il peut s’agir de simples crachats hémoptoïques témoignant dune poussée inflammatoire (éliminer une néoplasie ou une tuberculose) ou d’hémoptysies plus importantes d’origine systémique.
D – Faux.
[40]
: A D E
A.D.E. Le syndrome de Pancoast Tobias associe un syndrome de Claude Bernard Horner par atteinte du sympathique (myosis, enophtalmie et rétrécissement de la fente palpébrale), un syndrome radiculaire inférieur du plexus brachial (C8-D1) avec douleurs radiculaires, aréflexie, déficit sensitif et amyotrophie, une masse dense de rapex avec ou sans ostéolyse des arcs postérieurs des premières et éventuellement deuxièmes côtes.
B – Syndrome paranéoplasique non caractéristique d’un cancer de l’apex D – Elément d’un syndrome médiastinal.
[41]
: A D E
A.D.E. – L’insuffisance ventilatoire restrictive est caractérisée par une réduction des volumes pulmonaires disponibles aboutissant à une diminution de la capacité pulmonaire totale sans perturbation spécifique de la dynamique ventilatoire (rapport de Tiffeneau VEMS/CV normal). Elle correspond à trois grands mécanismes : amputation anatomique du parenchyme pulmoanire, fibrose interstitielle (item A), conditions mécaniques défectueuses empêchant l’utilisation d’un poumon anatomiquement intact (item D et E).
B.C. – Déterminent une insuffisance ventilatoire obstructive
[42]
: B C D E
Pour menumocoque et hémophilus influenzae avant tout.
D – Possible dans les laboratoires spécialisés en utilisant des milieux de culture adaptés.
[43]
: A
Lhypoxie précoce est constantes des malades atteints de bronchopathie chronqiue obstructive entraîne une hypertension pulmonaire précoce.
B – Le shunt est tardif (car il y a une destruction globale du lit artériel pulmonaire et du parenchyme), Ihypoxie et l’hypertension artéirelle pulmonaire sont donc tardifs. C – Le coeur pulmonaire chronique dans les asthmes à dyspnée continue est plus rare que les autres bronchopneumopathies chroniques obstructives du fait de la part réversible de l’obstruction qui permet des périodes de moindre hypoxie pendant lesquelles l’hypertension artérielle pulmonaire diparaît.

[44]
: D
L’allergie aux bêta-lactamines nest pas dose dépendante. La pénicilline G nest pas
métabolisée par le foie.
[45]
: A
B – Contrindiqué, il faut utiliser des bêta sympathomimétiques (bêta 2 sélectifs).
CD E – La désensibilisation, le cromoglycate disodique, la corticothérapie inhalée sont des traitements de fond. Ils n’ont pas d’indication ici.
[46]
: D
Classique, quelques échecs ont néanmoins été décrits. Les autres antibiotiques actifs sur Legionella pneumophila sont la rifampicine, la spiramycine et la pefloxacine.
[47]
: B
Classique. 20 millions d’unités réparties en faibles fractions sur la journée (ces doses fortes sont utilisées pour prévenir le risque de diffusion extrapulmonaires).
[48]
: B C D
Non. La diminution de la capacité pulmonaire totale définti un syndrome restrictif.
E – C’est une augmentation des résistances des voies aériennes.
[49]
: A B C E
D – Faux, car provoque une déshydratation extracellulaire (en contradiction avec l’item C). Les aminosides ont une toxicité rénale (nécrose tubulaire), le risque d’insuffisance rénale aiguê est majoré par un surdosage (intérêt de la surveillance des taux sériques, adaptation de la pososogie en fonction de la clairance de la créatinine, éviter les injections intraveineuses directes qui favorisent des pics sériques toxiques), une déshydratation, l’association au furosémide.
[50]
: B D E
Sans commentaires
[51]
: A C D E
B – Faux. Les pleurésies d’oirigne tuberculeuse sont des exsudats. En faveur d’une tuberculose pleurale ont retient la phase prodormique (avec fièvre item A et altération de l’état général item B), le terrain, l’anamnèse, la positivité voire un virage récent des réactions cutanées à la tuberculine, un liquide séro-fibrineux riche en protides (>50 g/litre) et lymphocytaire (80%). Le diagnostic est histologique (ponction pleurale), des Baar sont rarement retrouvés à l’examen direct du liquide pleural, l’isolement enculture est positif dans 30 à 60% des cas.
[52]
: E
Connaissances.
Certains auteurs préconisent pour le traitement de la méningite tuberculeuse, des posologies plus élevées que pour la tuberculose pulmonaire avec adjonction systématique de vitamine B6

[53]
: D
Les complications neuologiques et neuropsychiatriques sont favorisées par un terrain particulier (éthylisme, diabète, sujets âgés) pour des posologies léevées et ces complications seraient plus fréquentes chez les acétyleurs lents. Il s’agit principalement de polynévrites sensitivomotrices des memebres inférieurs. Les troubles psychiques sont d’expression variable.
[54]
: B
2 – Faux, c’est la streptomycine
4 – Faux, c’est la pyrazinamide
[55]
: C
1 – Non, il s’agit d’un transudat. Les pleurésies tuberculeuses sont exsudatives. L’association
d’un taux de protides supérieur ou égal à 50 G/litre ou d’une lymphocytose élevée (90% de
lymphocytes) est évocatrice (item 2).
3 – Souvent évocateur d’un mésothéliome pleural.
[56]
: C
La pose d’un clip ou d’un parapluie est indiquée en cas de contre-indication au traitement
anticoagulant, de récidive d’une embolie pulmonaire sous traitement efficace, de caillot flottant
dans la veine fémorale profonde, des veines iliauqes et de la veine cave.
A – Traitement anticoagulant par héparine intraveineuse dans les autres cas, l’alitement n’étant
nécessaire que jusqu’à l’obtention d’une anticoagulation efficace.
B – Dans les embolies pulmonaires graves
D E – Indiqués dans un second temps afin de prévenir la maladie postphlébitique
[57]
: B
connaissances
[58]
: B c
connaissances
[59]
: A D
A – Permet de constater une anomalie parenchymateuse sans indiquer formellement que cette
anomalie est la cause de l’hémoptysie. Il peut aussi exister un granité hémoptoïque
B C – Font partie du builan étiologique
D – En période hémorragique la fibroscopie localise l’origine du saignement, analyse une
étiologie endobronchique et permet des biopsies.
E – Fait partie du bilan, si l’on suspecte une dilatation des bronches.
[60]
: A C D
Les facteurs de gravité cités ici sont cliniques, lis caractérisent soit une insuffisance respiratoire aiguê (item D) soit un coeur pulmonaire chronique (item A) soit une défaillance cardiocirculatoire (item C).

[61]
: A B D E
Le syndrome de Pancoast et Tobias associe un syndrome de Claude Bernard Horner par atteinte du sympathique (myosis, enophtalmie et rétrécissement de la fente palpébrale), un syndrome radiculaire inférieur du plexus brachial C8-D1 (avec douleurs radiculaires, aréflexie, déficit sensitif et amyotrophie), une masse dense de rapex pulmonaire avec ou sans ostéolyse des arcs postérieurs des premières et éventuellement deuxièmes côtes.
[62]
: E
A – C’est une pneumonie franche lobaire aiguê avec radiologiquement une condensation
parenchymateuse de type alvéolaire.
B – La pénicilline G est le traitement de choix de la pneumonie à pneumocoque.
C – Q.C.M. discutable car il peut exister une leucopénie qui est alors de mauvais pronostic. La
réponse correcte aurait été A B D.
D – L’épanchement pleural peut être réactionnel au foyer parenchymateux ou témoigner d’une
extension pleurale par contiguïté.
[63]
: B
A – Le libellé de la question ne précise pas s’il s’agit d’un pneumothorax complet ou non. Néanmoins devant le terrain (décompensation d’une insuffisance respiratoire chronique) le drainage est préféré à l’exsufflation. Il permet un traitement d’emblée efficace sans risque de récidive.
[64]
: C
Connaissances.
[65]
: B
Connaissances.
[66]
: A
Les sympathomimétiques en aérosol (terbutaline, salbutamol) sont le traitement de choix d’une crise d’asthme simple. En cas d’échec d’une deuxième inhalation effectuée 10 minutes après la première, le patient doit être prévenu que le bronchospasme est majeur et qu’il doit appeler un médecin.
B – L’adrénaline est réservée aux états de mal asthmatique après échec des sympathomimétiques intra-veineux associés à une corticothérapie à forte dose. C.E. – Dans un second temps, si les aérosols et l’injection sous-cutanée de sympathomimétiques sont inefficaces.
D – C’est un traitement de fond qui n’a pas d’intérêt en cas de crise.
[67]
: C E
Connaissances.
[68]
: A C D
Le syndrome restrictif est caractérisé par une diminution des volumes pulmonaires disponibles (c’est-à-dire de la capacité vitale) avec une réduction inconstante du volume résiduel. Ceci aboutit à une diminution globale de la capacité pulmonaire totale qui définit l’insuffisance ventilatoire restrictive. On schématise trois grands mécanismes : amputation anatomique du parenchyme pulmonaire, rétraction du parenchyme par fibrose interstitielle (item A et D) ou conditions mécaniques défectueuses empêchant l’utilisation d’un poumon anatomiquement intact : altérations pariétales (item C), incarcération pleurale, atteinte musculaire.

[69]
: E
Evident.
[70]
: E
1 2 – La tachycardie sinusale supérieure à 120 en l’absence de fièvre est un signe de gravité.
Un pouls paradoxal se caractérise par une diminution de l’amplitude du pouls lors de
l’inspiration.
3 – Le malade est polypnéique avec un blocage thoracique en inspiration, angoissé, cyanosé
et couvert de sueurs.
4 – Le silence auscultatoire traduit une obstruction bronchique majeure menant rapidement à
l’asphyxie aiguê.
[71]
: C
A – La kinésithérapie limite les séquelles fonctionnelles liées à la symphyse pleurale après drainage ou chirurgie.
B et D – La pleurectomie assure la symphyse pleurale hémorragique lors du drainage qui suit il faut parfois lui associer une décortication. Elle est indiquée en cas de non réexpansion après drainage, en cas de récidive (2e ou 3e récidive homolatérale, 1ère récidive controlatérale). E – L’injection d’irritants pleuraux (talc, cyclines) ou de colles biologiques est utilisée dans les pleurésies néoplasiques.
C – Le drainage en continu est indiqué en cas de mauvaise tolérance clinique, en cas de bride ou dhémopneumothorax, en cas d’échec de l’exsufflation et pour certaines équipes en cas de pneumothorax complet. Une autre solution (non indiquée dans les items ici) serait rexsufflation à l’aiguille au 4e-5e jour à l’aide d’un appareil de K’?ss.
[72]
: D
Connaissances.
[73]
: B C E
Sans commentaire.
[74]
: A B D
L’examen physique retrouve un hémithorax dont l’ampliation est diminué (item D), un tympanisme (item A), une diminution des vibrations vocales et du murmure vésiculaire (item B), parfois un syndrome amphorométallique (souffle peu intense de tonalité élevée, de timbre métallique, à maximum expiratoire).
[75]
: D
Les contre-indications à la chirurgie sont:
– un état physiologique précaire (l’âge n’est pas une contre-indication (A faux))
– une extension bronchique (à moins de 2 cm de l’éperon trachéal), médiastinale, pleurale, pariétale (sauf atteinte périphérique très limitée), métastatique
NB : La TAC/FA peut être due à une extension médiastinale avec extension péricardique (scanner). La TAC/FA en elle-même ne contre-indique pas la chirurgie.
– une altération fonctionnelle respiratoire : VEMS post-opératoire inférieur au litre (intérêt des EFR après kinésithérapie ou antibiothérapie et bronchodilatateurs, scintigraphie pulmonaire) ou inférieur au tiers du VEMS théorique.

[76]
: B
B – Ce ne sont pas au sens anatomopathologique du terme des bulles d’emphysème mais des dystrophies localisées liées à des atteintes du tissu élastique. Ces anomalies peuvent s’intégrer dans un contexte plus général de syndrome marfanoïde (morphologie longiligne, arachnodactylie, hyperélasticité ligamentaire, parfois insuffisance aortique ou subluxation du cristallin).
A C D – La tuberculose (A), les bronchopneumopathies aiguès infectieuses non tuberculeuses (C), les bronchopneumopathies chroniques génératrices de dystrophies bulleuses (D), le cancer bronchique sont des étiologies possibles.
E – Faux.
[77]
: D
Epithélioma glandulaire (20 à 25 % des tumeurs bronchopulmonaires primitives) de localisation habituellement périphérique. Il n’est pas histologiquement possible de le distinguer d’une métastase bronchique ou pulmonaire d’un autre adénocarcinome viscérale (en dehors de métastases bien différenciées : thyroïde, rein, sein, digestif). Sa nature primitive n’est admise qu’après étude des antécédents, examen clinique, voir bilan paraclinique s’il existe un point d’appel ou la possibilité d’un adénocarcinome viscérale curable.
[78]
: A
Ce patient présente un asthme à dyspnée continue avec une hypoxémie définissant une insuffisance respiratoire. Il existe par ailleurs une hypercapnie. L’association hypoxémie hypercapnie définit une hypoventilation alvéolaire avec acidose respiratoire. Cette acidose est compensée par les mécanismes de régulation rénale (réabsorption des bicarbonates) Il s’agit donc d’une acidose respiratoire compensée (pH sanguin 7,40 + ou-0,02). On élimine une alcalose métabolique compensée car la capacité de compensation d’une alcalose par l’augmentation de la PaCO2 est limitée (PaCO2 inférieure à 50 mmHg). D’autre part, il existe une hypoxémie avec hypoventilation alvéolaire.
[79]
: D
Evident.
[80]
: C
La rifampicine est le seul antituberculeux actif sur toutes les populations de BK: bacilles se multipliant à pH neutre dans les parois des lésions caséeuses excavées, bacilles intramacrophagiques, bacilles extra cellulaires contenus dans les foyers caséeux solides.
[81]
: B
C – Dyspnée inconstante : c’est habituellement une dyspnée modérée peu invalidante
transitoire. Une dyspnée intense est un signe de mauvaise tolérance.
B – Traduit une surinfection bronchique ou une bronchopneumopathie infectieuse préexistante
ou une bronchopathie chronique.
[82]
: B D E
Connaissances.

[83]
: A B C E
A – L’étiologie des pleurésies hémorragiques est qualitativement identique à celle des
exsudats séro fibrineux mais quantitativement la répartition en pourcentage des étiologies est
modifiée, les étiologies néoplasiques étant largement en tête.
B – Mésothéliome malin. La forme pleurétique se présente comme une pleurésie fréquemment
hémorragique, se reproduisant rapidement, avec un liquide habituellement visqueux (riche en
acide hyaluronique).
C – L’argument de certitude repose sur la biopsie pleurale. Sa négativité n’est pas formelle en
raison du caractère souvent focal de l’atteinte maligne de la plèvre. Dans le doute, il faut
renouveler les biopsies, voire.proposer des biopsies sous pleuroscopie.
D – Faux.
E – Les adénocarcinomes du sein et du tube digestif sont les néoplasies primitives les plus
fréquentes.
[84]
: A D
Connaissances.
[85]
: E
Un hémothorax peut entraîner une symphyse pleurale à rorigine dune insuffisance
respiratoire restrictive.
[86]
: B
Le syndrome de comblement alvéolaire se traduit radiologiquement par des images denses nodulaires floues (B faux), mal limitées (en dehors de la rencontre avec une structure contiguê), intéressant un segment ou un lobe (C), parfois distribuées de façon symétrique dans les régions périhilaires (E), présentant un bronchogramme aérien (A), et dévolution habituellement rapide (D).
[87]
: C
A B – Contamination du prélèvement par la flore oropharyngée.
D E – Utilisé pour la recherche de bacilles acido-alcoolo-résistants.
C – C’est la technique de référence. Intérêt aussi de la fibroscopie avec prélèvement distal
protégé ou brosse.
[88]
: B D
Connaissances.
[89]
: A D
A – La poussière de maison est un allergène complexe, cependant 8 fois sur 10 l’agent
responsable de l’hypersensibilité est un acarien (Dermatophagoïdes ptéronyssimus). La quasi
absence de cet acarien au-
delà de 800 mètres d’altitude explique le bienfait ressenti par certains asthmatiques lors de
séjours en montagne.
B – Non, c’est un asthme d’effort (intrinsèque).
C E – Ce sont des circonstances déclenchantes d’une crise d’asthme mais ce ne sont pas
des pneumallergènes (allergènes inhalés).
D – Evocateur dune pollinose responsable d’un asthme saisonnier souvent associé à une
rhinite.

[90]
: A c E
Les transsudats réalisent des épanchements pleuraux souvent bilatéraux. La ponction ramène un liquide jaune très clair (E), très fluide et par définition pauvre en protides (inférieur à 20 ou 30 gIl, item A). Ils font rechercher une insuffisance cardiaque (C), une insuffisance hépatique ou rénale.
[91]
: B
2 – Une inversion de la formule sanguine est possible avec hyperlymphocytose.
[92]
: B
Evident.
[93]
: B
Le BCG est un bacille atténué. La souche obtenue par Calmette et Guérin (souche cultivée sur pommes de terre, biliées pendant 3 ans consécutifs, avec 230 repiquages) est devenue définitivement avirulente pour l’homme.
[94]
: A.
B – Toute atteinte staphylococcique doit faire rechercher un diabète.
C – Porte d’entrée.
D – Seulement si culture pure ou germe prédominant (supérieur à 1 06/ml)
E – Evoquant des abcès pulmonaires d’origine septicopyohémiques.
A – Non évocateur d’un staphylocoque, évoque une légionnellose.
[95]
: A D E
Les signes évocateurs d’une embolie pulmonaire grave sont: une cyanose, une tachycardie extrême, une syncope, une hypotension artérielle (collapsus cardiovasculaire), des signes cliniques ou électriques de retentissement cardiaque droit.
[96]
: B C E
B – Par érosion d’une néovascularisation bronchique d’origine systémique.
C – Evident.
E – Greffe d’une truffe mycélienne sur le néoépithélium d’une cavité séquellaire et érosion
dune néovascularisation.
[97]
: A B D E
B – Ils sont responsables d’un signe spécifique: la respiration paradoxale (enfoncement d’une
partie de la paroi thoracique à l’inspiration).
A – L’asphyxie en est le risque majeur d’emblée ou retardé par effet shunt, encombrement
trachéo bronchique, déplacement médiastinal et respiration pendulaire.
C – Non les volets costaux postérieurs sont peu mobiles.
D – Le traitement est urgent, ils imposent la mise sous respiration artificielle après évacuation
et drainage d’éventuels épanchements (stabilisation pneumatique interne).
E – Les lésions associées intrathoraciques sont fréquentes : hémothorax notamment.
[98]
: C D
Le cromoglycate disodique est un traitement préventif des crises dans les asthmes allergiques (fréquentes chez l’enfant). Il a par ailleurs une efficacité dans la prévention de l’asthme.

[99]
: A B C D E
La fistulisation d’un ganglion dans une bronche peut être soupçonnée
– devant des arguments cliniques: la symptomatologie est souvent discrète (fébricule, toux
coqueluchoïde, hémoptysie (D) ou dyspnée) parfois plus aiguê (E),
– radiologiques : disparition d’une masse ganglionnaire antérieurement visible, caverne
ganglionnaire (B) avec parfois image miliaire ou nodulaire de dissémination bronchogène,
– endoscopiques : visualisation de la fistule, caséum dans la bronche,
– bactériologiques: BK dans l’expectoration lors d’une tuberculose ganglionnaire médiastinale.
[100]
: A C D
A C D – Responsables d’excavation rapide.
B – excavation rare.
E – excavation rare, apparaît de façon tardive dans l’évolution.
[101]
: C
Evident. D’autres indications sont un collapsus et des altérations gazométriques majeures (à interpréter en fonction des données cliniques et de résultats antérieurs à l’état stable).
[102]
: A C E
L’association d’oedèmes des membres inférieurs et d’oedèmes des séreuses évoque un tableau d’anasarque rencontré
– dans l’insuffisance cardiaque (E)
– dans l’insuffisance hépatique
– dans l’insuffisance rénale : soit syndrome néphrotique par le biais de Ihypoprotidémie, soit apports hydrosodés excessifs (oligo-anurie de l’insuffisance rénale aigué, dialyse chronique), soit glomérulonéphrite aiguê, une néphropathie interstitielle n’entraîne pas d’hypoalbuminémie car la protéïnurie est modérée (inférieur à 2 gIl). Les oedèmes sont possibles au stade d’insuffisance rénale terminale.
[103]
: B C
Une phlébite pubienne septique en premier lieu voire une endocardite tricuspidienne mitrale, une péricardite purulente sont des localisations possibles lors d’une septicémie mais ne sont pas des facteurs étiologiques d’une embolie pulmonaire. De même une insuffisance rénale débutante n’entraîne pas d’inflation hydrosodée. Le lupus érythémateux viscéral disséminé peut entraîner une inflation hydrosodée par le biais d’une atteinte rénale (E). A Noter la possibilité de pleurésies exsudatives.
[104]
: B D E
Item A faux: le début peut être rapidement progressif mais moins brutal que dans la pneumonie franche lobaux aiguê. Le diagnostic sérologique est rétrospectif puisqu’il nécessite deux prélèvements effectués à 15 jours, 3 semaines d’intervalle (item C faux) L’existence de douleurs diffuses est évocatrice : céphalées, myalgies (item B), douleurs thoraciques. Un oedème pulmonaire lésionnel est une complication rare mais grave pouvant évoluer vers une fibrose interstitielle (item D) Une hyperactivité bronchique peut être constatée au décours d’une agression virale ou lors d’une vaccination antivirale. D’autre part les pneumopathies virales sont un facteur déclenchant des crises chez l’asthmatique (item E).
[105]
: A D E
L’auscultation retrouve des râles crépitants bilatéraux prédominants aux bases (item A), un souffle tubaire entouré d’une couronne de crépitants (item D), des râles crépitants bilatéraux survenant en fin d’inspiration au début (item E).
Item B – Râles sibillants.
Item C – Diminution du murmure vésiculaire.

[106]
: A C E
Un épanchement pleural se traduit par une opacité dense et homogène (item A) effaçant la coupole diaphragmatique (item C) dans les épanchements de moyenne abondance, à limite supérieure floue, concave en haut et en dedans (item E) prolongée vers le haut par une ligne bordante axillaire. Dans les épanchements de grande abondance, le médiastin est refoulé du côté opposé à l’opacité et non déplacé du même côté, signant une atélectasie (item D faux). Un bronchogramme aérien (item B) au sein d’une opacité est caractéristique d’un comblement alvéolaire.
[107]
: C
C – La fibroscopie affirme le saignement d’origine bronchique et sa localisation, permet le
diagnostic d’une cause endobronchique, voire des biopsies.
A B – L’artériographie bronchique est un examen de deuxième intention (hémoptysies sévères
ou récidivantes). Elle permet un geste thérapeutique (embolisation). L’angiographie
pulmonaire serait pratiquée si l’artériographie bronchique était négative (hémoptysies sévères
ou récidivantes).
D – Aucun intérêt.
E – Juge du retentissement de l’hémoptysie.
[108]
: D
La nécrose caséeuse est spécifique de la tuberculose.
[109]
: E
Connaissances.
[110]
: A C
A C – Sont des signes de mauvaise tolérance clinique.
B – Traduit un pneumothorax compressif.
[111]
: E
Les pleurésies par défaillance ventriculaire gauche sont transsudatives (protéines inférieures
à 30 g/l)
A – Les étiologies des pleurésies sérofibrineuses hématiques sont celles des pleurésies
sérofibrineuses, mais la répartition en pourcentage des étiologies y est différente. Les causes
néoplasiques sont les plus fréquentes.
B – Pleurésies purulentes avec germes ou décapitées.
C – Evoque un mésothéliome.
D – Evoque une pancréatite.
[112]
: B
1- 60 à 70% des pneumopathies. Le diagnostic est difficile à obtenir avec certitude (en dehors
d’études épidémiologiques) en raison des difficultés techniques, du coût des examens et du
peu de conséquences pratiques.
2 – Classiquement pneumopathie franche lobaire aigué à pneumocoque.
3 – Les signes généraux sont intenses : fièvre, asthénie, tachycardie. L’existence de douleurs
diffuses (céphalées, myalgies, douleurs thoraciques uni ou bilatérales) est évocatrice car
absente dans les atteintes bactériennes primitives.
4 – Non, pneumopathie hilifuge: opacités infiltratives peu denses, mal limitées, non
systématisées, uni plus bilatérales, siègeant souvent aux bases reliées au hile par des
opacités réticulaires.

[113]
: B
Les virus ne sont pas sensibles aux antibiotiques mais l’antibiothérapie est nécessaire pour éviter une surinfection bactérienne et le risque d’une poussée d’insuffisance respiratoire sur ce terrain.
[114]
: B
La symptomatologie de l’embolie pulmonaire est extrêmement polymorphe. La reconnaissance de facteurs étiologiques est un argument dans le diagnostic de la maladie : antécédents thromboemboliques connus, facteurs favorisants (post-partum, alitement, chirurgie etc) Aucun signe clinique n’est constant: l’expectoration est évocatrice si elle est hémoptoïque (30% des cas), la tachycardie est inconstante. Par ailleurs : l’examen pleuropulmonaire est négatif, la TA est le plus souvent normale (en dehors des formes graves).
[115]
: A B C D
A C D – La rifampicine est active par voie orale sur diverses espèces de mycobactéries (dont Mycobactérium leprae, item D), certaines bactéries Gram positif (staphylocoque doré, item A, et Gram négatif (bacilles Gram négatif, bactéroïdes fragilis, item C). La rifampycine doit être utilisée en association avec d’autres antibiotiques afin d’éviter l’apparition de résistances. B – Elle est responsable d’accidents immunoallergiques (essentiellement lors de fièvres discontinues), fièvre, anémie hémolytique, urticaire, thrombopénie, néphrite tubulo interstitielle.
[116]
: C D
C – Indique une désaturation de l’hémoglobine en oxygène (ce signe peut être masqué en cas
d’anémie ou plus marqué en cas de polyglobulie).
D – Témoigne d’une encéphalopathie respiratoire.
[117]
: A C D
A – Par endocardite tricuspidienne avec emboles septiques, par thrombose auriculaire.
C D – Evident.
[118]
: C D
A E – Les anomalies constatées à l’ECG et aux gaz du sang sont non spécifiques. Leur sensibilité est variable (1/3 d’ECG normaux, 10% de gaz du sang normaux)
B – Une phlébocavographie normale n’élimine pas une thrombose veineuse des veines du petit bassin, des veines du membre supérieure, des cavités cardiaques droites.
C – Une scintigraphie de perfusion normale élimine le diagnostic d’embolie pulmonaire récente (au-delà de 48 h le caillot peut être lysé par la fibrinolyse spontanée). Elle doit comporter pour affirmer sa normalité 4 incidences (2 faces, 2 profils). Cette méthode n’est pas spécifique. Toute anomalie pleurale ou pulmonaire peut fausser le résultat.
D – L’angiographie pulmonaire est un peu moins sensible que la scintigraphie pour les embolies pulmonaires de faible importance (moins de 15% du lit d’obstruction vasculaire) donc cet item peut être sujet à caution. C’est par contre la méthode de référence car il n’y a pas de faux positifs.
[119]
: B C D
Les suppurations pulmonaires sont des nécroses parenchymateuses liées à des germes pyogènes. Elles peuvent être primitives (abcès du poumon item A) ou secondaires venant compliquer une pathologie préexistante : kyste pulmonaire, cancer excavé (item C), cavité tuberculeuse (item D) ou d’autre origine.

[120]
: B D
A C E – Evoquent de multiples étiologies.
B – Evoque un pneumopathie franche lobaire aigué habituellement pneumococcique.
D – Est compatible avec un abcès pulmonaire (anaérobies, klebsielle, staphylocoque) ou une
caverne tuberculeuse.
[121]
: B
Par définition.
[122]
: A B C
Classiquement la réponse A est une contre-indication à l’intervention.
Cependant, certaines équipes réalisent une résection de la carène avec anastomose
trachéobronchique quand un épithélioma de la bronche souche droite est étendu à la carène.
La proposition A est donc probablement à nuancer.
[123]
: A B E
Sans commentaire.
[124]
: C D
Le pneumocoque est, dans la très grande majorité des cas, sensible à la pénicilline G. Seul un doute quant au diagnostic bactériologique peut faire prescrire un macrolide. La gentamicine est un antibiotique qui ne se conçoit qu’en association et qui n’est pas indiqué ici. La pyostacine est un anti-staphyloccocique.
[125]
: B
Seules, les hémocultures sont strictement indispensables. Elles sont positives dans environ 30 à 40 % des cas. Le contrôle du LCR ne se justifie que s’il existe des signes d’appel ou sur certains terrains.
[126]
: A C D E
Les classiques calcifications ganglionnaires en coquille d’oeuf” hilaires sont observées dans la silicose. La pleurésie cardiaque peut également s’accompagner de calcifications des valves cardiaques qu’on observe au niveau du médiastin dans les valvulopathies. Il aurait fallu préciser s’il s’agissait de calcifications pleuro-pulmonaires et/ou ganglionnaires pour éviter l’ambiguïté concernant la réponse E.
[127]
: B D
L’administration simultanée de plusieurs antituberculeux permet d’augmenter le spectre d’activité anti-bactérien et de diminuer le risque de résistance secondaire lorsqu’on traite une tuberculose pour laquelle l’antibiogramme n’est obtenu qu’après un délai de 6 semaines au moins.
[128]
: A B C
La tendance actuelle est de diminuer la posologie de l’INH à 3 mg/cg/j, mais 5 mglKg/j reste la dose conventionnelle. L’association au Dihydan® n’est pas contre-indiquée. Cependant il faut savoir que le taux plasmatique de Dihydan® peut être augmenté par l’INH. Cette association Dihydan®-INH constitue un double facteur de risque pour les lupus induits.

[129]
: A B C D E
Une embolie pulmonaire peut être asymptomatique (A) puisqu’elle peut aboutir à un coeur pulmonaire chronique post-embolique révélateur (B). Dans 50% des embolies pulmonaires, la phlébite, quelle que soit son siège est asymptomatique. Une phlébographie des membres inférieurs de bonne qualité doit comporter une opacification de la veine cave. En cas de doute, un complément de cavographie face et profil par voie fémorale s’impose. La réponse D est mal exprimée car elle dépend en fait des investigations déjà pratiquées.
[130]
: A C D
Le thrombus migré, dans l’embolie pulmonaire, provient de la circulation veineuse.
[131]
: A C D E
Si une crise se complique de douleurs thoraciques, elle doit faire rechercher d’autres
étiologiques.
[132]
: B
Cette détresse respiratoire aiguê est secondaire à un hémopneumothorax qui doit être draîné en urgence.
[133]
: B
La meilleure évaluation du rapport efficacité/tolérance des théophyllines retard nécessite 2
prélèvements de théophyllinémie
– un au pic, 6 à 8 heures après la prise,
– l’autre au taux résiduel juste avant la prise. Sa valeur doit être comprise entre 10 et 20 j.JgIml.
[134]
: B
La pneumopathie interstitielle la plus fréquente chez le HIV+ est la pneumocystose. D’ailleurs, elle signe le passage au SIDA. Le seul moyen d’en faire le diagnostic est de trouver des kystes de Pneumocystis carinii dans le liquide de lavage broncho-alvéolaire.
[135]
: A
C’est la plus fréquente des pneumopathies atypiques, elle survient par épidémies de
collectivités d’adolescents ou d’adultes jeunes.
[136]
: B
Les hémoptysies sont secondaires à un oedème pulmonaire à forme hémoptoïque, ou à une hypertension artérielle pulmonaire, ou à un infarctus pulmonaire dans le rétrécissement mitral.
[137]
: D E
Les bêtamimétiques (isoprénaline, terbutaline) diminuent les résistance bronchiques quelle que soit la voie d’administration en spray ou intraveineux. Les bêta-bloquants tels que le propranolol sont formellement contre-indiqués dans l’asthme.

[138]
: B C D
La carboxyhémoglobine et la methémoglobine ne modifient pas le contenu artériel en oxygène mais augmentent l’affinité de l’hémoglobine pour l’oxygène, empêchant ainsi sa libération aux tissus.
[139]
: B C E
La tachycardie supérieure à lOOImn est un signe d’alarme. Plus que la cyanose, c’est
rhypoxie inférieure ou égale à 50 mmHg qui doit alarmer.
[140]
: A B C E
La methémoglobine est responsable de cyanose sans modification de la P02. Les fistules artérioveineuses pulmonaires sont rares et peuvent être observées dans certaines hépatopathies en particulier la cirrhose. Elles peuvent expliquer une cyanose et une hypoxie quand elles sont diffuses à tout le parenchyme pulmonaire.
[141]
: B C E
Une pleurésie sérofibrineuse contenant plus de 30 g/l de protides est un exsudat. Les causes les plus fréquentes en sont les infections dont la tuberculose et les épanchements néoplasiques.
[142]
: B C E
Cette question est mal posée car la première proposition peut prêter à confusion. En effet, un syndrome interstitiel peut n’être apparent que dans un territoire localisé, assez systématisé. Il aurait fallu trouver une autre proposition.
[143]
: C D
Les bêta 2 mimétiques (terbutaline, salbutamol) sont le traitement de choix de la crise d’asthme. La théophylline intraveineuse est de moins en moins utilisée en perfusion et plus du tout en injection IV directe. Quant au Lomudal® et à la Polaramine®, ce sont des traitements préventifs des manifestations allergiques.
[144]
: A B E
Seul le BK n’est jamais saprophyte des voies aériennes sus-glottiques.
[145]
: C
Coxiella burnetti est une rickettsiose responsable de la fièvre Q, sensible aux cyclines.
[146]
: A
C’est le seul traitement qui soit efficace dans tous les cas en urgence. L’exsufflation à l’aiguille ne résout pas le problème des pneumothorax avec fistule bronchopleurale persistante.
[147]
: C
Parmi ces germes, seule Legionella pneumophila n’est jamais saprohyte des voies
respiratoires.

[148]
:
Pas de réponse satisfaisante. Cette question est mal posée. L’hypoxie est en fait secondaire à des anomalies des rapports ventilation/perfusion, ce qui ne figure dans aucune des propositions.
[149]
: E
Dans la pneumopathie aiguê en foyer de radulte sain, il est habituel de prescrire un macrolide pour couvrir un maximum de germes. Mais le traitement de choix de la pneumonie à Mycoplasma pneumoniae reste les cyclines car il n’existe pas de résistance connue contrairement aux macrolides pour ce germe.
[150]
: A B E
Les abcès à staphylocoque se rencontrent surtout chez l’enfant et au cours de l’endocardite du coeur droit (toxicomanes chez l’adulte), le protéus et les infections à anaérobies chez les alcoolo-tabagiques et les diabétiques.
[151]
: C
L’embolie pulmonaire ne peut provenir que d’une obstruction située sur la circulation veineuse.
[152]
: A
Mycoplasma pneumoniae est le germe le plus souvent responsable des pneumopathies atypiques. Elles surviennent par petites épidémies dans les collectivités d’adolescents et d’adultes jeunes.
[153]
: A B E
Les signes de détresse cardiorespiratoire (coeur pulmonaire aigu, bas débits, hypoxémie) sont les signes de gravité de l’embolie pulmonaire qui met en jeu le pronostic vital.
[154]
: C D E
Le syndrome de Pancoast Tobias s’associe à une névralgie cervicobrachiale de topographie C8-D1, une lyse de la première côte, un syndrome de Claude Bernard Horner homolatéral. Il est le plus souvent dû à un cancer bronchopulmonaire de l’apex.
[155]

Pas de réponse satisfaisante. La question est mal posée. En effet, il faudrait préciser s’il s’agit
d’un critère de gravaité en situation aiguê ou chronique chez un asthmatique
– en situation aiguê: réponse D ; des crises quotidiennes témoignent d’une attaque d’asthme
– en situation chronique : réponse A et C ; ces éléments témoignent d’un passage à la
bronchopathie chronique obstructive avec insuffisance respiratoire chronique.
[156]
: B
C’est une indication typique de l’oxygénothérapie au long cours puisqu’il s’agit d’un IRC obstructif avec P02 <60 mmHg en dehors d’une décompensation aiguê.

[157]
: E
L’érythromycine doit être prescrite à la dose de 3g par jour et pendant 21 jours minimum. Dans les formes graves, on a tendance à associer érythromycine et rifampicine.
[158]
: A B D
Les abcès à anaérobies surviennent surtout chez les éthyliques au mauvais état buccodentaire, mais ils sont dans la plupart des cas, sensibles à la pénicilline G, bien qu’il soit habituel de prescrire une antibiothérapie plus large
– FIagyl® pour les anaérobies dorigine digestive qui sont résistants à la pénicilline
– aminosides pour traiter une éventuelle infection à Gram négatif associée.
[159]
: A B C D E
Ces causes de décompensation doivent être systématiquement recherchées au même titre que les fractures de côtes, la prise de codéine, la décompensation cardiaque gauche associée.
[160]
: B
Les bêta-bloqueurs quels qu’ils soient (y compris les cardio-sélectifs ou les collyres comme le Timoptol®) sont formellement contre-indiqués chez l’asthmatique. Les crises déclenchées par les bêta-bloqueurs sont d’autant plus graves qu’elles sont résistantes aux bêta 2 mimétiques car les récepteurs sont déjà bloqués.
[161]
: D
L’évolution des asthmes polliniques ou secondaires à un médicament (bêta-bloqueurs. antiinflammatoires non stéroïdiens) est favorable avec réviction. En revanche, en cas dangéite nécrosante, rasthme est souvent sévère et résistant d’emblée. Son évolution suit celle de rangéite.
[162]
: C D
Les principales causes de syndrome obstructif sont rasthme, la bronchite chronique au stade obstructif et l’emphysème panlobulaire. Dans ce dernier, I’hyperinflation domine.
[163]
: B D E
Le traitement du carcinome anaplasique est la polychimiothérapie qui assure un taux de réponse (partielle ou complète) de 60% dans les formes localisées et 40% dans les formes disséminées. Quant à l’épidermoïde, il existe une réponse que dans 20% des cas environ. E – Peut être associée à la radiothérapie.
[164]
: A B C
L’exposition à l’amiante est un facteur de risque de cancer mais il n’est actuellement pas considéré comme maladie professionnelle. Seul le mésothéliome est considéré comme maladie professionnelle.
[165]
: A C
C’est un vaccin à virus atténué. Les contre-indications sont: l’allergie aux protéines de l’oeuf, les néphropathies sévères, les hémopathies.

[166]
: C
L’association d’une hypercapnie et d’une élévation de la réserve alcaline alors que le pH reste normal, signe l’acidose respiratoire compensée.
[167]
: B
C’est par le biais de la vasoconstriction hypoxique que se crée I’HTAP. C’est pour cette raison que les insuffisants respiratoires chroniques hypoxiques bénéficient d’une oxygénothérapie au long cours qui améliorent leur pronostic à long terme.
[168]
: B
Les insuffisances respiratoires aiguès des BPCO entraînent une hypoxie et une hypercapnie. Lhypercapnie est trop aiguê pour être compensée par une augmentation des bicarbonates. Le pH diminue ainsi entraînant une acidose.
[169]
: D
La cyanose est par définition secondaire à une augmentation de l’hémoglobine réduite
supérieure à 5 gIlOO ml de sang capillaire.
[170]
: B
La pénicilline G reste le traitement de choix de la pneumonie à pneumocoque car il existe d’exceptionnelles souches résistantes à la pénicilline G.
[171]
: C
Le tableau d’épanchement pleural compressif de la grande cavité impose la ponction pleurale diagnostique et thérapeutique.
[172]
: C D E
La métaplasie malpighienne est la première étape précédant la survenue du carcinome bronchique. L’hyperproduction de mucus et la libération d’oxydant sont responsables à long terme du tableau de bronchite chronique et d’emphysème centrolobulaire.
[173]
: A C D E
B – Faux: il s’agit au contraire d’un hypercorticisme.
[174]
: C E
La polynévrite à l’INH ne se voit qu’en cas de surdosage et chez les malades très dénutris et/ou éthyliques. Elle est prévenue par l’adjonction de vitaminothérapie B6.
[175]
: A C D E
Le pyrazinamide a une activité bactéricide in vivo et in vitro, sur les BK extra et intracellulaires.
Son hépatotoxicité est réduite avec les posologies actuellement utilisées (30 mg/kg/j).
L’hyperuricémie est secondaire à l’augmentation de la résorption tubulaire de l’acide urique et
peut s’accompagner de crise de goutte.

[176]
: B D
Un épanchement pleural contenant moins de 30 g par litre de protides est un transsudat. Les trois principales causes en sont : l’insuffisance cardiaque gauche, la cirrhose avec ascite, ranasarque des syndromes néphrotiques par exemple.
[177]
: B D
L’atélectasie se caractérise par: matité, augmentation des vibrations vocales, abolition du murmure vésiculaire sans bruits surajoutés à l’auscultation, perte de volume pulmonaire radiologique associée à une attraction des éléments adjacents (trachée, médiastin, diaphragme, côtes).
[178]
: D
L’examen histologique montre soit une prolifération maligne soit un granulome tuberculeux. Il s’agit de deux des étiologies les plus fréquentes des pleurésies sérofibrineuses.
[179]
: B
L’angiographie pulmonaire est l’examen de référence dans l’embolie pulmonaire. La
scintigraphie de perfusion (6 incidences) si elle est normale, élimine le diagnostic.
[180]
: B
cet examen est certes assez spécifique mais très peu sensible.
[181]
: C
L’anaplasique est généralement plus proximal que les autres formes histologiques de cancer bronchique. Il s’accompagne d’un envahissement ganglionnaire médiastinal.
[182]
: B
La pénicilline G reste le traitement de choix de la pneumonie à pneumocoque car il existe exceptionnellement des souches résistantes.
[183]
: B C E
La rifampicine est transformée en désacétyl-rifampicine, métabolite actif. C’est un inducteur enzymatique qui augmente le catabolisme hépatique de nombreux médicaments dont les oestrogènes.
[184]
: A C E
Les hémoptysies dans ces trois circonstances sont dues à une hypervascularisation
bronchique d’origine systémique.
[185]
: A
La P02 inférieure à 55 en dehors d’une insuffisance respiratoire aigué, si elle est contrôlée à deux reprises, à trois semaines d’intervalles, est l’indication d’une oxygénothérapie au long cours chez l’insuffisant respiratoire chronique obstructif.

[186]
: D
Les arguments en faveur d’une embolie pulmonaire sont: l’alitement prolongé, la douleur brutale sans fièvre, la survenue des symptômes au repos.
[187]
: A B C
La réponse A correspond à la définition de la cyanose. Lacidose augmente la cyanose en déplaçant la courbe de dissociation d’hémoglobine vers la droite. Le bas débit est responsable dune cyanose par vasoconstriction différente de la cyanose hypoxique.
[188]
: A C E
Asthme et emphysème donnent un syndrome obstructif.
[189]
: A B
Un épanchement pleural même si l’antibiogramme est bien adapté, peut expliquer la persistance de la fièvre. Un germe résistant à l’ampicilline, tel Legionnella pneumophila, être responsable de la pneumopathie. La fièvre aux antibiotiques n’est pas un diagnostic à retenir, si précocement.
[190]
: A B E
Le syndrome pleural liquidien comporte une diminution de la mobilité de l’hémitorax, une matité, une abolition des vibrations vocales et du murmure vésiculaire. Le souffle pleurétique est inconstant.
[191]
: A C D E
L’élément d’orientation principale est l’interrogatoire. Les IgE spécifiques et les tests cutanés, même orientés par l’interrogatoire, n’ont pas une valeur formelle. Seule le test de provocation spécifique en inhalation a une valeur diagnostique absolue mais il est dangereux et rarement pratiqué en dehors de certains asthmes professionnels.
[192]
: A E
La tuberculose pulmonaire classique se traduit par des infiltrats le plus souvent bilatéraux, à prédominance apicale et postérieure, associée à des cavernes.
[193]
: A B
Léchotomographie permet de préciser le caractère échogène (tissulaire) ou anéchogène (liquidien) de la masse. Quant à la tomodensitométrie, elle permet de préciser la nature d’une opacité par la mesure de ces densités.
[194]
: E
On peut observer:
– un pouls paradoxal par ‘tamponnade gazeuse”
– une tachycardie qui est habituelle
– et la cyanose qui témoigne de l’hypoxie
– l’hypercapnie qui témoigne de la gravité de l’état de mal bien qu’elle ne soit pas actuellement
indispensable pour définir l’état de mal.

[195]
: C
Cette définition est internationalement admise.
Elle ne tient pas compte des épisodes de surinfection, l’expectoration pouvant être muqueuse, purulente ou les deux.
[196]
: D
L’état de mal asthmatique est caractérisé par une obstruction bronchique majeure aboutissant à une distension voire un blocage thoracique.
Les bruits auscultatoires ont tendance à diminuer pouvant aboutir à un véritable “silence auscultatoire’.
Dans l’état de mal, la majoration des sibilants correspondrait plutôt à une amélioration clinique.
[197]
: A D E
Les germes les plus souvent responsables des pneumopathies aiguès non suppurées de
l’adulte sain sont surtout des bactéries
– pneumocoque
– mycoplasme
– chlamydiae
– legionelle.
Il s’agit plus rarement d’atteinte virale comme la grippe (Myxovirus) qui donne soit des
pneumopathies à minima méconnues, soit des détresses respiratoires gravissimes sur les
terrains fragilisés.
[198]
: B C E
La question est litigieuse.
Seule l’insuffisance cardiaque droite ne donne pas de transsudat pleural.
Les causes de transsudat les plus fréquentes sont
– l’insuffisance cardiaque gauche
– la cirrhose décompensée avec ascite
– l’insuffisance rénale avec anasarque ou la dialyse péritonéale
– voire les oedèmes de surcharge (iatrogène de remplissage).
Cependant des transsudats ont été décrits avec
– le myxoedème quand il s’accompagne d’épanchement péricardique associé
– dans rembolie pulmonaire, bien que l’exsudat y soit plus fréquent.
– dans les carcinomes bronchiques responsables d’atélectasies qui elles aussi
s’accompagnent souvent de transsudat d’origine mécanique. Cependant, dans ce dernier cas
les exsudats sont aussi beaucoup plus fréquents.
[199]
: A B D E
Le traitement de la pleurésie purulente est d’abord médical et permet dans la grande majorité des cas déviter le recours à la décortication chirurgicale. Cette dernière ne devra être réalisée qu’en seconde intention et à distance, non pas au début.
Le traitement comporte 2 volets
li traitement local
– ponction-évacuatrices + lavages itératifs ou
– drainage en fonction des possibilités locales (en particulier de surveillance)
– l’injection locale d’antibiotiques est affaire d’école mais elle tend de plus en plus à être abandonnée.
2/ traitement général
lantibiothérapie doit être large au début puis adaptée au germe.
Elle est administrée par voie IV au début, au moins jusqu’à obtention de l’apyrexie puis per os pour une durée totale d’au moins 6 semaines.

[200]
: B
La question est discutable. En effet:
– s’il s’agit d’un ancien tuberculeux, jeune, non fumeur, le diagnostic le plus fréquent (des ceux
cités) est l’aspergillome
– s’il s’agit d’un sujet plus âgé et fumeur de longue date, le cancer bronchique est à redouter
de première intention
– les autres étiologies d’une caverne détergée qui se rempli lors d’hémoptysies sont:
– le caillot ou saignement dans la cavité imposant de répéter les clichés
– la rechute de tuberculose ou la greffe d’une mycobactérie atypique qu’il faudra toujours
rechercher.
En dehors de ces 2 derniers cas, si la fibroscopie n’a pas fait le diagnostic étiologique,
l’intervention tranchera.
[201]
: A
La réponse A correspond à une acidose respiratoire non compensée. c’est la gazométrie classiquement retrouvée chez les BPCO décompensées. Elle associe
– une hypoxie (en dehors de l’oxygénothérapie).
– une hypercapnie qui est majorée mais chronique comme en témoigne l’augmentation de la réserve alcaline (HCO3- = 32).
L’augmentation des HCO3- n’est cependant pas suffisante pour enrayer l’acidose, ce qui témoigne du caractère aigu de l’hypercapnie.
[202]
: A B C E
La fétidité de l’expectoration est caractéristique des germes anaérobies. Les réponses B et C sont vraies ; en effet les infections respiratoires à germes anaérobies sont le plus souvent à porte d’entrée oropharyngée.
Enfin, un niveau hydroaérique dans une cavité pulmonaire caractérise un abcès du poumon qui peut être dû aux anaérobies au même titre qu’au pneumocoque ou à certains bacilles Gram négatif nécrosants (klebsielles…).
[203]
: C
La seule réponse vraie est C: l’hypertension artérielle pulmonaire. Elle est le reflet de l’hypoxémie chronique de l’insuffisant respiratoire chronique.
Elle s’accompagne
– d’acidose respiratoire en cas de décompensation
– d’augmentation du taux des bicarbonates témoignant de l’hypercapnie chronique
– d’une érythrocyanose secondaire à l’hypoxie et à la polyglobulie qui en résulte. Quant à la Sa 02 <20%, elle n’est pas compatible avec une survie prolongée et ne fait pas partie du tableau.
[204]
: B
Un syndrome obstructif non réversible sous sympathomimétiques traduit une inflammation bronchique importante non sensible aux §2 mimétiques.
Elle impose le recours aux anti-inflammatoires stéroïdiens. Leur efficacité dépendra de l’age de l’asthme ; elle sera d’autant plus grande que l’asthme est récent.
La réponse D peut être discutée ; en effet il existe une entité appelée “triade de Vidai” qui associe
– asthme
– polypes des fosses nasales
– allergie à l’aspirine
ce qui est classiquement un terrain d’asthme grave sujet aux morts subites. Les polypes peuvent être considérés ici comme une manifestation allergique ORL et la réponse D considérée comme valable. Mais c’est discutable

[205]
: A B D
La réponse A est mal formulée car on parle de vomique quand il y a rejet de pus franc par la bouche. Or dans la proposition A le fait qu’il s’agisse d’une expectoration n’apparaît pas, ce qui pourrait troubler les étudiants.
c’est le signe majeur de l’abcès du poumon mais elle passe souvent inaperçue chez un bronchopathe chronique, habitué à cracher, surtout quand la vomique est fractionnée.
[206]
: A B C D E
L’expectoration de la dilatation des bronches est classiquement:
– matinale (A) après la stagnation nocturne, le drainage matinal assure une toilette bronchique
– quotidienne (C)
– mucopurulente (B)
– hémoptoïque parfois (E)
– chronique (D)
NB : la quantité> 60 ml/jour est discutable et il vaudrait mieux ne pas préciser de chiffre et
dire simplement abondante.
[207]
: D
Rares sont les asthmatiques qui n’ont pas fait de surinfections bronchiques et/ou pulmonaires. En effet cette complication est favorisée par l’inflammation bronchique et l’hypersécrétion qui empêchent le drainage bronchique normal.
L’état de mal asthmatique est sûrement moins fréquent mais beaucoup plus redoutable car parfois mortel. Il arrive dans 2 circonstances principales
– chez les asthmatiques en attaque négligée depuis plusieurs jours ou semaines
– chez certains sujets jeunes de manière extrêmement brutale, imprévisible et gravissime.
[208]
: A
si “la grande maladie bronchectasiante” signifie “dilatation des bronches diffuses” comme il est maintenant classique de l’appeler la réponse est A.
Par définition, le caractère diffus signifie atteinte des bases et des sommets, mais celle-ci peut prédominer dans un territoire.
B – Faux car aux EFR existe un syndrome mixte.
C – Faux car les bronchographies n’apportent pas de renseignements susceptibles de modifier le traitement et le pronostic (si la DDB est déjà diffuse). De plus la bronchographie est dangereuse si les EFR sont perturbées.
D – Faux. Les antibiotiques en continu doivent être remplacés par le drainage bronchique par Kinésithérapie.
E – si la DDB est diffuse aucune sanction chirurgicale n’est possible car elle conduirait à l’insuffisance respiratoire.
[209]

QUESTION ANNULEE
[210]
: D E
A est faux: puisque la cause de l’emphysème centrolobulaire est la bronchite chronique
tabagique.
B est faux : car les crises dyspnéiques nocturnes traduisant un bronchospasme peuvent se
voir en l’absence d’emphysème.
C est faux: l’expectoration est le reflet de l’inflammation bronchique et non de la destruction
alvéolaire qui signe l’emphysème.
D – L’amaigrissement est souvent le reflet de la dégradation de la fonction respiratoire et de
l’augmentation du travail respiratoire pour éviter l’hypoxie chronique.
E – L’hypertension artérielle pulmonaire témoigne d’une hypoxie chronique, elle-même reflet de
l’inadéquation des rapports ventilation-perfusion, qui sont majeurs dans l’emphysème et moins
parlants dans la bronchite chronique obstructive (au moins au repos).

[211]
: D
L’asthme par intolérance à l’aspirine ou triade de VIDAL associe:
– Un asthme sévère le plus souvent (A)
– Une polypose nasale (B) qui par obstruction nasale peut être responsable de sinusite associée (C)
– Allergie à l’aspirine et aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (E) avec toutefois un effet d’intensité variable.
par contre, le mécanisme de médiation par les IgE est écarté d’autant que leur augmentation n’est pas constante (D).
[212]

QUESTION ANNULEE
[213]
: B
Seule la réponse B est vraie.
La bradycardie ne se voit pas dans l’insuffisance respiratoire chronique. Il s’agit plutôt d’une tachycardie en rapport avec l’insuffisance cardiaque droite associée.
Les gaz du sang montrent (dans ce contexte) : une hypoxie, hypercapnie, une acidose avec réserve alcaline augmentée.
[214]
: B
Le déficit en alphal-antitrypsine, bien que rare, représente le modèle de l’emphysème panacinaire (ou panlobulaire).
Ce déficit déséquilibre la balance enzymatique entre protéase et antiprotéase dans le poumon. Ceci aboutit à une destruction trop importante du tissu pulmonaire et à la destruction des cloisons alvéolaires (qui définit l’emphysème).
Le déficit en alphal-antitrypsine est génétiquement transmis. Il s’associe à une atteinte hépatique (surtout dans sa forme à révélation précoce chez l’enfant).
Chez l’adulte, il est souvent majoré par le tabagisme.
[215]
: A B D E
Remarques:
1) le souffle amphorique s’entend à l’auscultation des pneumothorax.
2) l’immobilité de l’hémithorax n’est franche que quand l’épanchement pleural est très
abondant.
[216]
: B C E
B – Le syndrome restrictif est secondaire à l’atteinte de la paroi, particulièrement à l’ankylose des articulations costo-vertébrales et des vertèbres entre elles (responsable d’une cyphose dorsale).
C E – Le syndrome restrictif est dû à une atteinte interstitielle qui aboutit à la fibrose pulmonaire.
L’examen discriminant entre ces 2 types d’atteinte est la diffusion de l’oxyde de carbone, abaissée uniquement dans les syndromes restrictifs d’origine interstitielle. Cependant c’est un examen délicat à interpréter.
[217]
: A B C E
Les quatres causes citées ici sont des syndromes restrictifs d’origine “pariétale”.
Le syndrome restrictif observé chez l’obèse est particulier car ces sujets respirent à bas volume pulmonaire, avec une amputation importante du volume de réserve expiratoire. Ceci explique l’hypoxie simple des obèses.

[218]
: B C
Les crises dyspnéiques aiguès associées à des sibilants aux 2 temps respiratoires, évoluant par crises régressives spontanément font évoquer 3 diagnostics
– une dyspnée laryngée intermittente, cependant elle est le plus souvent accompagnée d’un stridor et survient chez l’enfant surtout
– un corps étranger mobile dans les voies aériennes ; il s’agit là aussi surtout d’un diagnostic pédiatrique.
– enfin cette dyspnée est tout à fait compatible avec des crises d’asthmes et c’est même le diagnostic le plus probable. Le caractère inspiratoire de la dyspnée n’étant pas exceptionnel.
[219]
: A B C E
Les 3 principales causes d’adénopathies médiastinales sont la sarcoïdose, la tuberculose de primo-infection et les lymphomes hodgkiniens ou non-hodgkiniens.
La silicose a la particularité de présenter des adènopathies calcifiées en “coquille d’oeuf”. Les autres étiologies à évoquer sont les métastases de carcinome bronchique (en général évident) ou d’autres carcinomes (en particulier de choriocarcinome testiculaire chez l’homme jeune).
Dans les infections pulmonaires il est probable qu’il existe des intumescences ganglionnaires médiastinales, cependant elles sont peu visibles sur les clichés standard mais peuvent se voir à la tomodensitométrie thoracique.
[220]
: B C D
L’Emphysème et l’asthme sont les 2 grandes causes de syndrome obstructif (avec la bronchite chronique).
Les bronchectasies donnent des syndromes mixtes. Il est un peu ambigu de proposer cette réponse.
Quant à l’atélectasie, bien que par obstruction, elle est responsable d’un syndrome restrictif par exclusion d’un territoire pulmonaire.
[221]
: B
Le syndrome restrictif ampute de façon proportionnelle les volumes et les débits, préservant
ainsi la normalité du rapport VEMS/CV.
Cependant l’amputation de la CV avec VEMS/CV conservé ne suffit pas à définir la restriction.
Tous les volumes doivent être amputés de la même façon pour pouvoir l’affirmer.
[222]
: C
Dans la décompensation aiguê de l’insuffisance respiratoire chronique il existe une acidose respiratoire partiellement compensée par l’élévation des bicarbonates.
Le pH descend donc rarement au dessous de 7 (B).
L’oxygénothérapie s’impose d’urgence mais:
– soit à faible débit 0,5 à 1l/mn
– soit sous ventilation assistée si nécessaire.
[223]
: B C D E
L’asthme à dyspnée continue est souvent l’aboutissement d’un asthme intermittent sévère ou
non traité et négligé.
Il se caractérise par:
– une dyspnée intercritique, cependant les crises peuvent persister
– cette dyspnée continue est liée à un syndrome obstructif souvent sévère qui n’est que
partiellement réversible sous § mimétiques
– les bronches sont le siège de lésions irréversibles, très semblables à la bronchite chronique
avec hypersécrétion entretenant l’infection
– l’évolution est donc très semblable à celle de la bronchite chronique.

[224]
: B D
La gravité de la bronchite chronique est liée à son évolution vers:
– remphysème centrolobulaire par destruction progressive des cloisons interalvéolaires qui engendre un déséquilibre de la ventilation et de la perfusion donc une hypoxie
– rhypoxie chronique elle-même responsable de l’hypertension artérielle pulmonaire précapillaire qui prélude aux poussées d’insuffisance cardiaque droite.
Le pronostic de la BPCO est corrélé au degré d’HTAP précapillaire, d’où l’intérêt de l’oxygénothérapie au long cours pour corriger l’hypoxie et retarder l’apparition de I’HTAP.
[225]
: C
Les § lactamines dont l’amoxicilline sont les antibiotiques de choix chez le bronchiteux chronique surinfecté. En effet, les germes le plus souvent retrouvés dans cette pathologie sont le pneumocoque et l’Hémophilus influenzae, plus rarement Branamella catharalis, or tous ces germes sont habituellement sensibles aux § lactamines.
En cas d’allergie, on peut avoir recours aux macrolides, mais les résistances des germes précités à cette famille d’antibiotiques sont assez fréquentes.
[226]
: C
L’état de mal asthmatique constitue une insuffisance respiratoire aiguê où se voient les signes cités sauf l’expectoration abondante.
Cette dernière est le plus souvent totalement absente chez un malade épuisé et incapable de cracher d’une part, d’autre part les sécrétions bronchiques des asthmatiques en crises sont souvent très visqueuses et réalisent de véritables moules obstruant les bronches et bronchioles distales (constatation autopsique)
C’est dire l’intérêt d’assurer une bonne hydratation et si possible une kinésithérapie chez ces malades.
[227]
: B C
En théorie B et C sont vraies ; cependant en pratique la rareté des antigènes solubles sériques positifs a fait abandonner cette recherche dans la plupart des équipes. La présence de pneumocoques dans l’expectoration n’a aucune valeur diagnostique car ce germe est saprophyte de l’oropharynx contrairement au BK ou à Legionnella pneumophila. Il n’existe pas de sérodiagnostic à pneumocoque.
Il est rare que le pneumocoque survive au liquide gastrique!
[228]
: B E
Question discutable car:
– il est certain que le risque majeur de l’état de mal est la mort subite et que le pneumothorax est fréquent
– cependant quel est le mécanisme de la mort subite sinon une défaillance cardiorespiratoire majeure.
Faut-il cocher la réponse A?
[229]
: B
Le tableau décrit est celui d’une pneumonie franche lobaire aiguê, cependant la douleur n’est pas citée. La germe le plus souvent en cause chez l’adulte sain est le pneumocoque. S’il s’était agit d’un bronchopathe chronique, une pneumopathie à hémophilus aurait été possible.

[230]
: A B
Le traitement de l’asthme comporte 3 catégories de médicaments
1) Les §2 mimétiques utilisés en spray, aérosols, injections sous cutanées ou en IV à la
seringue électrique en fonction de la gravité croissante de la crise. C’est sur eux que repose le traitement de tout asthme.
2) La corticothérapie administrée en intraveineuse en cas d’attaque d’asthme ou d’état de mal. Les formes per os et en spray sont réservées au relai du traitement parentéral et/ou aux
formes rebelles aux §2 seuls, ou aux asthmes à dyspnée continue.
3) Enfin, les théophyllines ont des indications de plus en plus limitées au traitement de fond.
Quand elles sont administrées en IV pendant les crises la posologie comporte le plus souvent:
– une dose d’attaque = 5 mg/kg
– une dose d’entretien à la seringue électrique de 0,5 mg/kg/heure.
Cette prescription doit être limitée aux malades n’ayant pas reçu de théophylline antérieurement pour éviter les intoxications parfois graves à ce médicament.
[231]

QUESTION ANNULEE
[232]
: B
L’indication de loxygénothérapie actuellement admise par les organismes officiels délivrant l’oxygène est une hypoxémie inférieure à 55 mmHg en état stable. On sait en effet qu’à partir de ce chiffre et au dessous s’installe une hypertension artérielle pulmonaire qui grève
sévèrement le pronostic vital des BPCO.
“En état stable” signifie en dehors de toute décompensation et après vérification des gaz artériels à 2 reprises, à 2 ou 3 semaines d’intervalle.
[233]
: A C D
L’emphysème panlobulaire est caractérisé anatomiquement par une destruction parallèle des cloisons interalvéolaires et des capillaires pulmonaires. Ceci explique:
– La réduction de la surface d’échange air-sang
– mais l’absence d’effet shunt car les rapports ventilation perfusion restent longtemps normaux
– les gaz artériels longtemps normaux d’où l’absence d’HTAP précoce (directement corrélée au degré d’hypoxie).
Remarque: La réponse C peut prêter à confusion car dans l’emphysème panlobulaire existe un collapsus expiratoire passif dû à l’hyperinflation pulmonaire. Alors que dans l’emphysème centrolobulaire secondaire à la bronchite chronique, ce collapsus existe mais il est lié à une anomalie primitivement bronchique.
Enfin, dans l’emphysème la compliance statique augmente.
Elle diminue dans la fibrose pulmonaire par exemple.
[234]
: C D
Parmi les propositions citées la réponse C doit être retenue car un syndrome obstructif se
définit par une chute des débits supérieure à la chute des volumes pulmonaires. Cependant quand existe une obstruction très sévère (exemple : crise d’asthme), le rapport VEMS/CV
peut être normal par diminution proportionnelle des 2 facteurs, en revanche la capacité
pulmonaire totale, elle, ne sera pas diminuée. Au contraire, elle est le plus souvent augmentée témoignant de l’hyperinflation et d’une diminution du VR/CPT.
Aussi ne faut-il pas raisonner sur le simple VEMS/CV mais sur le contexte clinique et les autres paramètres EFR.
[235]
: D
Cette question est discutable pour les propositions:
B – car rares sont les crises sans inflammation au cours ou au décours de l’épisode.
Cependant dans certains états de mal gravissimes seul le bronchospasme paraît intervenir.
C – Car on ne connait pas le mécanisme exact qui préside au bronchospasme. Le seul
phénomène connu est la réversibilité sous §2 mimétique!
Seule la proposition D paraît acceptable sans discussion.

[236]
: D
Il s’agit du tableau d’une bronchite chronique sur les éléments suivants qui définissent
l’affection
– toux
– expectorations mucopurulentes
– quotidiennes (au moins 3 mois/an dans la définition)
– durant plusieurs années (depuis au moins 2 années consécutives).
Le facteur tabac confirme le diagnostic de bronchite chronique et en constitue la cause.
[237]
: C
Le taux de chlore dans la sueur de malade atteint de mucoviscidose est> 70 mEq/l.
La mucoviscidose est une affection héréditaire qui se manifeste dès l’enfance par 2 ordres de signes
– des signes respiratoires avec des infections bronchiques à répétition aboutissants à des dilatations des bronches et un emphysème paracicatriciel rapide
– des troubles digestifs avec malnutrition responsable de retard staturopondéral.
– il semble que le mécanisme de l’affection soit une modification des sécrétions bronchiques, digestives, sudorales, elles-mêmes secondaires à des altérations des mouvements hydroélectrolytiques à travers les épithéliums. Il s’agirait plus particulièrement d’une imperméabilité des cellules épithéliales aux ions chlorures.
Le gène lésé et son expression phénotypique sont en cours d’identification.
[238]
: B C E
Les signes cliniques de décompensation aigué d’insuffisance respiratoire chronique sont liés
– à l’hypoxie = polypnée, cyanose
– à l’hypercapnie = céphalées (poussées hypertensives), sueurs, encéphalopathie qui
commence par des troubles du comportement pour aboutir au coma (l’asterixis en est un des
signes précurseurs.
[239]
: B
Il s’agit d’un syndrome pleural. Le premier diagnostic à évoquer est celui d’épanchement liquidien de grande abondance qui impose une évacuation.
D – En deuxième lieu on peut évoquer une masse tumorale beaucoup moins probable, à envisager si la ponction est blanche.
[240]
: D
La somnolence est le seul signe ici témoignant d’une hypercapnie mal supportée qui, si elle persiste, est une indication à la ventilation assistée.
[241]
: E
L’intoxication au monoxyde de carbone est responsable de la formation de carboxyhémoglobine, hyperaffine pour l’oxygène, empêchant la libération de ce dernier en périphérie dans les tissus. Elle ne perturbe pas la gazométrie artérielle.
[242]
: E
Il faut obtenir une preuve diagnostique histologique. Si deux biopsies à l’aiguille à l’aveugle ont été négatives, on proposera des biopsies sous contrôle de la vue, soit en pleuroscopie ou à défaut chirurgicale par thoracotomie.

[243]
: A C D E
La sarcoïdose est responsable d’adénopathies le plus souvent hilaires bilatérales et symétriques.
Dans la tuberculose, les adénopathies sont plus souvent unilatérales ou asymétriques. Dans la silicose, les adénopathies sont tardives et souvent porteuses de calcifications concentriques dites en “coquilles d’oeuf”.
Dans les lymphomes, les adénopathies sont souvent médiastinales, volumineuses et compressives.
[244]
: D E
Le staphylocoque, en particulier chez l’enfant, est responsable de foyers : souvent multiples (dissémination hématogène) ; arrondis ; ayant tendance à évoluer vers des cavités à parois fines appelées “bulles staphylococciques” sans niveau hydroaérique.
Ces bulles peuvent se rompre dans la plèvre et entraîner des hydropneumothorax (le liquide pleural étant réactionnel au pneumothorax infectieux).
[245]
: A B D
Formulation contestable (voir plus bas).
Les réponses données ici sont les images témoignant de la tumeur primitive bronchique elle- même. Cependant, si cette tumeur est évoluée, les images suscitées peuvent s’accompagner de métastases pulmonaires avec “lâcher de ballons” ou d’envahissement pleural avec épanchement.
[246]
: B
Les images radiologiques micronodulaires sont les signes les plus précoces de silicose, justifiant un dépistage radiologique systématique des sujets exposés (en particulier des mineurs).
L’asbestose donne des images plutôt trabéculaires associées à des calcifications pleurales linéaires à rechercher particulièrement sur la plèvre diaphragmatique.
[247]
: C
Les insuffisants respiratoires chroniques en poussée de décompensation sont le plus souvent hypoxiques, hypercapniques en acidose respiratoire avec réserve alcaline élevée témoignant d’une hypercapnie chronique.
[248]
: C
Les plaques pleurales sont la manifestation pulmonaire la plus fréquente de l’asbestose : Elles intéressent le feuillet pariétal surtout au niveau du gril costal et du diaphragme ; elles peuvent être totalement isolées ; elles ne sont pas symptomatiques cliniquement.
[249]
: A B C
L’apparition d’une pleurésie transsudative est le résultat d’une augmentation du gradient de pression transpleurale (entre poumon et cavité pleurale). Cette modification de gradient est dûe soit à une augmentation de pression hydrostatique (insuffisance cardiaque) ou à une diminution de pression oncotique (syndrome néphrotique) ou les deux (cirrhose).

[250]
: A B C D E
Le diagnostic de DDB repose sur la bronchographie et/ou le scanner thoracique en coupes fines.
A et B sont les deux modes de révélation des bronchectasies localisées. Une exérèse chirurgicale doit être discutée en cas de manifestations cliniques sévères (hémoptysie abondante) ou d’infections récidivantes.
La DDB localisée au lobe moyen doit faire rechercher une adénopathie du hile droit calcifiée, témoignant d’une primoinfection tuberculeuse (“syndrôme du lobe moyen).
[251]
: D
La pleurésie tuberculeuse est dans la très grande majorité des cas un exsudat citrin très lymphocytaire.
[252]
: A B C D E
La recherche de tuberculose fait appel : soit à la présence de granulome épithéliogigantocellulaire avec caséum sur les tissus ; soit à la présence de BK qui doivent être recherchés au direct et par mise en culture sur milieu de Lwenstein non seulement sur des produits de sécrétion mais aussi sur les biopsies tissulaires si celles-ci sont réalisées.
[253]
: A B C
Sans commentaire.
[254]

Que signifie la réponse ‘asthmatique” immédiate? La formulation de cette question est à revoir. Elle ne correspond pas à des termes classiquement admis en clinique. S’agissant de la réaction dhypersensibilité immédiate, la réponse proposée est A.
[255]
: D
Voir commentaires de la question [1]
[256]
: C
Sans commentaire.
[257]
: A
Sans commentaire.
[258]
: A E
Syndrome de Pancoast – Tobias:
– Névralgie C8 Dl par compression
– Lyse de la première côte par la tumeur;
– Syndrome de Claude – Bernard – Horner associant ptosis-myosis-énophtalmie.

[259]
: A B C D E
Tous ces caractères sont évocateurs de bronchectasies, cependant tous sont inconstants et non spécifiques.
Leur association rend le diagnostic plus probable.
[260]
: B D
LHTA pulmonaire témoigne d’une hypoxie chronique chez IRC obstructif. Elle est de type précapillaire secondaire. Elle est moins sévère que I’HTA pulmonaire primitive, son apparition est un élément de mauvais pronostic dans l’évolution de la BPCO.
[261]
: D
– Classiquement une adénopathie hilaire unilatérale doit faire évoquer en premier lieu une
tuberculose.
– Bien-sûr ceci est à moduler en fonction du terrain, des signes cliniques, de rIDR…
[262]
: C D E
Le traitement de choix est l’ampicilline. Cependant le pneumocoque reste sensible aux macrolides dans 75 % des cas. Et ces derniers peuvent être poursuivis s’ils ont été commencés avant d’avoir le diagnostic bactériologique à condition que l’apyrexie soit obtenue à la 48ème heure de traitement.
[263]
: A E
Le tuberculome est centré par une calcification. L’hamartochondrome est le siège de
calcifications dites en ‘pop corn”.
[264]
: A
La thoracotomie n’est certainement pas indiquée en urgence chez cet IRC en décompensation aiguê. L’exsufflation à l’aiguille est aléatoire donc insuffisante. La ventilation en pression positive est formellement contre-indiquée ne faisant qu’aggraver le pneumothorax.
[265]
: A
La réponse la plus vraisemblable est la réponse A. Cependant il ne s’agit pas là d’un argument suffisant. En effet, tout sujet exposé peut développer des précipitines vis à vis d’un antigène inhalé. Il faut donc exiger, certes des précipitines, mais surtout une chronologie typique des symptômes, avec test de réintroduction positif si possible.
[266]
: A
Le malade est en acidose (pH 7,33). II s’agit d’une acidose respiratoire puisque la paCO2 est élevée, elle est décompensée car l’élévation de la RA ne suffit pas à rétablir un pH normal.
[267]
: E
Le diagnostic de mésotheliome est un diagnostic histologique, souvent difficile qui nécessite dans la plupart des cas de larges biopsies pleurales sous pleuroscopie voire thoracotomie.

[268]
: D
Le nombre de macrophages augmente en valeur absolue dans le liquide de LBA des fumeurs, de même que la cellularité globale.
[269]
: A
Lérythromycine est l’antibiotique de choix car son spectre couvre
– la majorité des pneumocoques et des hemophilus influenzae, germes les plus fréquents sur
ce terrain.
– Il couvre aussi les mycoplasmes et les chlamydiae toujours possiblement responsables.
– ne présente pas de risque d’intolérance croisée avec les pénicillines.
[270]
: B
LHTA pulmonaire des insuffisants respiratoires chroniques témoigne dune hypoxie inférieure ou égale à 60 mmHg permanente. Elle est un tournant dans révolution de rIRC, de mauvais pronostic.
[271]
: B C
Question ambiguê dans sa formulation. En effet A est une réponse vraie dans les pneumopathies interstitielles évoluées où existe un syndrome restrictif mais pas à un stade précoce où les volumes sont encore normaux! Le transfert du CO et la compliance statique sont eux précocement altérés.
[272]
: A B C D
Nombreuses sont les causes de décompensation aiguê d’insuffisance respiratoire chronique obstructive. Parmi celles-ci il ne faut pas omettre de rechercher par l’interrogatoire les causes iatrogènes : oxygénothérapie à trop fortes doses; tous les sédatifs, anesthésiques; les bêta bloquants qui peuvent pour certains majorer l’obstruction; les opiacés, à rechercher particulièrement dans les antitussifs.
[273]
: C D E
Les pneumopathies à mycoplasma pneumoniae surviennent classiquement par petites épidémies de collectivités dans les écoles ou les casernes chez des sujets jeunes. Elles peuvent s’accompagner d’agglutines froides et même danémie hémolytique qui est un bon signe d’orientation.
[274]
: A B C
Lévacuation d’urgence dune pleurésie est indiquée en cas de signes de mauvaise tolérance
1) Respiratoire : polypnée, cyanose. hypoxie. voire hypercapnie chez l’IRC.
2) Cardio-vasculaire: tachycardie>100, hypertension voir collapsus. La ponction pleurale ne
soulage ni les douleurs, ni la fièvre.
[275]
: B C E
– Ambiguité dans la formulation en ce qui concerne la réponse B. Les gaz du sang sont
longtemps normaux, du moins au repos, puis on observe une hypoxie, hypocapnie, puis une
hypercapnie en phase terminale.
– Réponse E : Lexistence d’une polynucléose neutrophile sur LBA est également inconstante.
Il faudrait dire on peut observer’.

[276]
: A B C E
La mucoviscidose est bien sûr une cause de bronchectasies mais pas une complication.
[277]
: C
Commentaire : voir question [32]
[278]
: B
C’est la durée du traitement des pneumonies à pneumocoques, mycoplasma pneumoniae et chlamydioses. Cependant, la légionellose, qui peut survenir chez un sujet antérieurement sain doit être traitée 3 semaines.
[279]
: A
Acidose décompensée car le pH est très inférieur à 7,4 ; d’origine respiratoire du fait de rhypoxie et de rhypercapnie.
[280]
: D
L’oedème pulmonaire lésionnel se distingue de l’oedème hémodynamique par:
– son caractère riche en protéines
– l’existence d’une altération anatomique de la membrane alvéolo-capillaire;
– sans augmentation du gradient de pression transcapillaire, comme en témoigne la pression
capillaire normale
– il est d’étiologie multiple, en particulier viral (exemple: la grippe grave).
[281]
: A B C D E
A, B, C, D : sont des signes évoquant sur ce terrain une hypercapnie qui se majore.
E : font craindre une poussée d’HTAP en rapport avec une majoration de l’hypoxie.
[282]
: A C
L’expectoration n’est jamais contaminée par des BK ou legionnella pneumophila qui ne sont pas des germes saprophytes chez l’homme. Leur présence affirme donc toujours leur caractère pathogène.
[283]
: B
La théophylline IV est un traitement dangereux car elle peut entraîner des troubles du rythme graves, si l’injection n’est pas très lente. Le Lomudal® n’est pas un traitement curatif mais préventif. La gravité de cet asthme ne justifie pas la corticothérapie. Le kétotifène n’est pas un traitement de la crise d’asthme mais de l’allergie.
[284]
: A
La bronchite chronique se définit par l’existence d’une toux et d’une expectoration quotidienne pendant 3 mois par an et pendant 2 années consécutives. Ce diagnostic est donc un diagnostic exclusivement d’interrogatoire.

[285]
: B
Les masses pseudo-tumorales sont des ‘complications’ évolutives de la fibrose silicotique. Elles sont constituées de conglomérats de granulomes silicotiques qui se rétractent du fait de la fibrose et se nécrosent en leur centre, cette nécrose contient des particules charbonneuses qui sont responsables de la couleur noire de l’expectoration Ç’mélanoptysie”).
[286]
:
Il est impossible de répondre à cette question. Mauvaise formulation : “le rapport VEMS/capacité vitale est ne veut rien dire. Il faudrait dire “il est inférieur à supérieur à ou “abaissé…’.
[287]
: A
Les acariens sont des parasites microscopiques qui se nichent dans les plis de la literie au contact des squames cutanées. Seuls ces derniers peuvent être responsables de manifestations allergiques nocturnes, perannuelles.
[288]
: A B
Le risque de la radiothérapie d’un bloc tumoral est la nécrose tumorale avec hémoptysies massives parfois mortelles. Il est donc logique de contre-indiquer ce traitement s’il existe déjà une nécrose ou des hémoptysies répétées menaçantes.
Cependant, la contre indication A souffre des exceptions.
[289]
: A B D
Il s’agit là des 3 éléments physiopathologiques de la crise d’asthme expliquant la diminution du calibre bronchique. Tous ces éléments sont réversibles.
[290]
: E
L’angiographie pulmonaire est l’examen le plus spécifique pour porter le diagnostic d’embolie pulmonaire. Il est actuellement la méthode de référence.
[291]
: A
Commentaire : voir question [13]
[292]
: A C
Mauvaise formulation : dire plutôt “évoquer” que “rattacher à”. Les réponses les plus adaptées
à la question sont:
A l’insuffisance cardiaque.
C l’insuffisance rénale mais à condition qu’elle s’accompagne d’une anasarque dans
l’insuffisance rénale terminale.
[293]
: C
La syndrome interstitiel se traduit radiologiquement par: des images nodulaires et micronodulaires, à type de miliaire et/ou des images réticulées qui peuvent intéresser les septa interlobulaires (prolongeant les septa interalvéolaires) et être responsables de lignes de Kerley. Le poumon en “rayon de miel” est l’aboutissant d’une fibrose interstitielle.

[294]
: D
Une opacité systématisée rétractile fait évoquer en premier lieu un obstacle endobronchique que seule la fibroscopie bronchique peut affirmer. Cette dernière permet de plus d’en connaître la nature (corps étranger, bouchon muqueux, tumeur, caillot…).
[295]
: B
La teneur en chlore (et en NaCI) de la sueur en cas de mucoviscidose est élevée
(hyperconcentrée en sel), donc supérieure à celle du plasma.
[296]
: C
Une pneumopathie bactérienne à pneumocoques, autrement appelée “pneumonie franche lobaire aiguê à pneumocoque” est typiquement responsable d’une condensation alvéolaire en foyer systématisé, non excavé, le plus souvent unique.
[297]
: D
Chez un homme de 50 ans une opacité ronde intrapulmonaire > 4 cm est un cancer dans plus de 50 % des cas. Cette probabilité augmente d’autant plus qu’il s’agit d’un fumeur, que l’image est non calcifiée et récente.
[298]
: A
Commentaires voir question [5]
[299]
: C
La dyspnée inspiratoire traduit un obstacle sur les voies aériennes inférieures sus et/ou sous glottiques. Dans ce contexte d’intubation récente le premier diagnostic est celui de sténose trachéale. L’endoscopie permettra le plus souvent de découvrir un granulome formé au contact de la sonde d’intubation qui a été traumatisante.
[300]
: B C E
Formulation : que signifie le terme “habituel” ? Cette question est embarrassante en ce qui concerne la proposition A. La toux sèche se voit inconstamment mais assez fréquemment. Faut-il dire qu’elle est habituelle?
[301]
: A C E
Le diagnostic de pneumonie à pneumocoque est fait avec certitude dans 1/3 des cas sur une bactériémie positive. Le pneumocoque peut être responsable de tableaux respiratoires graves mais aussi de décompensation de tares sous jacentes (DT, diabète, insuffisance surrénale algue…). Il importe donc de traiter les malades d’urgence. Il s’agit d’un germe sensible à la pénicilline G dans la quasi totalité des cas.

[302]
: A B C D E
La mucoviscidose est la maladie héréditaire la plus fréquente. Le gène déficient se situe sur le chromosome 6. Récemment l’anomalie de transport membranaire responsable des altérations des sécrétions exocrines a été identifiée.
Les sécrétions touchées sont essentiellement
la sueur qui permet de faire le diagnostic de la maladie “test à la sueur”
les sécrétions respiratoires responsables d’infections, d’obtruction bronchique et à terme d’insuffisance respiratoire grave
les sécrétions digestives responsables de maldigestion et de troubles de croissance chez l’enfant.
[303]
: A B C E
La parenchyme pulmonaire ne comportant pas de récepteur à la douleur, une excavation parenchymateuse tumorale n’entraîne pas de douleur. L’envahissement du plexus brachial est responsable de névralgie, le plus souvent dans le territoire des racines C8 Dl et non de douleur thoracique. Cependant, si le cancer est à l’apex un envahissement pleuropariétal est constant et entraîne des douleurs thoraciques. Une paralysie phrénique installée brutalement peut être douloureuse. Mais c’est inconstant (formulation ambigué).
[304]
: A B
La crise d’asthme typique non compliquée se caractérise par une bradypnée expiratoire sifflante. Si elle est allergique, il n’y a pas de fièvre classiquement, ni de douleur thoracique (en dehors d’une complication comme un pneumothorax). La toux survient au décours de la crise, avec expectoration visqueuse mais ne fait pas partie à proprement parler de la crise.
[305]

QUESTION ANNULEE.
[306]
: A
L’hypoxie est responsable de la polyglobulie chez l’insuffisant respiratoire chronique. Il
convient donc de la corriger pour faire baisser la polyglobulie.
[307]
: A C D
Les diurétiques injectables et dérivés nitrés diminuent respectivement la pré et post charge du ventricule gauche. La saignée a le même effet pour les diurétiques mais reste une thérapeutique d’exception, largement supplantée par les diurétiques.
[308]
: A D E
L’emphysème panlobulaire de définition anatomopathologique est caractérisé par une destruction synchrone des alvéoles et de la vascularisation pulmonaire. Si bien que, pendant longtemps, dans l’évolution de la maladie, les rapports ventilation-perfusion restent équilibrés et les gaz artériels normaux au repos. Par conséquent, en l’absence d’hypoxie chronique, la pression AP et la fonction du coeur droit restent longtemps normales.
[309]
: A D E
Les insuffisances respiratoires restrictives peuvent être de deux ordres
– d’origine pariétale: par exemple les cyphoscolioses, les paralysies phréniques, les thoracoplasties.
– d’origine parenchymateuse : par amputation anatomique = exérèse chirurgicale, atélectasie par fibrose diffuse. C’est le cas de l’asbestose où il existe souvent un syndrome mixte par atteinte des voies aériennes périphériques.

[310]
: A B C E
Le syndrome des cils immobiles et la mucoviscidose sont responsables de bronchectasies diffuses, constantes et souvent révélatrices, particulièrement pour les dyskinésies ciliaires primitives.
La maladie du hile est due à une sténose bronchique cicatricielle satellite d’un ganglion hilaire de primo-infection tuberculeuse. Cette sténose est le plus souvent située à l’origine du lobe moyen, dans lequel se développent les DDB localisées.
[311]
: A B C
L’asthme de l’enfant disparait dans plus de 50 % des cas à la puberté. Il est souvent accompagné de manifestations à type d’eczéma dont l’origine est en partie allergique. Remarque : la formulation de cet énoncé est trop floue pour des réponses sans nuance.
[312]
: B C D E
Les volets costaux mobiles sont le plus souvent mal tolérés, d’autant qu’ils sont plus antérieurs, Ils doivent être immobilisés. Mais la chirurgie n’est pas toujours indispensable et l’amélioration peut être en partie obtenue grâce au drainage bronchique et pleural.
[313]
: A B C E
A, B, C et E sont les quatre antituberculeux les plus prescrits.
– Dans la trithérapie: lonazide, Rifampicine, Ethambutol.
– Dans la quadrithérapie : trithérapie plus pyrazinamide.
[314]
: A D E
L’aspirine, les §-lactamines (particulièrement les pénicillines), et certaines AINS peuvent déclencher des crises chez les patients qui sont allergiques à ces produits. L’asthme d’effort est caractérisé par la survenue de crise le plus souvent à l’arrêt de l’effort.
Les conditions climatiques déclenchant une crise d’asthme restent très variables d’un sujet à l’autre. Aussi cette question est mal formulée, et la proposition C devrait être changée.
[315]
: B
La pénicilline reste le traitement de première intention des infections à pneumocoques, car ce germe est toujours sensible aux pénicillines, à quelques très rares exceptions (souches récemment décrites).
[316]
: C
La bronchite chronique se caractérise par une atteinte initiale des petites voies aériennes périphériques. Cette zone est explorée par la partie terminale de la courbe débit volume et plus particulièrement les DEM (25-75).
[317]
: B D E
Les métastases pulmonaires peuvent se présenter sous forme de nodule unique ou multiples (“lâcher de ballons”), de lymphangite carcinomateuse, de miliaire, voire de métastases endobronchiques.
Leur origine est très variable : cancers digestifs certes, mais aussi cancers génitaux particulièrement adénocarcinome mammaire…

[318]
: A B D E
Commentaire : attention à cette question. De nouvelles pneumopathies aux antimitotiques sont décrites sans cesse.
De très nombreux antimitotiques sont responsables de pneumopathies interstitielles toxiques ou d’hypersensibilité. Mais la bléomycine arrive en tête par la fréquence de fatteinte pulmonaire pour une dose cumulée supérieure ou égale à 150 mg/m2 (qui constitue la dose maximale).
[319]
: C E
Les quatre principales causes de syndrome obstructif sont
– l’asthme,
– la bronchite chronique,
– l’emphysème,
– les bronchectasies (responsables de syndrome mixte le plus souvent).
[320]
: A C E
La conjonctive peut être une localisation de primo-infection. Cependant, elle reste beaucoup moins fréquente que la localisation gangliopulmonaire (se voyait avec Mycobacterium Bovis surtout).
[321]
: A B C
Les § mimétiques en spray suffisent chez un jeune asthmatique peu grave. Cependant il est préférable de les administrer à raison de 2 bouffées, 4 fois/jour systématiques et préventives plutôt qu’au coup par coup lors des crises seulement.
[322]
: B C
La PA chute et ne monte pas si un épanchement pleural est mal supporté.
[323]

Question à revoir, car ce n’est pas une question à complément simple. Il faudrait répondre
A – Car au terme de l’évolution apparait une hypoxémie.
D – Car là aussi il peut y avoir des anomalies mais elles apparaissent tardivement en
comparaison de l’emphysème centrolobulaire.
[324]
: A B C
La triade de Vidai est constituée:
– d’asthme,
– de polypose nasale.
– d’une intolérance à l’Aspirine.
Son origine est mal comprise, Il peut exister des intolérances croisées aux AINS.
[325]
: B E
Les critères cochés ici définissent une forme d’asthme sévère : l’asthme à dyspnée continue où il n’y a pas de phase intercritique libre. Cependant ce n’est pas la seule forme d’asthme grave (exemple différent: l’état du mal asthmatique).

[326]
: A C
Le vaccin anti-grippal a fait preuve de son efficacité. La vaccination antipneumococcique reste très discutée.
La mise en route d’oxygénothérapie au long cours n’est indiquée que si la Pa02 est inférieure ou égale à 55 mmHg, ce qui représente une Sa02 beaucoup plus basse que 95 % (chiffre normal).
[327]
: B D E
Le tabac représente un facteur de risque de carcinome vésical et de carcinome bronchique. Il est vrai que, de surcroît, il potentialise l’effet carcinogène de l’amiante. La fumée élève le taux dHbCO plasmatique, et le nombre de macrophages du liquide de LBA.
NB: Proposition C “farfelue”, mérite d’être modifiée.
[328]
: A C D E
Les vibrations vocales sont mieux transmises à travers une condensation parenchymateuse.
[329]
: A B C D E
En réalité tout est possible : formule à revoir.
– Pneumothorax et pneumomédiastin par distension majeure.
– Fracture de côte secondaire à des efforts de toux qui peuvent accompagner la crise.
– Mort subite par état de mal ou trouble du rythme.
– Un infiltrat secondaire à un mauvais drainage bronchique avec infection localisée.
[330]
: B D E
La formulation “pneumopathie atypique” est dépassée actuellement et il s’agissait d’un terme radiologique par opposition à pneumonie franche lobaire aigué. Les germes rendus responsables habituellement sont les virus et les apparentés aux bactéries (Mycoplasme – Chlamydiae – Rickittsies).
[331]
: D
Ce type de pneumopathie communautaire évoque 3 germes:
– un mycoplasma Pneumoniae,
– une chlamydia,
– une Legionella Pneumophila,
qui sont tous trois sensibles aux macrolides dont l’érythromycine.
[332]
: B
Le syndrome restrictif est défini par une baisse des volumes pulmonaires le volume le plus important et représentatif étant la capacité pulmonaire totale. A noter que les débits, dans un syndrome restrictif pur, sont diminués proportionnellement aux volumes.
[333]
: B
Le premier traitement de la crise d’asthme reste les bêta 2 mimétiques en inhalation, Il est impératif, si une crise ne cède pas, de vérifier que l’inhalation est correctement exécutée.

[334]
: B
L’acide hyaluronique dans le liquide pleural est fréquemment élevé dans le mésothéliome. Cependant cette anomalie n’est ni spécifique, ni concluante. Elle traduit l’origine mésenchymateuse des cellules mésothéliales.
[335]
: A B
Cette question peut prêter à confusion à cause de la réponse C. L’atélectasie et “l’emphysème obstructif” sont le plus souvent la conséquence d’une obstruction des grosses bronches (segmentaires ou lobaires). Mais il n’est pas exclu qu’un enclavement distal puisse donner une petite atélectasie par exemple.
[336]
: A B C D
La radiographie de profil permet de voir un épanchement minime par effacement d’un cul-de- sac postérieur. La radiographie en décubitus latéral extériorise les épanchements susdiaphragmatiques.
Le scanner met en évidence des épanchements en position postérieure du fait du décubitus dorsal. Enfin l’échographie permet de repérer des poches cloisonnées et les différencier d’opacités parenchymateuses.
[337]
: A B C D
L’éruption de caséum et BK dans la bronche définit la fistule ganglio-bronchique. La présence d’une pleurésie est indépendante de la fistule.
[338]
: A B D E
Le SDRA est la complication majeure, de très mauvais pronostic, de la grippe grave, de la pneumopathie d’inhalation (appelé alors syndrome de Mendelson), de certaines formes rares de pneumopathies d’hypersensibilité et enfin des gaz toxiques via la formation de radicaux libres de l’oxygène.
[339]
: B
Il est inutile et non rentable de rechercher un BK dans la sphère ORL alors qu’il existe une tuberculose pulmonaire.
[340]
: B
Les viroses sont exceptionnellement pourvoyeuses d’adénopathies médiastinales volumineuses. La tuberculose, les lymphomes s’accompagnent d’une altération de l’état général.
[341]
: A B E
Le nodule tuberculeux est, au plan anatomopathologique:
– Un granulome fait de cellules épithéliales, de cellules géantes, avec nécrose caséeuse.
– Aucun de ces éléments pris isolément n’est spécifique de tuberculose.

[342]
: B C D E
La bronchite chronique simple des gros troncs a une définition clinique. Au stade de bronchite chronique obstructive existent des anomalies aux EFR.
Dans les bronchectasies, il existe le plus souvent un syndrome mixte.
Dans la bronchite aiguê distale ou non, l’obstruction peut exister, elle est réversible en 4 à 6 semaines.
[343]
: A B C D
Les effets secondaires tels que tremblements, insomnie, nausées, peuvent être observés en l’absence de surdosage, en début de traitement surtout. Les convulsions ne se voient qu’en cas de surdosage (taux sanguin 20 mglml). Se méfier des prescriptions de médicaments simultanés qui majorent le taux circulant de théophylline.
[344]
: B D
Les pneumopathies aiguès se traduisant par une opacité systématisée, dense, homogène,
répondent le plus souvent aux
– pneumocoques,
– Mycoplasma Pneumoniae,
– Chlamydia,
– Legionella Pneumophila.
Les opacités excavées correspondant à des abcès pulmonaires sont le plus souvent dues au
pneumocoque, au bacille Gram négatif, aux anaérobies.
[345]
: A D
Les germes le plus souvent en cause sont les
– pneumocoques,
– Mycoplasma Pneumoniae,
– Chlamydia.
Certains utilisent les pénicillines en première intention pour traiter rapidement le pneumocoque qui est le germe le plus virulent, et toujours sensible aux pénicillines, quitte à donner des macrolides à la 48ème heure si la fièvre persiste.
D’autres utilisent d’emblée les macrolides. Cependant, quelques souches de pneumocoques sont résistantes à cette molécule.
[346]

QUESTION ANNULEE.
[347]
: D
L’angiographie pulmonaire reste l’examen de référence devant une suspicion d’embolie.
[348]
: D
La fibrose se caractérise par un épaississement des septa interalvéolaires et donc de la membrane alvéolo-capillaire rendue ainsi moins perméable à la diffusion de 102 de l’alvéole vers le sang.
[349]
: C
Les pneumothorax sont mieux visibles en expiration quand le poumon est vide d’air, il se rétracte car il n’est plus solidarisé à la paroi.

[350]

Formulation à revoir. Toutes ces étiologies peuvent être responsables de pleurésie, avec une fréquence variable : fréquente dans l’embolie, très rare dans la sarcoïdose ou la pancréatite chronique.
[351]
: A E
Un taux de protides sériques supérieur à 30 gIl définit un exsudat. Il ne peut donc s’agir d’insuffisance cardiaque gauche ou de cirrhose qui sont responsables de transudat. Quand à l’insuffisance cardiaque droite, elle ne donne pas d’épanchement pleural.
[352]
:
La seule anomalie plus particulièrement spécifique du Mycoplasme est l’anémie à la numération. Elle pourrait traduire une hémolyse par agglutinines froides présentes dans les infections à ce germe. Mais comme il s’agit d’une question à complément multiple, l’énoncé devrait être corrigé.
[353]
: A C
Le bronchogramme aérien caractérise les opacités parenchymateuses et non pleurales. La coupole diaphragmatique est effacée car l’opacité de l’épanchement donne le signe de la silhouette avec les organes sous diaphragmatiques opaques (plus particulièrement le foie à droite).
[354]
: A B C E
Les vapeurs d’isocyanates sont responsables de certains asthmes professionnels.
LAspegillus fumigatus est responsable de plusieurs types d’asthme
– soit il est seul responsable : très rarement,
– soit il se greffe sur un asthme ancien et il est responsable d’une aggravation dans le cadre
de raspergillose bronchopulmonaire allergique (maladie de HINSON-PEPPYS).
[355]
: B
Le pneumothorax spontané de l’adulte jeune est habituellement appelé idiopathique. Il est en réalité lié à la rupture de petites bulles sous-pleurales appelées “Blebs’ qui sont parfois visibles sur le scanner et au mieux en peropératoire s’il y a lieu d’intervenir.
[356]

QUESTION ANNULEE.
[357]
: A B C
Lhypoxie est définie par une baisse de la pression partielle en oxygène du sang circulant. Elle
est due à une inadéquation de la ventilation et/ou de la perfusion pulmonaire, à un shunt vrai, à
un trouble de diffusion.
– Anomalie de la ventilation = insuffisance respiratoire chronique.
– Anomalie de la perfusion = choc.
– Anomalie des deux = insuffisance cardiaque avec oedème pulmonaire.
– L’intoxication au CO empêche la libération d’oxygène aux tissus mais n’entraîne pas
dhypoxie.
– L’anémie n’est pas responsable dhypoxie mais d’une diminution de l’oxyhémoglobine.

[358]
: A B
Les troubles neuropsychiques et digestifs sont classiquement évocateurs de Légionellose. Cependant, ils ne sont ni constants, ni spécifiques (ils peuvent être observés dans les pneumococcies par exemple).
[359]
: A B D
Les images les plus caractéristiques de l’asbestose sont les opacités linéaires et réticulaires qui sont très évocatrices du diagnostic quand elles sont associées à des calcifications linéaires de la plèvre, surtout diaphragmatique. L’atteinte des parties moyennes et supérieures des champs pulmonaires est plus tardive.
[360]
: B C D E
Les atteintes pleurales liées à l’amiante sont:
– les plaques pleurales fibrohyalines calcifiées,
– la pleurésie asbestosique bénigne,
– le mésothéliome.
Les atteintes bronchopulmonaires sont
– rasbestose, qui au terme de l’évolution, peut aboutir à une insuffisance respiratoire
chronique,
– le cancer bronchique dont le risque est majoré par l’inhalation d’amiante d’autant qu’il s’agit
d’un sujet fumeur.
[361]
: A B
La principale porte d’entrée des abcès pulmonaires est la sphère bucco-dentaire colonisée par des streptocoques et anaérobies. La DDB peut être responsable d’abcès du poumon par stagnation et mauvais drainage bronchique, de même que l’obstruction plus ou moins complète d’une bronche par un corps étranger. Une bulle d’emphysème peut s’infecter et donner un niveau hydro-aérique parenchymateux ; mais ce n’est pas un abcès, qui est par définition une cavité néoformée.
[362]
: A C E
La proposition C est mal formulée, il faudrait dire “pouvant accompagner . Car sa présence n’est pas constante en cas d’insuffisance cardiaque.
[363]
: A C D E
Sans commentaire.
[364]

QUESTION ANNULEE.
[365]
: A C D E
Les propositions A, C, D, E sont des causes possibles d’état de mal asthmatique. Cependant, il faut savoir que les états de mal peuvent survenir sans qu’aucune cause soit retrouvée, et leur apparition est alors extrêmement brutale (de l’ordre de quelques minutes).

[1]
: D
Le tableau clinique est celui d’une pneumonie franche lobaire aiguê. La radiologie retrouve une opacité dense et homogène bien limitée, systématisée, de type alvéolaire, sans signes datétectasie.
[2]
: B
A – Faux: hypoxie modérée.
B – Vraisemblable devant le terrain et les troubles neuropsychiques.
C – En cas de doute, la PL s’impose.
[3]
: A
La pénicilline est le traitement de choix du pneumocoque.
[4]
: B C
Connaissance.
[5]
: D
Pour résumer la consommation tabagique, il est pratique de compter la quantité totale de paquets fumés au cours de l’existence. Un paquet par jour pendant un an (ou 20 cigarettes par jour pendant un an) est qualifié de 1 paquet-année.
[6]
: A C D E
A D – On retient le diagnostic de pneumonie franche lobaire aigué.
Le diagnostic de pneumopathie à pneumocoque est évoqué devant le début brutal, rexpectoration purulente, la présence d’un herpès labial, Ihyperleucocytose à polynucléaires et limage radiologique.
De principe, on effectuera les recherches bactériologiques pour une mycobactérie en raison des antécédents, de l’absence initiale de traitement antituberculeux.
C – Les pneumopathies aiguès infectieuses sont une circonstance de découverte des cancers bronchiques. On retiendra ce diagnostic devant l’altération de l’état général, les hémoptysies, les adénopathies médiastinales avec épanchement pleural (Item E).
E – Le syndrome pleural peut être dû à une pleurésie réactionnelle inflammatoire, une pleurésie purulente ou un envahissement néoplasique.
[7]
: A B C
Les examens effectués d’emblée permettront un diagnostic bactériologie: hémocultures, ponction pleurale exploratrice, voire prélèvements bactériologiques au-décours de l’endoscopie bronchique.
Secondairement une endoscopie bronchique permettra de découvrir un obstacle (par compression extrinsèque ou obstacle endobronchique) et de faire des prélèvements biopsiques.
[8]
: A C D
Le syndrome cave supérieur comporte des céphalées, un oedème en pélerine, une cyanose faciale, une turgescence veineuse sous-cutanée avec varicosités et lacis veineux (thoracique supérieur et sublingual).
Une paralysie phrénique droite (paralysie diaphragmatique, hoquet) ou récurrentielle (dysphonie) sont des signes de compression médiastinale sans rapport direct avec une compression de la veine cave supérieure.

[9]
: A B C D E
Le bilan d’extension permet ici d’apprécier l’étendue du cancer avant chimiothérapie:
recherche de métastases hépatiques (cholestase biologique, échographie), osseuses (hypercalcémie lytique, scintigraphie osseuse), surrénaliennes (échographie) et système nerveux central (scanner cérébral).
NB : une hypercalcémie peut être d’origine néoplasique.
[10]
: A B
A B – Evident non commenté.
E – Une chimioprophylaxie n’est concevable qu’en l’absence de tout signe clinique et/ou
radiologique de tuberculose évolutive (INH® pendant 6 mois).
[11]
: B
Une primo-infection tuberculeuse patente impose un traitement anti-tuberculeux classique (trithérapie pendant 9 mois ou quadrithérapie pendant 6 mois). A noter que chez l’enfant la dose d’INH® est de 10 mg/kg/24 h en l’absence de taux sérique d’izoniazidémie.
[12]
: B D E
C – Faux, la corticothérapie est contre-indiquée dans les adénopathies latéro-trachéales ou juxta bronchiques menaçant de se fistuliser.
Une fistule gangliobronchique sera recherchée (item B) et les recherches de BK renouvelées (item E) mais il peut s’agir d’un trouble de ventilation isolé. La menace de fistulisation est une indication à une chirurgie d’exérèse (item D).
[13]
: B D
D – Dans 10 à 20 % des cas évolution de la primo-infection tuberculeuse vers une tuberculose
évolutive.
B – Des complications loco-régionales sont possibles.
E – Une hémoptysie serait la conséquence lointaine de dystrophies bronchiques localisées ou
de broncholithiase.
[14]
: C
L’endocardite infectieuse est à évoquer en priorité donc C.
[15]
: B D
Evident, Lasilix® contre l’insuffisance cardiaque.
E – incongru.
[16]
: A C D E
Tout est possible ici sauf (B) qui signe un rétrécissement mitral.
[17]
: B
Une embolie ne signifie pas que l’infection n’est pas maîtrisée.

[18]
: C D E
C’est l’heure de la chirurgie
[19]
: A E
A B C – VEMS/CV est inférieur à 75 % définissant un trouble ventilatoire obstructif. La CT est
à 9Q0 de la théorique donc il ny a pas de trouble ventilatoire restrictif associé.
D – Est définie par l’association hypoxie-hypercapnie.
[20]
: C D
A – En principe, pas dans la bronchite chronique et doit faire rechercher un cancer
bronchique, une dilatation des bronches ou une fibrose.
D – Fréquent dans les formes diffuses de l’adulte.
[21]
: B C E
C – De principe chez ce patient de 55 ans tabagique.
B – Les surinfections tuberculeuses sont fréquentes mais souvent torpides et méconnues. La
rareté de l’isolement du BK autorise des traitements spécifiques sans preuve bactériologique.
Il peut s’agir de mycobactéries atypiques.
Le diagnostic sera évoqué devant un fébricule, une hémoptysie, une accélération de la VS,
des modifications radiologiques rapides.
E – Rare.
[22]
: C
Non commenté, connaissance.
[23]
: A B
Le diagnostic suspecté est celui de dilatation des bronches devant des épisodes infectieux à
répétition avec bronchorrhée et trouble de ventilation du lobe moyen.
A – L’endoscopie bronchique est le premier temps des examens à visée diagnostique. Elle
permet de préciser la localisation des bronches inflammatoires, de rechercher une cause
locale, d’effectuer des prélèvements bactériologiques et de préparer la bronchographie.
B – La bronchographie permet l’analyse topographique et morphologique des dilatations des
bronches.
C – L’évaluation de l’intérêt du scanner thoracique par rapport à la bronchographie est en
cours.
D E – Non intéressants dans cette pathologie.
[24]
: B C
B C – Un syndrome du lobe moyen est un collapsus lobaire moyen par obstruction bronchique
proximale extrinsèque. Cette sténose est responsable d’une rétention puis d’ectasies
bronchiques.
A D E – Non évocateurs d’une localisation lobaire moyenne.
[25]
: D
D – La broncholithiase résulte d’une calcification ganglionnaire post-tuberculeuse juxtabronchique qui a perforé la paroi. La perforation ou la migration entraînent hémoptysies, toux incoercible parfois suivie d’un rejet de concrétions.

[26]
: E
A – Responsable de dilatations des bronches acquises diffuses.
B – Une lésion endobronchique avec collapsus du lobe moyen nest pas classée dans les
syndromes du lobe moyen (voir question[24]).
C – Classiquement adénopathies non compressives.
D – Responsable dun syndrome de Mac Leod avec altérations bronchiques et vasculaires.
[27]
: C
A – Le traitement anti-tuberculeux a été déjà correctement conduit. Il s’agit ici de séquelles
tuberculeuses.
B – Non car la compression est extrinsèque.
C – Le traitement chirurgical est indiqué : dilatation des bronches localisée unilatérale
symptomatique malgré le traitement médical bien conduit.
D E – Faux, évident.
[28]
: A
Non commenté : évident.
[29]
: A D
Une légionnellose doit être évoquée devant une pneumopathie aiguê quant il existe des signes digestifs
(diarrhée, douleur abdominales) et neurologiques (prostration, syndrome confusionnel avec PL normale).
Biologiquement sont évocateurs une atteinte hépatique, une hyponatrémie, une élévation des
CPK.
La résistance après 48 h de traitement par bêta-lactamines est un argument supplémentaire et impose l’emploi des tétracyclines.
[30]
: B
Limmunofluorescence permet d’obtenir un diagnostic rapide et sensible (sensibilité 80 %, peu de faux positifs).
[31]
: C
Sont utilisés les macrolides, la rifampicine et la pefloxacine
[32]

Réponse impossible
[33]
: B
Commentaire groupés (n°24 et 25).
A-Traduit un encombrement bronchique banal chez un bronchopathe chronique.

[34]
: B D
A – Les AVK n’ont pas d’utilité ici en raison de leur délai d’action prolongé et de leur peu de
maniabilité.
B – En intraveineux continu ou discontinu, toutes les deux heures. Posologie à adapter selon
les tests de coagulation (TH, TCK).
C – Réservé aux embolies pulmonaires graves (obstruction quantifiée par l’angiographie
pulmonaire).
D – Couvre les germes de surinfection trouvés chez les bronchopathes chroniques. Posologie
un peu faible (3 à 4 g/24 h).
[35]
: D
A E – Sans intérêt pour le diagnostic.
B – Non spécifique.
C – Inutilisable en raison des anomalies scintigraphiques observées dans les bronchopathies
chroniques obstructives. Même avec une scintigraphie de référence, les anomalies
radiologiques actuelles ne permettraient pas d’interprétation
D – C’est l’examen de référence. Il permet de visualiser des signes directs ou indirects
d’amputation du lit vasculaire.
[36]

Impossible.
Les anticoagulants sont poursuivis de 6 semaines à 3 mois en fonction de l’état veineux et donc du risque de récidive. Item B et C justes.
[37]
: E
Les oedèmes des membres inférieurs ne sont pas un élément clinique du tableau d’une crise d’asthme paroxystique chez un sujet sans autre pathologie.
[38]
: A B C
A – Les sueurs sont un signe d’hypercapnie. L’existence d’une normo ou d’une hypercapnie
lors d’une crise d’asthme est un signe de gravité (état de mal gazométrique).
B – Un blocage thoracique avec une abolition du murmure vésiculaire à l’auscultation est un
signe de bronchospasme sévère.
C – Une tachycardie sinusale supérieure à 120/m est un signe de gravité en l’absence de
fièvre.
[39]
: D
Non commentée.
[40]
: A C D
Latopie comprend, outre l’asthme (A) des équivalents asthmatiques: rhinite (C), trachéobronchite spasmodique, conjonctivite, eczéma, urticaire, oedème de Quincke, allergies digestives ou médicamenteuses (pénicilline D) ou aspirine principalement).
[41]
: B C
Item B – La NFS recherche une hyperéosinophilie.
Item C – On peut doser les IgE totales (Prist-test) ou les IgE spécifiques à un antigène dormé
(Prast-test). Ici, pour orienter vers la nature allergique, on utilise le Prist-test.

[42]
: C
La période de survenue de la crise (mois de mai) et le lieu de la crise (campagne) oriente ver une asthme extrinsèque par allergie aux pollens.
[43]
: A
Non commenté, évident.
[44]
: A
B C – Traitement de rasthme à dyspnée continue ou dun asthme mal contrôlé malgré un
traitement par sympathomimétiques en spray bien conduit.
D – Pas d’arguments.
E – A visée psychologique.
[45]
: D E
A – Faux, les vibrations vocales sont diminuées (ce qui distingue une matité d’origine pleurale
dune matité dorigine parenchymateuse).
B – Faux, au contraire dans les épanchements de grande abondance,.il peut exister sur la
radio de thorax une dilatation dun hemithorax.
C – Evident.
D E – Vrai, avec parfois un souffle pleurétique (doux lointain, voilé, expiratoire) ou des
frottements pleuraux (rythmés par la respiration et disparaissant en apnée).
[46]
: B
C’est une opacité dense et homogène (B vrai, A faux) dont la limite supérieure est floue (C faux), concave en haut et en dedans prolongée vers le haut et en dehors par une ligne bordante axillaire.
E – Possible dans les épanchements de grande abondance.
[47]
: A
Evident.
[48]
: E
Seule la présence de cellules néoplasiques permettrait d’affirmer la nature de lépanchement.
[49]
: B C
Non commenté, connaissance.
La métastase reproduit le type histologique du cancer dorigine.
[50]
: C
Non commenté.

[51]
: E
Dans un contexte évocateur (terrain transplanté, altération de l’état général, infiltrat excavé du lobe supérieur droit), l’examen de certitude est l’obtention de BK. La découverte de bacilles alcoolo-résistants à l’examen direct dans ce contexte est l’argument décisif qui permet de porter le diagnostic et de mettre le patient sous traitement.
[52]
: A D
Le bilan préthérapeutique comporte un bilan hépatique, un bilan rénal, un bilan ophtalmologique et éventuellement un audiogramme à moduler en fonction des produits utilisés.
[53]
: B C D
Non commentée, connaissance.
[54]
: A D E
Le traitement anti-tuberculeux s’administre le matin à jeûn (B faux) en une prise par jour. La couleur orangée des urines est due à la rifampicine et n’est pas un signe de toxicité.
Il est déconseillé d’ingérer des boissons alcoolisées (toxicité hépatique et nerveuse). Des accidents cutanés immunoallergiques dues à la rifampicine sont possibles (D).
[55]
: A B D
C – Faux.
E – La chimioprophylaxie des sujets contacts concerne avant tous les jeunes enfants, les
vieillards et les immunodéprimés.
A – La tuberculose est une maladie à déclaration obligatoire (tableau n° 27).
[56]
: B C
Non commentée, connaissance.
[57]
: B
Non commentée, connaissance.
[58]
: A B D
C – Le taux des IgE totales confirme latopie mais n’étaye pas le diagnostic d’asthme
professionnel.
E – Le test à l’acétylcholine déclenche pharmacologiquement un bronchospasme.
[59]
: A B
Non commentée, connaissance.
[60]
: C
L’éviction de l’allergène est ici le traitement de fond idéal.

[61]
: A B c D E
C’est une urgence thérapeutique (E), des facteurs déclenchants sont souvent retrouvés infection bronchopulmonaire (C), prise de médicaments allergisants, désensibilisation ou vaccination mal conduite, sevrage des corticoïdes, choc affectif etc…
L’hypoxémie est marquée (D), la capnie est variable suivant la gravité. Les signes de gravité cliniques sont : l’encéphalopathie respiratoire, la diminution ou la disparition du murmure vésiculaire, des signes d’insuffisance ventriculaire droits aigué, une tachycardie supérieure à l2OImn en l’absence de fièvre, un collapsus cardiocirculatoire, une cyanose et des sueurs, un tirage des muscles inspiratoires accessoires.
[62]
: E
Les sympathomimétiques et la théophylline sont responsables de tremblements. Les items A et B sont possibles, l’item E est le plus probable en raison de la voie d’administration.
[63]
: A
B – L’énoncé ne précise pas s’il y a un facteur spastique. De plus, les doses utilisées sont trop
importantes (usuellement deux bouffées 3 fois par jour).
C – L’antibiothérapie est utilisée en cas de surinfection bronchique.
D – Contreversé. Vérifier la gazométrie après le début du traitement si l’almitrine est utilisée.
E – Dangereux car hypoxie.
[64]
: B
L’indication de l’oxygénothérapie est une hypoxémie (Pa02 inférieure ou égale à 60 mm de mercure à deux reprises et dans des conditions basales) avec ou sans manifestations de coeur pulmonaire chronique.
[65]
: A
A – Risque d’explosion avec l’oxygène. L’oxygénothérapie nécessite par ailleurs une
coopération du patient (D).
C – Ce n’est pas une contre-indication. Loxygénothérapie est réalisée à faible débit (inférieur à
1 litre par minute).
[66]
: C
Le but de roxygénothérapie est d’obtenir une oxygénation correcte sans diminuer le stimulus hypoxémique respiratoire qui aggraverait l’hypercapnie (dont la somnolence est un des signes). On contrôle lors d’une hospitalisation les gaz du sang afin d’apprécier sur le pH et la capnie la tolérance du traitement et le débit à adopter (entre 0,5 et 2 litres/mn afin dobtenir une saturation de l’hémoglobine supérieure ou égale à 90%).
[67]
: B C E
L’amélioration de l’oxygénation sanguine améliore la polyglobulie.
Elle stabilise I’HTAP. Elle allonge la durée de la survie dans des études contrôlées.
[68]
: C
Description typique du pneumocoque.
[69]
: A B C
Car D et E sont des signes de syndrome interstitiel.

[70]
: B C E
Par définition.
[71]
: A
C’est le seul fiable.
[72]
: A B
Premier item évident, érythromycine si allergie.
[73]
: A
En général en 1 à 2 ou 3 jours.
[74]
: E
L’embolie pulmonaire peut revêtir tous ces aspects.
[75]
: C
Fiable à plus de 80 %.
[76]
: A B
Evident.
[77]
: B
Connaissance.
[78]
: B
En général, héparine IV 1 à 2 semaines puis Calciparine® 1 à 2 mois et AC per os.
[79]
: B D
A E – Ne sont pas des examens biologiques. La recherche de BK par tubage est rarement positive dans un tuberculome en raison du caractère fermé des lésions (ceci même après aspiration endoscopique dirigée vers la lésion).
C Aucun intérêt pour le diagnostic étiologique.
B A faire chez ce sujet originaire dAfrique du Nord.
La découverte d’un kyste hydatique pulmonaire peut être faite lors d’une radiographie
pulmonaire systématique : opacité arrondie ou ovalaire, régulière, homogène et dense, bien limitée. Intérêt du contexte épidémiologique, d’une hyperéosinophilie (mais elle n’est très
élevée qu’en cas de fissuration du kyste) et de la sérologie (moyennement fiable). Le diagnostic peut n’être fait qu’après exérèse chirurgicale.
D Le contexte clinique est ici peu évocateur mais la sérologie sera faite par esprit de système en raison de l’origine géographique du sujet.
Le diagnostic d’abcès amibien est évoqué par l’atteinte préférentielle de la base droite, un hyperleucocytose à polynucléaire neutrophiles, une atteinte hépathique associée, et seule pathognomonique, une sérologie positive.

[80]
: A D
A -Lendoscopie permet d’éliminer une atteinte bronchique et de faire des prélèvements bactériologiques.
Dans ce contexte (kyste hydatique possible), on n’effectuera pas de prélèvements biopsiques (risque de rupture du kyste et de diffusion intra-thoracique).
D -Le scanner thoracique précise la densité de l’opacité, l’existence des lésions parenchymateuses ou extra-parenchymateuses associées, les rapports de l’opacité avec les structures de voisinage
[81]
: B C D
A – Non, évident car il n’y a pas de contexte infectieux.
E – Non, l’image radiologique et l’histoire clinique ne sont pas compatibles.
Il faut retenir 3 hypothèses diagnostiques
– cancer bronchique primitif à forme périphérique (adénocarcinome principalement) : on retient
l’âge du sujet et le tabagisme
– un tuberculome
– un kyste hydatique.
[82]
: D
A B – Contre-indiqués (risque de dissémination dans l’hypothèse d’un kyste hydatique)
C – La biopsie du tissus cellulograisseux prescalénique s’efforce de reconnaître et recueillir
des microadénopathies : aucun intérêt ici.
E – La pleuroscopie visualise la plèvre (aucun intérêt ici). Les biopsies qui pourraient être
effectuées par cette voie sont aussi contre-indiquées.
[83]
: A C D E
B – Un foyer infectieux stomatologique ou ORL peut être un facteur déclenchant dune crise d’asthme ou un facteur d’entretien de la maladie asthmatique. A ne pas confondre avec la rhinite (rhinite annuelle ou rhume des foins) qui est un équivalent asthmatique.
[84]
: B
La mesure de la capacité vitale (CV), du volume résiduel (VR) et du volume expiratoire maximal seconde (VEMS) permet de décrire deux types de syndrome ventilatoire élémentaire le syndrome obstructif et le syndrome restrictif.
La capacité pulmonaire totale (CT) n’est pas indiquée ici.
Dans le syndrome obstructif, le VEMS est abaissé par rapport à la capacité vitale (VEMSICV inférieur à 80 % chez un sujet jeune, 65 % chez un sujet de plus de 60 ans) et le VR est augmenté par rapport à la CT (VRJCT supérieur à 25 % chez un sujet jeune, 30% chez un sujet de plus de 60 ans).
Le syndrome restrictif est caractérisé par une diminution de la CV avec conservation du VEMS. La CT est diminuée, ce qui définit le syndrome restrictif.
Les données indiquées permettent de calculer:
– une CV à 77 % de la théorique (limite inférieure de la normale)
– un VEMS/CV à 60 % pour une théorique à 78 %
– un VR à 150 % de la théorique.
La réponse est donc B.
[85]
: A C
Non commentée, connaissance.

[86]
: B
La recherche d’une atopie est effectuée chez le patient et son entourage familial. Elle
comprend, outre l’asthme, des équivalents asthmatiques:
– rhinite (rhinite annuelle ou rhume des foins) et sinusite allergique
– oedème de Quincke
– trachéobronchite spasmodique
– urticaire, eczéma
– allergies digestives ou médicamenteuses (pénicilline et aspirine surtout).
[87]
: C
A – Les tests cutanés n’ont qu’une valeur d’orientation vis à vis d’un antigène qui ne peut être
rendu responsable que quand cette opération cutanée s’accompagne d’une réaction
syndromique, équivalent mineur d’une crise. Par ailleurs ce sujet présente une
polysensibilisation.
B – L’allergie microbienne ne se traite pas.
D – N’élimine pas une composante intrinsèque.
E – La désensibilisation spécifique a une efficacité quasi nulle en cas de polysensibilisation.
[88]
: A
B C – Sont utilisés dans le traitement préventif des asthmes extrinsèques. Ils ne présentent
aucune efficacité sur la crise et doivent donc être débutés en période d’accalmie.
D – Les corticoïdes en inhalation sont utilisés dans un asthme sévère (asthme
corticodépendant, asthme à dyspnée paroxystique mal équilibré par les autres thérapeutiques)
en traitement d’entretien
E – Les antihistaminiques ont un faible effet thérapeutique.
A – Thérapeutique de la crise d’asthme car les sympathomimétiques sont très rapidement
efficaces (quelques dizaines de secondes).
[89]
: A B D
Certains médicaments ont une action élective sur l’asthme d’effort : on a insisté sur la valeur
protectrice du cromoglycate disodique.
D – Les sympathomimétiques pris en inhalation avant le début de l’exercice ont une efficacité
quasi-constante.
A – Une telle action n’est retrouvée que 3 fois sur 4 avec les théophyllines et 1 fois sur 3 avec
les atropiniques.
C E – Inefficaces.
[90]
: A B C D
A part la péricardite tout est possible mais cas annulé et pour cause
[91]
: A B D E
A – En premier lieu.
B – Normal dans 20 %.
D – Examen le plus spécifique.
E – Systématique peut montrer une hypo 02.
[92]
: C
En même temps que l’angiographie, retrouve une étiologie dans 50% des cas.

[93]
: B C
B – Discuté si amputation > à 50 % du lit vasculaire.
C – En cas de caillot flottant.
[94]
: B C
A – Contre-indiqué car phlébite probable.
D E – Pas de preuves dune quelconque efficacité.
[95]
: D
La découverte d’un syndrome de condensation pulmonaire élimine A B E. L’infarctus pulmonaire est peu probable en raison d’un contexte infectieux brutal sans problèmes respiratoires antérieurs.
[96]
: A B C
A B C – Syndrome pneumonique : exagération des vibrations vocales, matité ou submatité de
type parenchymateux (non déclive et ne tournant pas dans l’aisselle), souffle tubaire entouré
dune couronne de crépitants.
D – Pneumothorax.
E – Dans les abcès pulmonaires étendus.
[97]
: A
B – Epanchement pleural liquidien.
C – Raréfaction parenchymateuse de type emphyzème.
D – Suppuration pulmonaire primitive (abcès du poumon) ou secondaire.
E – Etiologies multiples.
[98]
: B
A – Peu rentable et non spécifique. Intérêt de la ponction transtrachéale.
B – Ne sont positives que dans 30 % des cas, leur positivité indique une forme sévère
(puisque septicémique).
[99]
: A B C
A – Dans les formes septicémiques : extension à la plèvre, au péricarde, aux méninges, à
l’endocarde, aux articulations (rare). La persistance de la fièvre sous traitement doit faire
évoquer entre autres un foyer infectieux à distance.
B – Les pneumopathies à pneumocoque s’excavent rarement.
C – La pneumonie est une circonstance déclenchante classique d’un syndrome confusionnel
chez l’éthylique. A l’opposé, toute infection pulmonaire sévère chez un alcoolique justifie un
traitement préventif du délirium trémens (réhydratation, sédation).
D – Non, en l’absence d’insuffisance respiratoire chronique sous jacente
E – Non, la pneumonie à pneumocoque n’est pas une pneumopathie dissécante ni bulleuse.
[100]
: E
Connaissance.
[101]
: B
Lantibiothérapie est poursuivie jusqu’au retour à la normale du cliché thoracique et après au moins 8 jours d’apyrexie, soit un minimum de 10 jours, en moyenne 2 ou 3 semaines.

[102]
: D
Le début brutal, l’association d’une fièvre avec expectoration mucopurulente, d’une douleur thoracique et d’un syndrome de condensation pulmonaire doit faire évoquer en premier lieu l’item D. L’infarctus pulmonaire survient après une embolie pulmonaire et est responsable à distance d’une douleur thoracique, d’une expectoration hémoptoïque et d’une fièvre (anamnèse).
[103]
: B
L’examen peut mettre en évidence : à l’inspection, une rougeur de la pommette du côté atteint, un herpès nasolabial (A).
L’examen physique retrouve un syndrome pneumonique : exagération des vibrations vocales, matité ou submatité de type parenchymateux (non déclive et ne tournant pas dans l’aisselle (E), souffle tubaire (D) entouré d’une couronne de râles crépitants (C). Un frottement pleural peut être noté. Il existe aussi une langue saburrale et une oligurie.
Une adénopathie sus-claviculaire droite (B) doit faire rechercher un cancer bronchopulmonaire.
[104]
: D
La radiographie confirme la condensation parenchymateuse : opacité dense et homogène de type alvéolaire (bronchogramme aérien) habituellement bien limitée avec une topographie systématisée (B).
Une excavation (E) doit faire évoquer trois germes : un staphylocoque, une klebsielle et des anacrobies. Cette abcédation est rare dans les pneumopathies à pneumocoques. Une pleurésie (A) doit être ponctionnée afin de distinguer une réaction pleurale au contact d’un foyer d’une pleurésie purulente.
Des opacités polysegmentaires (C) traduisent une pneumopathie extensive et doit faire rechercher d’autres germes que le pneumocoque ou d’autres diagnostics (embolies pulmonaires à répétition).
[105]
: C
Les aminosides ont une mauvaise diffusion tissulaire pulmonaire et sont inactifs sur le pneumocoque (non pénétration de la paroi).
La pénicilline G est l’antibiothérapie de choix dans les pneumopathies à pneumocoque, les ampicillines et les céphalosporines sont moins intéressantes (20 % des pneumocoques sont résistants aux macrolides).
[106]
: C
La défervescence thermique doit être obtenue en 24 à 48 h. Les signes physiques et surtout radiologiques sont plus longs à s’amender (RP toutes les semaines).
[107]
: C
La fibroscopie bronchique est systématique s’il s’agit d’un sujet fumeur de plus de 40 ans, d’un tabagique dont la consommation est supérieure à 20 paquets – année, à fortiori s’il persiste des anomalies radiologiques.
[108]
: B D E
Il s’agit d’une attaque d’asthme avec crises pluriquotidiennes depuis 5 jours et dyspnée continue entre les crises: une hospitalisation est justifiée.
Le traitement associera une théophylline (en urgence, voie intraveineuse lente puis perfusion sur 24 h ), des sympathomimétiques (voie sous-cutanée ou intraveineuse en cas de crise sévère) et une corticothérapie (voie orale, voire voie intraveineuse, les corticoïdes retards sont contre-indiqués).

[109]
: A E
E – Pour certains auteurs, le traitement antibiotique n’est pas systématique en l’absence d’élément infectieux.
A – Pour d’autres, une antibiothérapie sera prescrite (péni A ou macrolide).ll faut se méfier des interactions entre la théophylline et les macrolides (risque de surdosage en théophylline), du risque allergique des § lactamines. Enfin à noter que les cyclines sont contre-indiquées chez la femme enceinte.
[110]
: C
A – Faux, il n’y a pas d’élément infectieux déclenchant cette attaque d’asthme.
B – Inutile, l’interrogatoire suffit. De plus une désensibilisation risquerait d’aggraver la
symptomatologie en période de crise.
C – Vrai, voir item B.
D – Faux, voir item B.
[111]
: C E
B – La rhinite spasmodique est un équivalent asthmatique indiquant un terrain atopique. Les
autres équivalents sont: une trachéo-bronchite spasmodique, un eczéma, une urticaire, un
oedème de Quincke, une allergie digestive ou médicamenteuse.
E – La découverte d’une unité de temps, de lieu et de contact lors des crises oriente vers un
asthme extrinsèque.
D – Faux, l’asthme d’effort n’est pas un asthme allergique. Néanmoins, l’atopie favorise ce type
d’asthme (sans doute par abaissement du seuil de sensibilité des récepteurs à l’irritation).
[112]
: C D
A – Une hyperéosinophilie (supérieure à 400 éosinophiles par mm3 en l’absence d’une parasitose) constitue un argument en faveur de l’origine allergique de l’asthme. Cependant, cette hyperéosinophilie est inconstante et non spécifique.
B – Tests mettant en évidence une hyperréactivité bronchique (asthme extrinsèque ou intrinsèque).
C D – Les test cutanés ont une valeur d’orientation vers un antigène, cet antigène ne peut être rendu responsable d’une crise qu’en cas de réaction syndromique, les dosages sériques d’lgE peuvent intéresser les IgE totales ou les IgE spécifiques à un antigène donné.
[113]
: C
Une pollinose est évoquée devant la périodicité des crises. L’association d’une pollinose à une rhinite allergique est fréquente.
[114]
: E
L’association de céphalées, d’un oedème en pèlerine, d’une turgescence veineuse réalise un syndrome de compression médiastinale de la veine cave supérieure.
L’association de ce syndrome à une altération de l’état général fébrile doit faire suspecter en premier lieu des métastases ganglionnaires de cancer broncho-pulmonaire.
Le cancer anaplasique à petits cellules se développe dans la grande majorité des cas en coulées exobronchiques avec de nombreuses adénopathies. Ceci explique l’aspect radiologique (élargissement du médiastin) et la fréquence du syndrome cave supérieur. NB item A : cancer de l’apex qui peut se traduire par un syndrome de Pancoast Tobias (douleurs radiculaires inférieures du plexus brachial, atteinte du système sympathique avec syndrome de Claude Bernard Horner, cancer de l’apex avec lyse de la première côte).
[115]
: A
Voir question [116].

[116]
: D
La fibroscopie montre généralement un aspect de compression extrinsèque et d’infiltration inflammatoire de la muqueuse, cependant les biopsies pratiquées seront souvent positives. En cas de négativité et en seconde intention, on pourrait alors discuter d’autres modes de prélèvements : ponction transpariétale, médiastinoscopie voir thoracotomie exploratrice. La recherche d’une métastase sera systématique d’autant plus qu’elle peut permettre des prélèvements histologiques.
[117]
: A B c D
Le cancer anaplasique à petites cellules a une très grande chimiosensibilité. Dans cette indication, la chimiothérapie est systématique d’autant plus que l’extension médiastinale ou métastatique quasi constante contre-indique la chirurgie. La radiothérapie médiastinale peut être utilisée en association avec la chimiothérapie ou en urgence dans le traitement d’un syndrome cave supérieur.
Enfin une anticoagulation efficace est urgente en raison du syndrome cave supérieure avec une corticothérapie parentérale.
[118]
: B E
ce sujet présente un diabète patent.
E – Car TG augmentés beaucoup plus que l’augmentation du cholestérol
[119]
: A B
A – Evident.
B – Pour réduire I’HTA.
[120]
: C
Antidiabétiques de l’obèse.
[121]
: A
Le fénofibrate après échec du régime peut faire diminuer les TG.
[122]
: A
Il existe une hypoventilation alvéolaire (définie par l’association hypoxie-hypercapnie). Lhypercapnie entraîne une augmentation des bicarbonates plasmatiques (régulation d’origine rénale) mais cette augmentation est insuffisante pour compenser l’acidose respiratoire due à lhypercapnie
pH = pK + Log (bicarbonates/PaCO2).
[123]
: C E
A – Contre-indiqué en raison de l’hypoxie et de lacidose qui accroient leurs risques de toxicité. De plus, lors des insuffisances respiratoires aiguès chez des insuffisants respiratoires chroniques, et en l’absence de pathologie associée, le débit cardiaque est normal ou élevé B – L’alcalinisation ou l’emploi de sédatifs comportent un risque majeur de dépression des centres respiratoires. De plus, la codéïne est un antitussif et la toux est nécessaire chez ces patients afin de réduire l’encombrement.
C E – Oxygénothérapie à faible débit (risque de dépression des centres respiratoires) et kinésithérapie sont fondamentales.

[124]
: D
L’examen cytobactériologique des crachats est contaminé par la flore oropharyngée or le pneumocoque est un saprophyte de cette flore. L’examen na donc pas de valeur.
[125]
: B
Un syndrome restrictif est défini par une baisse des volumes en particulier de la capacité pulmonaire totale (CT). Ici raugmentation de la CT élimine un syndrome restrictif et traduit une distention thoracique. Le VEMS est diminué avec un rapport de Tiffeneau (VEMS/CV) diminué, ce qui caractérise un syndrome obstructif.
[126]
: D
Connaissance. L’oxygénothérapie continue est indiquée dans les bronchopneumopaties chroniques obstructives qui présentent une hypoxie inférieure à 60 mm de Hg en état stable (deux gaz du sang artériel) à plus de trois mois d’un épisode de décompensation aiguê et ceci malgré un traitement médical (désencombrement bronchique, bronchodilatateurs, rééducation respiratoire) correct.
[127]
: A B E
C – Peut se voir au décours de pneumopathies bactériennes à bacilles Gram négatif, de
pneumopathies virales ou à germes apparentés.
D – Est évocateur d’une pneumopathie à mycoplasme.
[128]
: B D E
A – L’examen cytobactériologique des crachats est difficile à interpréter (souillure par la flore oropharyngée), il peut être complété par une numération de germes (non précisée ici).
[129]
: C
C – Sont en faveur du diagnostic: le début rapide, la non systématisation du foyer initial moins dense que dans un pneumonie franche lobaire aigué, le caractère secondairement bilatéral hilifuge des opacités, l’ictère (à biliruline libre) associé à une anémie hémolytique auto-immune par agglutinines froides (lgM anti I).
A – Tableau initial est compatible mais l’évolution sous pénicilline doit faire rediscuter un autre agent étiologique.
B – Plus souvent responsable de surinfections bronchiques ou de bronchites aiguès. Les pneumopathies s’observent chez les sujets ayant un tabagisme simple ou une bronchopathie chronique. Difficulté du diagnostic (le germe étant fréquemment hébergé dans les voies respiratoires) : la positivité des hémocultures et la présence de souches encapsulées typables sont des éléments du diagnostic.
D – Réalisant une pneumopathie bactérienne suppurative : début rapide ou progressif, terrain particulier, expectoration purulente parfois hémoptoïque tendance à l’excavation du ou des foyers.
E – Bacille anaérobie responsable d’abcès pulmonaire.
[130]
: B
Macrolides 3 grammes/jour. Pour certaines pénicillines du groupe A – Par voie orale type amoxicilline et révision de la thérapeutique si échec à 48 h.

[131]
: B
Le rapport de Tiffeneau est normal (supérieur à 75 %) ce qui élimine un syndrome obstructif (A et E faux).
La distention ne peut être affirmée que sur la capacité pulmonaire totale (CT). Il existe une diminution des volumes (capacité vitale) avec diminution des débits correspondants. Ceci suggère un syndrome restrictif qui serait affirmé sur la diminution de la CT.
[132]
: A B D E
Il existe chez ce malade une hyperventilation en réponse au stimulus hypoxique (C faux).
[133]
: C
Le tableau clinique radiologique et spirométrique est celui dune pneumopathie : cliniquement, dyspnée d’effort, crépitants aux deux bases, signes d’hypertension artérielle pulmonaire radiologiquement, syndrome interstitiel, rétraction parenchymateuse (ascension des coupoles) et hypertension artérielle pulmonaire ; gazométriquement, hypoxie majeure par reffort avec alcalose respiratoire traduisant un bloc alvéolocapillaire corrigé par inhalation d’oxygène pur. En faveur de la fibrose idiopathique : existence d’un hippocratisme digital (80 % des fibroses idiopathiques), rabsence de signes cliniques de collagénose, l’absence d’étiologies toxiques.
[134]
: C D
C – L’abaissement du transfert du CC traduit rimportance du bloc alvéolo capillaire.
D- Evident.
[135]
: C
La biopsie pulmonaire à pince bloquée n’oriente pas vers un diagnostic étiologique de la fibrose qui est spécifique mais permet d’écarter d’autres hypotèses.
La réponse à la corticothérapie est inconstante (20 à 40 % des cas).
[136]
: B
Les analeptiques respiratoires n’ont aucune place (l’hypoxie exerçant déjà un stimulus des centres respiratoires).
Les digitaliques sont contre indiquées du fait de l’hypoxie. La prise régulière d’un diurétique na pas de raison en première intention car la symptomatologie de l’insuffisance ventriculaire droite est secondaire à l’hypertension artérielle pulmonaire hypoxique (de plus l’énoncé précise qu’il s’agit du traitement de la dyspnée).
Le traitement est donc roxygénothérapie: au repos (car Pa02<60 mm de Hg) et à l’effort. Les autres traitements sont la prescription large et précoce des antibiotiques (fréquence et gravité des surinfections, traitement d’un coeur pulmonaire chronique éventuel).
[137]
: C D E
A B – Sont plutôt des signes gauches.
[138]
: A C D
Par diminution de la précharge.
[139]
: A E
Sans commentaire.

[140]
: A C D
II s’agit d’un vasodilatateur et bloquant mixte.
[141]
: A C D
Diminution de la pré et post charge.
[142]
: D
Car risque d’hyperkaliémie.
[143]
: A B D E
A – Exact – Une triple association anti tuberculeuse (Rifampicine Isoniazide Ethambuthol)
pendant 12 mois entraîne une guérison de la tuberculose dans près de 100% de cas.
B – Tabagisme chiffré ici à environ 30 paquets années.
B – La tuberculose évolutive se caractérise par deux lésions élémentaires : les nodules (dont la
confluence réalise des infiltrats ) et les cavernes
C – Risque professionnel d’exposition à la silice (qui n’est pas un facteur favorisant des
cancers bronchiques).
[144]
: C
A et B – Tumeurs bronchiques “à malignité réduites”, tumeurs primitives épithéliales rares (2 à
3 % des néoplasies bronchiques).
C – C’est le type histologique le plus fréquent (40 % des néoplasies bronchiques). Touchant
presque exclusivement les grosses bronches, il est visualisé en endoscopie sous la forme
d’un bourgeon plus que de végétations. D – Il se développe en coulées exobronchiques avec
nombreuses adénopathies d’où l’aspect endoscopique de compressions extrinsèques et
dinfiltrats inflammatoires de la muqueuse.
E – Aspect normal de l’arbre bronchique ou aspect d’infiltration cartonnée.
[145]
: B
Bien que provenant d’un revêtement cylindrique glandulaire, le cancer épidermoïde reproduit les structures des différentes couches épithéliales cutanées (basale, stratifiée, cornée). Les globes parakératosiques signent la maturation cornée.
[146]
: C E
Connaissance.
[147]
: C
Dans un syndrome obstructif le VEMS est abaissé par rapport à la capacité vitale (VEMSICV inférieur à
75 % ou 65 % chez le sujet de plus de 60 ans).
Un syndrome obstructif débutant est apprécié sur le débit maximal à 50 % de la capacité vitale car le rapport de Tiffeneau peut être normal
[148]
: B
Il existe une hypoxie (Pa02 inférieure à 80 mmHg) et une hypercapnie (PaCO2 supérieure à 40 mmHg). L’acidose respiratoire due à l’hypercapnie est compensée (pH à 7,40) par une augmentation des bicarbonates plasmatiques.

[149]
: C E
C – Déviation axiale droite de l’axe de QRS (au delà de + 110°) et ondes S persistantes dans
les dérivations précordiales gauches.
E – Onde P pointue en D2 D3 VF (mais de durée normale) et dont l’amplitude excède 2 mm
(théoriquement 2,5 mm) en D2.
[150]
: C D
Il existe deux signes biologiques de chronicité de l’insuffisance respiratoire – une polyglobulie définie par l’augmentation de l’ématocrite (plus fiable que l’augmentation du taux d’hémoglobuline, item D) : elle témoigne d’une tentative de compensation de la baisse de la Pa02 artérielle par une augmentation du contenu artériel en oxygène. Une élévation des bicarbonates plasmatiques (mécanisme compensateur rénal d’une acidose respiratoire).
[151]
: C
La codéïne est un alcaloïde de l’opium qui a une action anti-tussive et qui déprime les centres respiratoire. La prescription des sédatifs et de tous médicaments déprimant les centres respiratoires est prescrite.
[152]
: C
Non commentée, connaissance.
[153]
: B D
Pas de chirurgie mais association chimio-radiothérapie et anticoagulant du fait de la stase veineuse (VCS).
[154]
: B C
Les adénopathies sarcoïdiennes ne sont pas compressives. Le kyste pleuropéricardique est dans le médiastin postérieur.
[155]
: B D E
Connaissance.
[156]
: A
Connaissance.
[157]
: B C D
Il est probable que la radiographie pulmonaire montrera des infiltrats avec cavernes caractéristiques et que la recherche de BK sera positive dès l’examen direct, devant ce tableau clinique.

[158]
: A B
Deux protocoles sont employés:
– une quadrithérapie de 6 mois: INH-ETB-RF-PZA pendant 2 mois puis INH-RF pendant les
4 mois suivants
– ou bien une trithérapie de 9 mois : INH-RF-ETB pendant 3 mois puis INH-RF les 6 mois
suivants.
[159]
: C
La pyrazinamide augmente le taux duricémie, la goutte est alors possible mais rare et impose rarrêt du médicament.
[160]
: B
Les métabolites de l’INH® sont hépatotoxiques. Mais c’est le rifampicine qui induit la formation de ces métabolites au niveau hépatique.
[161]
: B
Il faut arrêter l’INH® et le reprendre à posologie progressive après normalisation du taux des transaminases. La reprise du traitement s’effectue en surveillant de très près les transaminases et en s’arrêtant à demi-doses dINH®.
[162]
: B D
La rifampicine diminue la concentration de ces 2 groupes de médicaments et donc leur efficacité thérapeutique.
[163]
: A C E
Le tabac chiqué favorise les cancers ORL. On admet actuellement comme très classiques les facteurs génétiques et environnement (tabac, amiante) comme facteurs de risque de cancers.
[164]
: A C D E
Les hémoptysies sont un signe à forte orientation diagnostique. La dyspnée fait partie du bilan dopérabilité, les douleurs thoraciques et adénopathies du bilan d’extension.
[165]
: C
L’endoscopie bronchique réalisée grâce à un bronchoscope souple utilisant les fibres de verre (fibroscope) a révolutionné le diagnostic de cancer bronchique.
[166]
: B
La chirurgie dexérèse complète reste le seul traitement qui est susceptible de guérir un cancer bronchique.
[167]
: B
Un quart des cancers du poumon diagnostiqués sont opérables. Parmi ces malades, 1/4 seulement sont survivants à 5 ans. Ceci fait environ 5 à 10%.

[168]
: C
Le souffle tubaire et les râles crépitants sont caractéristiques de pneumopathie et sont habituellement associés à une matité et une augmentation des vibrations vocales. Le creux axillaire droit correspond plus à la projection du segment postéro-externe du lobe moyen qu’au lobe supérieur.
[169]
: C
Lhypoxie et rhypocapnie légère constatées ici réalisent un effet shunt.
[170]
: C D E
La cause la plus fréquente des pneumopathies à pneumocoques est une infection de la sphère ORL ou dentaire. La fibroscopie bronchique permet de rechercher un obstacle endobronchique (type sténose néoplasique) surtout s’il s’agit d’un gros fumeur même, si cet homme na que 35 ans).
[171]
: B D
Pleurésie et méningite purulentes sont fréquentes dans l’évolution dune pneumonie à pneumocoques. L’anémie hémolytique est une complication classique des pneumopathies à mycoplasma pneumoniae (agglutinines froides). Le choc septique se voit plus souvent dans les infections à Gram.
[172]
: B C
La Pénicilline G reste le traitement classique. Le pneumocoque n’est presque jamais résistant à la Pénicilline G. La posologie doit être de 3 millions, 4 fois par 24 heures, en perfusion intraveineuse régulièrement réparties.
[173]
: A E
Souffle et frottement disparaissent si épanchement important.
[174]
: A D E
Evident.
[175]
: E
D’après l’énoncé.
[176]
: A B E
Par définition.
[177]
: A B D
C – Point de départ extra bronchique.
E – Il existe une AEG.

[178]
: C
Sans commentaire.
[179]
: B
Lexistence d’hémoptysies élimine déjà thymome et sarcoïdose. Sur ce terrain, plus quun lymphome hodgkinien ou non hodgkinien, on doit évoquer en premier lieu un cancer bronchique.
[180]
: A B C
Outre le tabagisme, la sidérose professionnelle des mineurs de fer est un facteur de risque de cancer. Dautre part, tout mineur est exposé aux poussières de silice : les poussières de silice sont actuellement considérées comme facteurs de risque de cancer bien que ceci soit très controversé.
[181]
: C
La thésaurismose, liée au fer, s’appelle la sidérose. Elle explique l’image radiologique
interstitielle.
[182]
: D
Ce patient présente un syndrome cave supérieure complet.
Ce syndrome cave n’est pas débutant mais établi.
[183]
: B
Lhyponatrémie à 115 oriente demblée vers une hypersécrétion inappropriée d’ADH (SchwartzBartter).
Ce syndrome paranéoplasique est particulièrement fréquent dans les carcinomes bronchiques anaplasiques à petites cellules.
[184]
: A
Lhémodilution est liée à l’antidiurèse secondaire à la sécrétion d’ADH.
[185]
: C
Les métastases cérébrales, même asymptomatiques, existent dans 20 % des carcinomes anaplasiques bronchiques. De ce fait, le scanner cérébral est systématique quand le diagnostic est fait car les métastases cérébrales, si elles existent, nécessitent une radiothérapie.
[186]
: A
Seul le tabagisme est un facteur de risque de carcinome bronchique parmi les réponses proposées ici.
[187]
: C D
Les hémoptysies orientent vers une lésion endobronchique. La dysphonie évoque une
paralysie récurentielle gauche, dorigine néoplasique.

[188]
: A B C E
Quatre sortes d’étiologie doivent être recherchées devant un hippocratisme digital
– rinsuffisance respiratoire chronique hypoxique quelle que soit sa cause
– les hépatopathies chroniques
– les cardiopathies malformatives cyanogènes
– les suppurations chroniques en particulier respiratoires.
[189]
: A
Le tableau clinique associant hippocratisme digital, arthrite des mains, évoque une ostéoarthropathie hypertrophiante pneumonique ou syndrome de Pierre Marie, Il s’agit d’un syndrome paranéoplasique accompagnant les cancers bronchiques essentiellement épidermoïde.
[190]
: B
La dysphonie, témoigne dune extension médiastinale, et est considérée par la plupart des chirurgiens thoraciques comme une contre-indication opératoire.
[191]

– L’OAP dans le cadre d’une hypertension artérielle et rasthme ne sont jamais cause directe
de douleur.
– Le tableau clinique est trop aigu pour un cancer bronchopulmonaire.
– La pneumonie à pneumocoques aurait été fébrile.
– LIRA dun BPCO serait accompagnée dune hypercapnie.
[192]
: A B
Les modifications ECG sont inconstantes et fugaces au cours des embolies pulmonaires. Un ECG.normal n’élimine pas le diagnostic. Les signes rencontrés sont ceux d’un coeur pulmonaire aigu : axe droit, Si, Q3, bloc de branche droit.
[193]
: A B C D E
Toutes les propositions sont vraies. La radiographie pulmonaire normale n’élimine pas le diagnostic.
[194]
: A
Lhypoxie-hypocapnie témoigne d’un effet shunt par définition.
[195]
: B E
L’angiographie pulmonaire est l’examen de référence qu’il faut pratiquer lorsqu’on en a les moyens. La scintigraphie de ventilation/perfusion (6 incidences) peut apporter des éléments diagnostiques s’il existe une ventilation conservée, une perfusion abolie dans le territoire de la douleur. Mais c’est rarement le cas lorsqu’il existe une surélévation de la coupole.
[196]
: B C D
Il ne faut s’attendre à trouver de signe clinique de thrombose veineuse que dans 50 % des cas d’embolie pulmonaire. C’est la phlébographie des membres inférieurs qui est positive dans 80 % des cas.

[197]
: D
Loxygénothérapie fait partie des mesures thérapeutiques durgence associée à
rhéparinothérapie dès que le diagnostic d’embolie pulmonaire est suspecté.
[198]
: C D E
Le traitement antibiotique type amoxicilline sera débuté après les hémocultures.
[199]
: E
L’opacité radiologique correspond à un trouble de ventilation d’un ou plusieurs segments de la pyramide basale droite.
[200]
: A E
La fibroscopie bronchique doit être répétée et devra comporter de nouvelles biopsies, un brossage à visée cytologique en sachant que Ion porte exceptionnellement le diagnostic sur la seule cytologie.
[201]
: B D
Le scanner thoracique va préciser l’extension médiastinale et pariétale, l’échographie
hépatique recherche des métastases. Ces 2 examens font partie du bilan d’opérabilité.
[202]
: C
La discussion sera nuancée à thorax ouvert: l’extension inattendue ou une anomalie
constitutionnelle des scissures pourra conduire à une bilobectomie par exemple.
[203]
: A B C E
Le syndrome pleural associe: une diminution de l’ampliation thoracique, matité, abolition des vibrations vocales et du murmure vésiculaire. Le souffle pleurétique ne s’entend que quand l’épanchement est minime ou à la limite supérieure de cet épanchement.
Le choc de pointe s’est effectivement déplacé sur la droite dans ce cas-là et non la pointe du coeur comme ceci est mal exprimé à l’énoncé.
[204]

Il existe manifestement une erreur dans l’énoncé
– s’il s’agit d’un épanchement droit, aucune proposition n’est vraie
– s’il agit d’un épanchement gauche (ce qui semble probable), les réponses sont B, C, E.
[205]
: A C
Le contexte fait évoquer soit une rechute tuberculeuse soit une pleurésie métastatique.
[206]
: D E
La réponse est assez mal formulée car il est habituel d’enseigner que l’amylopleurie et le dosage d’acide hyaluronique dans le liquide pleural doivent être systématiquement prélevés devant un exsudat.

[207]
: B D E
Seul un examen histologique permettra le diagnostic de certitude rapide (granulome épithéliogiganto-cellulaire dans la tuberculose, prolifération maligne en cas de métastase). En cas de tuberculose, la recherche de BK est pratiquement toujours négative au direct. Elle est positive dans 60 % des cas aux cultures alors que l’histologie est positive dans 100% des cas si les biopsies à raiguille sont répétées jusqu’à 3 fois.
Dans ce cas précis, chez un ancien tuberculeux avec séquelles de pneumothorax thérapeutique, il arrive que les pleurésies tuberculeuses soient purulentes avec BK au direct. Elles témoignent alors d’une fistule bronchopleurale à partir de lésions pulmonaires évolutives.
[208]
: E
La pleurésie métastatique justifie une tentative de symphyse après drainage ou par talcage en pleuroscopie.
Les possibilité thérapeutiques générales d’un cancer prostatique métastasé à la plèvre après échec de rhormothérapie sont très discutées. Il faut noter une erreur d’énonçé dans le cas clinique au début en ce qui concerne l’hormonothérapie : il s’agit d’oestrogènes et non d’oestroprogestatifs. Dans ce cas clinique, lénonçé du cas et des questions sont globalement imprécis.
[209]
: D
C’est la définition (notion de coqueluche soulignée).
[210]
: A C D E
La dyspnée est plutôt en faveur dune insuffisance cardiaque.
[211]
: A C
Seul examen fiable mais contre-indiqué du fait de l’insuffisance cardiaque.
[212]
: B D
Connaissance.
[213]
: A B C D E
Tout peut se voir.
[214]
: A
Par définition l’IRC = toux et crachats plus de 3 mois par an, 2 années consécutives.
[215]
: B C D
Pour prévenir les complications.
A – Incongru.
E – Trop tard.
[216]
: A
Le sujet bacillaire doit être hospitalisé pour éviter la contamination de son entourage, en particulier de ses 2 enfants.

[217]
: B D E
Vision des couleurs et bilan hépatique permettent d’écarter d’emblée une contre-indication respectivement â l’éthambutol et â l’INH® Ils serviront de base pour la surveillance. L’antibiogramme du BK demandé systématiquement, permettra d’adapter secondairement les antituberculeux. Le terme de “orienter” est flou et il serait avantageusement remplacé par le terme “adapter”.
[218]
: B c D E
Deux régimes thérapeutiques sont possibles:
– I) INH-ETB-RF-PZA: pendant 2 mois puis INH-RF pendant les 4 mois suivants
– 2) INH-ETB-RF : 3 mois puis INH-RF les 6 mois suivants.
[219]
: A B c
L’éthambutol expose au risque de névrite optique rétro-bulbaire, surtout chez l’éthylique. L’INH® expose au risque de polynévrite et de cytolyse hépatique surtout chez les éthyliques dénutris.
[220]
: C
5 mglkglj est la posologie classique de l’INH mais on s’achemine de plus en plus vers 3 mg/kg/j.
[221]
: A E
La surveillance neurologique doit être poursuivie pendant tout le traitement (recherche de paresthésie, abolition des réflexes). Le dosage des transaminases doit être contrôlée surtout pendant les 2 premiers mois. Quant â l’examen ophtalmologique, il doit être répété tous les 2 mois pendant la période du traitement par éthambutol.
[222]
: B c
Malgré la vaccination par le BCG que les enfants ont certainement reçu, il est indispensable de contrôler la radiographie pulmonaire et l’intradermo réaction au moment du diagnostic et après un certain temps, car ils pouvaient être en incubation.
[223]
: B D E
Le syndrome pleural typique associe: immobilité de l’hémithorax inconstante, matité hydrique et franche, abolition des vibrations vocales et du murmure vésiculaire, souffle pleurétique inconstant.
[224]
: A B E
La créatininémie permet d’adapter la dose d’éthambutol et de rifampicine chez ce patient âgé diabétique et porteur d’artérite.
[225]
: B E
La rifampicine entraîne une induction enzymatique responsable d’un catabolisme accrue des
antivitamines K d’où la nécessité:
– d’augmenter les doses
– de surveiller étroitement le TP pendant les 1ères semaines de traitement.

[226]
: A B
Lintroduction de la pyrazinamide a permis de passer dun traitement anti-tuberculeux de 9 mois à un traitement antituberculeux de 6 mois équivalent, pour lequel il n’y a pas plus de rechute. En ce qui concerne la réponse B, la pyrazinamide a une action bactéricide sur les BK intracellulaires donc intramacrophagique.
[227]
: C
La quadrithérapie antituberculeuse ne se conçoit que dans un schéma thérapeutique de 6 mois comportant: INH-ETB-PZA pendant 2 mois puis INH-RF pendant les 4 mois suivants.
[228]
: B D E
La kinésithérapie a pour but de réduire les séquelles pleurales qui peuvent être majeures en cas de pleurésie tuberculeuse.
[229]
: C
La biopsie ostéo-médullaire dans le carcinome anaplasique à petites cellules bronchiques permet de voir s’il existe des métastases médullaires ou pas. Elle permet donc, dans révolution, de mieux comprendre les épisodes d’hypoplasie: intolérance aux cytostatiques ou envahissement métastatique évolué pour lesquels la conduite à tenir ne sera pas la même.
[230]
: D
La polychimiothérapie dans le cancer anaplasique bronchique permet d’obtenir 60 % de réponses (partielles ou complètes) dans les cancers localisés et 40% dans les formes disséminées.
[231]
: C
Le cancer anaplasique est le cancer le plus rapidement évolutif et donc le plus chimiosensible. Le pronostic dépend du type histologique, l’existence d’adénopathies homolatérales ne permet pas de les classer dans les formes disséminées.
[232]
: A B E
La radiothérapie de principe de l’encéphale au cours des cancers anaplasiques, diminue lincidence des métastases cérébrales, mais en diminue les possibilités de thérapeutique si elles apparaissent. Il faut également signaler des troubles des fonctions intellectuelles à long terme chez les gens ayant eu une irradiation cérébrale.
[233]
: A B
La primo-infection tuberculeuse et l’infection streptococcique sont, avec la sarcoïdose, les 3 étiologies principales des érythèmes noueux.
[234]
: A D
Le syndrome de Lôfgren est défini par l’association d’adénopathies hilaires bilatérales,
dérythème noueux à des arthralgies, voire de la fièvre.

[235]
: A C D E
Le granulome epithélio-giganto-cellulaire sans caseum retrouvé par ces différents procédés, est indispensable au diagnostic.
[236]
: B C
Enzyme de conversion de rangiotensine, lymphocytose au lavage alvéolaire, fixation à la scintigraphie pulmonaire au gallium sont des critères d’activités de la maladie et non des critères pronostiques de l’évolution.
[237]
: A
Lalvéolite lymphocytaire caractérise la sarcoïdose débutante et peut être découverte même en rabsence de signes radiologiques médiastinaux-pulmonaires.
[238]
: A C
Les immuns complexes circulants peuvent être trouvés dans 30 à 60 % des sarcoïdoses à la phase active initiale, I’hypercalcémie est secondaire à l’hypersensibilité à la 1-25- dihydrovitamine D. Il existerait, en effet, au niveau du granulome sarcoïdosique, une conversion de 25 en 1-25 vitamine D3, métabolite actif.
[239]
: A C
En faveur de la tuberculose: le terrain, l’altération de rétat général, l’expectoration purulente, radénopathie cervicale.
En faveur d’un carcinome ORL, particulièrement du cavum : l’adénopathie cervicale postérosupérieure et les douleurs sous-orbitaires témoignant d’une obstruction sinusienne.
[240]
: D E
On recherchera par otoscopie, une otite séreuse par obstruction tubaire. La rhinoscopie antérieure et postérieure permettra de rechercher une lésion ORL susceptible dexpliquer radénopathie spinale postérieure haute.
[241]
: C
Limpédancemétrie mettra aussi en évidence des signes d’obstruction tubaire.
[242]
: A C
Cette question paraît litigieuse. En effet, que signifient biopsies systématiques. On connaît l’aspect macroscopiquement trompeur de la muqueuse du cavum, en particulier quand il existe une infection.
[243]
: A B C
Laspergillome intracavitaire peut être évoqué même en l’absence dimages en grelot
évocatrices. La fibrose et la pneumonie ne donnent jamais dhémoptysie à elles seules.
[244]

QUESTION ANNULEE

[245]
: A B C
Devant des hémoptysies abondantes, le risque est plus l’asphyxie par noyade que le choc
hémorragique. Le traitement nécessitera:
– la position latérale de sécurité du côté du saignement s’il est connu
– une oxygénothérapie
– l’administration de substances vasopressives
– l’embolisation s’impose d’urgence si les drogue vaso-actives sont inefficaces. L’embolisation
sera indiquée plus à distance si les drogues vaso-actives ont été efficaces afin d’éviter la
récidive hémorragique. L’embolisation sera d’autant plus efficace que les substances
vasopressives ont pu être arrêtées plusieurs heures avant l’artériographie.
[246]
: A D
La présence dAspergillus au prélèvement de gorge na aucune valeur diagnostique. Les IgE spécifiques anti-aspergillaires augmentent uniquement dans l’aspergillose bronchopulmonaire allergique. Enfin la truffe aspergillaire ne se voit qu’en peropératoire dans une cavité parenchymateuse et non dans les bronches.
[247]
: B
Seule l’angiographie peut être contributive chez ce malade qui présente des séquelles des deux sommets et qui aura forcément une scintigraphie pulmonaire de perfusion anormale.
[248]
: B D E
La splénectomie favorise les infections pneumococciques graves et justifie, sur certains terrains (par exemple lymphome), une prévention par Oracilline® systématique.
[249]
: A B C
Le mycoplasme a un début plus progressif que le pneumocoque. Il s’accompagne rarement de douleurs thoraciques ou de fièvre à 4Q0 Il s’accompagne plus rarement de pleurésie.
[250]
: B D E
Ces trois dénominations sont possibles mais font appel à des définitions différentes
– pneumonie atypique signifie à germe apparenté ou viral
– bronchopneumonie signifie lassociation dune atteinte anatomiquement bronchique et
parenchymateuse
– pneumopathie interstitielle a une définition essentiellement radiologique.
[251]
: C E
Mycoplasme. Chlamydia et Rickettsi sont 3 germes habituellement responsables de pneumopathie de l’adulte commun à début progressif, unie ou bilatérale, dévolution le plus souvent favorable.
[252]

QUESTION ANNULEE

[253]
: B E
Le mycoplasme est un germe fragile dont la culture, quelque soit le prélèvement, n’est pas réalisée de routine. Le diagnostic de certitude est obtenu par séroconversion sur 2 prélèvements sanguins faits à 10 jours d’intervalle. La présence d’agglutinines froides est très évocatrice du diagnostic quand elle est positive, ce qui est inconstant.
[254]
: D
L’association expectoration purulente, syndrome inflammatoire avec hyperleucocytose et opacité pulmonaire incite à penser qu’il s’agit d’une infection, même s’il existe une pathologie néoplasique sous-jacente. Il faut donc assurer une désinfection par antibiothérapie et un drainage bronchique.
[255]
: B E
Les nouvelles radiographies permettent de savoir si l’opacité persiste, bien quà 3 jours du début du traitement il soit un peu prématuré de réaliser de nouvelles radiographies. Lantibiothérapie doit être poursuivie 8 à 10 jours en tout.
[256]
: D
Lopacité siège en effet dans le territoire de la pyramide basale droite.
[257]
: C
La lésion observée est un carcinome épidermoïde qui doit être considéré comme un primitif bronchique dans ce contexte. Dans le cadre du bilan d’extension, une échographie hépatique est utile à la recherche de localisation métastatique.
[258]
: E
Un VEMS de base inférieur à 1 litre contre-indique toute intervention du fait de rinsuffisance respiratoire qui en résulterait en per, postopératoire immédiat et tardif.
[259]
: B C D
La réponse est litigieuse. En effet, il existe des pneumothorax par traction dans les silicoses surtout avec masse pseudotumorale. Le terme ‘fistuliser’ peut prêter à confusion.
[260]
: A B C D E
Toutes ces affections peuvent saccompagner dun hippocratisme digital mais avec une variable. La survenue dun hippocratisme récent, alors que la maladie chronique évolue depuis longtemps, doit faire craindre un cancer bronchique surajouté.
[261]
: B D
Ce sont les deux seules maladies citées qui peuvent bénéficier dune réparation médico-légale si elles se compliquent de carcinome bronchique primitif avec l’exposition au chrome.

[262]
: D
L’exérèse lobaire supérieure droite n’est pas contre-indiquée ni par le bilan d’extension locorégionale, ni par le bilan fonctionnel respiratoire. Elle permettra
– le diagnostic histologique indispensable malgré la cytologie évocatrice
– la guérison, s’il se confirme que l’exérèse est possible et qu’il n’y a pas d’adénopathie envahie.
Cependant un complément de bilan d’extension carcinologique s’impose afin de ne pas opérer un cancer déjà métastasé.
[263]
: A D E
Sans commentaire.
[264]
: A E
Le diagnostic de surinfection impose antibiotique et kinésithérapie. Le meilleur antibiotique sur ce terrain est représenté par les bêta-lactamines car les germes le plus souvent en cause sont Hémophilus Influenzae et Pneumocoque. La kinésithérapie est également indispensable afin d’assurer un désencombrement chez ce malade qui ne peut cracher seul. L’état du sujet n’indique pas une ventilation assistée qui pourra certainement être évitée. Quant à roxygénothérapie, elle ne doit être prescrite qu’à faible débit (< 1 litre/mn) en cas dhypercapnie).
[265]
: A E
Ce sont deux signes d’hypercapnie qui s’associent en cas d’aggravation à des céphalées puis à une encéphalopathie avec troubles du comportement voire coma.
[266]
: C E
La fréquence de ces deux germes justifie une antibiothérapie de première intention par §- lactamine.
[267]
: A B C
La question paraît litigieuse car tout trouble obstructif peut s’accompagner d’une altération de la diffusion ; par contre, si on s’intéresse à la KCO : DLCO NA (VA = volume alvéolaire réellement ventilé), il n’y a pas de trouble de diffusion.
[268]
: A B D
La miliaire tuberculeuse s’accompagne rarement d’expectoration mais celle-ci doit-être analysée si elle existe.
La miliaire donne exceptionnellement des BAAR positifs dans l’expectoration ou les tubages, il faudra attendre les cultures dans la plupart des cas.
Des hémocultures pour mycobactéries ont été récemment mises au point; elles nécessitent des flacons de milieux spéciaux qui ne sont pas disponibles partout.
Elles nécessitent également un long délai de culture. Elles trouvent leur meilleure indication dans les miliaires tuberculeuses puisque celles-ci paraissent relever d’un mécanisme hématogène.
Dans cette QCM on regrette que la ponction lombaire ne soit pas évoquée. Elle apporterait en effet des arguments immédiats en faveur de la miliaire tuberculeuse si elle montrait une méningite lymphocytaire à liquide clair avec hypoglycorachie.
[269]
: A
Le milieu de Lwenstein est spécifique des mycobactéries (en particulier BK mais aussi mycobactéries atypiques). Donc la question prête à confusion.

[270]
: D
Le temps de multiplication des BK est long (24 heures environ), ce qui explique l’apparition si lente des colonies en cultures.
[271]
: E
Cette question est également difficile à interpréter: il faudrait certainement dans l’énoncé préciser de quel terrain il s’agit. En effet, les mycobactéries atypiques sur terrain non immunodéprimé sont peu virulentes et ne donnent pas de miliaire. Mais bien sûr quelques cas exceptionnels ont été publiés, essentiellement chez l’immunodéprimé ou chez les enfants très dénutris.
[272]
: A C
Sans commentaire.
[273]
: E
Le diagnostic de tuberculose est seul très vraisemblable devant:
– rinfiltrat nodulaire et excavé
– la localisation dans le lobe supérieur.
L’existence de nodules adjacents et l’absence de niveau hydro-aérique sont des arguments
contre un abcès.
[274]
: C
Le diagnostic formel sera apporté par la présence de BAAR (bacille acido-alcoolo-résistants) dans l’expectoration ou les tubages. Ces examens devront être répétés au moins 3 fois.
[275]
: B C
Le pyrazinamide a une activité bactéricide à pH acide. Il n’agit donc que sur les BK intracellulaires (macrophages) à croissance lente. Ceci permet la régression plus rapide des lésions et la réduction du traitement à 6 mois mais il ne permet pas de stériliser plus vite l’expectoration, car il n’agit pas sur les BK extracellulaires.
[276]
: B D
Les métabolites de l’INH ont une cytotoxicité hépatique et neurologique. Cette toxicité se majore en cas d’hépatopathie, d’intoxication éthylique et de dénutrition.
[277]
: C
La rifampicine est responsable d’une induction enzymatique qui permet un catabolisme plus rapide des oestroprogestatifs. Ces derniers risquent donc d’être inefficaces en association avec le traitement anti-tuberculeux.
[278]
: A C D
Le diagnostic d’emphysème pulmonaire primitif est compatible avec une gazométrie artérielle de repos longtemps normale mais elle s’accompagne d’une désaturation en 02 à l’effort.

[279]
: A B C
L’emphysème pulmonaire primitif ou panlobulaire est caractérisé par une destruction alvéolaire parallèle à la destruction capillaire. L’existence d’un syndrome obstructif peut, d’autre part, rendre compte d’une altération des rapports ventilation-perfusion.
[280]
: A B C E
Ces anomalies témoignent d’une obstruction sur les voies aériennes centrales et
périphériques associées à une hyperinflation (augmentation des volumes).
[281]
: A D
La diffusion du CO est diminuée quand il existe une obstruction bronchique.
La scintigraphie de perfusion montre des défects dans toutes les pathologies où les vaisseaux sont atteints mais aussi dans les syndromes obstructifs.
Quant à la compliance statique et à la résistance des voies aériennes, elle augmente dans ce cas précis.
[282]
: C D
Il existe une destruction des cloisons alvéolaires et des capillaires donc une diminution de la surface d’échange.
la proposition D est litigieuse car il existe obligatoirement un collapsus expiratoire des petites voies aériennes périphériques du fait de la diminution de la force de rétraction pulmonaire. Cependant, il ne s’agit pas du même collapsus (visible endoscopiquement sur les grosses voies aériennes) que dans les autres BPCO où on constate parfois une véritable bronchomalacie.
[283]
: A B C E
La distension pulmonaire est le signe essentiel sur la radiographie de thorax, elle rend compte de l’aplatissement des coupoles et de rhyperclarté des bases qui ne s’obscurcissent pas en expiration.
La dilatation des artères pulmonaires est tardive mais il est difficile de ne pas cocher cette proposition puisque les valeurs fonctionnelles, en particulier les gaz du sang. ne sont pas mentionnés dans l’énoncé.
[284]
: A B C
A – Recherche d’une atteinte coronaire chez ce fumeur obèse.
B – A la recherche d’une atteinte pulmonaire (néo) ou d’une insuffisance ventriculaire gauche.
C – Signe d’appel majeur sur ce terrain d’un cancer broncho-pulmonaire.
D E – Ne font parties que d’un tableau d’éthylisme chronique.
[285]
: A B C D E
Evident. La recherche d’un cancer de la prostate est systématique.
[286]
: A B D E
A B D – Font partie du bilan respiratoire. Le terrain et les signes d’appel imposent la
fibroscopie.
C – Non, en tout cas pas à ce stade. Aucun élément oriente vers une étiologie infectieuse.
E – Ou l’interrogatoire ou l’examen aient retrouvé ou non des signes en faveur d’une
coronaropathie.

[287]
: B C D
A – Le tableau, et notamment la survenue brutale et relativement récente de la toux, exclu ce
diagnostic.
B – Le début brutal est compatible.
C – Le terrain et l’altération de l’état général plaide en faveur.
D – Famille par coronaropathie.
[288]
: B C
Dès le premier jour.
A – N’est pas à envisager d’oublie.
B C – Devraient permettre une amélioration rapide et s’imposent dans tous les cas.
D – Jamais d’oubli.
E – Inutile devant l’absence d’expectoration.
[289]
: A B
Les autres propositions témoignent uniquement de complication.
[290]

QUESTION ANNULEE
[291]
: D
Le meilleur traitement des crises d’asthme est l’administration de §-2-mimétiques:
– en commençant par les inhalations
– en surveillant les modalités d’administration.
[292]
: A C
Les arguments en faveur d’une atopie à rechercher à l’interrogatoire sont les parentés
morbides et équivalents respiratoires de l’asthme chez le malade et dans sa famille
– coryza spasmodique (rhume des foins)
– conjonctivites allergiques
– eczéma, urticaire
– toux spasmodique
– oedème de Quincke…
[293]
: B C
Lhyperéosinophilie à la NFS et un taux élevé d’IgE totales peuvent se voir dans l’asthme allergique mais ni l’un ni l’autre ne sont spécifiques
Cette question paraît donc litigieuse.
[294]

QUESTION ANNULEE
[295]
: A
Seule la spirométrie peut avoir un intérêt à distance de la crise. En effet, le diagnostic d’asthme est porté cliniquement dans cette forme typique. A distance, s’il n’y a pas de gêne intercritique, les EFR peuvent être normales mais elles serviront de toute façon de référence pour l’évolution.

[296]
: A
C’est le seul traitement nécessaire devant un asthme intermittent peu sévère du sujet jeune.
[297]
: B
La bronchite chronique répond à une définition clinique : il s’agit d’une toux et d’une expectoration quotidienne pendant 3 mois par an, deux années consécutives. Le patient décrit ici répond à cette définition.
[298]
: A B C
Les EFR sont certainement perturbées puisque le malade se plaint d’une dyspnée d’effort. On
doit
retrouver
– un syndrome obstructif : baisse des débits en particulier du VEMS
– avec distension thoracique avec augmentation des volumes (VR et CPT)
[299]
: A B C D
Il faut évaluer la fonction cardio-respiratoire ce qui justifie radio, ECG, gaz du sang ; s’assurer qu’il n’y a pas de complication en particulier de cancer bronchique (radio, voire fibro) le ionogramme sanguin est utile pour s’assurer de sa normalité avant toute thérapeutique.
[300]
: B C D
– Les bronchodilatateurs peuvent améliorer un syndrome obstructif en partie réversible
– Il est impératif d’arrêter le tabagisme pour éviter que la fonction respiratoire continue à se
dégrader
– Une kinésithérapie de drainage peut aussi améliorer la dyspnée, en partie liée à
l’encombrement
[301]
: A B D E
En ce qui concerne les médicaments:
– Les antitussifs contiennent, pour la plupart, des opiacés. Ils sont formellement contre- indiqués s’il existe une hypercapnie.
– Tous les sédatifs sont contre-indiqués dans le même contexte.
L’infection bronchopulmonaire, de même qu’un accident thrombo-embolique sont des causes habituelles de décompensation aigué d’insuffisance respiratoire chronique.
[302]
: A B C D E
– Une aggravation de l’hypercapnie est évoquée devant: les céphalées, l’inversion du rythme
nycthéméral (insomnie nocturne, somnolence diurne), sueurs.
– Une hypoxémie devant l’apparition d’une cyanose et l’existence d’une tachycardie.
[303]
: A B
L’hospitalisation s’impose pour:
– Diagnostiquer la cause de la décompensation et la traiter
– Mettre en route une oxygénothérapie à faible débit
– Surveiller l’évolution, qui si elle est défavorable peut conduire à la ventilation assistée

[304]
: E
Lassociation dune dyspnée inspiratoire à une dysphonie récente signe la localisation laryngée de ratteinte.
[305]
: A B
Tirage et cornage sont les deux signes qui peuvent accompagner une dyspnée laryngée.
[306]
: C
Les arguments en faveur de ce diagnostic sont:
– Lâge 56 ans
– Le tabagisme à 70 paquets/an, rintoxication éthylique
– Lexistence d’une dysphonie lentement progressive
– Et l’existence dune dyspnée rapidement progressive avec aggravation brutale évoquant une
obstruction sur un processus expansif
[307]
: D
La laryngoscopie doit être pratiquée en urgence pour conforter le diagnostic et réaliser une trachéotomie si rétat respiratoire ne s’améliore pas médicalement.
[308]
: B E
Le premier geste doit consister en une corticothérapie par voie générale afin de faire régresser la part doedème éventuel.
[309]
: B
Devant un obstacle tumoral laryngé l’intubation est impossible. L’amélioration de la ventilation ne peut passer que par la trachéotomie.
[310]
: B
La présence de 6 arcs de précipitation à la sérologie aspergillaire est un résultat franchement positif qui témoigne de la colonisation du parenchyme pulmonaire par Aspergillus fumigatus. La présence dAspergillus fumigatus dans l’expectoration ne témoigne que de la colonisation bronchique. Quant aux autres examens, ils sont intéressants quand on suspecte une réaction dhypersensibilité à lAspergillus fumigatus.
[311]
: C
Sur les séquelles de tuberculose, particulièrement au pourtour de cavités résiduelles apparaît une hypervascularisation bronchique dorigine systémique. Ces néovaisseaux des tissus de cicatrisation sont fragiles et peuvent saigner en particulier lorsqu’il y a effraction par une colonisation aspergillaire.
[312]
: C
Le Kétoconazole est le seul antifongique cité susceptible de traverser la barrière intestinale en restant actif.

[313]
: A B C
C : Aspergillose pulmonaire invasive : affection qui se voit chez les immunodéprimés, responsable datteinte vasculaire conduisant à des zones de nécrose ischémique. Tableau gravissime.
A B : Lasthme aspergillaire et les infiltrats à éosinophiles se voient le plus souvent sur des asthmes vieillis ; ils entrent dans le cadre de raspergillose bronchopulmonaire allergique ou maladie de Hinson-Peppys.
[314]
: C
La maladie des poumons de fermier est une pneumopathie interstitielle avec “alvéolite”. Elle se manifeste le plus souvent par des râles crépitants à l’auscultation.
[315]
: B C D E
Comme toutes pneumopathies interstitielles, les altérations des EFR sont:
– au début: un trouble de diffusion avec hypoxie d’effort, voire de repos
– a un stade plus évolué : un syndrome restrictif avec baisse de la compliance pulmonaire
statique
[316]
: B C E
La maladie du poumon de fermier s’accompagne de modifications cytologiques des alvéoles:
– augmentation de la cellularité globale
– lymphocytose soit seule, soit accompagnée de polynucléose neutrophile au tout début, ou au
contraire à un stade évolué de fibrose
[317]
: D
Le meilleur traitement est bien sûr l’éviction des allergènes inhalés.
Il s’agit dune maladie immunologique et non infectieuse.
[318]
: A
Les arguments en faveur de ce diagnostic sont:
– l’antécédent respiratoire de l’enfance
– la bronchorrhée chronique
– les hémoptysies
– le syndrome bronchique
– les cavités multiples des deux lobes inférieurs sur la radio du thorax
[319]
: B C
Les viroses graves de l’enfance peuvent être responsables de bronchectasies, par exemple le
VRS mais aussi la rougeole.
La coqueluche est une cause de bronchectasie.
La tuberculose donne aussi des bronchectasies mais le plus souvent localisées aux apex. De
plus, chez un patient de 35 ans ce diagnostic étiologique est peu probable.
[320]
: B
Seule la fibroscopie permet de localiser l’origine du saignement dans un territoire anatomique bronchique précis.
Lartériographie bronchique permet de mettre en évidence une hypervascularisation bronchique systémique mais si cette dernière est diffuse, elle ne précise pas le territoire qui saigne.

[321]
: B
Les bronchectasies sont à rorigine d’hémoptysies du fait de l’existence à leur périphérie d’un réseau hypervascularisé fragile qui naît des artères bronchiques. Il s’agit de sang d’origine artérielle ce qui fait toute leur gravité.
[322]
: B
Le premier traitement à envisager si l’hémoptysie persiste, est un agent vasoconstricteur actif sur les artères systémiques, tel la lysyl-vasopressine.
[323]
: B
La tomodensitométrie est l’examen de choix pour porter le diagnostic et faire le bilan de l’étendue des DDB de façon non agressive.
La bronchographie est de plus en plus abandonnée dans cette indication. L’artériographie bronchique n’est pas indispensable si les hémoptysies sont taries et qu’une embolisation n’est pas nécessaire.
[324]
: D
Chez tout asthmatique qui présente une crise “résistante au Salbutamol en spray” il faudra
– Vérifier les modalités d’administration du spray. S’il reste inefficace
– Administrer 1/2 ampoule de Bricanyl sous cutané
– Continuer la surveillance
[325]
: A B C D
L’existence de silence auscultatoire traduit une obstruction majeure de même que l’hypercapnie.
L’absence de sédation sous traitement “habituel” fait suspecter une crise plus grave. Enfin, tout malade ayant déjà fait un état de mal est susceptible d’en refaire un d’apparition brutale.
[326]
: B
Les béta 2 mimétiques constituent le meilleur traitement de l’état de mal. Leur posologie doit être adaptée en augmentant les doses jusqu’à amélioration.
La théophylline intraveineuse peut être utilisée en continu à la seringue électrique, mais son efficacité est contestée par beaucoup, elle n’est pas indispensable.
En revanche, les antitussifs sont contre-indiqués chez ces malades qui ont une hypersécrétion visqueuse à évacuer impérativement pour éviter les bouchons endobronchiques.
[327]
: A C D
L’Acétylcholine est formellement contre-indiquée chez tout asthmatique diagnostiqué et à plus forte raison s’il a fait un état de mal.
La NFS recherche une hyperéosinophilie.
L’examen ORL recherche des foyers infectieux et des arguments en faveur d’une allergie (oedème de la muqueuse).
Les tests allergologiques n’ont de valeur que s’il existe des allergènes déclenchants retrouvés à l’interrogatoire.

[328]
: D
Chez un malade asthmatique aux antécédents d’état de mal, il est indispensable de donner un
traitement de fond qui doit comporter:
– Obligatoirement un béta 2 mimétique en spray systématique (2 bouffées x 4ljour)
– Pour la plupart des équipes une théophylline retard en 2 prises par 24 heures, posologie
adaptée au poids
– Si une corticothérapie est prescrite, elle doit être progressivement dégressive et interrompue
et non “au long cours” du fait de ses effets secondaires majeurs.
[329]
: D
L’association de:
– hémoptysie
– altération de l’état général
– tabagisme
– et atéléctasie avec hypertrophie hilaire
doit faire penser en premier lieu à un cancer bronchique primitif.
[330]
: A C D E
L’exposition à l’amiante multiplie le risuqe d’avoir un cancer bronchique chez un fumeur. Les goudrons (en particulier ceux contenus dans la fumée de tabac), sont cancérigènes. Mais il ne sont pas reconnus comme facteur de maladie professionnelle.
[331]
: A
Seule la fibroscopie bronchique permet, parmi les examens cités d’apporter une certitude histologique, grâce aux biopsies bronchiques.
[332]
: D
Fréquence des différents types histologiques
– Epidermoïdes environ 60%
– Adénocarcinome environ 20%
– Anaplasiques à petites cellules environ 20%
Les bronchiolo-alvéolaires sont rares et rangés dans les adénocarcinomes.
Le cancer à grandes cellules est également rare et bénéficie du même traitement que les
épidermoïdes.
[333]
: D
L’exérèse chirurgicale si elle est complète (carcinologiquement satisfaisante) est le seul traitement curatif du cancer bronchique épidermoïde. La radio et la chimiothérapie ne sont que des méthodes palliatives qui n’entraînent pas de guérison dans l’immense majorité des cas, mais de rares rémissions.
[334]
: C
La guérison est actuellement définie par une survie à 5 ans sans récidive. Elle est de 10 à 25% pour le cancer épidermoïde opéré, tous stades de dissémination ganglionnaire confondus. Il est évident que les NO ont un meilleur pronostic que les N2 médiastinaux.

[335]
: B C D E
Mauvaise formulation de la question, car les renseignements sont trop vagues.
Une toux sèche nocturne peut faire évoquer:
– Un reflux gastro-oesophagien
– Une tumeur des voies aériennes qui se manifesterait de par sa localisation surtout en
décubitus dorsal
– La toux pleurale et la toux des fibroses peuvent être à recrudescence nocturne
[336]
: A
Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, particulièrement le Captopril et l’Enalapril peuvent être responsables de toux chroniques.
[337]
: A
L’absence de poche à air gastrique témoigne le plus souvent de l’existence d’une hernie hiatale.
Par conséquent, ce signe évoque une toux secondaire à un reflux gastro-oesophagien.
[338]
: E
L’asthme ne peut être éliminé en phase intercritique sur des arguments cliniques. Il nécessite une exploration fonctionnelle respiratoire avec test de provocation à l’acétylcholine pour mettre en évidence ou éliminer une hyper-réactivité bronchique.
[339]
: C
Commentaire : voir plus haut
Le test à l’acétyl choline est dit positif s’il entraîne une chute du VEMS de 20% pour des doses d’acétyl choline inférieures à 1500 .Jg.
[340]
: E
– Une obstruction des voies aériennes périphériques entraîne une diminution des débits pour
toute la partie terminale de la courbe débit-volume, de même une augmentation de la pression
de recul.
– Une obstruction laryngée modifie la courbe inspiratoire.
– Une diminution de la force expiratoire modifie la partie initiale de l’expiration sur la courbe.
[341]
: E
Les arguments diagnostiques sont l’association
– D’antécédent de coqueluche
– La bronchorrhée chronique parfois purulente
– Les hémoptysies
– Lhipppocratisme digital
[342]
: A B C D
Commentaire : voir plus haut.
[343]
: C
La tonodensitométrie permet actuellement de porter le diagnostic de bronchectasies à condition qu’elle soit réalisée en coupes fines, éventuellement en orientant les coupes dans l’axe des bronches (en oblique). Elle remplace dans ces conditions la bronchographie.

[344]
: C D
Les images polykystiques sont la traduction directe des dilatations bronchiques. L’atélectasie lobaire inférieure est fréquente dans les bronchectasies diffuses et témoignent dune destruction du parenchyme adjacent.
Les opacités en doigt de gant peuvent se voir, mais traduisent un bronchocèle associé. Les atélectasies en bandes doivent faire évoquer en premier lieu d’autres diagnostics (en particulier l’embolie pulmonaire).
Les adénopathies sont fréquentes dans les DDB mais le plus souvent invisibles sur la simple radio standard.
[345]
: D
Le diagnostic de bronchite chronique simple est éliminé du fait de l’altération des EFR, polyglobulie, dyspnée majeure.
L’asthme n’est pas retenu car l’obstruction bronchique est irréversible.
Chronologie = dyspnée puis surinfection ainsi que l’absence d’hypercapnie suggère plus un emphysème panlobulaire. Il n’y a pas d’argument en faveur d’un cancer. Commentaire : attention, un asthme à dyspnée continue ne peut être éliminé qu’après un test aux corticoïdes qui affirmerait l’absence totale de réversibilité sous bronchodilatateurs aux EFR : formulation ambigué.
[346]
: B C D
Les images observées sont celles d’une distension thoracique liée à l’emphysème.
[347]
: A B D E
Commentaire : formulation à revoir, on peut toujours demander de nombreux examens, mais mieux vaut savoir lesquels sont nécessaires
Seul le test à l’acétylcholine est formellement contre-indiqué puisqu’il ne ferait qu’aggraver l’obstruction s’il était positif.
[348]
: B C
Il est important de réentraîner les muscles respiratoires : diaphragme et muscles accessoires. Les abdominaux, quant à eux, sont le plus souvent très développés du fait d’une respiration abdominale.
[349]
: A B D
Attention : les §2 peuvent être indiqués si le test aux corticoïdes met en évidence une
réversibilité partielle de l’obstruction aux EFR.
[350]
: A
La dyspnée d’effort avec orthopnée est un signe d’insuffisance ventriculaire gauche.
[351]
: C
Les antécédents multiples de phlébite plaident fortement en faveur de cette hypothèse.

[352]
: A B C D E
La radio, l’ECG et l’échocardiographie-doppler permettront d’évaluer la fonction cardiaque droite et le degré d’ HTAP.
La phlébocavographie recherche des thrombus récents à traiter.
La scintigraphie confirmera le diagnostic en faveur d’embolies en montrant des défects multiples.
Enfin, l’échographie abdominopelvienne recherchera un obstacle sur la circulation cave inférieure.
[353]
: A E
Sans commentaire.
[354]
: B C E
1)11 faut traiter la cause, à savoir l’embolie et surtout prévenir les récidives par Héparine.
2)11 faut traiter symptomatiquement l’hypoxie et I’HTAP par oxygénothérapie, la défaillance
cardiaque droite avec des diurétiques.
[355]
: C E
Les antivitamines K semblent nécessaires puisque la malade présente des accidents thromboemboliques à répétition à l’arrêt du traitement.
L’oxygène est justifié s’il persiste une hypoxie chronique.
[356]
: A C D
Le choix entre bactériologie des crachats et prélèvements endobronchiques protégés dépend des moyens locaux. Certes, le prélèvement protégé est plus spécifique que I’ECBC, cependant si la malade n’a aucun antécédent respiratoire et se met à cracher du pus franc, l’existence d’un seul germe dans l’expectoration peut être pris en compte.
[357]
: A B C D E
Les causes à rechercher sont de 3 ordres:
– locales = tumeur endobronchique, bronchectasies, corps étranger inhalé,
– locorégionales = porte d’entrée ORL ou dentaire, trouble de déglutition,
– générales = diabète, corticothérapie, foyer infectieux à distance (endocardite droite)…
La proposition D prête à confusion, il faut rechercher un cancer bronchique mais pas
forcément “à petites cellules”.
[358]
: E
L’association Augmentin-aminoside couvre la grande majorité des germes responsables
d’abcès pulmonaires
– pneumocoques
– bacilles à Gram négatif
– germes anaérobies
Cependant, certains germes plus rarement en cause y sont résistants. Se méfier du
staphylocoque si le traitement est inefficace.
[359]
: A
Une cavité d’abcès détergée peut faire le lit d’une colonisation aspergillaire aboutissant à la formation d’un aspergillome, pourvoyeur d’hémoptysies. Si bien qu’il est de règle de surveiller par des radiographies systématiques, périodiques, ces cavités.

[360]
: A
Il s’agit d’un tableau typique de pneumonie franche lobaire aigué à pneumocoque.
[361]
: A C D E
L’herpès est fréquent bien qu’inconstant et non spécifique. Il peut avoir une localisation autre que nasolabial (périorificiel en général).
[362]
: A B
– La radiographie pulmonaire peut être normale si elle est réalisée précocement (moins de 24
heures après la douleur).
– L’image la plus typique et de loin la plus fréquente est une opacité alvéolaire systématisée
non rétractile, intéressant un ou plusieurs lobes.
[363]

QUESTION ANNULEE.
[364]
: C
Le pneumocoque est très sensible aux antibiotiques tels que les pénicillines et les macrolides. Si l’apyrexie est obtenue en 24 à 48 heures, le nettoyage radiologique nécessite 2 à 3 semaines. Les complications locales et générales sont exceptionnelles si le traitement adapté est entrepris d’urgence.
[365]
: C
Chez cet homme de 60 ans, fumeur, l’absence de nettoyage complet de la radiographie doit faire craindre un cancer bronchique en premier lieu.
[366]
: C
Du fait de l’aspect radiologique irrégulier, de l’antécédent de cancer colique, de l’augmentation de l’ACE.
[367]
: A E
Les deux examens qui pourront apporter une histologie, donc un diagnostic formel, sont la fibroscopie et la biopsie transpariétale.
La cytologie même si elle est suspecte n’apportera pas le diagnostic formel.
[368]
: D
La thoracotomie permettra le diagnostic et un geste dexérèse thérapeutique si la métastase est unique. Dans le même temps pourra être réalisée une exérèse du goître symptomatique.
[369]
: A C D
Il convient en préopératoire d’évaluer:
1) le pronostic de la maladie: néoplasique = recherche de récidive locale par coloscopie, de
métastases à distance,
2) d’évaluer la fonction respiratoire pour s’assurer qu’une exérèse est possible.

[370]
: B C
L’effet shunt est défini par l’association d’hypoxie et d’hypocapnie. L’acidose métabolique est authentifiée par la chute des bicarbonates et I’hypocapnie. Elle est décompensée puisque le pH est à 7,28.
[371]
: C D
L’effet shunt peut être lié à une pneumonie ou à une embolie pulmonaire chez ce patient fébrile, avec expectoration purulente, qui a présenté une douleur brutale, angoissante, quelques jours avant.
[372]
: A E
L’existence d’une douleur doit faire rechercher une pneumonie, une embolie. Le pneumothorax n’est pas vraisemblable car il aurait plutôt entraîné une hypercapnie. Quant à l’infarctus, 3 jours après la douleur, ECG serait parlant. De plus, il ne peut entraîner de décompensation respiratoire sans passer par une décompensation cardiaque gauche.
[373]
: C D
Si la radiographie pulmonaire est normale, le diagnostic de pneumonie est exclu ; il ne reste
plus que celui d’embolie pulmonaire qu’il faut affirmer par:
– une angiographie,
– voire une phlébocavographie car l’angiographie peut être d’interprétation difficile, surtout
chez un bronchopathe chronique emphysémateux.
[374]
: B D
Le traitement de l’embolie pulmonaire récente est l’héparinothérapie en continu à la seringue électrique à dose efficace, adapté au TCK. C’est le traitement préventif des récidives en situation aiguê. L’hypoxie impose une oxygénothérapie et contre-indique la digoxine. Un antibiotique serait à conseiller mais pas une association de principe.
[375]
: C D
Le syndrome de condensation alvéolaire comporte, quand il est complet:
– abolition du murmure vésiculaire,
– matité,
– augmentation des vibrations vocales,
– râles crépitants et souffle tubaire.
[376]
: B C
Seul un trouble de la diffusion alvéolocapillaire ou un effet shunt permet d’expliquer l’hypoxie associée à lhypocapnie. Les autres propositions s’accompagnerait d’hypercapnie.
[377]
: A B C
La résistance du pneumocoque aux pénicillines est inférieure à 1 % et la résistance aux macrolides bien que plus élevée est inférieure à 5 % (4 % en France – Registre 1985).
[378]
: C D
Chez ce patient éthylique chronique, il faudrait se méfier particulièrement d’une dissémination hématogène du pneumocoque et en premier lieu d’une atteinte méningée. La sinusite est à rechercher de principe comme porte d’entrée à une pneumococcie.

[379]
: E
Si la malade est apyrétique après 2 semaines, le traitement peut être interrompu, même si la
radiographie n’est pas totalement nettoyée. Mais une surveillance s’impose.
– Si la fièvre réapparait, il faut en rechercher la cause.
– Si la radiographie ne se nettoie pas, il faut réaliser une fibroscopie.
[380]
: D
Tableau de pneumonie franche lobaire aiguê, faisant rechercher une opacité en foyer
systématisé, non rétractile de topographie LID (sur les signes physiques).
[381]
: B
Le tableau neurologique d’agitation délirante est caractéristique de Delirium Tremens chez cet éthylique chronique en sevrage.
[382]
: B
Les macrolides sont efficaces dans plus de 95 % des cas sur le pneumocoque. Les pénicillines (et les céphalosporines) sont à exclure du fait d’une allergie connue aux bêtalactamines.
[383]
: B C
Ces mesures visent à traiter le Delirium Tremens. Loxygénothérapie n’est pas indispensable car une Pa02 à 68 % ne représente pas une hypoxie importante, mais elle peut être prescrite.

 

QCM

Pneumologie

H.QCM : 748 q, 41 p


[1]

Parmi les signes cliniques suivants, rencontrés chez un sujet porteur dun cancer bronchique épidermoïde, quel élément a la signification pronostique la plus sévère?
A – Hippocratisme digital
B – Toux rebelle
C – Voix bitonale
D – Hémoptysies minimes mais répétées
E – Ils ont tous la même valeur pronostique
[2]

Au cours d’un cancer bronchique, vous suspectez une métastase cérébrale. L’examen le plus adapté pour affirmer le diagnostic est:
A – Ponction lombaire
B – Fond d’oeil
C – Scanographie
D – Electroencéphalogramme
E – Artériographie cérébrale
[3]

En cas d’accident ischémique transitoire dans le territoire carotidien l’examen tomodensitométrique pratiqué au 8e jour:
A – Est le plus souvent normal
B – Révèle une hyperdensité spontanée homogène, cortico-sous-corticale
C – Met en évidence des symptômes d’effet de masse
D – Montre une hypodensité triangulaire à base superficielle prenant le contraste de façon in homogène
E – Aucune des réponses proposées n’est exacte
[4]

Devant une hémoptysie isolée de faible importance un seul des examens
suivants doit faire partie du bilan réalisé en première intention. Lequel ?
A – Artériographie bronchique
B – Exploration fonctionnelle respiratoire
C – Fibroscopie bronchique
D – Bronchographie
E – Phlébographie des membres inférieurs
[5]

Parmi ces modes de prescription du cromoglycate disodique (Lomudal®), quel
est celui qui est le plus adapté au traitement d’un asthme allergique?
A – Une inhalation lors des crises (maximum 6/jour)
B – Une inhalation 3 fois par jour pendant au moins 2 mois
C – Une inhalation 3 fois par jour pendant 10 jours
D – Trois gélules per os pendant 10 jours
E – Une gélule en cas de crise (maximum 3/jour)

[6]

Parmi les définitions suivantes, celle qui correspond à la bronchite chronique (définitivement admise sur le plan international) est
A – Toux et expectoration pendant 2 ans au moins
B – Expectoration et toux persistante pendant au moins 2 ans
C – Toux et expectoration pendant au moins 3 mois/an et pendant 2 ans consécutifs
D – Toux et expectoration persistante pendant 1 an
E – Toux persistante pendant 6 mois consécutifs et pendant 3 années consécutives
[7]

Un cancer bronchique peut être révélé par:
A – Hémoptysie
B – Pleurésie
C – Neuropathie périphérique sensitivo-motrice
D – Erythème noueux
E – Virage de cutiréaction à la tuberculine
[8]

Les bêta lactamines sont sans effet dans le traitement dune pneumonie à
Mycoplasma pneumoniae:
A – Parce qu’il s’agit d’un virus
B – Parce que ces antibiotiques n’ont pas d’effets bactéricides
C – Parce que Mycoplasma pneumoniae na pas de paroi
D – Parce que la CMI. est en moyenne de 16 mcg/ml
E – Parce que dans ce type d’infection, les bêta-Lactamines n’ont pas une concentration pulmonaire suffisante
[9]

Chez un tuberculeux traité par une association rifampicine – I.N.H – éthambutol
apparaît un ictère. Il faut
A – Diminuer les doses d’l.N.H.
B – Diminuer les doses de Rifampicine®
C – Supprimer ll.N.H.
D – Supprimer la Rifampicine®
E – Supprimer léthambutol
[10]

Des adénopathies médiastinales sont souvent observées au cours
A – D’une maladie de Hodgkin thoracique
B – D’une sarcoïdose
C – D’un poumon de fermier
D – D’une primo-infection tuberculeuse
E – D’un abcès du poumon

[11]

Depuis quelques mois la malade qui vous consulte se brûle fréquemment les doigts en faisant la cuisine et ne percoit pas de douleur au moment de la brûlure. Lexamen retrouve un syndrome pyramidal des deux membres inférieurs associé à une anesthésie thermoalgique étendue de C4 à Dl. On doit évoquer:
A – Une tumeur du tronc cérébral
B – Une sclérose latérale amyotrophique
C – Un syndrome syringomyélique
D – Une sclérose en plaques
E – Une séquelle de traumatisme dorsal
[12]

La myasthénie
A – Entraîne une atteinte de l’oculomotricité intrinsèque
B – Epargne toujours la face
C – Est liée à un trouble de la jonction neuromusculaire
D – Peut s’accompagner dune augmentation du taux de certains auto- anticorps
E – Peut être aggravée par les benzodiazépines
[13]

Indiquez parmi les médicaments suivants celui(ceux) qui est(sont) actif(s) dans toutes les formes d’épilepsie autres que le petit mal
A – Dépakine®(acide valproique)
B – Dihydan® (phénytine)
C – Zarontin® (éthosuximide)
D – Laroxyl® (amitriptyline)
E – Rivotril® (clonazepam)
[14]

Dans une crise d’asthme simple de l’adulte, on observe
A – Une dyspnée expiratoire
B – Un début habituellement aigu
C – Des râles sibilants
D – Une irrégularité du rythme respiratoire
E – Une fréquence respiratoire inférieure à 8/mn
[15]

Les pneumopathies à mycoplasme
1 – Peuvent être traitées par l’érythromycine
2 – Peuvent être associées à la présence d’agglutinines froides dans le sang
3 – Sont d’évolution le plus souvent bénigne
4 – S’accompagnent toujours d’un épanchement pleural
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E

[16]

Devant la survenue pour la première fois, chez un adulte jeune, d’un pneumothorax spontané avec moignon pulmonaire rétracté au médiastin, indiquez la conduite à proposer:
A – Ponction pleurale
B – Drainage pleural
C – Pleuroscopie avec talcage
D – Thoracotomie pour création d’une symphyse pleurale
E – Abstention sous surveillance
[17]

Pourquoi ne faut-il pas prescrire de tétracyclines à un éthylique de 55 ans présentant une pneumonie franche lobaire aiguè?
A – Parce que les cyclines sont contre-indiquées chez l’éthylique
B – Parce que les cyclines colorent les dents en jaune
C – Parce que les cyclines sont hépatotoxiques
D – Parce que 15 % des pneumocoques sont résistants aux cyclines
E – Parce que la diffusion des cyclines dans le poumon est toujours très mauvaise
[18]

Quel est l’élément essentiel du traitement d’une insuffisance respiratoire
chronique grave par bronchite chronique?
A – Bronchodilatateur
B – Kinésithérapie
C – Oxygénothérapie
D – Fluidifiant bronchique
E – Antiobiothérapie
[19]

Un taux très élevé d’acide hyaluronique dans le liquide pleural fait suspecter:
A – Une métastase pleurale d’un épithélioma du sein
B – Une pleurésie asbestosique bénigne
C – Une maladie de Hodgkin
D – Une pleurésie secondaire à une pancréatite aigué
E – Un mésothéliome pleural malin
[20]

Une cyanose est due à:
A – Une baisse isolée de la Pa02 à 60 mmHg et de la saturation de lHb à 85 %
B – Une élevation de la carboxyhémoglobine au dessus de 5 g/100 ml C – Un taux d’hémoglobine réduite supérieur à 5 9/100 ml dans le sang
capillaire
D – La présence de plus de 1,5 g/100 ml de méthémoglobine dans le sang E – Un taux d’hémoglobine inférieur à 5 g/100 ml

[21]

Le pyrazinamide:
A – A une activité bactéricide à l’égard du bacille de Koch
B – Est actif sur les germes Gram positif
C – Peut avoir une toxicité hépatique
D – Na pas d’action sur les mycobactéries intracellulaires
E – Peut être utilisé en cas de rechute de tuberculose
[22]

Une pleurésie néoplasique peut s’observer au cours de l’évolution de
1 – Mésothéliome pleural
2 – Cancer de l’estomac
3 – Maladie de Hodgkin
4 – Cancer du sein
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[23]

La bronchite chronique se traduit par une altération précoce de
A – PaCO2
B – Pa02
C – pH
D – Saturation de l’hémoglobine en oxygène
E – Bicarbonates
[24]

Les signes ci-dessous sont tous habituellement présents au cours d’un abcès du poumon. Parmi ces signes, quel est celui qui est le plus caractéristique de cette affection?
A – Expectoration purulente
B – Niveau hydroaérique à la radiographie
C – Fièvre oscillante
D – Hyperleucocytose avec polynucléose
E – Hémoculture positive
[25]

Quelle est la voie de pénétration habituelle du bacille de Koch chez l’homme? A – Voie digestive
B – Voie cutanée
C – Voie respiratoire
D – Voie génitale
E – Voie oculaire

[26]

Un malade est hospitalisé pour embolie pulmonaire de moyenne importance (40%), vous pratiquez un dosage des gaz du sang Parmi ces différentes valeurs, quelle est celle qui vous paraît correspondre à l’état de ce patient?
A – Pa02 à 60 mmHg et pCO2 à 30 mmHg
B – Pa02 à 40 mmHg et pCO2 à 60 mmHg
C – Pa02 à 50 mmHg et p002 à 55 mmHg
D – Pa02 à 80 mmHg et p002 à 40 mmHg
E – Pa02 à 80 mmHg et pCO2 à 30 mmHg
[27]

Une insuffisance respiratoire aigué chez un blessé porteur de fractures de côtes peut être occasionnée par:
A – Une ecchymose pariétale étendue
B – Un hémopneumothorax
C – Un volet costal mobile
D – Une hypersécrétion bronchique
E – Un emphysème médiastinal
[28]

En air ambiant, quelles sont les valeurs des gaz du sang les plus compatibles avec le diagnostic d’insuffisance respiratoire grave en état stable?
A – Pa02 80 mmgH, PaCO2 50 mmHg, pH 7.40
B – Pa02 55 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7.39
C – Pa02 50 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7.20
D – Pa02 90 mmHg, PaCO2 40 mmHg, pH 7.40
E – Pa02 50 mmHg, PaCO2 30 mmHg, pH 7.50
[29]

Parmi les causes de l’emphysème panlobulaire, on doit rechercher:
A – Un déficit immunitaire cellulaire
B – Une augmentation du taux sanguin des IgE
C – Un déficit en alpha 1 antitrypsine
D – Une anomalie du système complémentaire
E – Un déficit en IgA
[30]

Un pneumothorax est mal supporté si
A – Il survient chez un adulte jeune
B – Il est à soupape
C – Il survient sur une maladie de Marfan
D – Il existe une insuffisance respiratoire préalable
E – Il s’agit d’une récidive

[31]

On peut observer dans un épanchement pleural liquidien:
A – Une hypersonorité
B – Une matité d’un hémithorax
C – Une abolition des vibrations vocales
D – Un souffle tubaire
E – Des râles crépitants en foyer unilatéral
[32]

Parmi les états pathologiques suivants, le(s)quel(s) vous parai(ssen)t pouvoir être directement responsable(s) d’un abcès du poumon et à toujours rechercher?
A – Infection buccodentaire chronique
B – Perte de connaissance prolongée récente
C – Cancer bronchique
D – Malformation vasculaire bronchique
E – Cancer de l’oesophage
[33]

L’intoxication par les morphiniques donne
A – Une mydriase
B – Une toux rebelle
C – Une polypnée
D – Une respiration ample et lente avec des pauses respiratoires passagères
E – Une diarrhée
[34]

Indiquez la proposition inexacte. Les adénites tuberculeuses
A – Intéressent préférentiellement la partie haute des chaînes jugulocarotidiennes
B – S’accompagnent rarement de lésions tuberculeuses pulmonaires C – S’accompagnent rarement d’une positivité des réactions cutanées
tuberculiniques
D – Doivent être ponctionnées à l’opposé du point déclive
E – Donnent lieu en cas de fistulisation à des cicatrices inesthétiques
[35]

Devant la constatation d’adénopathies médiastinales parahilaires bilatérales, quel est le premier diagnostic à évoquer?
A – Tuberculose ganglionnaire
B – Silicose
C – Sarcoïdose
D – Lymphome médiastinal
E – Métastase ganglionnaire d’un cancer profond

[36]

En air ambiant, quelles sont les valeurs des gaz du sang les plus compatibles avec le diagnostic d’embolie pulmonaire sévère récente chez un sujet sans antécédent respiratoire?
A – Pa02 80 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7,40
B – Pa02 55 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7,39
C – Pa02 50 mmHg, PaCO2 50 mmHg, pH 7,20
D – Pa02 90 mmHg, PaCO2 40 mmHg, pH 7,40
E – Pa02 50 mmHg, PaCO2 30 mmHg, pH 7,50
[37]

Au cours du coeur pulmonaire chronique des bronchites chroniques
obstructives, on observe:
A – Une hypertension artérielle pulmonaire
B – Une pression capillaire pulmonaire habituellement normale
C – Une hypoxémie habituellement inférieure à 70 mmHg
D – Un débit cardiaque élevé
E – Une constante déviation axiale droite de QRS à l’électrocardiogramme
[38]

Mycoplasma pneumoniae, responsable des pneumopathies atypiques, est sensible habituellement aux
A – Macrolides
B – Aminosides
C – Céphalosporines
D – Cyclines
E – Bêtalactamines
[39]

Les dilatations des bronches peuvent se compliquer de
A – Mucoviscidose
B – Abcès du poumon
C – Hémoptysie
D – Dysphonie
E – Pleurésie purulente
[40]

Le syndrome de Pancoast Tobias par tumeur maligne de l’apex pulmonaire est caractérisé par:
A – Douleur radiculaire dans le membre supérieur correspondant
B – Hippocratisme digital
C – Paralysie récurrentielle
D – Syndrome de Claude Bernard Horner
E – Lyse costale apicale

[41]

Parmi les affections suivantes, citez celles(s) qui peu(ven)t déterminer un
syndrome fonctionnel restrictif:
A – Fibrose interstitielle diffuse
B – Emphysème panlobulaire
C – Asthme à dyspnée continue
D – Epanchement pleural liquidien
E – Obésité
[42]

Le diagnostic biologique de légionellose est recherché par:
A – Coloration de Gram dans les sécrétions bronchiques
B – Etude des anticorps spécifiques par immunofluorescence indirecte
C – Immunofluorescence directe dans les sécrétions bronchiques
D – Hémocultures
E – Recherche des antigènes solubles dans le sérum du malade
[43]

Lhypertension artérielle pulmonaire dune insuffisance respiratoire chronique est dautant plus précoce que
A – Le sujet est atteint de bronchite chronique obstructive
B – Qu’il est atteint d’un emphysème diffus d’allure primitive
C – Qu’il est atteint d’une maladie asthmatique
D – Qu’il a une obésité
E – Qu’il a un emphysème localisé apical
[44]

Le traitement par la pénicilline G dune pneumonie à pneumocoque impose chez un sujet à fonction rénale normale le dosage sérique de cet antibiotique
A – Dès le premier jour de traitement
B – Au moins une fois au cours du traitement
C – Si apparaissent des signes d’allergie
D – Jamais
E – Si apparaissent des signes d’insuffisance hépatocellulaire
[45]

Parmi !es thérapeutiques suivantes il est logique de prescrire en urgence dans une crise dasthme
A – De la Théophylline
B – Des § bloquants (surtout bêtal sélectifs)
C – Le cromoglycate disodique (Lomudal®)
D – La béclométhasone (Bécotide®)
E – Une désensibilisation

[46]

Parmi les antibiotiques suivants, quel est celui qui, à posologie adaptée et en administration par voie parentérale, est régulièrement efficace dans les pneumopathies à Legionella pneumophila?
A – Pénicilline G
B – Gentamicine
C – Chloramphénicol
D – Erythromycine
E – Ampicilline
[47]

Quel est l’antibiotique de choix dans e traitement dune pneumonie à
pneumocoques?
A – Aminoside type Gentalline®
B – Pénicilline G
C – Céphalosporine de 2ème génération
D – Tétracycline
E – Cotrimoxazole (Bactrim®)
[48]

Chez l’asthmatique jeune au cours dune crise sévère, on rencontre
habituellement:
A – Une diminution de la capacité pulmonaire totale
B – Une diminution du volume expiratoire maximum seconde
C – Une hypoxémie artérielle au repos
D – Une régression du syndrome obstructif après inhalation d’un aérosol bêtamimétique
E – Une diminution des résistances des voies aériennes
[49]

Il est possible déviter les accidents de néphrotoxicité de la gentamicine en utilisant parmi le(s) moyen(s) suivant(s)
A – Surveillance des taux sériques
B – Adaptation des doses en fonction du degré d’insuffisance rénale
C – Correction d’une éventuelle déshydratation
D – Maintien d’une diurèse importante au moyen de furosémide
E – Eviter l’injection intraveineuse directe
[50]

Au cours d’une embolie pulmonaire, la gazométrie artérielle peut montrer:
A – Une hypoxie avec normalité du gradient alvéolo-artériel d’oxygène en hyperoxie
B – Une hypoxie avec élévation du gradient alvéolo-artériel d’oxygène en hyperoxie
C – Une acidose respiratoire
D – Une alcalose respiratoire
E – Une acidose métabolique

[51]

En faveur dune pleurésie dorigine tuberculeuse, on retient
A – Fièvre à 38 degrés depuis plusieurs jours
B – Liquide sérofibrineux pauvre en albumine
C – Présence de 80% de lymphocytes dans le liquide pleural
D – Altération récente de l’état général
E – Notion d’un virage récent des réactions cutanées à la tuberculine
[52]

Lisoniazide:
1 – Est habituellement administré per os
2 – Est administré à une dose de 5 mg/kg/j puis, éventuellement, en fonction des taux sériques
3 – Est métabolisé par les hépatocytes
4 – Diffuse dans le L.C.R.
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[53]

Quel(s) types) d’effet(s) indésirable(s) voit-on de préférence chez les sujets acétyleurs lents traités par l’isoniazide (Rimifon®)?
1 – Rénal
2 – Oculaire
3 – Hépatique
4 – Neurologique
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[54]

Parmi les affirmations suivantes concernant l’éthambutol, la ou lesquelles sont exactes?
1 – Il faut diminuer la posologie en cas d’insuffisance rénale
2 – On observe parfois une atteinte de la VIII paire crânienne
3 – Une névrite optique rétrobulbaire est parfois observée
4 – Ce médicament est responsable d’une hyperuricémie
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[55]

Au cours d’une pleurésie sérofibrineuse, on admet comme étant en faveur du diagnostic de tuberculose
1 – Un taux d’albumine du liquide à 10 g/l
2 – Une cytologie du liquide avec 90 % lymphocytes
3 – Un taux élevé d’acide hyaluronique
4 – Une biopsie pleurale positive avec présence de follicules épithélioïdes et giganto cellulaires
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=C 4=D 1,2,3,4E

[56]

Une patiente de 50 ans normotendue a présenté deux épisodes mineurs d’embolie pulmonaire L’ilio-cavographie montre un caillot ilio-cave obstructif Quel est le moyen le plus efficace pour prévenir une embolie pulmonaire grave
A – Alitement avec immobilisation stricte pendant au moins 15 jours et perfusions d’héparine
B – Traitement thrombolytique
C – Interruption partielle de la veine cave par filtre ou clip
D – Marche avec contention élastique et calciparine
E – Marche avec contention élastique et antivitamines K
[57]

La cause la plus fréquente de pneumothorax spontané est:
A – Le cancer primitif de la plèvre
B – La rupture de bulle d’emphysème sous-pleural
C – La tuberculose pulmonaire
D – Les malformations bronchiques
E – Aucune de ces anomalies
[58]

Une intradermoréaction à la tuberculine à 10 unités est dite positive si
A – Il existe une induration au lieu de l’injection
B – Il existe une papule palpable de plus de 6 mm chez un sujet vacciné
C – Il existe une papule palpable de plus de 8 mm chez un sujet non vacciné
D – La papule palpable d’au minimum 6 mm de plus qu’au dernier contrôle
E – S’il existe un érythème de 7 mm
[59]

L’origine d’une hémoptysie de moyenne abondance peut être précisée
rapidement par:
A – La radiographie thoracique
B – La recherche de bacilles de Koch dans l’expectoration
C – La recherche de cellules néoplasiques dans l’expectoration
D – La fibroscopie bronchique
E – La bronchographie
[60]

On reconnait comme facteur(s) de gravité d’une embolie pulmonaire?
A – Turgescence jugulaire
B – Hyperthermie
C – Collapsus cardio-vasculaire
D – Cyanose
E – Crachats hémoptoïques

[61]

Le syndrome de Pancoast et Tobias est caractérisé par:
A – Envahissement costal
B – Syndrome de Claude Bernard Horner homolatéral
C – Paralysie récurrentielle homolatérale
D – Néoformation de l’apex pulmonaire
E – Douleurs radiculaires dans le membre supérieur correspondant
[62]

Les pneumonies à pneumocoques:
1 – Ont un aspect radiologique de pneumonie alvéolaire
2 – Relèvent d’un traitement par lapénicilline G
3 – S’accompagnent régulièrement d’un hyperleucocytose
4 – S’associent parfois à un épanchement pleural
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[63]

Quel doit être le traitement d’urgence d’un pneumothorax spontané de la grande cavité chez un insuffisant respiratoire décompensé?
A – Exsufflation à l’aiguille
B – Drainage pleural
C – Talcage pleural
D – Capitonnage pleural
E – Traitement médical + 02
[64]

Le signe le plus caractéristique d’un volet costal est
A – L’emphysème sous-cutané
B – La cyanose
C – La respiration paradoxale
D – La contusion des parties molles
E – La douleur à la pression des côtes
[65]

L’antibiotique de choix dans le traitement d’une pneumonie à Mycoplasma pneumoniae est:
A – Clindamycine
B – Erythromycine
C – Céphalosporine
D – Pénicilline
E – Gentamicine

[66]

La prescription la plus adaptée à une crise d’asthme comporte
A – Les bêta-2 sympathomimétiques, en aérosol doseur
B – L’adrénaline en injection sous-cutanée

D – Une inhalation de cromoglycate de sodium
E – Une injection IV de théophylline
[67]

Quels sont les deux germes que l’on retrouve le plus souvent dans les
poussées de surinfection des bronchiteux chroniques ?
A – Staphylocoque doré
B – Mycoplasma pneumoniae
C – Hemophilus influenzae
D – Klebsiella pneumoniae (Friedlander)
E – Pneumocoque
[68]

Parmi les affections suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui peu(ven)t être responsables d’un syndrome restrictif?
A – Fibrose interstitielle diffuse
B – Bronchite chronique
C – Sarcoïdose
D – Scoliose
E – Asthme
[69]

Au cours de l’oedème pulmonaire d’origine hémodynamique:
1 – On note, à l’auscultation, la présence de râles crépitants siégeant aux deux bases
2 – La pression capillaire pulmonaire est élevée
3 – Le traitement d’urgence fait appel aux diurétiques
4 – Le développement secondaire de fibrose pulmonaire est exceptionnel
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[70]

Au cours de l’état de mal asthmatique, on observe:
1 – Un pouls paradoxal
2 – Une tachycardie
3 – Une cyanose
4 – Un silence auscultatoire
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E

[71]

Parmi les propositions suivantes, laquelle correspond au traitement dun premier pneumothorax spontané bénin, avec poumon rétracté au hile, chez un sujet jeune sans détresse respiratoire?
A – Kinésithérapie respiratoire
B – Décortication chirurgicale
C – Evacuation par drainage continu
D – Pleurectomie
E – Injection de talc dans la plèvre
[72]

Parmi les médicaments suivants, lequel n’a aucun intérêt dans le traitement dune tuberculose pulmonaire?
A – Isoniazide
B – Ethambutol
C – Pyrazinamide
D – Chloramphénicol
E – Rifampicine
[73]

Parmi les éléments suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui caractérise(nt) la névralgie essentielle du trijumeau ?
A – Evolution par crises sur fond douloureux
B – Violente douleur unilatérale
C – La douleur est déclenchée par l’excitation d’une zone gâchette
D – Hypoesthésie dans le territoire du V
E – Caractère stéréotypé de la crise
[74]

Chez un sujet jeune consultant pour une douleur thoracique droite brutale, vous évoquez un pneumothorax sur:
A – Poumon droit hypersonore
B – Abolition du murmure vésiculaire à droite
C – Augmentation des vibrations vocales
D – Diminution de l’ampliation thoracique droite
E – Wheezing
[75]

Une pneumonectomie pour un cancer bronchique responsable d’un trouble de ventilation lobaire supérieur droit est contre-indiquée
A – Après 65 ans
B – En cas d’arythmie complète par fibrillation auriculaire à 90/min
C – En cas d’artérite des membres inférieurs
D – Si le VEMS après bronchodilatateur est inférieur à 1.000 L
E – En cas de diabète insulinodépendant

[76]

Indiquez, parmi les suivantes, la cause la plus fréquente du pneumothorax de l’adulte jeune
A – La rupture dune caverne tuberculeuse
B – La rupture dune bulle demphysème sous-pleurale
C – Une pneumopathie aigué virale
D – Une embolie pulmonaire
E – La sarcoïdose
[77]

Parmi les tumeurs bronchopulmonaires primitives suivanteS, laquelle prête le plus souvent à discussion avec un cancer secondaire ?
A – Cancer épidermoïde
B – Carcinome à petites cellules
C – Cancer indifférencié à grandes cellules
D – Adénocarcinome
E – Tumeur carcinoïde
[78]

Un homme de 65 ans, asthmatique depuis l’âge de 12 ans, souffre depuis plusieurs années d’une gêne respiratoire continue, Il tousse et crache. Lors d’une consultation, on effectue un prélèvement de sang artériel pour la mesure des gaz du sang. Les résultats sont les suivants : pH 7,39, PaC02 53 mmHg (71 Kpa), Pa02 70 mmHg (9.4 KPa), bicarbonates 34 mmol/l. Précisez l’état de l’équilibre acide-base
A – Acidose gazeuse
B – Alcalose gazeuse
C – Acidose métabolique
D – Alcalose métabolique
E – Normal
[79]

Sur une radiographie pulmonaire standard, quel est l’aspect qui évoque avant tout la possibilité d’une tuberculose évolutive ?
A – Atélectasie du lobe inférieur gauche
B – Image claire finement cerclée du segment apical du lobe inférieur droit
C – Opacités linéaires parahilaires
D – Infiltrats excavés bi-apicaux
E – Aspect réticulé des deux champs pulmonaires
[80]

Toutes les propositions suivantes concernant la rifampicine sont exactes sauf une. Laquelle?
A – Le mode d’administration le plus fréquent est la voie orale
B – Elle diffuse bien dans tout l’organisme
C – Elle n’est active que sur les BK intracellulaires
D – La posologie habituelle chez l’adulte est de 10 mg/kg/jour
E – L’association isoniazide rifampicine peut être hépatotoxique

[81]

Quel est le signe qui n’appartient pas au pneumothorax bénin ?
A – Toux
B – Expectoration
C – Dyspnée
D – Douleur
E – Tympanisme
[82]

Parmi les antituberculeux suivants, quels sont ceux qui sont recommandés
dans le traitement d’une tuberculose de première intention en France en 1985?
A – Streptomycine
B – Rifampicine
C – Kanarnycine
D – Ethambutol
E – Isoniazide
[83]

Les pleurésies tumorales:
A – Représentent la cause la plus fréquente des pleurésies hémorragiques non traumatiques
B – Sont, lorsqu’elles sont primitives, souvent liées à une exposition à l’arn iante
C – Nécessitent, pour une certitude diagnostique, un examen histologique de la plèvre
D – Sont souvent localisées aux petites scissures pleurales
E – Sont le plus souvent de type adénocarcinome quand elles sont secondaires
[84]

Dans plus de 90 % des cas l’érythrornycine est active sur:
A – L’infection pulmonaire à Mycoplasma pneumoniae
B – La pneumonie à Haemophilus influenzae
C – L’infection pulmonaire à germe anaérobie
D – La pneumonie à légionelle
E – La bronchite virale due à adénovirus
[85]

Les séquelles fonctionnelles respiratoires des fractures de côtes sont le plus
souvent provoquées par:
A – Amyotrophie pariétale
B – Séquelles de pneumothorax
C – Douleurs chroniques résiduelles
D – Déformations des volets thoraciques
E – Séquelles des hérnothorax

[86]

Lexpression radiologique du syndrome de comblement alvéolaire peut
comprendre tous les éléments suivants, sauf un Lequel ?
A – Présence dun bronchogramme aérien
B – Images nodulaires à limites nettes
C – Opacité systématisée
D – Evolution rapide
E – Aspect en ailes de papillon des opacités
[87]

Quelle est la technique de référence pour les prélèvements bactériologiques dans les suppurations pulmonaires à hémoculture négative?
A – Crachats lavés
B – Fibroscopie avec aspiration simple
C – Ponction transtrachéale
D – Crachats à jeun à 3 reprises
E – Tubage gastrique
[88]

En France, la découverte de calcifications ganglionnaires hilo-médiastinales doit faire rechercher des antécédents de
A – Virose respiratoire sévère de lenfance
B – Primoinfection tuberculeuse
C – Sarcoïdose
D – Silicose
E – Asbestose
[89]

Certains arguments cliniques orientent vers le diagnostic d’asthme allergique à un pneumallergène inhalé. Lequel ou lesquels?
A – Disparition des crises en altitude (supérieur à 1000 m)
B – Apparition de lasthme lors d’un effort effectué à l’air froid
C – Déclenchement de lasthme par une infection virale
D – Réapparition de lasthme et dune rhino-conjonctivite à la même période de lannée
E – Déclenchement des crises d’asthme par la prise dantalgiques
[90]

Un transsudat est un liquide pleural
A – Pauvre en protéines (inférieur à 30 grammes par litre)
B – Riche en polynucléaires neutrophiles
C – Accompagnant le plus souvent une insuffisance cardiaque droite
D – Révélateur d’une affection tumorale bénigne sous-pleural
E – De coloration jaune claire

[91]

Lorigine virale dune pneumopathie est évoquée devant:
1 – Notion d’épidémie
2 – Monocytose à la numération-formule sanguine
3 – Opacité floue hilifuge
4 – Opacité systématisée lobaire
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[92]

La toux peut être à l’origine de toutes les complications suivantes sauf une. Laquelle?
A – Fractures de côtes
B – Paralysie récurentielle
C – Ictus laryngé
D – Pneumothorax
E – Incontinence urinaire
[93]

Pour lutter contre la tuberculose, on emploie le B.C G. Celui-ci est:
A – Un vaccin inactivé
B – Un vaccin vivant atténué
C – Une anatoxine
D – Un sérum thérapeutique
E – Une substance désensibilisante
[94]

Chez un patient de 30 ans, présentant un syndrome respiratoire aigu avec images bulleuses bilatérales, le diagnostic de pneumopathie à staphylocoque peut être argumenté sur tous les éléments ci-dessous, sauf un. Lequel ?
A – Séjour antérieur dans un habitat avec humidificateur
B – Diabète confirmé associé
C – Plaie cutanée traînante
D – Découverte de staphylocoques dans l’expectoration en grand nombre
E – Hémoculture positive à staphylocoque
[95]

Le tableau clinique d’une embolie pulmonaire grave comporte le plus souvent:
A – La tachycardie sinusale
B – L’hypertrophie ventriculaire gauche
C – L’éclat de B2 au foyer aortique
D – L’hypotension artérielle systémique
E – L’hypertension artérielle pulmonaire

[96]

Les hémoptysies graves peuvent avoir pour origine
A – Une bronchite aigué virale
B – Une dilatation des bronches
C – Un cancer bronchique avec envahissement vasculaire
D – Des crises d’asthme
E – Un aspergillome pulmonaire
[97]

Les volets costaux mobiles
A – Sont mal tolérés cliniquement
B – Sont responsables dune respiration paradoxale
C – Sont plus graves s’ils sont de siège postérieur
D – Doivent être immobilisés soit par la chirurgie soit par une ventilation en pression positive
E – S’accompagnent volontiers d’épanchements pleuraux
[98]

Le cromoglycate disodique (Lomudal®) est indiqué en cas de
A – Etat de mal asthmatique
B – Asthme intriqué à bronchite chronique
C – Asthme allergique du sujet jeune
D – Asthme de l’enfant
E – Crise d’asthme aigué
[99]

On doit craindre la fistulisation dans la bronche au cours d’une infection
tuberculeuse ganglionnaire médiastinale devant:
A – BK dans l’expectoration
B – Caverne ganglionnaire sur la radiographie
C – Caséum dans la bronche à la fibroscopie
D – Survenue d’une hémoptysie
E – Hyperthermie brutale avec toux et dyspnée
[100]

Une excavation peut apparaître rapidement au cours dune pneumopathie bactérienne liée à 3 des germes suivants:
A – Staphylococcus aureus
B – Streptococcus pneumoniae
C – Germes anaérobies
D – Klebsiella pneumoniae
E – Legionella pneumophila

[101]

Devant une insuffisance respiratoire chronique en poussée, l’argument
principal justifiant une ventilation assistée est représenté par l’existence
A – Dune surinfection bronchique importante
B – D’antécédents de poussée ayant nécessité une ventilation assistée
C – De troubles de conscience
D – D’un galop droit
E – D’une PaCO2 à 70 mmHg dans le sang artériel
[102]

L’existence d’épanchements pleuraux associés à des oedèmes survient
fréquemment en cas de
A – Syndrome néphrotique primitif
B – Atteinte polyviscérale du lupus érythémateux disséminé
C – Néphropathie interstitielle
D – Insuffisance rénale débutante
E – Myocardiopathie hypertensive avec insuffisance cardiaque
[103]

Après une staphylococcémie post-abortum, une jeune femme présente des embolies pulmonaires à répétition. Quelle(s) complication(s) septique(s) doit- on rechercher?
A – Péricardite purulente
B – Phlébite pelvienne septique
C – Endocardite tricuspidienne
D – Endocardite mitrale
E – Aucune de ces propositions
[104]

Parmi les propositions suivantes concernant les pneumopathies virales
indiquez quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) exacte(s)?
A – Les pneumopathies virales ont toujours un début brutal avec ascension thermique à 40°C
B – Les myalgies accompagnent volontiers ce type de pneumopathie C – Le diagnostic étiologique s’obtient par la recherche d’anticorps
spécifiques dans un seul prélèvement sanguin
D – L’oedème pulmonaire lésionnel peut être une complication rare mais grave
E – Une hyperréactivité bronchique avec asthme peut apparaître au décours de ces pneumopathies
[105]

L’auscultation pulmonaire révèle chez un sujet âgé de 50 ans dont la plainte fonctionnelle essentielle est la dyspnée, des râles crépitants. Ceci peut évoquer
A – Une oedème aigu du poumon
B – Un asthme allergique
C – Un emphysème primitif
D – Une pneumopathie franche lobaire aigué
E – Une maladie des éleveurs de pigeons

[106]

Le diagnostic radiologique d’épanchement pleural isolé de la grande cavité est compatible avec:
A – Une opacité homogène
B – Un bronchogramme aérien au sein de l’opacité
C – Un effacement de la coupole diaphragmatique
D – Une attraction du médiastin du côté de l’opacité
E – Une limite supérieure concave vers le haut
[107]

Devant une hémoptysie isolée inaugurale de faible abondance (radiographie pulmonaire normale), quel est l’examen essentiel au diagnostic étiologique?
A – L’angiographie pulmonaire
B – L’artériographie bronchique
C – La fibroscopie bronchique
D – L’échocardiogramme
E – Le bilan de l’hémostase
[108]

Parmi les caractères suivants un seul n’est jamais observé dans la sarcoidose. Lequel?
A – La fibrose
B – Les cellules géantes
C – Des lymphocytes
D – Une nécrose caséeuse
E – Des cellules épithélioïdes
[109]

La cause la plus fréquente d’une embolie pulmonaire est:
A – Une thrombophlébite pelvienne
B – Une thrombophlébite axillaire
C – Une fibrillation auriculaire
D – Une thrombophlébite superficielle des membres inférieurs
E – Une thrombophlébite profonde des membres inférieurs
[110]

L’évolution d’un pneumothorax idiopathique de l’adulte jeune vers une forme compressive se traduit par:
A – L’apparition d’une tachycardie
B – Un déplacement médiastinal à la radiographie
C – L’aggravation de la dyspnée
D – Une aggravation de la douleur
E – Une dyspnée laryngée

[111]

Le liquide dune pleurésie liée à une insuffisance ventriculaire gauche, contient:
A – De nombreuses hématies
B – De nombreux polynucléaires neutrophiles altérés
C – Un taux élevé dacide hyaluronique
D – Un taux élevé d’amylase
E – Un taux de protéines inférieur à 30 g/litre
[112]

Les pneumopathies virales se différencient des pneumopathies bactériennes par:
1 – Une fréquence plus élevée
2 – Une expectoration d’aspect rouillé et mucopurulent
3 – Des myalgies plus fréquentes
4 – Une opacité systématisée rétractile sur la radiographie pulmonaire
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[113]

Une antibiothérapie est indiquée au cours d’une grippe pour l’un des groupes de patients ci-dessous. Lequel ?
A – Les sujets asiatiques
B – Les sujets indemnisés pour silicose
C – Les ouvreuses de cinéma
D – Les voyageurs de commerces internationaux
E – Les sujets de sexe féminin
[114]

Quel élément contribue le plus souvent au diagnostic d’embolie pulmonaire? A – La couleur de l’expectoration
B – Les antécédents
C – Le chiffre de tension artérielle
D – L’auscultation pulmonaire
E – L’auscultation cardiaque
[115]

La rifampicine
A – Est utilisée en association avec d’autres antibiotiques lors du traitement de certaines infections à staphylocoque
B – Est responsable de néphrites interstitielles de mécanisme i mm u noa I le rg iq ue
C – Peut être active sur beaucoup d’anaérobies
D – Est utilisée dans le traitement de la lèpre
E – N’interfère avec aucun autre médicament

[116]

Quels sont les deux signes cliniques qui témoignent de la gravité dune
poussée aigué d’insuffisance respiratoire?
A – Elevation thermique
B – Dyspnée importante
C – Cyanose
D – Somnolence
E – Pâleur
[117]

Dans une embolie pulmonaire le thrombus peut provenir:
A – Du coeur droit
B – Du coeur gauche
C – Des veines du membre supérieur
D – De la veine cave inférieure
E – De la veine mésentérique supérieure
[118]

Chez un malade mis sous héparine pour une suspicion d’embolie pulmonaire, ce diagnostic peut être éliminé dans les vingt quatre premières heures si l’on constate la normalité
A – De l’ECG.
B – De la phlébocavographie
C – De la scintigraphie pulmonaire
D – De l’angiographie pulmonaire
E – Des gaz du sang
[119]

Une opacité radiologique pulmonaire excavée à paroi épaisse peut être la traduction
A – D’une pneumonie lobaire
B – D’un abcès du poumon
C – D’un cancer primitif
D – D’une tuberculeuse
E – D’un emphysème localisé
[120]

Parmi les signes radiologiques suivants, la nature bactérienne d’une
pneumopathie aigué est évoquée sur:
A – La présence d’adénopathies hilaires
B – Une opacité systématisée homogène
C – Un épanchement pleural bilatéral
D – Une opacité excavée
E – Une image bilatérale en ailes de papillon

[121]

La cyanose cutanée ou cutanéomuqueuse apparaît:
A – Lorsque le sang artériel contient moins de 5 g/100 ml d’hémoglobine réduite
B – Lorsque le sang capillaire contient plus de 5 gIlOO ml d’hémoglobine C – Lorsque le sang veineux contient plus de 5 g/1 00 ml d’hémoglobine
réduite
D – Lorsque le sang capillaire contient plus de 7,5 g/100 ml d’hémoglobine E – Lorsque le sang capillaire contient plus de 14 g/100 ml d’hémoglobine
réduite
[122]

Chez un sujet présentant un épithélioma épidermoïde de la bronche principale droite, une chirurgie d’exérèse est contre-indiquée par:
A – Une extension à la carène
B – Un VEMS préopératoire à 800 ml
C – Une adénopathie sus-claviculaire gauche, dure, fixée
D – Un hippocratisme digital
E – Une hypercalcémie paranéoplasique
[123]

L’hypercapnie survenant au cours de la décompensation aigué d’une
insuffisance respiratoire chronique peut s’exprimer par
A – Sueurs
B – Poussée hypertensive systémique
C – Cyanose
D – Bradycardie
E – Astérixis
[124]

Parmi les antibiotiques suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui n’a(ont) pas d’indication dans le traitement d’une pneumonie à pneumocoque?
A – Pénicilline G
B – Erythromycine
C – Gentamicine (Gentalline®)
D – Pristinamycine (Pyostacine®)
E – Josamycine (Josacine®)
[125]

Parmi les 5 examens bactériologiques suivants, on doit prescrire impérativement devant un tableau de pneumonie franche lobaire aigué, non traitée:
A – Prélèvement de gorge
B – Hémoculture
C – Prélèvement du liquide céphalorachidien
D – Tubage gastrique
E – Expectoration

[126]

On peut observer des calcifications sur une radiographie thoracique en cas de:
A – Cancer anaplasique à petites cellules
B – Hamartochondrome
C – Silicose
D – Tuberculose
E – Pleurésie cardiaque
[127]

Ladministration simultanée de plusieurs antibiotiques dans le traitement de la tuberculose pulmonaire excavée est nécessaire pour:
A – Améliorer la pharmacocinétique de lisoniazide
B – Augmenter le spectre dactivité antibactérienne
C – Diminuer les risques de toxicité
D – Prévenir la sélection de mutants résistants aux antibiotiques
E – Assurer la diffusion dau moins un antibiotique dans les foyers caséeux
[128]

Lisoniazide:
A – Est habituellement administré per os
B – Est administré à une dose de 5 mglkglj
C – Est métabolisé par les hépatocytes
D – Est contre indiquée en association avec le Dihydan®
E – Est un inducteur enzymatique
[129]

Lembolie pulmonaire:
A – Peut être asymptomatique
B – Peut conduire à linsuffisance respiratoire chronique
C – Peut révéler une thrombophlébite profonde inapparente
D – Doit faire rechercher une extension cave à une thrombophlébite fémorale connue
E – Peut compliquer une phlébite distale
[130]

Dans une embolie pulmonaire le thrombus peut provenir:
A – Du coeur droit
B – Du coeur gauche
C – Des veines du membre supérieur
D – De la veine cave inférieure
E – De la veine porte

[131]

Une douleur thoracique être peut accompagnée de
A – Crise d’asthme
B – Pneumonie franche lobaire aigué
C – Pneumothorax spontané
D – Pleurésie exsudative
E – Embolie pulmonaire
[132]

Devant un blessé porteur dun volet thoracique latéral gauche engrené avec
hémopneumothorax gauche à la radiographie et hypoxie malgré
l’oxygénothérapie, vous prescrivez en premier lieu
A – Une intubation trachéale suivie de ventilation assistée
B – La mise en place dun drain pleural gauche
C – Une ponction pleurale gauche
D – Une bronchoscopie
E – Une angiocardiographie durgence
[133]

Pour espérer avoir l’efficacité maximale et la toxicité minimale, la
théophyllinémie, lors d’un traitement au long cours, doit être comprise entre A-2 à 10 microgrammes/ml
B – 10 à 20 microgrammes/ml
C-20 à 100 microgrammes/ml
D – 100 à 200 microgrammes/ml
E – 250 à 500 microgrammes/ml
[134]

Un homme de 32 ans consulte pour toux fièvre et amaigrissement. Des lésions herpétiques chroniques et une homosexualité à partenaires multiples font rechercher une infection par HIV. La sérologie HIV en ELISA est positive et se trouve confirmée en Western-Blot. La radiographie met en évidence une pneumonie interstitielle. Quel est l’examen prioritaire pour le diagnostic étiologique de cette pneumonie interstitielle?
A – Une sérologie des virus à tropisme respiratoire
B – Une recherche de micro-organismes pathogènes dans le produit de lavage broncho-alvéolaire
C – Une biopsie pulmonaire
D – Une recherche de virémie
E – Une scintigraphie pulmonaire
[135]

Parmi les propositions suivantes concernant les pneumopathies aigués à
Mycoplasma pneumoniae, laquelle est exacte?
A – Il s’agit de la cause la plus fréquente des pneumonies aiguès “atypiques”
B – Elles surviennent surtout chez le nourrisson
C – Elles évoluent souvent vers l’abcédation
D – Leur diagnostic de routine repose sur l’isolement bactériologique de l’agent causal
E – Leur traitement repose sur la prescription d’aminosides

[136]

Lhémoptysie est plus fréquemment rencontrée au cours de lune de ces cardiopathies Laquelle?
A – Insuffisance mitrale
B – Rétrécissement mitral
C – Rétrécissement aortique
D – Péricardite constrictive
E – Insuffisance aortique
[137]

Les résistances bronchiques, chez l’asthmatique, sont diminuées par
A – Propranolol (Avlocardyl®)
B – Morphine
C – Acétylcholine
D – Isoprénaline (lsuprel®)
E – Terbutaline (Bricanyl®)
[138]

Le contenu artériel en oxygène baisse au cours:
A – D’une intoxication aigué par l’oxyde de carbone
B – D’une anémie
C – D’un exercice musculaire
D – D’un séjour en haute altitude
E – D’une méthémoglobinémie
[139]

Indiquez, parmi les suivants, le(s) signe(s) qui témoigne(nt) de la gravité immédiate d’une embolie pulmonaire
A – Intensité de la douleur thoracique
B – Collapsus cardiovasculaire
C – Pouls paradoxal
D – Tachycardie
E – Cyanose persistante sous oxygénothérapie
[140]

La cyanose peut traduire:
A – Un shunt droite-gauche
B – Un ralentissement circulatoire périphérique
C – Un trouble de l’hématose pulmonaire
D – Une fistule artério-veineuse pulmonaire isolée
E – Une méthémoglobinémie

[141]

Une pleurésie sérofibrineuse avec un taux de protides supérieur à 30 g/l peut résulter
A – Dune insuffisance cardiaque gauche
B – Dune métastase pleurale
C – D’un infarctus pulmonaire
D – D’une cirrhose avec ascite
E – D’une tuberculose pleurale
[142]

On peut observer dans un syndrome radiologique pulmonaire interstitiel
A – Des opacités systématisées
B – Des opacités linéaires
C – Des micronodules disséminés
D – Des bulles de grande taille
E – Un aspect en rayon de miel
[143]

Vous n’utiliserez pas dans le traitement curatif d’une crise d’asthme
A – Terbutaline (Bricanyl®)
B – Théophylline en perfusion intraveineuse
C – Cromoglycate de sodium (Lomudal®)
D – Polaramine
E – Salbutamol (Ventoline®)
[144]

Parmi les bactéries suivantes potentiellement responsables de pneumopathies, peuvent être présentes dans la flore buccale normale
A – Hémophilus influenzae
B – Germes anaérobies
C – Bacilles de Koch
D – Klebsiella pneumonie
E – Streptococcus pneumonie
[145]

Parmi les antibiotiques suivants lequel proposez-vous pour le traitement d’une pneumopathie à Coxiella burnetti?
A – Pénicilline G
B – Ampicilline
C – Doxycycline
D – Gentamicine
E – Acide nalidixique

[146]

Chez un insuffisant respiratoire décompensé, quel doit être le traitement
durgence dun pneumothorax de la grande cavité?
A – Drainage pleural
B – Exsufflation à laiguille
C – Talcage pleural
D – Pleurectomie chirurgicale
E – Analeptique respiratoire
[147]

Lexamen bactériologique de lexpectoration a peu de valeur en dehors de la tuberculose pour identifier ragent bactérien responsable dune pneumopathie sauf pour un des germes suivants. Lequel?
A – Staphylococcus aureus
B – Escherichia coli
C – Legionella pneumophila
D – Klebsiella pneumoniae
E – Mycoplasma pneumoniae
[148]

Lhypoxémie de repos observée en cas de bronchite chronique obstructive est la conséquence de:
A – La réduction du lit capillaire
B – Leffet shunt
C – Leffet espace mort
D – La diminution de la ventilation globale
E – Laugmentation du débit cardiaque
[149]

Lantibiotique de choix dans le traitement dune pneumonie à Mycoplasma pneumoniae est:
A – Rifampicine
B – Ampicilline
C – Céphalosporine
D – Pénicilline
E – Tétracycline
[150]

Un abcès pulmonaire peut être provoqué par:
A – Le staphylocoque doré
B – Les anaérobies
C – Mycoplasma pneumoniae
D – Myxovirus para-influenzae
E – Proteus mirabilis

[151]

Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui peu(ven)t être à l’origine dune embolie pulmonaire:
A – Endocardite bactérienne mitro-aortique
B – Thrombose sur athérome
C – Thrombose des veines profondes dun membre inférieur
D – Anévrysme de l’aorte abdominale
E – Thrombose murale du ventricule gauche
[152]

Concernant les pneumonies à Mycoplasma pneumoniae, il est exact que
A – Il s’agit de la première cause, en fréquence, des pneumonies atypiques
B – Elles surviennent surtout chez le nourrisson
C – Elles évoluent souvent vers l’abcédation
D – Le diagnostic de routine repose sur l’isolement bactériologique de l’agent causal
E – Le traitement repose sur la prescription de macrolides
[153]

On reconnait comme facteur(s) de gravité d’une embolie pulmonaire
A – Collapsus cardiovasculaire
B – Cyanose
C – Douleur thoracique
D – Hémoptysie
E – Turgescence jugulaire
[154]

Le syndrome de Pancoast et Tobias est caractérisé par:
A – Paralysie récurrentielle homolatérale
B – Un syndrome cave supérieur
C – Douleurs radiculaires dans le membre supérieur homolatéral
D – Syndrome de Claude Bernard Horner homolatéral
E – Envahissement costal
[155]

Parmi les éléments ci-après, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui représente(nt) un(des) critère(s) de gravité chez un asthmatique?
A – Un syndrome spirométrique obstructif non réversible sous sympathomimétiques
B – Des IgE spécifiques anti-acariens classe IV
C – Une déformation thoracique
D – Des crises quotidiennes
E – Des tests cutanés allergologiques phlycténulaires

[156]

Quel est élément essentiel du traitement dune insuffisance respiratoire chronique obstructive entraînant une hypoxémie avec Pa02 à 55 mmHg (7,3 kPa)?
A – Fluidifiant bronchique
B – Oxygénothérapie au long cours
C – Kinésithérapie
D – Antibiothérapie
E – Bronchodilatateur
[157]

Parmi les antibiotiques suivants, quel est celui qui doit être choisi pour
traitement dune infection pulmonaire à Legionnela pneumophila?
A – Ticarcilline (Ticarpen®)
B – Thiamphénicol (Thiophenicol®)
C – Rifampicine (Rifadine;®, Rimactan®)
D – Gentamicine (Gentalline®)
E – Erythromycine (Erythrocine®, Propiocine®)
[158]

Les abcès du poumon à germes anaérobies sont:
A – Souvent nécrosants (type gangrène pulmonaire)
B – Caractérisés par une expectoration fétide
C – Résistants aux antibiotiques usuels
D – Souvent secondaires à une porte d’entrée dentaire
E – Surtout observés chez les enfants
[159]

La décompensation aiguè d’une insuffisance respiratoire chronique par
bronchopneumopathie obstructive peut être provoquée par:
A – Une surinfection bronchique
B – Une embolie pulmonaire
C – Une prise de barbiturique
D – Une oxygénothérapie massive
E – Un pneumothorax
[160]

Parmi les médicaments suivants, indiquez celui(ceux) formellement contreindiqué(s) chez un asthmatique
A – Cycline
B – Bêta-bloquant
C – Atropine
D – Inhibiteur calcique
E – Inhibiteur de l’enzyme de conversion de langiotensine

[161]

On doit craindre une évolution sévère de la maladie asthmatique en cas d:
A – Asthme pollinique
B – Asthme avec polypose nasale
C – Asthme avec intolérance respiratoire à l’aspirine
D – Asthme associé à une angéite nécrosante
E – Asthme lié à la prise de médicaments bêta-bloquants
[162]

Un syndrome fonctionnel obstructif peut être dû à
A – Une fibrose interstitielle diffuse
B – Un emphysème panlobulaire
C – Un asthme à dyspnée continue
D – Un épanchement pleural liquidien
E – Des déformations thoraciques
[163]

Dans le cancer bronchique primitif, la chimiothérapie
A – Est contre-indiquée en cas de cancer anaplasique à petites cellules
B – Est contre-indiquée en cas d’infection non contrôlée
C – Est surtout efficace dans le cancer épidermoïde
D – Est plus active sous forme de polychimiothérapie que sous la forme de monochimiothérapie
E – Peut être associée à la radiothérapie
[164]

Le cancer bronchopulmonaire primitif:
A – Est en constante augmentation en France
B – Frappe environ 150 000 hommes par an en France
C – Est en relation avec le tabagisme
D – N’atteint pas la femme avant la ménopause
E – Est une maladie professionnelle chez les sujets exposés professionnellement à l’amiante
[165]

Le vaccin antigrippal
A – Est administrable chez un insuffisant cardiaque
B – Est un vaccin à virus vivant
C – Est administrable chez la femme enceinte
D – Est toujours bien supporté
E – Est contre-indiqué chez le diabétique

[166]

Les résultats dune mesure des gaz du sang artériel sont les suivants : PaCO2 51 mm Hg (693 KPa), réserve alcaline 35 mEqIl, pH 7.40. En terme d’équilibre acido-basique, il sagit de:
A – Acidose métabolique compensée
B – Alcalose ventilatoire non compensée
C – Acidose ventilatoire compensée
D – Alcalose ventilatoire compensée
E – Alcalose métabolique non compensée
[167]

L’hypertension artérielle pulmonaire dans l’insuffisance respiratoire chronique par bronchite chronique est liée à
A – Lacidose respiratoire
B – La vasoconstriction pulmonaire hypoxémique
C – L’obstruction bronchique
D – La polyglobulie
E – L’hypercapnie
[168]

Parmi les résultats suivants, quel est celui qui correspond à une
décompensation aiguè d’une insuffisance respiratoire chronique grave?
A – Pa02 9OmmHg (12 kPa), PaC02 40 mmHg (5,3kPa), pH 7.40
B – Pa02 SOmmHg (6,7 kPa), PaCO2 60 mmHg (8kPa), pH 7.30
C – Pa02 50mmHg (6,7 kPa), PaCO2 60 mmHg (8kPa), pH 7 50
D – Pa02 50mmHg (6,7 kPa), PaCO2 25 mmHg (3,3kPa), pH 7.20
E – Pa02 SOmmHg (6,7 kPa), PaCO2 60 mmHg (8kPa), pH 7.40
[169]

Une cyanose généralisée traduit:
A – Une hypoventilation alvéolaire
B – Une hypercapnie supérieure à 6 kPa (45 mmHg)
C – Une hypoxie inférieure à 8 kPa (60 mmHg)
D – Un excès d’hémoglobine réduite
E – Une polyglobulie
[170]

Quelle est, parmi les suivantes, lantibiothérapie de première intention pour une pneumopathie à pneumocoque?
A – Aminoside
B – Pénicilline G
C – Cycline
D – Céphalosporine de 3ème génération
E – Chloramphénicol

[171]

Devant une abolition du murmure vésiculaire, des vibrations vocales, une matité du côté gauche avec à la radiographie un hémithorax gauche entièrement opaque et un médiastin dévié à droite, que faut-il faire en premier lieu?
A – Cliché du thorax en décubitus latéral
B – Tomographies pulmonaires de face
C – Ponction pleurale
D – Fibroscopie bronchique.
E – Scintigraphie pulmonaire
[172]

Quelle(s) est(sont) la(les) conséquence(s) de l’inhalation de la fumée de
cigarettes sur les voies aériennes distales?
A – Réduction du nombre des macrophages dans les espaces aériens distaux
B – Augmentation du nombre des cellules bronchiques ciliées
C – Métaplasie malpighienne des cellules de revêtement bronchique
D – Augmentation de la sécrétion du mucus
E – Libération de radicaux libres dans les espaces aériens distaux
[173]

Les tumeurs bronchiques primitives peuvent être à l’origine de syndromes
paranéoplasiques. Il peut s’agir de:
A – Syndrome de Claude Bernard Horner
B – Insuffisance surrénale
C – Ostéopathie hypertrophiante (syndrome de Pierre Marie)
D – Hypercalcémie
E – Hyponatrémie
[174]

Quelle(s) complications(s) peut-on attribuer à l’isoniazide au cours d’un
traitement antituberculeux?
A – Dyschromatopsie
B – Troubles cochléovestibulaires
C – Polynévrite des membres inférieurs
D – Inefficacité d’une pilule contraceptive minidosée
E – Hépatite avec augmentation des transaminases
[175]

Le pyrazinamide:
A – Peut avoir une toxicité hépatique
B – A une toxicité neurologique
C – A une activité bactéricide à l’égard du bacille de Koch
D – A une action sur les mycobactéries intracellulaires
E – Est responsable d’une hyperuricémie

[176]

Lors dun épanchement pleural contenant moins de 30 g/l de protéines, on évoque en priorité deux diagnostics Lesquels?
A – Pleurésie tuberculeuse
B – Pleurésie cardiaque
C – Pleurésie purulente
D – Pleurésie cirrhotique
E – Pleurésie pancréatique
[177]

Devant une atélectasie totale du poumon gauche, on peut retrouver:
A – Un souffle tubaire à gauche
B – Une matité de l’hémithorax gauche
C – Un déplacement du médiastin vers la droite
D – Une attraction de la trachée vers la gauche
E – Une abolition de la transmission des vibrations vocales à gauche
[178]

En présence dune pleurésie sérofibrineuse, quel est l’examen le plus sensible pour assurer le diagnostic étiologique?
A – Recherche directe du BK dans les sécrétions bronchiques
B – Recherche directe de BK dans le liquide pleural
C – Dosage de l’acide hyaluronique dans le liquide pleural
D – Biopsie pleurale à l’aiguille
E – Examen cytologique du liquide pleural
[179]

Quel est l’examen complémentaire le plus fiable pour faire le diagnostic
d’embolie pulmonaire?
A – Echocardiographie
B – Artériographie pulmonaire
C – Scintigraphie de ventilation pulmonaire
D – Scintigraphie de perfusion pulmonaire
E – Radiographie du thorax
[180]

Un taux très élevé d’acide hyaluronique dans le liquide pleural fait suspecter:
A – Une maladie de Hodgkin
B – Un mésothéliome pleural malin
C – Une pleurésie secondaire à une embolie pulmonaire
D – Une pleurésie asbestosique bénigne
E – Une métastase pleurale d’un cancer gastrique

[181]

Le carcinome anaplasique à petites cellules des bronches se présente le plus souvent comme une tumeur:
A – De l’apex
B – Endobronchique pure
C – Massive médiastino-pulmonaire
D – Nodulaire isolée
E – Excavée périphérique
[182]

Quel est l’antibiotique de choix dans le traitement dune pneumonie à
pneumocoque?
A – Aminoside (Gentalline®)
B – Pénicilline G
C – Métromidazol (Flagyl®)
D – Tétracycline
E – Cotrimoxazole (Bactrim®)
[183]

La rifampicine
A – Entre en compétition avec la bilirubine pour son élimination biliaire
B – Est désacétylée au niveau du foie
C – Est un inducteur enzymatique hépatique
D – Diminue l’élimination urinaire de lisoniazide
E – Accélère le catabolisme des oestrogènes
[184]

Chez un malade sans domicile fixe, âgé de 27 ans, alcoolo-tabagique, ayant fait une tuberculose deux ans auparavant, dont il garde des séquelles radiologiques, la survenue dune hémoptysie de sang rouge doit faire rechercher:
A – Une récidive de tuberculose
B – Une fibrose interstitielle
C – Un aspergillome
D – Un emphysème
E – Une dilatation des bronches
[185]

Une oxygénothérapie doit être indiquée chez l’insuffisant respiratoire si
A – La Pa02 est inférieure à 55 mmHg (7,3 kPa)
B – Le VEMS est égal ou inférieur à 1 litre
C – Il existe une insuffisance ventriculaire droite
D – Il existe une dyspnée paroxystique nocturne
E – La PaCO2 est supérieure à 50 mmHg (6,7 kPa)

[186]

Une femme de 55 ans est alitée depuis 10 jours pour un décollement de rétine. En se mobilisant dans le lit elle a ressenti une douleur axillaire gauche, avec une légère angoisse. La température est à 37,9 degrés, la TA à 11/7, la fréquence cardiaque à 88 par mn. Quel diagnostic évoquez-vous en premier?
A – Pneumothorax
B – Pleurésie sérofibrineuse
C – Angor spontané
D – Embolie pulmonaire
E – Pneumopathie infectieuse débutante
[187]

Concernant la cyanose, il est exact que:
A – La cyanose apparaît pour un taux d’hémoglobine réduite supérieur à 5g/100 ml dans le sang capillaire
B – La cyanose est majorée par une acidose
C – La cyanose est majorée par le bas débit cardiaque
D – La cyanose est majorée par une anémie
E – La cyanose créée par un shunt droit-gauche peut être corrigée par l’oxygénothérapie
[188]

Un syndrome restrictif peut être lié à
A – Sarcoidose
B – Emphysème
C – Fibrose interstitielle diffuse, primitive
D – Asthme
E – Silicose
[189]

Un homme de 45 ans alcoolo-tabagique est atteint dune pneumopathie avec
fièvre à 40°C. Après 3 jours de traitement par une ampicilline le malade reste
très fébrile. Cette évolution s’explique par:
A – La pneumopathie se complique d’épanchement pleural
B – II s’agit d’une pneumopathie à Legionella pneumophila
C – Il est encore trop tôt pour connaître la réponse au traitement
D – La diminution des défenses locales par l’alcoolisme et le tabac expliquent cette évolution
E – Il s’agit d’une fièvre aux antibiotiques
[190]

Au cours d’un épanchement pleural liquidien on peut observer:
A – Une abolition des vibrations vocales
B – Une matité d’un hémithorax
C – Une hypersonorité
D – Un souffle tubaire
E – Une diminution du murmure vésiculaire

[191]

Pour identifier l’allergène responsable dune crise d’asthme chez un sujet
allergique on peut saider:
A – De l’interrogatoire
B – Du dosage des IgE totales
C – Du dosage des IgE spécifiques
D – De tests cutanés
E – D’un test de provocation spécifique par inhalation
[192]

Une tuberculose pulmonaire évolutive est évoquée à la radiographie sur:
A – Des infiltrats bilatéraux siégeant aux sommets
B – Une opacité hilaire unilatérale
C – Une opacité apicale, dense homogène, avec lyse de la 1ère cote
D – Une cavité unique avec niveau liquide de la base gauche
E – Des cavités multiples au sein dinfiltrats bilatéraux
[193]

Devant une opacité arrondie, périphérique sous pleurale, du parenchyme pulmonaire, quel est ou quels sont les examens complémentaires qui permettent de savoir si la masse est solide ou liquide?
A – Echotomographie
B – Tomodensitométrie
C – Tomographie de face et profil
D – Angiopneumographie
E – Scintigraphie de perfusion et ventilation
[194]

Au cours de l’état de mal asthmatique, on peut observer
1 – Un pouls paradoxal
2 – Une tachycardie
3 – Une cyanose
4 – Une hypercapnie
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 4=D 1,2,3,4E
[195]

Parmi les définitions suivantes, celle qui correspond à la bronchite chronique (définitivement admise sur le plan international) est
A – Toux et expectorations pendant au moins 2 ans
B – Expectorations et toux persistante pendant au moins 3 mois consécutifs
C – Toux et expectorations quotidiennes pendant au moins 3 mois/an et pendant 2 ans consécutifs
D – Toux et expectorations persistantes pendant 1 an
E – Toux persistante pendant 6 mois consécutifs et pendant 3 ans consécutifs

[196]

Au cours de létat de mal asthmatique, on observe volontiers tous les éléments suivants, sauf un. Lequel?
A – Un pouls paradoxal
B – Une cyanose
C – Un épuisement musculaire
D – Une augmentation des sibilants
E – Des signes dencéphalopathie respiratoire
[197]

Chez un adulte antérieurement sain, quel(s) germe(s) est(sont) à lorigine de pneumopathies aiguès non suppurées?
A – Mycoplasme
B – Staphylocoque
C – Anaérobies
D – Myxovirus
E – Pneumocoque
[198]

A lorigine dun transsudat pleural on peut retrouver
A – Insuffisance ventriculaire droite isolée
B – Insuffisance ventriculaire gauche isolée
C – Embolie pulmonaire
D – Cancer du poumon avancé
E – Myxoedème
[199]

Le traitement dune pleurésie purulente, vue au début, sans anomalie des gaz du sang, peut faire appel à
A – Un drainage pleural
B – Des ponctions-lavages de plèvre
C – Une décortication chirurgicale
D – Une antibiothérapie par voie locale
E – Une antibiothérapie par voie générale
[200]

Quelle est la complication la plus fréquente à redouter en présence de crachats hémoptoïques chez un ancien tuberculeux qui présente une opacité au sein dune séquelle fibro-cavitaire?
A – Cancer bronchique
B – Aspergillose
C – Abcès
D – Corps étranger
E – Kyste hydatique

[201]

Lors dune poussée de décompensation chez un bronchiteux chronique
obstructif inhalant de l’air ambiant, quel est le résultat de la gazométrie du sang artériel le plus probable?
A – pH = 7,30 : HCO3 = 32 mmol/l : Pa02 = 38,5 mmHg (5.0 Kpa): PaCO2 = 61 mmHg (8.1 kpa)
B – pH = 7,15 : HCO3 = 25 mmol/l : Pa02 = 40,0 mmHg (5.3 Kpa): PaCO2 = 24 mmHg (3.1 kpa)
C – pH = 7,42 : HCO3 = 14 mmol/l : Pa02 = 52,0 mmHg (6.76 Kpa): PaCO2 = 32 mmHg (4.2 kpa)
D – pH = 7,38 : HCO3 = 20 mmol/l : Pa02 =70,0 mmHg (9.1 Kpa): PaCO2 =
38 mmHg (4.9 kpa)
E – pH = 7,30 : HCO3 = 32 mmol/l : Pa02 = 80,0 mmHg (10.6 Kpa): PaCO2 = 61 mmHg (8.0 kpa)
[202]

Devant une suppuration pulmonaire, la responsabilité de germes anaérobies non sporulés peut être suspectée sur
A – Lodeur fétide de l’expectoration
B – Un mauvais état bucco-dentaire
C – Une fausse-route au cours de la déglutition
D – Une anémie hémolytique
E – Une image radiologique pulmonaire hydro-aérique
[203]

Parmi les signes suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui sont habituellement présents lors de l’insuffisance respiratoire chronique du bronchitique chronique ?
A – Alcalose ventilatoire
B – Diminution du taux des bicarbonates sanguins
C – Hypertension artérielle pulmonaire
D – Pâleur des muqueuses
E – Saturation en oxyhémoglobine inférieur à 20 %
[204]

Parmi les éléments ci-après, indiquez celui ou ceux qui représente(nt) un ou des critères de gravité chez un malade asthmatique
A – Des tests cutanés allergologiques phlycténulaires
B – Un syndrome spirométrique obstructif non réversible sous sympathomimétiques
C – Un taux très élevé d’lgE spécifiques anti-pollens (classe IV)
D – L’association avec des manifestations allergiques ORL
E – Une déformation thoracique en carène

[205]

La vomique:
A – Est l’évacuation dans les bronches dune collection purulente
B – Est le plus souvent fractionnée et fétide
C – Se voit dans les dilatations des bronches non compliquées
D – Est le signe fonctionnel majeur de l’abcès pulmonaire
E – Peut correspondre à une évacuation dune suppuration sous phrénique
[206]

Parmi les caractères évocateurs dune expectoration de maladie
bronchectasiante, on retrouve
A – Emission facile dans les premières heures de la journée
B – Aspect mucopurulent persistant
C – Expectoration quotidienne de 60 ml/jour ou plus
D – Expectoration observée depuis plusieurs années
E – Notion de plusieurs épisodes hémoptoïques
[207]

Quelle est la complication la plus souvent observée chez un asthmatique?
A – Pneumothorax
B – Insuffisance cardiaque droite
C – Insuffisance respiratoire chronique
D – Surinfection bronchopulmonaire
E – Etat de mal asthmatique
[208]

La grande maladie bronchectasiante
A – A des lésions également réparties de la base au sommet des deux poumons
B – Se traduit aux EFR par un syndrome essentiellement obstructif
C – Doit être suivie par des bronchographies répétées
D – Nécessite un traitement permanent par les antibiotiques
E – Peut guérir par un traitement chirurgical précoce
[209]

Devant un aspect radiologique pulmonaire de distension, l’existence d’un emphysème peut être pratiquement affirmé devant:
A – La saillie anormale des hiles pulmonaires
B – L’inversion de la courbure des coupoles diaphragmatiques
C – L’augmentation de l’espace clair rétrosternal sur le cliché de profil
D – Des espaces intercostaux élargis
E – Une raréfaction vasculaire diffuse prédominant aux bases

[210]

Au cours d’un tableau de bronchopneumopathie chronique obstructive, le diagnostic d’emphysème centrolobulaire est évoqué devant:
A – L’absence de facteur étiologique, notamment de tabagisme
B – L’existence d’épisodes dyspnéiques nocturnes
C – L’abondance de l’expectoration
D – L’amaigrissement progressif
E – L’existence sur le cliché de signes d’hypertension artérielle pulmonaire
[211]

L’asthme par intolérance à l’aspirine associe tous les éléments suivants sauf un. Lequel?
A – Asthme sévère d’apparition tardive
B – Polypose nasale
C – Atteinte sinusienne associée
D – Elévation constante des IgE
E – Intolérance croisée avec les anti-inflammatoires non steroïdiens
[212]

Quel(s) médicament(s) doit-on utiliser dans l’état de mal asthmatique?
A – Oxygénothérapie
B – Corticoïdes par voie intraveineuse
C – Antitussifs
D – Antibiothérapie systématique
E – Théophylliniques par voie intraveineuse
[213]

L’hypoventilation alvéolaire d’une insuffisance respiratoire chronique
s’accompagne
A – D’une bradycardie
B – D’une hypercapnie du sang artériel
C – D’un pH artériel supérieur à 7,50
D – D’une Pa02 supérieure à 13 KPa (97 ml/g)
E – De bicarbonates plasmatiques inférieurs a 10 mmol/l
[214]

Parmi les étiologies suivantes, quelle est celle qui est responsable du
développement d’un emphysème panacinaire?
A – Bronchopneumopathie chronique obstructive
B – Déficit en alpha-1-antitrypsine
C – Mucoviscidose
D – Silicose
E – Asthme allergique

[215]

Lors dune pleurésie sérofibrineuse de la grande cavité, on retrouve à l’examen clinique
A – Une matité de la base
B – Une abolition du murmure vésiculaire
C – Un souffle amphorique
D – Une abolition des vibrations vocales
E – Une immobilité de Ihémithorax
[216]

Parmi les causes suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui peu(ven)t être
responsable(s) dune insuffisance respiratoire restrictive?
A – Emphysème centrolobulaire
B – Spondylarthrite ankylosante
C – Complication pulmonaire d’un traitement par la Bléomycine®
D – Crise d’asthme
E – Radiothérapie thoracique
[217]

Parmi les affections suivantes, laquelle ou lesquelles peut(ven)t provoquer une insuffisance respiratoire chronique restrictive?
A – Obésité
B – Séquelles de thoracoplastie
C – Spondylarthrite ankylosante
D – Emphysème centrolobulaire
E – Cyphoscoliose
[218]

Une jeune femme de 25 ans, sans antécédents particuliers, vient consulter pour des crises d’essoufflement, survenant en dehors de l’effort. Lorsqu’elle est en pleine crise, elle ressent surtout une difficulté pour inspirer à fond. Elle perçoit d’autre part des sifflements respiratoires aux deux temps. Ces crises régressent spontanément en quelques heures. Que pouvez-vous envisager?
A – Vous éliminez d’emblée un asthme à cause du caractère inspiratoire de la dyspnée
B – Il peut s’agir d’une dyspnée laryngée
C – On doit envisager la possibilité d’un corps étranger inhalé
D – Il peut s’agir d’un épanchement pleural compressif
E – Il peut s’agir d’un pneumothorax compressif
[219]

Des adénopathies médiastinales radiologiques sont parfois observées au cours
A – D’une sarcoïdose
B – D’une maladie de Hodgkin thoracique
C – D’une silicose
D – D’un abcès du poumon
E – D’une primo-infection tuberculeuse

[220]

Parmi les affections suivantes laquelle (lesquelles) est(sont) à l’origine d’une insuffisance respiratoire obstructive ?
A – Cyphoscoliose
B – Emphysème
C – Asthme à dyspnée continue
D – Bronchectasies
E – Atélectasie par obstruction complète d’une bronche souche par une tumeur
[221]

Parmi les EFR suivantes, laquelle correspond à une insuffisance respiratoire restrictive pure ? VEMS = volume expiratoire maximum par seconde CV = capacité vitale CRF = capacité résiduelle fonctionnelle ; VRE = volume de réserve expiratoire.Volumes en ml.
VEMS CV CRF
VRE
Normale – 3000 4000 2500
1000
A – 4000 5000 5000 500
B – 1500 2000 1000 500
C – 2000 4000 2000 500
D – 1500 3000 1500 1000
E – 1000 3000 3500 2500
[222]

Parmi les propositions suivantes concernant les décompensations aiguês d’insuffisance respiratoire chronique, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s)?
A – Le pH est souvent normal
B – Le pH est souvent inférieur à 7
C – L’acidose est partiellement compensée par l’élévation des bicarbonates
D – La réserve en bicarbonates est effondrée
E – L’oxygénothérapie à un débit de 5 à 6 l/mn, s’impose d’urgence
[223]

Un asthme à dyspnée continue se manifeste par:
A – L’absence de crises de dyspnée paroxystique
B – Une dyspnée d’effort
C – Une expectoration souvent surinfectée
D – Un syndrome obstructif peu réversible
E – L’évolution vers une insuffisance respiratoire chronique

[224]

La gravité dune insuffisance respiratoire par bronchite chronique est liée à A – Latteinte des grosses bronches
B – Un emphysème associé
C – Latteinte bronchiolaire
D – Lexistence dune hypertension artérielle pulmonaire de type précapillaire
E – Un débit cardiaque élevé
[225]

Quel(s) antibiotique(s) peut-on prescrire en première intention chez un
bronchitique chronique, non antérieurement traité, lors dune surinfection bronchique?
A – Thiamphénicol
B – Aminoside
C – Amoxycilline
D – Macrolide
E – Céphalosporine de troisième génération
[226]

Au cours de l’état de mal asthmatique, on observe volontiers tous les éléments suivants, sauf un. Lequel?
A – Des troubles de la conscience
B – Une polypnée
C – Une expectoration abondante
D – Une diminution diffuse du murmure vésiculaire
E – Des signes de coeur pulmonaire aigu
[227]

L’étiologie pneumococcique d’une pneumopathie aigué de l’adulte peut être affirmée par:
A – La présence de pneumocoques dans l’expectoration
B – La mise en évidence de pneumocoques dans l’hémoculture
C – La présence d’antigènes pneumococciques solubles dans le sérum
D – Un sérodiagnostic spécifique d’utilisation courante
E – La présence de nombreux pneumocoques dans le liquide gastrique
[228]

Quelle(s) complication(s) peut-on redouter au cours d’un état de mal
asthmatique?
A – Une défaillance cardiaque
B – Une mort subite
C – Une grande poussée hypertensive
D – Un oedème pulmonaire cardiogénique
E – La survenue d’un pneumothorax

[229]

Un homme de 45 ans, sans antécédents particuliers, présente à son domicile une pneumopathie aiguè de début brutal, avec fièvre à 40 degrés, frissons et petite expectoration purulente. La radiographie pulmonaire montre une opacité alvéolaire du lobe moyen. Quel(s) germe(s) vous semble(nt) le plus probablement en cause?
A – Anaérobie
B – Pneumocoque
C – Staphylocoque
D – Hémophilus
E – Klebsielle
[230]

Parmi les propositions suivantes concernant le traitement de la maladie
asthmatique laquelle (lesquelles) est(sont) exacte(s)?
A – L’utilisation de bêta 2 adrénergiques par voie sous cutanée est indiquée lorsque les aérosols de ces produits sont inefficaces
B – Les corticoïdes ne doivent pas être seuls dans le traitement dune crise dasthme sévère
C – La théophylline intraveineuse à la seringue électrique s’utilise à la dose de 10 à 12 mg par kilo par jour
D – Le cromoglycate de sodium est indiqué dans le traitement dune crise dasthme paroxystique
E – Les corticoïdes en aérosol doseur sont indiqués en cas d’infection bronchique
[231]

Chez un malade présentant un épanchement pleural contenant moins de 20 g/l
de protides, quel(s) diagnostic(s) évoque-t-on en priorité?
A – Tuberculose pleurale
B – Insuffisance cardiaque droite
C – Insuffisance cardiaque gauche
D – Cirrhose hépatique
E – Pleurésie purulente
[232]

Parmi les éléments suivants, lequel(lesquels) représente(nt) un critère
d’indication à une oxygénothérapie au long cours?
A – Un VEMS inférieur à 1000 ml
B – Une Pa02 inférieure à 55 mmHg en état stable
C – Une dyspnée d’effort majeure (1/2 étage)
D – Un rapport VEMS/CV inférieur à 30 %
E – La notion de deux poussées d’insuffisance respiratoire aigué en moins d’un an

[233]

Parmi les éléments physiopathologiques suivants, lequel(lesquels)
s’applique(nt) à l’emphysème panlobulaire?
A – Réduction de la surface d’échange air-sang
B – Diminution de la compliance statique
C – Trouble ventilatoire obstructif par collapsus expiratoire des bronches
D – Absence deffet shunt
E – Hypertension artérielle pulmonaire précoce
[234]

Le syndrome obstructif se définit par l(les) anomalie(s) spirographique(s)
suivantes
A – Diminution de la capacité vitale
B – Diminution de la capacité pulmonaire totale
C – Diminution du rapport VEMS/CV
D – Diminution du rapport VRICT
E – Diminution de la résistance vasculaire pulmonaire
[235]

Concernant l’asthme, indiquez quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s) A – On retrouve toujours un élément allergique
B – Il existe toujours une inflammation de la muqueuse associée au bronchospasme
C – La crise est provoquée par une hypertonie sympathique au niveau des récepteurs bêta
D – On retrouve en général une hyperréactivité bronchique non spécifique E – La crise est souvent provoquée par la dégranulation des macrophages
[236]

Depuis plusieurs années, ce malade tousse et crache mucopurulent surtout le matin mais aussi dans la journée. Ce fumeur n’a pas maigri, n’a pas de fièvre et présente une radiographie thoracique normale.
Quelle est l’affection en cause?
A – Tuberculose pulmonaire
B – Abcès pulmonaire
C – Oedème aigu du poumon
D – Bronchite chronique
E – Silicose
[237]

Un sujet atteint de mucoviscidose a un taux de chlore dans la sueur de l’ordre de:
A – 5 à 10 mEq/l
B – 20 à 40 mEq/l
C – 70 à 120 mEqIl
D – 200 à 300 mEq/l
E -600 à 1000 mEq/l

[238]

Chez un insuffisant respiratoire chronique obstructif, une décompensation
aigué peut se traduire par:
A – Une pâleur
B – Une agitation
C – Une cyanose
D – Une dysphagie
E – Un astérixis
[239]

Un homme de 50 ans présente une matité, une abolition du murmure vésiculaire et des vibrations vocales du côté gauche. Lhémithorax gauche est entièrement opaque, le médiastin est dévié à droite, quel est l’examen à pratiquer en premier lieu ?
A – Cliché de thorax en décubitus latéral gauche
B – Ponction pleurale
C – Tomodensitométrie thoracique
D – Fibroscopie bronchique
E – Scintigraphie pulmonaire de perfusion
[240]

Vous décidez après 48 heures de traitement médical correct d’une poussée d’insuffisance respiratoire chez un bronchitique chronique obstructif que votre traitement est un échec et doit faire discuter une assistance ventilatoire. Parmi les éléments suivants, votre décision sera motivée par:
A – Persistance des oedèmes des membres inférieurs
B – Persistance d’une fébricule
C – Persistance d’un galop droit
D – Persistance d’une somnolence
E – Age > 75 ans
[241]

Les gaz du sang artériels, après intoxication oxycarbonée montrent:
A – Chute de la Pa 02
B – Elévation de la Pa C02
C – Diminution de la saturation en 02
D – Normalité du pH
E – Aucune de ces réponses n’est exacte
[242]

Devant un épanchement pleural exsudatif, dont la cause n’a pas été retrouvée malgré 2 biopsies pleurales et qui persiste à se renouveler au cours des 2 mois suivants chez un homme de 50 ans, on doit en règle proposer:
A – Un traitement corticoïde
B – Un traitement anti-tuberculeux d’épreuve
C – Un traitement diurétique d’épreuve
D – Un drainage pleural continu
E – Une pleuroscopie

[243]

Parmi les maladies suivantes, indiquez celle(s) qui peu(ven)t entraîner des adénopathies médiastinales (ou hilaires) identifiables sur un cliché standard
A – Sarcoidose
B – Dilatation des bronches
C – Tuberculose
D – Silicose
E – Lymphome
[244]

Au cours dune infection bactérienne pulmonaire, quel(s) est (sont) le(s) aspect(s) radiologique(s) qui est (sont) évocateur(s) dune origine staphylococcique:
A – Opacité arrondie dun lobe supérieur
B – Atélectasie
C – Opacités multiples. disséminées avec microcavités
D – Aspect dhydropnumothorax
E – Association dopacités et de volumineuses cavités à bords fin disséminées ayant tendance à augmenter de volume de jour en jour
[245]

Parmi les images radiologiques suivantes, quelle(s) est(sont) celle,(s) qui peu(ven)t être rencontrée(s) dans le cancer primitif des bronches
A – Atélectasie
B – Foyer rond périphérique
C – Lâcher de ballons
D – Foyer parenchymateux excavé
E – Epanchement pleural
[246]

Dans le cadre des pneumoconioses, quelle est la proposition exacte?
A – La silicose ne se voit pratiquement plus en France
B – Les signes les plus précoces de la silicose sont les signes radiologiques C – Les signes précoces de lasbestose sont des images nodulaires,
périhilaires, visibles sur la radiographie thoracique
D – Les pleurésies itératives éliminent le diagnostic de pathologie liée à lamiante
E – La silicose saccompagne d’un risque accru de cancer du poumon

[247]

Lors dune poussée de décompensation grave chez un bronchiteux chronique obstructif inhalant de l’air ambiant, quel est le résultat de la gazométrie du sang artériel le plus probable?
A – pH : 7,42 – HCO3-: 14 mmol/l – Pa02 : 6,7 kPa (49 mmHg) – PaCo2 : 4,2 kPa (31 mm Hg)
B – pH : 7,30- HCO3- : 32 mmol/l – Pa02 : 10,6 kPa (77 mmHg) – PaCo2 8,1 kPa (59 mm Hg)
C – pH : 7,30 – HCO3-: 32 mmol/l – Pa02 : 5 kPa (36 mm Hg) – PaCO2 : 8,1 kPa (59 mm Hg)
D – pH : 7,38 – HCO3- : 20 mmol/l – Pa02 : 9,1 kPa (66 mm Hg) – PaCO2 4,9 kPa (36 mm Hg)
E – pH : 7,42 – HCO3- : 25 mmol/l – Pa02 : 5,3 kPa (39 mm Hg) – PaCO2 3,1 kPa (23 mm Hg)
[248]

Parmi les caractéristiques suivantes, laquelle ou lesquelles peut ou peuvent
s’appliquer aux plaques pleurales d’origine asbestosique?
A – Développées aux dépens de la plèvre viscérale
B – Généralement bilatérales
C – Peuvent intéresser la plèvre diaphragmatique
D – S’accompagnent toujours d’une fibrose pulmonaire
E – Entraînent d’intenses pleurodynies
[249]

Une pleurésie transsudative peut compliquer:
A – Une insuffisance cardiaque globale
B – Une cirrhose
C – Un syndrome néphrotique
D – Un mésothéliome pleural
E – Une pneumopathie virale
[250]

Une dilatation des bronches localisée peut:
A – Se révéler par une hémoptysie
B – Se compliquer de pneumopathie aiguè récidivante
C – Faire discuter une exérèse chirurgicale
D – Etre la conséquence d’une primo-infection tuberculeuse
E – S’accompagner d’une image thoracique normale sur le cliché standard
[251]

La nature tuberculeuse d’une pleurésie est évoquée devant:
A – Un liquide pleural contenant moins de 30g de protides par litre
B – Un liquide pleural contenant plus de 10% de cellules mésothéliales
C – Un liquide pleural contenant plus de 10% de cellules éosinophiles
D – Un liquide pleural contenant plus de 90% de lymphocytes
E – Un liquide hémorragique

[252]

La recherche de BK peut se faire sur:
A – Lexpectoration
B – Le produit de tubage gastrique
C – Le produit d’aspiration bronchique
D – Le prélèvement biopsique de plèvre
E – Le prélèvement biopsique pulmonaire
[253]

Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) appartien(nen)t à la sémiologie
radiologique d’une pleurésie de la grande cavité?
A – Opacité homogène
B – Opacité à limite supérieure concave en haut et en dedans
C – Ligne bordante axillaire
D – Hyperclarté du parenchyme pulmonaire homolatéral
E – Image de bronchogramme aérique
[254]

La réponse asthmatique immédiate survient dans le délai suivant:
A – 1 à 3 minutes
B – 2 à 4 heures
C – 1 à 3 jours
D – Tous les délais cités ci-dessus sont possibles
E – Aucun de ces délais n’est exact
[255]

Après 48 heures de traitement médical correct d’une poussée d’insuffisance respiratoire chez un bronchitique obstructif vous jugez que votre traitement est un échec et doit faire discuter une assistance ventilatoire. Parmi les éléments suivants, votre décision sera motivée par:
A – La persistance des oedèmes des membres inférieurs
B – La persistance d’une fébricule
C – La persistance d’un galop droit
D – La persistance d’une somnolence
E – L’âge > 75 ans
[256]

Parmi les propositions suivantes qui concernent la maladie (ou atteinte) des petites voies aériennes, toutes sont justes sauf une. Indiquez laquelle
A – Elle peut être associée à la bronchite chronique ou à l’emphysème
B – Elle peut s’observer en l’absence de bronchite chronique et d’emphysème
C – Elle entraîne précocement des troubles des échanges gazeux
D – Elle entraîne précocement une distension aérienne avec élévation de la capacité pulmonaire totale et du volume résiduel
E – L’obstruction bronchique qu’elle entraîne nest pas toujours mise en évidence par le rapport VEMS/CV (qui peut être normal)

[257]

Parmi les propositions suivantes qui concernent la physiopathologie de
l’emphysème panlobaire toutes sont justes sauf une Indiquez laquelle:
A – Il n’entraîne jamais d’hypoxémie
B – Lobstruction bronchique est de type extrinsèque
C – LHTA pulmonaire est rare et tardive
D – Le transfert du CC est abaissé
E – La compliance statique est élevée
[258]

Le syndrome de pancoast et tobias au cours de l’extension loco-régionale d’un cancer bronchique de l’apex se manifeste par:
A – Douleurs cervico-brachiales
B – Mydriase
C – Dysphagie
D – Dysphonie
E – Enophtalmie
[259]

Parmi les caractères évocateurs dune expectoration de maladie
bronchectasiante, on retrouve
A – Emission facile dans les premières heures de la journée
B – Aspect muco-purulent persistant
C – Expectoration quotidienne de 60 ml/jour ou plus
D – Expectoration observée depuis plusieurs années
E – Notion de plusieurs épisodes hémoptoïques
[260]

Parmi les propositions suivantes qui concernent l’hypertension artérielle pulmonaire des bronchopneumopathies chroniques obstructives, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s)?
A – Il s’agit d’une HTA pulmonaire généralement sévère (> 40 mmHg)
B – Il s’agit d’une HTA pulmonaire pré-capillaire
C – Le débit cardiaque est abaissé
D – L’HTA pulmonaire peut s’accentuer notablement lors des épisodes aigus
E – L’HTA pulmonaire a peu d’incidence pronostique
[261]

Face à la découverte sur une radiographie pulmonaire d’un gros hile unilatéral de nature ganglionnaire, vous évoquez:
A – Sarcoidose
B – Cancer bronchique proximal
C – Lymphome Hodgkinien
D – Primo-infection tuberculeuse
E – Lymphome non Hodgkinien

[262]

Pour le traitement en 1ère intention dune pneumonie à pneumocoques il ne faut pas utiliser
A – Macrolide
B – Ampicilline
C – Aminoside
D – Céphalosporine injectable de 3ème génération
E – Fluoroquinolone
[263]

Le(s) diagnostic(s) à évoquer face à une opacité ronde intraparenchymateuse pulmonaire renfermant des calcifications centrales est(sont)
A – Tuberculome
B – Anévrysme artério-veineux
C – Kyste hydatique
D – Abcès plein
E – Hamartochondrome
[264]

Quelle attitude thérapeutique proposez-vous en urgence pour le traitement d’un pneumothorax spontané de la grande cavité, responsable dune décompensation respiratoire, chez un insuffisant respiratoire chronique?
A – Drainage pleural
B – Thoracotomie avec avivement pleural
C – Exsuflation à l’aiguille
D – Ventilation assistée avec pression positive de fin d’expiration
E – Surveillance médicale simple
[265]

Sur quel examen complémentaire repose le diagnostic de pneumopathie
d’hypersensibilité?
A – Mise en évidence de précipitines sériques vis à vis d’un antigène inhalé
B – Réaction de fixation du complément vis à vis d’un antigène inhalé
C – Mise en évidence d’lgE sériques spécifiques d’un antigène inhalé
D – Réactions cutanées de type immédiat vis à vis d’un antigène inhalé
E – Mise en évidence d’une éosinophilie dans le liquide de lavage bronchoalvéolaire
[266]

Un patient, insuffisant respiratoire chronique, entre aux urgences pour
dyspnée. Sa gazométrie artérielle montre: PA 02 6,7 kPa (49 mmHg) – PA
002 7,4 kPa (54 mmHg) – pH 7,33 – RA 32 mEq/l il s’agit:
A – Acidose respiratoire décompensée
B – Alcalose respiratoire décompensée
C – Acidose respiratoire compensée
D – Alcalose respiratoire compensée
E – Acidose mixte

[267]

Chez un malade présentant une pleurésie hémorragique abondante et
douloureuse, le diagnostic de mésothéliome peut être retenu de façon formelle:
A – Si la cytologie pleurale montre des cellules malignes
B – Si la biopsie de plèvre montre des follicules lympho-épithélioïdes à
cellules géantes
C – Si la pleuroscopie montre des nodules irréguliers sur la plèvre viscérale D – Si le scanner montre un aspect de plaques hyalines calcifiées sur la
plèvre pariétale
E – Dans aucun des cas précédents
[268]

Le liquide du lavage bronchoalvéolaire du fumeur, en dehors de toute affection pathologique, est caractérisé par lune des particularités suivantes. Laquelle?
A – Polynucléose neutrophile supérieure à 10%
B – Lymphocytose supérieure à 15%
C – Présence de plus de 2% de polynucléaires éosinophiles
D – Augmentation du nombre des macrophages alvéolaires
E – Présence de plus de 0,5% de cellules mastocytaires
[269]

Parmi les antibiotiques suivants, quel est celui que doit choisir un médecin praticien pour traiter une première poussée d’infection bronchique hivernale qui survient chez un bronchitique âgé de 50 ans, allergique à la pénicilline et n’ayant justifié aucun soin médical depuis plusieurs mois?
A – Erythromycine
B – Ampicilline
C – Thiophénicol
D – Gentamicine
E – Cefalexine
[270]

Dans l’insuffisance respiratoire chronique par bronchite chronique,
l’hypertension artérielle pulmonaire est due principalement à
A – L’obstruction bronchique
B – L’hypoxémie
C – L’acidose
D – La polyglobulie
E – L’hypercapnie
[271]

Au cours d’une pneumopathie interstitielle diffuse, l’exploration fonctionnelle respiratoire montre:
A – Une diminution de la capacité pulmonaire totale
B – Une diminution de la capacité de transfert de l’oxyde de carbone
C – Une diminution de la compliance pulmonaire statique
D – Une hypoxémie non améliorable sous oxygène
E – Une diminution du rapport de Tiffeneau

[272]

La décompensation aigué dune insuffisance respiratoire chronique par
bronchopathie chronique obstructive, peut être provoquée par:
A – Surinfection bronchique
B – Embolie pulmonaire
C – Prise de barbituriques
D – Oxygénothérapie massive
E – Prise de Théophylline
[273]

Les pneumopathies à mycoplasma pneumoniae
A – S’accompagnent très souvent dun épanchement pleural
B – Relèvent dun traitement par les béta lactamines
C – Surviennent par petites épidémies
D – Sont une des causes les plus fréquentes de pneumopathie de l’adulte jeune
E – S’accompagnent fréquemment d’agglutinines froides dans le sang
[274]

Une ponction pleurale évacuatrice est indiquée en urgence dans un épanchement pleural de grande abondance, quand il s’accompagne d’un ou plusieurs des signes suivants
A – Collapsus cardio-vasculaire
B – Cyanose
C – Polypnée
D – Fièvre
E – Douleur thoracique
[275]

Dans une fibrose interstitielle diffuse primitive on observe
A – Un syndrome obstructif
B – Une hypoxémie avec hypocapnie
C – Des râles crépitants prédominant aux bases
D – Des manifestations dyspnéiques paroxystiques
E – L’existence d’une polynucléose neutrophile à l’examen du liquide du lavage bronchoalvéolaire
[276]

Les complications possibles des dilatations des bronches comportent:
A – Abcès du poumon
B – Hémoptysies
C – Pleurésie purulente
D – Mucoviscidose
E – Coeur pulmonaire chronique

[277]

Quel est le mécanisme principal responsable de l’apparition de l’hypertension artérielle pulmonaire au cours de la bronchite chronique?
A – Polyglobulie
B – Hypercapnie
C – Hypoxémie
D – Acidose
E – Rétention de bicarbonates sanguins
[278]

Indiquez la durée habituelle du traitement antibiotique d’une pneumonie aigué non compliquée chez un adulte antérieurement sain
A – 5 jours
B – 10 jours
C – 15 jours
D – 3 semaines
E – 1 mois
[279]

Un malade bronchitique chronique est hospitalisé en état de détresse respiratoire aiguè. Les gaz du sang artériels sont les suivants : pH = 7.32 Pa02 = 56 mmHg (7.5 KPa); PaCO2 = 65 mmHg (7.33 KPa). Comment appelle-t-on ce trouble gazométrique?
A – Hypoxie avec acidose respiratoire décompensée
B – Hypoxie avec acidose respiratoire compensée
C – Hypoxie avec acidose métabolique décompensée
D – Hypoxie avec acidose métabolique compensée
E – Hypoxie avec alcalose respiratoire
[280]

Parmi les propositions suivantes, lune ne s’applique pas à l’oedème aigu lésionnel
A – Liquide d’oedème riche en protéines
B – Altération anatomique de la membrane alvéolo-capillaire
C – Pression capillaire normale
D – Complication évolutive des cardiopathies droites
E – Etiologie virale probable
[281]

Chez un insuffisant respiratoire chronique, parmi les signes suivants,
lequel(lesquels) fait (font) craindre une décompensation aiguè?
A – Inversion du cycle nycthéméral du sommeil
B – Désorientation temporo-spatiale
C – Céphalées
D – Astérixis
E – Oedèmes des membres inférieurs d’apparition récente

[282]

L’examen bactériologique d’expectoration est susceptible d’apporter la preuve bactériologique formelle dans
A – Une tuberculose broncho-pulmonaire
B – Une pneumonie à haemophilus
C – Une légionellose
D – Une pneumonie à pneumocoques
E – Une candidose bronchique
[283]

Chez un jeune asthmatique de 25 ans, sans pathologie associée, présentant une crise d’intensité modérée tous les 3 à 4 mois, le traitement d’urgence de chaque crise comportera
A – Une ampoule de théophylline IV
B – Deux bouffées de salbutamol (Ventoline®)
C – Une capsule de Lomudal® à inhaler
D – 30 mg de Solupred pendant 3 jours
E – 2 gélules de Kétotifène (Zaditen®) par jour pendant 3 à 4 jours
[284]

Comment fait-on un diagnostic de bronchite chronique?
A – Par l’interrogatoire
B – Par l’exploration fonctionnelle respiratoire
C – Par la radiographie pulmonaire
D – Par la broncho-fibroscopie bronchique
E – Par le dosage de l’alpha 1 anti-trypsine sérique
[285]

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle que traduit la survenue d’une mélanoptysie chez un silicotique?
A – L’existence d’une caverne tuberculeuse
B – La nécrose d’une masse pseudo-tumorale
C – La dégénérescence maligne d’une masse pseudo-tumorale
D – L’existence d’un coeur pulmonaire chronique
E – L’existence d’une aspergillose intra-cavitaire
[286]

Parmi les propositions suivantes qui concernent la définition et les conséquences du déficit ventilatoire obstructif, toutes sont justes sauf une. Indiquez laquelle.
A – Les résistances des voies aériennes sont (généralement) trouvées élevées
B – Le rapport VEMS/capacité vitale est 65% quel que soit l’âge
C – Le rapport VEMS/capacité vitale est 80% quel que soit l’âge
D – Les débits expiratoires à bas volume pulmonaire sont abaissés
E – La capacité vitale n’est pas abaissée dans les stades de début

[287]

Devant une toux spasmodique allergique nocturne perannuelle de rentant, quel allergène doit-on rechercher en priorité?
A – Acariens
B – Pollens de graminées
C – Pollens darbres
D – Moisissures
E – Aspirine
[288]

Chez un malade atteint de cancer épidermoïde lobaire supérieur droit inopérable, avec métastases ganglionnaires médiastinales, quel(s) est(sont), parmi les éléments suivants, celui(ceux) qui contre indique(nt) un traitement radiothérapique?
A – Existence dune cavité nécrotique au sein du bloc tumoral
B – Hémoptysies répétées de 50 à 100 ml
C – Existence dun syndrome de compression de la veine cave supérieure
D – Existence dune symptomatologie du syndrome de Pancoast et Tobias
E – Existence dune ostéo-arthropathie hypertrophiante pneumique de Pierre Marie
[289]

Au cours d’une crise d’asthme paroxystique isolée, les composantes
réversibles de l’obstruction bronchique comportent
A – Bronchospasme
B – Inflammation de la muqueuse
C – Fibrose péribronchiolaire
D – Hypersécrétion bronchique
E – Rigidité alvéolaire
[290]

Parmi les examens suivants, relever celui(ceux) qui est(sont) d’une bonne
spécificité dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire
A – Electrocardiogramme
B – Scintigraphie de perfusion
C – Gazométrie artérielle
D – Produits de dégradation de la fibrine augmentés
E – Angiographie pulmonaire
[291]

La découverte au cours d’une pleurésie séro-fibrineuse d’un liquide contenant
plus de 90% de lymphocytes oriente vers
A – Une pleurésie tuberculeuse
B – Une pleurésie accompagnant une embolie pulmonaire
C – Une pleurésie d’un lymphome non Hodgkinien
D – Une pleurésie cirrhotique
E – Une pleurésie cardiaque

[292]

La découverte dun taux de protides inférieur à 30 gIl dans un liquide pleural permet de rattacher cet épanchement à
A – Une insuffisance cardiaque
B – Une métastase d’un cancer du foie
C – Une insuffisance rénale
D – Une tumeur bénigne de l’ovaire
E – Une pancréatite chronique
[293]

Quelle est parmi les descriptions radiologiques suivantes, celle qui ne se voit pas au cours du syndrome interstitiel pulmonaire?
A – Image réticulaire
B – Poumon en rayon de miel
C – Bulle d’emphysème apicale
D – Lignes de Kerley
E – Miliaire
[294]

Devant une opacité systématisée rétractile, quel est l’examen complémentaire à réaliser en première intention?
A – Tomodensitométrie
B – Scintigraphie pulmonaire
C – Angiopneumographie
D – Fibroscopie bronchique
E – Tomographie pulmonaire
[295]

Les sujets atteints de mucoviscidose ont un taux de chlore dans la sueur de l’ordre de:
A – 5 à 20 mEq/l
B – 150 à 200 mEq/l
C – 60 à 110 mEq/l
D – O à 5 m Eq/l
E – 20 à 40 mEq/l
[296]

Une pneumopathie bactérienne à pneumocoques se traduit classiquement sur la radiographie pulmonaire
par:
A – Une opacité systématique rétractile
B – Une opacité diffuse inhomogène bilatérale
C – Une opacité systématisée non rétractile
D – Des opacités nodulaires dans les deux champs pulmonaires
E – Une opacité systématisée excavée

[297]

Quelle est l’origine la plus fréquente d’une image ronde unique intrapulmonaire de plus de 4 cm de diamètre, constatée chez un homme de 50 ans
?
A – Tuberculome
B – Masse silicotique
C – Kyste hydatique
D – Cancer broncho-pulmonaire
E – Hamartome
[298]

Devant des adénopathies hilaires bilatérales, découvertes à l’examen systématique chez un homme asymptomatique de 25 ans, quel est le premier diagnostic à évoquer?
A – Sarcoidose
B – Tuberculose
C – Maladie Hodgkin
D – Lymphome non Hodgkinien
E – Métastase d’un cancer du rein
[299]

Une femme de 55 ans consulte pour une dyspnée inspiratoire d’installation progressive. L’interrogatoire révèle une hospitalisation quelques semaines auparavant pour un volet thoracique traité par ventilation assistée. Quel est le premier diagnostic à évoquer?
A – Fibrose pulmonaire
B – Embolie pulmonaire
C – Sténose trachéale
D – Pneumopathie aigué
E – Laryngite chronique
[300]

Il est habituel de constater au cours de la fibrose interstitielle diffuse idiopathique:
A – Toux sèche
B – Dyspnée d’effort
C – Râles crépitants
D – Sifflements
E – Hippocratisme digital
[301]

La pneumonie à pneumocoque:
A – Est souvent associée à une bactériémie
B – Peut être traitée avec efficacité par la gentamicine
C – Peut être inaugurée par un délirium tremens chez l’alcoolique
D – Est dûe dans un tiers des cas, à un pneumocoque résistant à la Penicilline G
E – Peut se compliquer de pleurésie

[302]

La mucoviscidose est une affection
A – Récessive autosomique fréquente
B – Responsable dune stéatorrhée et de troubles respiratoires
C – Caractérisée par une élévation du chlore sudoral
D – Entraînant progressivement une insuffisance respiratoire
E – Nécessitant un régime hypercalorique
[303]

Les causes de douleurs thoraciques au cours du cancer du poumon
comportent:
A – Pleurésie
B – Paralysie phrénique
C – Métastases costales
D – Excavation tumorale
E – Envahissement du plexus brachial dans le cancer de l’apex
[304]

Un asthmatique allergique aux acariens, fait une crise d’asthme paroxystique typique, qui se manifeste par:
A – Dyspnée expiratoire
B – Sibilances diffuses
C – Fièvre à 38°5
D – Point de côté thoracique
E – Toux
[305]

Indiquez la durée habituelle du traitement antibiotique d’une pneumonie aigué à pneumocoque
A – 5 jours
B – 10 jours
C – 15 jours
D – 3 semaines
E – 3 mois
[306]

Le traitement de choix de la polyglobulie de l’insuffisance respiratoire chronique est
A – Oxygénothérapie
B – Broncho-dilatateurs
C – Ré-entraînement à l’effort
D – Hydroxyurée ( Hydroxycarbamide) Hydréa®
E – Diurétiques

[307]

Quelles sont les mesures qui rentrent dans le traitement en urgence d’un
oedème aigu pulmonaire d’origine hémodynamique ?
A – Saignée
B – Cordarone® (Amiodarone)
C – Diurétique injectable
D – Dérivés nitrés
E – Corticoïdes
[308]

L’emphysème centro-lobulaire (ECL) se distingue de l’emphysème panlobulaire (EPL) par les conditions suivantes
A – L’ECL correspond plus souvent que LEPL à un morphotype “blue bloater” B – Dans l’histoire de I’ECL, la dyspnée précède généralement l’expectoration
c’est le contraire dans L’EPL
C – Le coeur pulmonaire chronique est plus tardif dans L’ECL que I’EPL
D – L’ECL entraîne une HTAP plus précoce que L’EPL
E – L’ECL s’accompagne plus précocement d’une hypoxémie
[309]

Une insuffisance respiratoire chronique restrictive peut être secondaire à
A – Cyphoscoliose
B – Emphysème
C – Asthme à dyspnée continue
D – Asbestose
E – Exérèse pulmonaire
[310]

Les maladies suivantes, peuvent être à l’origine d’une dilatation des bronches A – Syndrome des cils immobiles
B – Maladie du hile (séquelle de primo-infection)
C – Mucoviscidose
D – Bronchite chronique
E – Coqueluche
[311]

L’asthme apparu chez l’enfant avant 5 ans
A – Est souvent d’origine allergique
B – Peut disparaître à la puberté
C – Est couramment précédé ou accompagné d’autres manifestations atopiques
D – Peut entraîner des déformations thoraciques
E – Est très souvent cortico-dépendant

[312]

Les volets costaux mobiles
A – Sont bien tolérés cliniquement
B – Sont responsables dune respiration paradoxale
C – Sont plus graves s’ils sont antéro latéraux
D – Doivent être immobilisés soit par la chirurgie soit par une ventilation en pression positive
E – S’accompagnent volontiers d’épanchements pleuraux
[313]

Parmi les médicaments suivants, lesquels peuvent être prescrits dans la
tuberculose pulmonaire ?
A – Isoniazide
B – Ethambutol
C – Pyrazinamide
D – Pefloxacine (quinolone)
E – Rifampicine
[314]

Une crise d’asthme peut être déclenchée par
A – Des bétalactamines
B – Des bétamimétiques
C – Une atmosphère chaude et humide
D – Un effort
E – L’aspirine
[315]

Une pneumonie aigué pneumococcique doit être traitée en première intention par
A – Un aminoside
B – Une pénicilline G ou V
C – Une céphalosporine de 2ème génération
D – Une céphalosporine de 3ème génération
E – Un sulfamide
[316]

Quel est le paramètre ventilatoire le plus précocement altéré dans la bronchite chronique ?
A – Capacité vitale
B – VEMS
C – DEM (25 – 75)
D – Volume résiduel
E – Diffusion du CD

[317]

Les métastases pulmonaires
A – Proviennent surtout des cancers digestifs
B – Peuvent réaliser un nodule unique
C – Sont plus fréquentes que le cancer bronchique primitif
D – Peuvent réaliser une lymphangite carcinomateuse
E – Peuvent se présenter comme une miliaire
[318]

Des fibroses pulmonaires peuvent résulter de la prise de
A – Chloraminophène
B – Oncovin
C – Caryolysine
D – Bélustine
E – Bléomycine
[319]

Une insuffisance respiratoire obstructive peut être secondaire à
A – Paralysie du nerf phrénique
B – Fibrose pulmonaire interstitielle diffuse
C – Bronchite chronique
D – Séquelles de thoracoplastie
E – Emphysème panlobulaire
[320]

Font évoquer une primo-infection tuberculeuse chez un enfant
A – Un érythème noueux
B – Une diarrhée
C – Une fébricule prolongée
D – Une arthrite aigué
E – Une conjonctivite phlycténulaire
[321]

Quelle(s) thérapeutique(s) proposez-vous en cas d’asthme peu sévère chez un sujet jeune ?
A – Prescription de Bêta mimétiques en spray
B – Eviction de l’antigène
C – Cure des foyers infectieux D.R.L.
D – Corticothérapie par voie générale
E – Antibiothérapie systématique en cures prolongées

[322]

Devant une pleurésie, on peut retenir en faveur d’un épanchement de grande abondance
A – Hypertension artérielle systémique
B – Tachycardie à 1 20/min
C – Déplacement du médiastin du côté sain
D – Fréquence respiratoire à 13 par minute
E – Pincement des arcs costaux du côté de l’épanchement
[323]

Parmi les propositions suivantes qui concernent la physiopathologie de
l’emphysème panlobulaire toutes sont justes sauf une. Indiquez laquelle ?
A – Il n’entraîne jamais d’hypoxémie
B – L’obstruction bronchique est de type extrinsèque
C – L’HTA pulmonaire est rare et tardive
D – Le transfert du CC est abaissé
E – La compliance statique est élevée
[324]

L’asthme par intolérance à l’aspirine
A – Est un asthme sévère, souvent corticodépendant
B – Est également déclenché par les anti-inflammatoires non stéroïdiens
C – Est associé à une polypose nasale
D – Est d’origine allergique
E – Peut être traité par désensibilisation
[325]

Quels sont les critères de gravité d’un asthme ?
A – Taux très élevé d’lgE spécifiques anti-acariens
B – Débit de pointe restant abaissé entre les crises
C – Tests cutanés allergologiques phlycténulaires
D – Association avec des manifestations O.R.L.
E – Dyspnée d’effort entre les crises
[326]

Que faut-il prescrire à un patient atteint de bronchite chronique au stade
d’insuffisance respiratoire ?
A – Vaccination antigrippale annuelle systématique
B – Mise en route d’une oxygénothérapie de longue durée dès que la Sa02 est inférieure à 95%
C – Traitement des foyers infectieux ORL et dentaires
D – Antibiothérapie systématique par ampicilline ou macrolides 3 jours par semaine en saison froide
E – Vaccination antipneumococcique annuelle systématique

[327]

L’inhalation répétée de fumée de cigarettes, peut être responsable
A – Dune diminution du nombre de macrophages recuellis par lavage alvéolaire
B – D’un cancer de la vessie
C – D’une retention accrue de particules atmosphériques dans le poumon profond
D – D’un taux de CO plasmatique élevé
E – D’une augmentation du risque de cancer lié à une exposition professionnelle à l’amiante
[328]

On rencontre en cas de syndrome de condensation parenchymateuse les signes suivants
A – Une matité
B – Une abolition des vibrations vocales
C – Une abolition du murmure vésiculaire
D – Des râles crépitants
E – Un souffle tubaire
[329]

Une attaque d’asthme peut se compliquer de
A – Pneumothorax
B – Pneumomediastin
C – Infiltrat pulmonaire
D – Fracture de côte
E – Mort subite
[330]

Parmi les agents infectieux suivants, le ou lesquels peu(ven)t être
responsable(s) d’un tableau de pneumopathie dite atypique ?
A – Streptococcus pneumoniae
B – Virus syncitial respiratoire
C – Klebsiella pneumoniae
D – Coxiella burneti
E – Mycoplasma hominis
[331]

Un homme de 30 ans présente une pneumopathie non systématisée d’installation progressive avec fièvre modérée à 38°5C, pouls dissocié, état général relativement conservé. Vous évoquez la possibilité d’une pneumopathie à germe intracellulaire. Quel antibiotique prescrivez-vous ?
A – Pénicilline G
B – Cotrimoxazole (Bactrim®)
C – Acide Nalidixique (Négram®)
D – Erythromycine
E – Gentamicine

[332]

Le syndrome restrictif se définit par l’anomalie fonctionnelle respiratoire
suivante
A – Diminution de la capacité vitale
B – Diminution de la capacité pulmonaire totale
C – Diminution du V.E.M.S.
D – Baisse de la capacité de transfert du CD rapportée au volume alvéolaire
E – Baisse du débit expiratoire de pointe
[333]

Chez un jeune homme asthmatique de 25 ans, sans pathologie associée, présentant une crise d’intensité modérée tous les 3 à 4 mois, le traitement d’urgence de chaque crise sera
A – Une ampoule de Théophylline IV
B – Deux bouffées de Salbutamol (Ventoline®)
C – Une capsule de Lomudal à inhaler
D – Deux bouffées de corticoïdes inhalables
E – 3 comprimés de Polaramine® (Antihistaminique) pendant 3 à 4 jours
[334]

L’anomalie biologique pleurale la plus caractéristique du mésothéliome est une augmentation
A – De la fibrine
B – De l’acide hyaluronique
C – Des gammaglobulines
D – De l’amylase
E – De l’antigène carcinoembryonnaire
[335]

Parmi les propositions suivantes concernant l’inhalation d’un corps étranger, il est exact que
A – Le syndrome de pénétration peut passer totalement inaperçu
B – La survenue d’un syndrome de pénétration impose de pratiquer une endoscopie en urgence
C – Une atélectasie ou un emphysème localisé à la radio de thorax peuvent témoigner de l’enclavement du corps étranger dans une petite bronche
D – L’absence de dyspnée clinique élimine la présence d’un corps étranger bronchique
E – C’est la bronchographie lipiodolée qui permet d’affirmer avec certitude le diagnostic
[336]

Pour dépister un petit épanchement pleural non visible à la radio du thorax de
face peut avoir recours à
A – Radio de thorax de profil
B – Echographie pleurale
C – Radio de thorax de face en décubitus latéral
D – Tomodensitométrie thoracique
E – Scintigraphie pulmonaire de perfusion

[337]

Au cours dune primo infection tuberculeuse, la fistulation ganglio-bronchique peut se traduire par
A – La présence de BK dans l’expectoration
B – Lapparition dune atélectasie
C – La présence de caseum dans la bronche à la fibroscopie
D – La survenue dune hémoptysie
E – Lapparition dune pleurésie
[338]

Parmi ces 5 étiologies, lesquelles peuvent être responsables dun syndrome de détresse respiratoire aigu de l’adulte ?
A – Grippe maligne
B – Pneumopathie d’inhalation
C – Sarcoidose
D – Alvéolite allergique extrinsèque
E – Inhalation gaz toxique
[339]

Dans une tuberculose pulmonaire, quel prélèvement n’a aucun intérêt pour le diagnostic bactériologique ?
A – Tubage gastrique
B – Frottis de gorge
C – Expectoration spontanée
D – Expectoration sous fibroscopie
E – Lavage bronchique
[340]

Quelle est l’étiologie la plus probable de volumineuses adénopathies médiastinales asymptomatiques associées à une conservation de l’état général et à un érythème noueux chez un jeune adulte de 22 ans ?
A – Tuberculose
B – Sarcoidose
C – Lymphome
D – Maladie de Hodgkin
E – Virose
[341]

Le nodule tuberculeux comporte
A – Une nécrose caséeuse
B – Une couronne lymphocytaire
C – Des polynucléaires basophiles
D – Des mastocytes
E – Des cellules géantes

[342]

Parmi les maladies broncho-pulmonaires suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui s’accompagne(nt) dun syndrome obstructif ?
A – Bronchite chronique simple des gros troncs
B – Bronchectasies
C – Emphysème panlobulaire
D – Emphysème centro-lobulaire
E – Bronchite aigué distale
[343]

Les effets secondaires de la théophylline sont
A – Tremblements
B – Insomnie
C – Nausées
D – Convulsions
E – Dermatose bulleuse
[344]

La nature bactérienne dune pneumopathie aigué peut être évoquée sur
A – La présence dadénopathies hilaires
B – Une opacité systématisée dense homogène
C – Un épanchement pleural bilatéral
D – Une opacité excavée
E – Une image bilatérale en rayons de miel
[345]

Quels antibiotiques choisiriez-vous en première intention pour traiter une
pneumonie franche communautaire extra hospitalière ?
A – Macrolide
B – Cycline
C – Aminoside
D – Pénicilline
E – Fluoroquinolone
[346]

Quelles sont parmi les propositions suivantes concernant l’épidémiologie de l’asthme, celles qui sont exactes ?
A – La prévalence de l’asthme chez l’adulte est supérieure à 10% B – Dans une population d’enfants, l’asthme est plus fréquent chez la fille que
chez le garçon
C – La mortalité par asthme est de 1 pour 100.000 habitants et par an D – Des épidémies d’asthme sont possibles si un allergène est rejeté
massivement dans l’atmosphère
E – L’exposition passive au tabagisme augmente l’incidence de l’asthme

[347]

Indiquez l’examen susceptible de vous apporter la certitude diagnostique devant une suspicion d’embolie pulmonaire
A – Scintigraphie pulmonaire au technetium
B – Echocardiographie bidimensionnelle
C – Phlébocavographie
D – Angiopneumographie
E – Scintigraphie ventilation perfusion au Xenon
[348]

Au cours d’une fibrose pulmonaire, l’hypoxémie est en rapport avec
A – Une hypoventilation alvéolaire globale
B – Un shunt vrai
C – Une augmentation de l’espace mort
D – Un trouble de la diffusion alvéolo-capillaire
E – Aucun des mécanismes précédents
[349]

Toutes les propositions suivantes concernant le pneumothorax sont vraies, sauf une, laquelle ?
A – Il réalise une hyperclarté thoracique
B – Le poumon rétracté est visible au niveau du hile
C – Le pneumothorax est mieux visible en inspiration qu’en expiration
D – Il ne peut être visible qu’au sommet
E – Abondant, il refoule le médiastin du côté opposé
[350]

Parmi les étiologies suivantes, une n’est pas classiquement reconnue comme cause d’une pleurésie chez l’adulte. Laquelle ?
A – Virose
B – Embolie pulmonaire
C – Sarcoïdose
D – Tumeur bénigne de l’ovaire
E – Pancréatite chronique
[351]

Chez un malade présentant un épanchement pleural contenant plus de 40 g/l de protides, quel(s) diagnostic(s) évoque-t-on en priorité ?
A – Tuberculose pleurale
B – Insuffisance cardiaque droite
C – Insuffisance cardiaque gauche
D – Cirrhose hépatique
E – Cancer pleural

[352]

Face à une pneumopathie systématisée, une étiologie à Mycoplasma
pneumoniae est suspectée devant
A – Toux non productive
B – Fièvre à 40, 5°C
C – Présence d’une anémie à la numération
D – Présence d’un bronchogramme aérique au sein de la condensation
E – Expectoration purulente verdâtre et nauséabonde
[353]

L’image radiologique d’un épanchement liquidien de la grande cavité pleurale comporte
A – Une opacité homogène
B – Un bronchogramme aérien au sein de l’opacité
C – Un effacement de la coupole diaphragmatique
D – Une attraction du médiastin du côte de l’opacité
E – Une limite supérieure horizontale
[354]

Parmi les polluants atmosphériques suivants, quels sont ceux qui peuvent déclencher un asthme ?
A – Les vapeurs d’isocyanates
B – La poussière de maison
C – L’Aspergillus fumigatus
D – L’oxyde de carbone
E – Le S02
[355]

La cause la plus fréquente du pneumothorax chez adulte jeune est
A – La rupture d’une caverne tuberculeuse
B – La rupture d’une bulle d’emphysème sous-pleurale
C – Une pneumopathie aigué virale
D – Une dilatation des bronches
E – La sarcoïdose
[356]

Parmi les propositions suivantes qui concernent la maladie (ou atteinte) des petites voies aériennes, toutes sont justes sauf une. Indiquez laquelle
A – Elle peut être associée à la bronchite chronique ou à l’emphysème
B – Elle peut s’observer en l’absence de bronchite chronique et d’emphysème
C – Elle entraîne précocement des troubles des échanges gazeux
D – Elle entraîne précocement une distention aérienne avec élévation de la capacité pulmonaire totale et du volume résiduel
E – L’obstruction bronchique qu’elle entraîne n’est pas toujours mise en évidence par le rapport VEMS/CV (qui peut être normal)

[357]

Dans laquelle (ou lesquelles) des circonstances suivantes peut-on observer une hypoxie ?
A – Insuffisance cardiaque congestive
B – Insuffisance respiratoire
C – Choc
D – Intoxication par l’oxyde de carbone
E – Anémie
[358]

Parmi les éléments cliniques et paracliniques suivants, le ou lesquels doi(ven)t faire, devant une pneumopathie sévère, évoquer le diagnostic de légionellose ?
A – Existence de troubles de la conscience
B – Présence dune diarrhée aqueuse
C – Antécédent de tabagisme
D – Efficacité de la Pénicilline G
E – Constatation dune hyponatrémie
[359]

Les signes radiologiques de l’asbestose professionnelle se caractérisent par
A – Leur localisation périhilaire et basale initiale
B – Des images réticulaires, linéaires fines
C – Des calcifications des ganglions médiastinaux
D – Des calcifications de la plèvre pariétale
E – La prédominance d’images nodulaires
[360]

L’inhalation prolongée d’amiante peut provoquer la (les) pathologie(s)
suivantes
A – Adénopathies médiastinales calcifiées en coquilles d’oeuf’
B – Mésothéliome
C – Plaques pleurales calcifiées
D – Cancer bronchique primitif
E – Insuffisance respiratoire chronique
[361]

A l’origine d’un abcès du poumon on peut mettre en évidence les facteurs
suivants
A – Mauvais état bucco-dentaire
B – Dilatation des bronches
C – Bronchite chronique
D – Bulle d’emphysème
E – Inhalation de corps étranger

[362]

Un transudat pleural est un liquide
A – Pauvre en protéines (inférieur à 30 grammes par litre)
B – Riche en polynucléaires neutrophiles
C – Accompagnant. une insuffisance cardiaque globale
D – Accompagnant une pneumopathie virale
E – De coloration jaune claire
[363]

Quels sont les signes cliniques du pneumothorax bénin spontané ?
A – Toux
B – Expectoration
C – Dyspnée
D – Douleur
E – Tympanisme
[364]

Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) pouvant être rencontré(s) chez un malade présentant une insuffisance respiratoire chronique en décompensation, avec retentissement cardiaque ?
A – Oedèmes récents des membres inférieurs
B – Epanchement pleural bilatéral à type de transsudat
C – Signe de Harzer
D – Reflux hépato-jugulaire
E – Pseudo-asthme cardiaque
[365]

Quelles sont les causes possibles dun état de mal asthmatique ?
A – Accident de désensibilisation
B – Abus de sympathomimétiques
C – Prise daspirine ou danti-inflammatoire non stéroïdien
D – Infection virale
E – Sevrage brutal dune corticothérapie au long cours

[1]
cc
Un homme de 54 ans est hospitalisé pour un syndrome fébrile, ayant débuté brutalement par
des frissons, des céphalées, une ascension thermique à 402. La famille vous signale un
éthylisme chronique certain, une allergie connue aux bêta-lactamines.
Vous observez une toux grasse, ramenant une expectoration rouillée, et une dyspnée peu
importante avec tachypnée. La température est à 39°9 degrés. A l’examen existent une légère
cyanose. une sub-matité de la base droite au sein de laquelle est perçu un souffle tubaire
typique, entouré dune couronne de râles sous-crépitants fins. Un premier bilan biologique en
urgence donne
Numération formule sanguine : pas d’anémie, 13.800 leucocytes/mm3 avec 84 % de
polynucléaires neutrophiles Gaz du sang artériel : Pa02 62 mmHg (8.4 kpa), PaC02 35
mmHg (4.8 kpa), pH 7,48. Dans les heures qui suivent apparaissent deux nouveaux éléments
cliniques
un herpès péri-buccal et des troubles neuro-psychiques : tremblements, logorrhée,
agressivité, délire.

La radiographie pulmonaire devrait mettre a priori en évidence:
A – Des opacités floues disséminées dans les deux champs
B – Une atélectasie du lobe moyen
C – Une image hydroaérique du sommet du lobe inférieur droit
D – Une opacité systématisée non rétractile du lobe inférieur droit, dense et homogène
E – Une image miliaire
[2]

Les désordres neuro-psychiques observés sont dûs à:
A – Une insuffisance respiratoire aigué
B – Un délirium tremens
C – Une méningite
D – Une septicémie
E – La fièvre élevée
[3]

Vous prescrivez immédiatement:
A – Pénicilline G
B – Macrolide
C – Céphalosporine
D – Aminoside
E – Cycline
[4]

Un traitement complémentaire doit être institué, qui comprendra:
A – Vitamine A
B – Une réhydratation par voie veineuse
C – De l’Equanil® injectable
D – Une oxygénothérapie nasale
E – Antivitamine K

[5]
cc
Monsieur L. 55 ans, est admis à l’hôpital pour un syndrome fébrile à 39°5 d’apparition brutale,
avec frissons et toux, ramenant une expectoration purulente.
Ses antécédents sont représentés par une HTA traitée par furosémide et une tuberculose,
bactériologiquement prouvée, à l’âge de 18 ans, non traitée et dont il garde des séquelles au
niveau de l’apex droit. Il a fumé deux paquets de cigarettes par jour pendant 25 ans.
De l’interrogatoire, on retient une altération de l’état général récente avec un amaigrissement
de 5 kg en 3 mois, et deux épisodes hémoptoïques minimes. L’examen permet de retrouver un
herpès labial et une matité de la base droite. Radiologiquement, il existe une opacité
systématisée du lobe inférieur droit accompagnée d’un épanchement pleural homolatéral et
dadénopathies médiastinales.
Il existe une hyperleucocytose à 20 000 GBImm3 à prédominance de polynucléaires (85 %),
sans anémie. La vitesse de sédimentation est accélérées (70 mm à la 1 ère heure). La
fonction rénale et le bilan biologique hépatique sont normaux. La natrémie est à 125 mmoles/l
sans autre anomalie métabolique.

La consommation tabagique peut être chiffrée en paquets année. Dans cette observation, quelle est la valeur obtenue?
A – 12, 5 paquets-année
B – 25
C – 37,5
D – 50
E – Aucune de ces propositions
[6]

Il faut évoquer comme diagnostic:
A – Tuberculose
B – Embolie pulmonaire
C – Cancer bronchique
D – Pneumopathie aiguê
E – Pleurésie
[7]

Vous proposez initialement:
A – Numération formule sanguine
B – Hémoculture
C – Ponction pleurale
D – Epreuves fonctionnelles respiratoires
E – Endoscopie trachéo-bronchique
[8]

Un syndrome de compression cave supérieure apparaît. Celui-ci peut
comporter:
A – Une circulation collatérale thoracique
B – Une paralysie récurrentielle
C – Un oedème en pèlerine
D – Des télangiectasies
E – Une paralysie phrénique droite

[9]

Sachant que le diagnostic retenu sera celui de cancer à petites cellules, le bilan dextension doit comporter:
A – Echographie hépatique
B – Scintigraphie osseuse
C – Calcémie
D – Scanner cérébral
E – Biologie hépatique
[10]
cc
L’enfant T., 8 ans, vous est adressé pour virage récent de l’intradermoréaction tuberculinique
à W U. Il n’a jamais été vacciné par le BCG. Il ne présente aucun symptôme La radiographie
thoracique révèle une volumineuse adénopathie hilaire droite. Les recherches de BK se
révèlent négatives à 3 reprises. Le bilan biologique ne montre qu’une discrète élévation de la
VS (25 mm à la 1 ère heure). Cet enfant est le quatrième d’une famille de 6 enfants. Le père
est manoeuvre et a eu récemment une radiographie thoracique considérée comme normale
par la médecine du travail. La mère et la grand-mère paraissent en bonne santé et n’ont pas
d’activité professionnelle. Quelques jours après, cet enfant présente une dyspnée aiguê et une
expectoration qui justifient une hospitalisation. La radiographie montre l’apparition d’une
opacité rétractile du lobe supérieur droit.

Il est nécessaire chez les frères et soeurs de pratiquer:
A – Une radiographie pulmonaire
B – Des réactions tuberculiniques
C – Une recherche de BK
D – Un contrôle radiographique quelques mois plus tard si le premier cliché est normal
E – Un traitement de 6 mois par Isoniazide
[11]

Le traitement, avant l’épisode de dyspnée, aurait dû être:
A – Isoniazide seul pendant 6 mois
B – Isoniazide + rifampicine + éthambutol
C – Abstention thérapeutique
D – Exérèse chirurgicale du ganglion médiastinal
E – Aucune des propositions n’est exacte
[12]

L’épisode aigu récent:
A – Correspond à une fistule ganglio-bronchique
B – Impose une endoscopie bronchique
C – Justifie une corticothérapie
D – Est une indication chirurgicale immédiate
E – Nécessite de renouveler la recherche de BK
[13]

Il faut craindre, malgré le traitement, la survenue de
A – Greffe aspergillaire
B – Sténose bronchique
C – Localisation méningée
D – Miliaire
E – Hémoptysie

[14]
cc
Cet homme de 58 ans vient vous consulter car il tousse la nuit et n’arrive plus à dormir. Cela dure depuis une dizaine de jours et va en augmentant. Il a commencé à être asthénique il y a un mois et demi ; il avait un peu de fièvre et un confrère lui avait prescrit du Clamoxil® (amoxicilline) pour 8 jours. Pendant une quinzaine de jours il a noté une stabilisation, mais progressivement l’asthénie a progressé et la fièvre est réapparue. Il a un peu maigri (1,5 kg). De plus il est intrigué par l’apparition d’une petite tuméfaction à l’extrémité du 2ème orteil gauche, douloureuse, depuis le matin même.
L’examen vous montre un sujet un peu pâle, avec des vaisseaux du cou nettement pulsatiles, la TA est à 14/5. La tuméfaction de l’orteil est localisée, centrée par un point blanc. La peau autour est normale. L’examen pulmonaire montre uniquement des râles humides et fins aux deux bases. L’auscultation cardiaque montre un souffle qui n’était pas connu : il est systolique 3/6, au 4ème espace intercostal gauche, irradiant franchement vers la base, et jusque dans les vaisseaux du cou. Il s’accompagne d’un frémissement. Il est suivi d’un deuxième bruit un peu atténué, et d’un souffle diastolique 2/6 qui est maximum au 4ème espace intercostal droit. En décubitus latéral gauche, vous percevez un bruit de galop. Il n’y a pas d’adénopathie ou de splénomégalie.
Les urines montrent une protéinurie très discrète et une hématurie microscopique.

Quel examen complémentaire vous parait devoir être réalisé en priorité?
A – Electrocardiogramme
B – Echocardiogramme
C – Hémocultures
D – Hémogramme et vitesse de sédimentation
E – Cliché pulmonaire
[15]

Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) vous parai(ssen)t adaptée(s) dans
l’immédiat?
A – Arrêt de travail et repos à domicile
B – Hospitalisation immédiate
C – Reprise du Clamoxil®
D – Lasilix® 40 mg, 1 comprimé
E – Kenarcort retard® (triamicinolone), 1 ampoule intramusculaire
[16]

Vu le contexte clinique, vous allez vraisemblablement constater:
A – ECG : rythme sinusal et bloc de branche gauche
B – Echocardiogramme TM et bidimensionnel : surface mitrale inférieure à 2 cm2, oreillette gauche
dilatée; pas d’autre anomalie retrouvée
C – Hémocultures : au 3ème jour pas encore de germe qui pousse
D – Leucocytose à 14.000 GB dont 85 % de polynucléaires et vitesse de sédimentation à 80 à l’heure
E – Cliché pulmonaire : diminution de la transparence pulmonaire aux deux bases, présence de lignes de Kerley et cardiomégalie

[17]

En fonction des données de divers examens complémentaires, vous avez fixé un traitement Au bout dune semaine, la température s’est normalisée, mais survient brusquement une aphasie, heureusement régressive. Vous en concluez
A – Que le traitement est inefficace
B – Que le traitement n’est pas nécessairement inefficace et peut être conservé sans changement
C – Qu’il faut refaire des examens complémentaires après 48 heures d’arrêt du traitement en cours
D – Que le traitement doit être radicalement changé
E – Qu’une ponction lombaire est nécessaire pour ajuster la suite du
traitement
[18]

Au bout de deux semaines, la température reste normalisée mais l’état clinique ne s’améliore pas. Sur l’échocardiogramme une valvule mitrale se fermant au début de l’onde P de l’ECG, votre attitude comporte:
A – Refaire des examens complémentaires après 48 heures d’arrêt du traitement en cours
B – Changer de traitement médical et se donner une semaine pour juger du résultat
C – Faire un cathétérisme cardiaque
D – Exiger le repos au lit strict
E – Demander au chirurgien d’intervenir
[19]
cc
Monsieur P., 55 ans, fumeur à 30 paquets année, a exercé de 1953 à 1973 la profession de mineur de fonds dans le bassin houiller de Lorraine, Il est employé de banque depuis 1973. lI est hospitalisé le 8 décembre 1983 pour hémoptysies et bilan d’une dyspnée d’effort apparue 5 ans auparavant et d’intensité progressivement croissante. L’examen clinique permet de noter un hippocratisme digital et des râles bronchiques diffus. Le cliché thoracique montre des opacités nodulaires diffuses et des masses pseudo-tumorales au niveau des deux lobes supérieurs. Les résultats des explorations fonctionnelles respiratoires et de la gazométrie artérielle sont les suivantes
Valeurs théoriques Valeurs observées
VEMS. (ml) 2 800 1 200
CV. (ml) 3 750 2 400
VEMS. ic. V. x 100 75 50
CT. (ml) 5 300 4 800
Pa02 (torr) 63
PaCO2 (torr) 32

Les EFR et la gazométrie objectivent:
A – Un trouble ventilatoire obstructif pur
B – Un trouble ventilatoire restrictif pur
C – Un trouble ventilatoire mixte à prédominance obstructive
D – Une hypoventilation alvéolaire
E – Une hyperventilation alvéolaire

[20]

Quelle(s) affection(s) Ihippocratisme digital doit-il faire rechercher?
A – Bronchite chronique
B – Cancer bronchique
C – Mycose pulmonaire
D – Dilatation des bronches
E – Pneumopathie bactérienne
[21]

Chez ce patient fumeur et silicotique, quel(s) diagnostic(s) les hémoptysies
doivent elles faire évoquer?
A – Infection bronchique
B – Tuberculose pulmonaire
C – Cancer bronchique
D – Aspergillome
E – Vidange dune masse pseudo-tumorale
[22]

Pour que ce patient puisse être indemnisé, qui doit faire la déclaration de
maladie professionnelle?
A – Le médecin conseil de la sécurité sociale
B – Le patient lui-même
C – Le médecin expert en pneumoconiose
D – Le médecin du travail
E – Le médecin traitant
[23]
cc
Une jeune femme de trente ans, qui a présenté dans l’enfance une primo-infection
tuberculeuse grave correctement traitée par les antibiotiques antituberculeux, présente depuis
plusieurs années des épisodes infectieux à répétition, avec bronchorrhée purulente. Lors de
ces épisodes, l’examen révèle une submatité et des râles bronchiques localisés dans la région
antérolatérale droite, à hauteur des 5 et 6e espaces intercostaux. Le cliché radiologique
objective une opacité triangulaire basale droite, à base médiastinale, correspondant sur le
cliché de profil, à la zone de projection du lobe moyen. Sur les tomographies de face, on
distingue une opacité ganglionnaire hilaire droite.

Parmi les investigations suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) que vous
mettrez en oeuvre pour préciser le diagnostic?
A – Fibroscopie endobronchique
B – Bronchographie droite
C – Scanner thoracique
D – Echographie thoracique
E – Lavage bronchoalvéolaire dans le territoire moyen

[24]

Les examens pratiqués confirment l’existence dun syndrome du lobe moyen secondaire à une primo-infection tuberculeuse de l’enfance Parmi les éléments cliniques et paracliniques suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui évoque(nt) cette affection?
A – Présence de bacilles tuberculeux à l’examen de l’expectoration
B – Sténose partielle de la bronche lobaire moyenne
C – Présence de bronchectasies lobaires moyennes
D – Surinfection aspergillaire
E – Hémoptysies
[25]

Ce syndrome du lobe moyen est une complication lointaine de la primo- infection tuberculeuse de l’enfance. Parmi les manifestations cliniques suivantes quelle(s) est (sont) celle(s) qui peu(ven)t également survenir à titre de complication de sa primo-infection tuberculeuse ganglionnaire médiastinale
?
A – Dysphonie
B – Dilatation bronchique diffuse des deux lobes inférieurs
C – Syndrome de Claude Bernard Horner
D – Broncholithiase
E – Aucune de ces manifestations
[26]

En dehors de la primo-infection tuberculeuse, quelle(s) est(sont) la(les) autre(s) étiologie(s) possible(s) de syndrome du lobe moyen?
A – Mucoviscidose
B – Tumeur “bénigne” de la lobaire moyenne
C – Adénopathie hilaire sarcoïdosique
D – Coqueluche
E – Aucune de ces étiologies
[27]

Parmi les tactiques thérapeutiques suivantes, quelle est celle que vous mettrez en oeuvre chez cette patiente?
A – Traitement antibiotique antituberculeux pendant 6 à 9 mois
B – Traitement par laser endobronchique
C – Exérèse du lobe moyen
D – Abstention thérapeutique
E – Instillation répétées d’antibiotiques dans la bronche lobaire moyenne

[28]
cc
Monsieur X, 56 ans manoeuvre dans une entreprise de terassement est hospitalisé le
9/1 0/1 984 en urgence pour un syndrome hyperthermique (40°C) avec malaise général,
frissons, céphalées, myalgies. Il est très polypnéique (40 cycles respiratoires par minute), la
toux ramène une expectoration peu abondante de caractère muco-purulent. L’examen clinique
objective un syndrome de condensation lobaire supérieur gauche. Il s’y associe des signes
gastro-intestinaux avec diarrhée, douleurs abdominales, des signes neurologiques à type
d’obnubilation, avec bouffées délirantes. Le bilan biologique réalisé en urgence objective une
hyperleucocytose modérée, avec une hyponatrémie (Na : 130 mM/l) et une
hypophosphorémie. Les gaz du sang retrouvent une hypoxémie à 52 mm Hg avec hypocapnie
(PaCO2 : 30 mmHg).
Après 72 heures de traitement par pénicilline (10. M unités/24 heures), l’état du malade tend à
s’aggraver avec extension de l’image radiologique au poumon controlatéral, amenant à réviser
l’hypothèse daignostique et la thérapeutique.

Compte tenu du tableau clinique décrit ci-dessus, devant un syndrome de
comblement alvéolaire, une hypothèse diagnostique mérite d’être évoquée,
laquelle?
A – Pneumopathie aigué bactérienne
B – Tuberculeuse militaire
C – Lymphome à localisation pulmonaire
D – Cancer bronchio-alvéolaire
E – Carcinome anaplasique à petites cellules
[29]

Chez notre patient un certian nombre d’arguments cliniques et biologiques orientent le diagnostic en faveur d’une infection à legionella pneumophila. Le(s)quel(s)?
A – Coexistence de signes pulmonaires et digestifs
B – Syndrome d’hypoxie – hypercapnie
C – Hyperthermie grave
D – Résistance à la pénicilline
E – Myalgies
[30]

Devant une suspicion d’infection à la légionella pneumophila. Quel est le
moyen diagnostique utilisé en pratique courante?
A – Isolement du germe (dans les sécrétions bronchiques ou le sang) B – La recherche de legionella par immunofluorescence sur produits
pathologiques
C – La recherche d’anticorps spécifiques dans le sérum
D – La biopsie pulmonaire transbronchique
E – La ponction transtrachéale
[31]

Quelle(s) est(sont) l’(les) antibiotique(s) le(s) mieux adapté(s) au traitement de l’infection par legionella?
A – Bétalactamines
B – Aminosides
C – Macrolides
D – Bactrim®
E – Amphotéricine

[32]
cc
Un homme de 69 ans est opéré d’un adénome de la prostate le 12 janvier. Ce malade, gros
fumeur, est atteint d’une bronchopathie chronique obstructive responsable d’une dyspnée
pour la montée d’un étage. L’intervention pratiquée sous anesthésie péridurale s’est déroulée
sans incident. Au 4ème jour post-opératoire le malade est fébrile à 38,2° C. Il présente une
toux sèche. Au cours d’un effort de toux, il élimine un crachat sanglant. A l’auscultation, il
existe quelques ronchus dans les deux champs pulmonaires. La radiographie montre une
ascension de la coupole droite, un flou de la base droite et un petit comblement du cul de sac
costodiaphragmatique gauche.

Parmi les données initiales suivantes, laquelle(lesquelles) plaide(nt) en faveur d’une pneumopathie et contre l’embolie pulmonaire:
A – Ronchus à I auscultation pulmonaire
B – Hémoptysie de sang rouge
C – Précession de la fièvre sur les autres troubles
D – Hyperleucocytose (14 000 GB/mm3)
E – Effet shunt aux gaz du sang
[33]

Parmi les données initiales suivantes laquelle ou lesquelles plaide (nt) en
faveur d’une embolie pulmonaire et contre une pneumopathie:
A – Ronchus à l’auscultation pulmonaire
B – Hémoptysie de sang rouge
C – Précession de la fièvre sur les autres troubles
D – Hyperleucocytose (14 000 GB/mm3)
E – Effet shunt aux gaz du sang
[34]

En attendant de confirmer l’une ou l’autre hypothèse, votre traitement peut
comprendre:
A – Antivitamine K
B – Héparine: 5 mg/kg/24 heures
C – Urokinase : 2 000 U/kg/heure
D – Ampicilline : 2 g/24 heures
E – Pristinamycine : 2 g/24 heures.
[35]

Chez ce malade pour confirmer l’hypothèse d’embolie pulmonaire vous
prescrivez:
A – De nouveaux gaz du sang
B – Un dosage des LDH
C – Une scintigraphie de perfusion
D – Une angiographie
E – Une étude de la coagulation

[36]

La suspicion d’embolie pulmonaire est confirmée. Après 10 jours d’hospitalisation, l’évolution est favorable. Il reçoit alors des antivitamines K. Quand pourra-t-on arrêter les anticoagulants chez ce patient après contrôle de l’état veineux?
A – 10 à 15 jours
B – 1 à 2 mois
C – 3 à 9 mois
D – 2 ans à 5 ans
E – Jamais
[37]
cc
Par une chaude nuit de mai, Monsieur X, jeune citadin de 18 ans en vacances à la campagne,
présente, pour la première fois de son existence, une crise dyspneïque avec sensation
d’étouffement qui le réveille et l’oblige à appeler le médecin de la ville voisine. Ce dernier porte
le diagnostic d’asthme.

Parmi les éléments suivants, lequel n’appartient pas au tableau classique de l’asthme de l’adulte jeune?
A – Crise dyspnéique nocturne
B – Sibilance dans les deux champs pulmonaires
C – Tachycardie
D – Apyrexie
E – OEdèmes des membres inférieurs
[38]

Il faut rechercher pour éliminer une forme grave?
A – Des sueurs
B – Un blocage thoracique
C – Une tachycardie importante
D – Une pâleur des conjonctives
E – Une voix bitonale
[39]

De ces 5 médicaments, lequel utilisez-vous en premier?
A – Théophylline (suppositoires)
B – Anti-histaminique (injectable)
C – Anti-cholinergique (spray)
D – Béta-sympatomimétique (spray)
E – Cromoglycate (inhalation)
[40]

Grâce à votre traitement, cette première crise cède rapidement. Vous revoyez votre jeune malade le lendemain et vous diagnostiquez une atopie. Parmi ces éléments, le(s) quel(s) vous parai(ssen)t orienter dans ce sens?
A – La mère de Monsieur X. est asthmatique
B – Le père de Monsieur X. est un grand fumeur
C – Monsieur X. a du rhume des foins
D – Monsieur X. est allergique à la pénicilline
E – Monsieur X. a été traité, un an auparavant, pour une parasitose intestinale

[41]

Vous allez mettre en oeuvre pour orienter vers la nature allergique de cette première crise dasthme?
A – Spirographie simple
B – Numération Formule Sanguine
C – Dosage des IgE sériques
D – Radiographie pulmonaire
E – ECG
[42]

Vers quel type d’allergène allez-vous orienter vos recherches chez ce patient?
A – Poussières de maison
B – Poils d’animaux
C – Pollens
D – Acariens
E – Moisissures
[43]

Vous revoyez 15 jours après Monsieur X., qui na pas, grâce à votre traitement, présenté de nouvelles crises. Quel(s) examens(s) vous parai(ssen)t utile(s) pour le bilan de cet asthme?
A – Spirographie
B – Scintigraphie pulmonaire
C – Gazométrie
D – Fibroscopie bronchique
E – Angiographie pulmonaire
[44]

Devant cette crise isolée, que conseillez-vous à Monsieur X. au plan
thérapeutique?
A – Sympathomimétiques en cas de crise
B – Théphylline au long cours
C – Corticothérapie prolongée
D – Antibiothérapie de 10 jours
E – Cures climatiques
[45]
cc
Un homme de 46 ans, fumeur, est hospitalisé pour douleur thoracique gauche et dyspnée.
Les troubles se sont installés progressivement en 3 mois, au décours d’un épisode infectieux
d’allure virale.

Vous évoquez cliniquement une pleurésie sur:
A – Augmentation des vibrations vocales
B – Pincement des espaces intercostaux
C – Toux hémoptoïque
D – Matité
E – Abolition du murmure vésiculaire

[46]

La radiographie confirme le diagnostic, en montrant, pour une pleurésie de moyenne abondance de la grande cavité, une opacité:
A – Dense et inhomogène
B – Dense et homogène
C – Mal limitée
D – Latéro-thoracique épargnant le cul-de-sac
E – De tout le champ pulmonaire, refoulant le médiastin
[47]

Le premier examen complémentaire à demander est:
A – Une gazométrie
B – Une ponction pleurale
C – Une fibroscopie bronchique
D – Des tomographies de profil gauche
E – Un scanner thoraco-abdominal
[48]

Dans le cours du bilan, vous avez effectué une ponction pleurale. Vous pouvez affirmer la nature néoplasique de cet épanchement sur:
A – Liquide sérohématique
B – Présence de lymphocytes 100 %
C – Taux de glucose effondré
D – Taux de protide à 56 grammes/litre
E – Aucune des propositions précédentes
[49]

L’anatomie pathologique vous oriente vers une métastase pleurale d’une cancer épidermoïde. Au niveau de quel(s) organe(s) devez-vous rechercher le primitif?
A – Prostate
B – Bronche
C – OEsophage
D – Côlon
E – Rein
[50]

En raison du caractère récidivant de l’épanchement, malgré les ponctions et la corticothérapie, vous cherchez à obtenir une symphyse pleurale, quelle méthode utilisez-vous?
A – Injections de bléomycine dans la cavité pleurale
B – Décortication chirurgicale
C – Talcage par thoracoscopie
D – Injection de streptokinase dans la plèvre
E – Lavages pleuraux avec du sérum glucosé hypertonique

[51]
cc
Mr C, 28 ans, malien, vit en France, en foyer d’adultes depuis 3 ans.
Antécédents : bilharziose urinaire traitée.
Histoire de la maladie : depuis 2 mois, altération modérée de l’état général.
Amaigrissement : 60 à 58 kg. Toux incessante mais peu productive.
A l’examen clinique, on note
– température à 38°C
– quelques sueurs
– auscultations pulmonaire et cardiaque normales
– pas d’adénopathie périphérique
– rate, foie non palpés
– abdomen souple
– sphère ORL normale.
Les premiers examens complémentaires montrent:
– un infiltrat du lobe supérieur droit avec, en son sein, une cavité de 2 cm de diamètre
– 6 000 GB/mm3
– VS : 45/mm à la 1ère heure
– IDR à 10 unités à la tuberculine :20 mm phlycténulaire
– 1 à 9 bacilles alcoolo-résistants par champ au deuxième tubage gastrique alors que le
premier et le troisième sont négatifs.

Quel est l’argument décisif qui confirme la tuberculose chez ce patient et le fait mettre sous traitement?
A – L’IDR à la tuberculine est positive à 20 mm phlycténulaire
B – L’association infiltrat-cavité à la radiographie du thorax
C – La notion de sujet transplanté
D – Les signes généraux et le tableau infectieux
E – L’existence de quelques bacilles alcoolo-résistants à l’examen direct
[52]

Avant la mise sous traitement, il faut pratiquer:
A – Dosage des transaminases
B – Dosage de la glycémie
C – ECG
D – Dosage de la créatinine
E – Réflexogramme achilléen
[53]

Vous décidez d’appliquer à ce malade le traitement antituberculeux standard de 9 mois, utilisé en France. Quels sont les trois anti-tuberculeux utilisés à la phase initiale du traitement?
A – Streptomycine
B – Isoniazide
C – Rifampicine
D – Ethambutol
E – Ethionamide
[54]

Vous conseillez au malade:
A – De prendre tous ces médicaments en une fois par jour
B – De prendre ces médicaments au milieu des repas
C – D’interrompre son traitement si ses urines deviennent rouges-violacées
D – De signaler un éventuel prurit ou des lésions cutanées
E – De ne pas prendre en quantité importante de boissons alcoolisées

[55]

QueIIe(s) mesure(s) s’impose(nt)?
A – Déclaration à la D.D.A.SS.
B – Radiographie thoracique des sujets vivants dans le même foyer
C – Placement sanatorial du malade durant 9 mois
D – Réactions cutanées tuberculiniques des sujets contacts
E – Chimioprophylaxie des sujets contacts
[56]

Lantibiogramme vous montrera que les bacilles sont sensibles à tous les antibiotiques. Quel(s) est(sont) le(les) anti-tuberculeux que vous maintiendrez jusqu’au 9ème mois?
A – Streptomycine
B – Isoniazide
C – Rifampicine
D – Ethambutol
E – Ethionamide
[57]

Quel(s) examen(s) vous aide(nt) au 9ème mois à affirmer la guérison?
A – Dosage des transminases
B – Recherche de BK
C – I.D.R. 10 unités à la tuberculine
D – Radiographie du thorax
E – Epreuves fonctionnelles respiratoires
[58]
cc
Monsieur H., 28 ans, vous appelle pour une gêne respiratoire sifflante, nocturne, n’ayant pas
cédé à la prise de théophylline et de salbutamol. De petites gênes respiratoires sifflantes sont
survenues les jours précédents. A l’examen : sujet dyspnéique non cyanosé. A l’auscultation
sibilances disséminées, murmure vésiculaire bien audible, bruits du coeur modérément
accélérés à 9OImn, P.A. à 160/1 00 mmHg. Il est boulanger depuis râge de 14 ans. Des accès
dyspnéiques et une rhinorrhée aqueuse sont apparues depuis 6 ans, disparaissant durant les
périodes de vacances, récidivant dans les 3 premiers jours de la reprise du travail.
Examens récents : radiographie pulmonaire normale, test à l’acétylcholine positif (pour 100
microgrammes, chute de 30 % du VEMS), tests aux pneumallergènes usuels négatifs, tests
cutanés à la farine de blé positifs, test nasal (solution de farine de blé) positif. IgE totales à 44
Ul/ml. (N à 100 Ul/ml). Après linjection deterbutaline, de soludécadron IV etla prise de 200
mg de théophylline retard, amélioration de la dyspnée et de l’auscultation. A signaler
lapparition de tremblements fins des extrémités.

Le diagnostic d’asthme professionnel est étayé par:
A – La disparition de l’asthme en vacances
B – La récidive de l’asthme dans les 3 premiers jours de la reprise du travail
C – Le taux des IgE totales
D – Le test de provocation bronchique avec la substance incriminée
E – Le test à l’acétylcholine

[59]

Les facteurs déclenchants de l’asthme peuvent être multiples, même en présence d’un sujet allergique. Parmi les facteurs ci-dessous cités, indiquez les étiologies qui peuvent être vérifiées par des tests effectués en milieu hospitalier
A – Prise d’aspirine
B – Effort
C – Conflit psychologique
D – Variation climatique
E – Aucun des éléments précédents
[60]

La mesure thérapeutique la plus efficace chez ce patient serait:
A – Corticoides à dose minimale efficace
B – Béta-adrénergiques oraux
C – Eviction
D – Cromoglycate disodique
E – Aérosol de corticoïdes
[61]

Dans un état de mal asthmatique:
A – Le murmure vésiculaire est souvent diminué
B – Des signes cardiaques droits sont observés
C – La surinfection peut être une cause déclenchante
D – L’hypoxie est constamment présente
E – L’hospitalisation s’impose
[62]

Quelle est parmi les thérapeutiques citées, celle qui aura le plus de chance
d’être responsable de tremblements?
A – Aérosols de bétastimulants (4 bouffées par jour)
B – Théophylline per os (200 mg)
C – Cromoglycate disodique (4 capsules par jour)
D – Corticoïdes (Soludecadron® 1 amp)
E – Terbulaline (1 injection sous-cutanée à 0,5 mg)
[63]
cc
Un homme de 55 ans vous consulte pour une insuffisance respiratoire chronique grave, 3
mois après une décompensation aiguè. Ce malade, fumeur de 30 cigarettes/24 heures, est
atteint depuis 15 ans d’une bronchopathie chronique obstructive. La dyspnée s’aggrave
progressivement. Le malade ne peut marcher plus de 50 mètres sans reprendre son souffle. Il
y a 3 mois, à l’occasion d’une pneumopathie, le malade a été mis sous ventilation assistée
durant 10 jours. Après un séjour en maison de repos, il revient vous consulter à ce moment,
les gaz du sang montre: Pa02 = 53 mm Hg – PaCO2 = 48 mm Hg.

Quel(s) traitement(s) médicamenteux est (sont) utile(s) à ce malade en
traitement continu
A – Théophylline : 10 mg/kg/24 heures
B – Béta mimétiques (salbutamol : 5 bouffées 3 fois /jour)
C – Antibiothérapie (amoxicilline : 2 g/24 heures)
D – Almitrine : 2 cps/24 heures
E – Digoxine: 1 cp/24 heures

[64]

Chez ce malade, quel est le signe qui conduit à l’oxygénothérapie de longue durée:
A – Hypercapnie à 48 mmHg
B – Hypoxie à 53 mmHg
C – VEMS à 27% de la normale
D – Taux d’hémoglobine à 17 g/100 ml
E – Hypertrophie auriculaire droite
[65]

Loxygénothérapie de longue durée ne pourra pas être délivrée chez ce patient si:
A – Le malade continue à fumer
B – Le malade habite un immeuble de grande hauteur
C – Le malade reste hypercapnique
D – Le malade ne semble pas vouloir coopérer au traitement
E – Le malade ne bénéficie pas dassurance sociale
[66]

A quel débit prescrivez-vous l’oxygène de longue durée au domicile?
A – Au débit maximum ne donnant pas dhypercapnie sévère
B – Au débit maximum toléré par voie nasale
C – A un débit donnant une saturation en oxygène du sang artériel supérieur à 0,92 sans somnolence
D – Au débit maximum faisant disparaître la dyspnée
E – A 2 litres par minute de principe
[67]
cc
Un homme de 55 ans vous consulte pour une insuffisance respiratoire chronique grave, 3
mois après une décompensation aigué. Ce malade, fumeur de 30 cigarettes/24 heures, est
atteint depuis 15 ans dune bronchopathie chronique obstructive. La dyspnée saggrave
progressivement. Le malade ne peut marcher plus de 50 mètres sans reprendre son souffle. Il
y a 3 mois, à l’occasion d’une pneumopathie, le malade a été mis sous ventilation assistée
durant 10 jours. Après un séjour en maison de repos, il revient vous consulter à ce moment,
les gaz du sang montre: Pa02 = 53 mm Hg – PaCO2 = 48 mm Hg.

L(es) effet(s) attendu(s) de loxygénothérapie à long terme chez ce malade:
A – Amélioration importante et rapide du confort respiratoire
B – Allongement de la survie
C – Diminution de la polyglobulie
D – Perte de poids
E – Stabilisation de Ihypertension artérielle pulmonaire.

[68]
cc
Un homme de 35 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, fumeur
(15 années-tabac), présente la symptomatologie suivante:
douleur thoracique droite brutale. Fièvre à 40°C avec frissons, toux, expectoration purulente
striée de sang.
Examen clinique : syndrome de condensation pulmonaire de la base droite. Herpès naso-labial.
Radiographie : opacité alvéolaire systématisée du lobe inférieur droit. Petite réaction pleurale
du même côté.
Vous pensez à une pneumonie infectieuse.

En fonction du tableau clinique et radiologique, quel germe vous parait
le plus probablement en cause?
A – Mycoplasme
B – Bacille de Koch
C – Pneumocoque
D – Streptocoque anaérobie
E – Staphylocoque
[69]

Le syndrome alvéolaire constaté sur la radiographie peut se caractériser par un ou plusieurs éléments suivants, éventuellement associés les uns aux autres le(s)quel(s)?
A – Opacité homogène non rétractile
B – Bronchogramme aérien
C – Alvéologramme
D – Images en rayon de miel
E – Lignes de Kerley
[70]

Le syndrome clinique de condensation parenchymateuse peut se caractériser par un ou plusieurs éléments suivants; le(s)quel(s)?
A – Wheezing
B – Matité
C – Abolition du murmure vésiculaire
D – Souffle expiratoire voilé
E – Râles secs de fin dinspiration
[71]

Si vous voulez avoir une confirmation bactériologique, quel(s) examen(s)
fiable(s) pouvez-vous demander?
A – Hémocultures
B – Examen dexpectoration
C – Tubages gastriques 3 jours de suite
D – Urocultures
E – Tests cutanés aux extraits microbiens

[72]

Quel(s) antibiotique(s) pouvez-vous donner en première intention chez ce
malade?
A – Pénicilline G
B – Erythromycine
C – Gentamicine
D – Thiamphénicol
E – Ticarcilline (céphalosporine de 3ème génération)
[73]

Avec un traitement correct, l’évolution habituelle de cette pneumonie se fait
selon laquelle (lesquelles) des modalités suivantes?
A – Défervescence thermique au plus tard à la 48ème heure
B – Nettoyage radiologique en 5 jours
C – Adénopathies calcifiées quelques mois plus tard
D – Images pulmonaires bulleuses séquellaires
E – Aucune des affirmations précédentes nest exacte
[74]
cc
Un homme de 60 ans, fumeur, est hospitalisé pour des douleurs thoraciques variables avec la
respiration, associée à une dyspnée d’effort d’apparition récente spontanément régressive.
Dans les antécédents, on note : tuberculose pulmonaire traitée il y a 10 ans par INH®,
rifampicine, éthambutol pendant 9 mois. Il persiste des séquelles bi apicales à type dinfiltrat.
A l’examen : fréquence respiratoire à 20/mn, T° = 38°, TA : 15/9, pouls à 100/mn. Auscultation
cardiaque normale, mauvais état veineux des membres inférieurs. ECG : ischémie sous
épicardique en V4, V5, rythme sinusal. Radiographie de thorax: infiltrat biapical ; opacité
arrondie de 1 cm de diamètre adossée à la plèvre à droite, à gauche atélectasie en bande sus diaphragmatique Gaz du sang ; Pa02 = 60 mmHg ; PaCO2 = 30 mmHg : pH = 7,42.

On peut mettre en doute le diagnostic d’embolie pulmonaire devant:
A – L’absence d’hémoptysie
B – Le caractère arrondi de l’opacité radiologique
C – La caractère régressif de la dyspnée
D – La fièvre à 38°C
E – Aucun de ces éléments
[75]

Pour affirmer le diagnostic d’embolie pulmonaire
A – Les examens déjà réalisés sont suffisants
B – Il faut pratiquer une scintigraphie de perfusion
C – Il faut pratiquer une angiographie pulmonaire
D – Il faut pratiquer une échographie
E – Il faut pratiquer un cathétérisme droit
[76]

Vous instituez dès l’arrivée du malade:
A – Oxygénothérapie
B – Anticoagulant (héparine)
C – Dobutamine
D – Thrombolytiques
E – Antibiotiques par pénicilline – Gentalline® + Flagyl®

[77]

Le diagnostic d’embolie pulmonaire étant confirmé et le traitement initialement équilibré, la surveillance de l’hypocoagulabilité doit être effectuée les premiers jours du traitement
A – Toutes les deux heures
B – Toutes les 24 heures
C – Tous les 3 jours
D – Une fois par semaine
E -Tous les 16 jours
[78]

Après un traitement de 3 semaines par Héparine® ou Calciparine®,
qu’envisagez-vous?
A – Poursuite pendant 6 mois à un an de la Calciparine®
B – Relais par antivitamines K pendant 6 mois à un an
C – Traitement par antiagrégant plaquettaire
D – Arrêt des anticoagulants et port de bas de contention
E – Aucun de ces traitements n’est adapté
[79]
cc
Lors d’une radiographie pulmonaire systématique, on découvre, chez un homme 49 ans, une
opacité ronde de 4 cm, dans le lobe supérieur droit. Il est originaire de Tunisie et travaille
comme OS. dans une usine de câbles métalliques. Il a fumé 40 paquets/années. II n’a aucun
antécédent connu. L’examen clinique est normal. Les examens biologiques sont les suivants
NFS : G.R. =4300 000/mm3 – GB = 8 000Imm3, PN :66% – L:20% – E :4 % – M: 10% –
VS. : 32 à la 1ère heure.

Indiquez, parmi les examens biologiques suivants, celui(ceux) qui peu(ven)t être utile(s)
A – Recherche de BK par tubage
B – Sérologie d’hydatidose
C – Gazométrie sanguine
D – Sérologie d’amibiase
E – I.D.R. 10 unités tuberculiniques
[80]

Parmi les explorations suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) justifiée(s) pour leur intérêt diagnostique
A – La bronchoscopie
B – La médiastinoscopie
C – La bronchographie
D – La tomodensitométrie thoracique
E – La scintigraphie pulmonaire de ventilation/perfusion
[81]

Si les examens précédents n’apportent pas d’éléments en faveur d’un
diagnostic particulier, indiquer la(les) hypothèse(s) que vous devez envisager:
A – Abcès du poumon
B – Kyste hydatique
C – Cancer bronchique primitif
D – Tuberculose
E – Bronchectasies localisées

[82]

Indiquez, parmi les gestes suivants, celui que vous conseillez pour parvenir au diagnostic
A – Ponction transbronchique
B – Ponction transpariétale
C – La biopsie préscalénique de Daniels
D – Thoracotomie exploratrice
E – Pleuroscopie
[83]
cc
Mme Z., 35 ans, non fumeuse, employée de bureau, consulte pour des crises de dyspnée
intermittentes.
Histoire de la maladie : depuis 18 mois, épisodes de gène respiratoire initialement nocturnes,
accompagnés de sifflements intrathoraciques et d’une toux pénible. Ces crises surviennent
vers 4 heures du matin, et cèdent au bout de 2 heures lorsque la malade expectore de petits
crachats blanchâtres et épais. Elle fait également des crises après un effort important. Durant
l’hiver, la fréquence des crises a augmenté (plusieurs fois par semaine), surtout à l’occasion
d’épisodes bronchitiques. Ses expectorations étaient alors purulentes. Son état respiratoire
s’est amélioré au printemps et durant l’été.
Antécédents : sinusite maxillaire 2 ans auparavant, rhinite spasmodique isolée dans l’enfance,
survenant au printemps et à l’été ; asthme chez sa mère ; coryza spasmodique chez un frère
eczéma constitutionnel chez sa fille.
Examens : quelques sibilances des bases en expiration forcée. Radiographie pulmonaire
normale. Examen cardiovasculaire: normal.

Parmi les éléments cliniques suivants, le(s)quel(s) vous permet(tent) d’évoquer le diagnostic d’asthme?
A – Crises de dyspnée paroxystiques
B – Sinusite
C – Prédominance nocturne des crises
D – Sibilances auscultatoires
E – Toux récidivante
[84]

Vous faites faire une spirométrie qui montre les valeurs suivantes
capacité vitale = 3000 ml (valeur théorique = 3900 ml)
V.E.M.S. = 1850 ml (val. théo. = 3000 ml)
volume résiduel = 2480 ml (val. théo. = 1560 ml).
Ces résultats vous permettent de porter la (les) conclusion(s) suivante(s)
A – Syndrome mixte, obstructif et restrictif
B – Syndrome ostructif
C – Syndrome restrictif avec distension
D – Trouble de diffusion
E – Emphysème
[85]

Pour rechercher la réversibilité de ces anomalies spirométriques, vous pouvez pratiquer la(les) épreuve(s) suivante(s)
A – Inhalation de salbutamol (sympathomimétique)
B – Inhalation d’acétylcholine
C – Inhalation d’un parasympatholytique
D – Inhalation de cromoglycate disodique
E – Inhalation d’oxygène

[86]

Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) peu(ven)t orienter vers une
composante allergique?
A – Recrudescences au moment des infections bronchiques
B – Terrain atopique
C – Absence d’hyperleucocytose à l’hémogramme
D – Déclenchement des crises à l’effort
E – Absence d’anomalies sur le cliché pulmonaire
[87]

Les tests cutanés montrent une positivité avec réaction immédiate aux allergènes suivants : poussière de maison, plumes, acariens, pollens de graminées, extraits microbiens, poils de chien, moisissures.
Vous concluez que:
A – L’asthme est directement en rapport avec une allergie pollinique
B – Il existe une allergie microbienne qui doit être traitée
C – Il existe peut être une composante allergique aux acariens
D – L’asthme est d’origine allergique pure
E – Il faudra désensibiliser à tous ces allergènes
[88]

Parmi les thérapeutiques suivantes, que pouvez-vous prescrire pour faire céder rapidement la crise?
A – Deux bouffées de salbutamol (sympathomimétique)
B – Une capsule de Lomudal® (cromoglycate)
C – Une capsule de Zaditen® (kétotifène)
D – Deux bouffées de Bécotide® (corticoide)
E – Deux comprimés de Polaramine® (antihistaminique)
[89]

Pour prévenir les crises déclenchées par l’effort, vous pouvez prescrire
A – Théophylline
B – Cromogylycate (Lomudal®)
C – Corticoïdes
D – Sympathomimétiques bétastimulants
E – Polaramine® (antihistaminique)

[90]
cc
Un malade de 60 ans est hospitalisé dans le service de Pneumologie pour une insuffisance
respiratoire aiguê. Ce malade est connu du service comme un insuffisant respiratoire
chronique. Après quelques heures doxygénothérapie, la situation s’améliore. Dans ses
antécédents, on note il y a plusieurs années, une fracture de jambe immobilisée par plâtre. Au
cours de cette immobilisation, il sétait plaint d’une douleur thoracique brève qui n’avait pas
entraîné d’investigation complémentaire. Depuis cet accident, il a développé de volumineuses
varices de ce membre. Ces varices donnent fréquemment lieu à des phlébites superficielles
qu’il traite uniquement par des anti inflammatoires locaux. Le diagnostic d’embolie récidivante
est retenu.

Devant ce tableau clinique, quel(s) autre(s) diagnostic(s) doi(ven)t être
évoqué(s)?
A – Décompensation dune sclérose pulmonaire emphysémateuse
B – Pneumothorax aigu
C – Cancer bronchique secondaire
D – Epanchement pleural
E – Péricardite
[91]

Pour étayer le diagnostic vous demandez:
A – Radiographie pulmonaire
B – ECG
C – Bronchoscopie
D – Angiographie de l’artère pulmonaire
E – Dosage des gaz sanguins
[92]

Parmi les investigations suivantes, laquelle(lesquelles) peu(ven)t venir étayer l’étiologie?
A – Artériographie des membres inférieurs
B – Doppler des membres inférieurs
C – Phlébocavographie
D – Rhéopléthysmographie
E – Thermographie des membres inférieurs
[93]

Quel(s) traitement(s) doi(ven)t être envisagé(s)?
A – Broncho-aspiration
B – Traitement fibrinolytique
C – Interruption partielle de la veine cave par filtre-ombrelle intracave
D – Interruption partielle de la veine cave par clip péricave
E – Intervention directe de décaillotage de l’artère pulmonaire sous CEC
[94]

Quel(s) traitement(s) ultérieur(s) vous parai(ssen)t primordia(l)ux:
A – Eveinage des varices du membre inférieur
B – Contention élastique au long cours
C – Traitement anticoagulant au long cours
D – Crénothérapie
E – Traitement vasoactif et toniques veineux

[95]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 35 ans, manoeuvre dans une entreprise
de travaux publics pour température à 400 C, point de côté droit, dyspnée. L’interrogatoire
révèle un éthylisme chronique. Un tabagisme habituel, aucun problème pulmonaire jusqu’à ce
jour. L’examen met en évidence des frissons et un syndrome de condensation pulmonaire
apical droit.

Quel diagnostic évoquez-vous?
A – Pleurésie purulente
B – Abcès du poumon
C – Infarctus pulmonaire
D – Pneumonie lobaire aigué
E – Pneumothorax
[96]

Qu’allez-vous trouver a priori à l’examen physique du thorax?
A – Matité
B – Crépitants
C – Souffle tubaire
D – Hypersonorité
E – Souffle cavitaire
[97]

Vous rechercherez à la radiographie:
A – Opacité systématisée non rétractile
B – Opacité déclive à concavité supérieure
C – Hyperclarté diffuse
D – Image cavitaire
E – Opacité non systématisée
[98]

Quel examen complémentaire est indispensable?
A – Examen des crachats
B – Hémocultures
C – Urocultures
D – Numération formule
E – Vitesse de sédimentation
[99]

Vous devez craindre chez ce patient:
A – Pleurésie purulente
B – Abcès du poumon
C – Délirium
D – Insuffisance respiratoire aigué
E – Pneumothorax

[100]

Parmi les antibiotiques suivants, lequel vous parait le plus adapté?
A – Aminoside
B – Chloramphenicol
C – Cépha losporine
D – Tétracycline
E – Pénicilline
[101]

Quel sera la durée de votre traitement?
A – 1 semaine
B – 2 à 3 semaines
C – 1 mois
D – Jusquà apyrexie
E – 2 mois
[102]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 60 ans, agriculteur, tabagique (40
paquets/année) aux habitudes éthyliques certaines, qui présente depuis 24 heures un
syndrome respiratoire aigu. Celui-ci a débuté par un point de côté brutal au niveau de la base
droite, la fièvre s’est rapidement élevée à 390 C. L’expectoration est minime mais muco purulente A l’examen clinique, le sujet est en bon état général : l’examen thoracique révèle un
syndrome de condensation de la base droite.

Vous évoquez comme diagnostic(s)
A – Une maladie des éleveurs doiseaux
B – Un infarctus pulmonaire
C – Un oedème aigu du poumon
D – Une pneumonie à pneumocoque
E – Un pneumothorax spontané
[103]

Vous vous attendez à trouver à l’examen de ce patient, tous les signes
cliniques énumérés ci-dessous sauf un. Lequel ?
A – Herpès Labial
B – Adénopathie sus-claviculaire droite
C – Râles crépitants
D – Souffle tubaire
E – Submatité de la base droite
[104]

Vous pouvez éventuellement observer tous les signes radiologiques
thoraciques, sauf un. Lequel ?
A – Comblement du cul-de-sac pleural droit
B – Opacité dense triangulaire à sommet hilaire, de la base droite avec image de bronchogramme aérien
C – Opacités bilatérales denses polysegmentaires
D – Adénopathies hilaires bilatérales
E – Opacité dense triangulaire avec image d’excavation d’un centimètre de diamètre en son sein

[105]

Lantibiotique dont la prescription est totalement inadaptée chez ce patient est:
A – Penicilline G
B – Ampicilline
C – Gentamicine
D – Erythromycine
E – Céphalosporine
[106]

Quelle est l’évolution clinique observée usuellement après mise en route rapide d’un traitement antibiotique adapté chez un tel patient?
A – Apparition d’un pyopneumothorax
B – Nettoyage radiologique et défervescence thermique en 24 heures
C – Défervescence thermique en 2 à 3 jours et nettoyage radiologique en 15 jours – 3 semaines
D – Apparition d’une miliaire signant un oedème aigu lésionnel E – Apparition d’une obnubilation avec méningoencéphalite
[107]

Après 4 semaines, la radiographie du thorax montre la persistance d’une image trabéculaire de la base droite avec une opacité à la corne inférieure du hile droit. Parmi les examens ci-dessous, quel est celui qu’il faut demander en priorité?
A – Ponction transtrachéale pour recherche bactériologique
B – Scanner thoracique
C – Fibroscopie bronchique
D – Scintigraphie pulmonaire
E – Recherches répétées de BK dans l’expectoration ou le liquide de tubage gastrique
[108]
cc
Une femme de 23 ans consulte pour un asthme datant de l’enfance. Les crises étaient peu
fréquentes jusqu’à l’année dernière : elles survenaient soit après un effort, soit entre Mars et
Juin, période pendant laquelle existait également une rhinite spasmodique. Les crises depuis
1 an sont devenues plus fréquentes et importantes (pluri-hebdomadaires), à la suite d’une
bronchite. Il persiste entre les crises une gêne respiratoire le plus souvent minime (le matin au
réveil surtout). Depuis 5 jours, elle a des crises tous les jours avec une gêne respiratoire
persistante (dyspnée à 1 étage environ). A l’examen, il existe des sibilants dans les 2
poumons, l’expectoration est abondante, mousseuse; la patiente n’est pas cyanosée; la
température est à 37,5° c. Il faut signaler enfin un retard des règles de 2 mois.

Le traitement que vous proposez comporte:
A – Synacthène retard
B – Théophylline
C – Corticoïde retard
D – Corticoïde par voie orale
E – Sympatho-mimétique

[109]

Quel traitement antibiotique proposez-vous?
A – Macrolides
B – Pénicilline injectable
C – Aminoside
D – Cyclines
E – Aucun antibiotique
[110]

Les circonstances anamnestiques et cliniques permettent dénoncer la(les) proposition(s) suivante(s)
A – Il faut faire une étude bactériologique de lexpectoration pour montrer la nature infectieuse de cet asthme
B – Il faut faire un bilan allergologique avant tout traitement
C – Il est dangereux de faire un bilan allergologique en période de crise
D – Il faut commencer immédiatement une désensibilisation
E – Aucune de ces propositions nest vraie
[111]

En faveur dune origine allergique, vous retenez
A – Le retard des règles
B – Lexpectoration
C – La rhinite spasmodique
D – Le déclenchement des crises à leffort
E – La périodicité des crises
[112]

Quel(s) examen(s” complémentaire(s) proposez-vous pour confirmer
Ihypothèse allergique?
A – Hémogramme
B – Test de provocation au carbachol ou à lacétyl choline
C – Tests cutanés
D – Dosage des IgE
E – Epreuve deffort
[113]

Quel type dallergie peut être a priori évoqué?
A – Poil de chat
B – Poussière de maison
C – Pollen de oramine
D – Allergie bactérienne
E – Allergie alimentaire

[114]
cc
Un homme de 46 ans est hospitalisé pour oedème en pèlerine avec:
– turgescence des jugulaires
– céphalées matinales
– fièvre à 38° C.
Cet ouvrier est fumeur (20 cigarettes/24 heures). Il na pas d’antécédents particuliers. Depuis
3 mois, il présente une altération progressive de l’état général et une toux.

La radiographie du thorax pulmonaire montrera le plus probablement:
A – Une opacité de l’apex droit avec lyse de la première côte
B – Une altération de tout le poumon droit avec attraction du médiastin
C – Des opacités biapicales excavées
D – Un épanchement pleural bilatéral avec cardiomégalie
E – Une opacité latéro-médiastinale droit refoulant l’axe trachéal
[115]

Chez ce malade sans antécédent, vous pensez avant tout à:
A – Un cancer anaplasique à petites cellules
B – Une maladie de Hodgkin
C – Un thymome malin
D – Un dysembryome
E – Un neuroblastome
[116]

Pour obtenir le diagnostic étiologique, vous demandez:
A – Une angiopneumographie
B – Un scanner thoracique
C – Une lymphographie
D – Une fibroscopie
E – Une ponction trans-trachéale
[117]

On peut envisager comme traitement:
A – Héparinothérapie
B – Radiothérapie
C – Chimiothérapie
D – Corticothérapie
E – Chirurgie thoracique

[118]
cc
Un homme de 55 ans (poids 100 kg pour 170 cm) présente les perturbations biologiques
suivantes : glycémie à jeûn (8 heures) 2,00 glI, glycémie post prandiale (9 h 30) 2,30 g/l,
glycémie à 12h 1,05 g/l, et glycémie à 18h 1,30 g/l. L’hémoglobine glycosylée totale est à 8 %.
Le taux du cholestérol est à 2 g/l et les triglycérides à 3,5 g/l. L’interrogatoire révèle des
crampes nocturnes des mollets depuis plusieurs mois. A l’examen, on ne note rien de
particulier. Si ce n’est une hypertension artérielle modérée à 160/1 00 mm de Hg. La
créatininémie est normale 11 mg/l, et l’examen des urines ne montre pas de protéinurie.

Vous pouvez conclure que:
A Ce sujet a un diabète de type I
B Ce sujet a un diabète de type Il
C Ce sujet a une simple intolérance au glucose
D Ce sujet n’a ni diabète ni intolérance au glucose
E Ce sujet a une hypertriglycéridémie endogène modérée (type IV)
[119]

Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, vous mettez en oeuvre:
A Régime hypocalorique
B Régime de restriction sodée
C Régime normocalorique sans sucres simples
D Régime normocalorique et pauvre en graisses
E Régime normocalorique mais hypoglucidique
[120]

Supposez qu’au bout de quelques semaines ou mois les mesures thérapeutiques s’avèrent insuffisantes sur les perturbations glycémiques. Parmi les traitements complémentaires suivants lequel allez-vous choisir?
A Prescription de sulfamides hypoglycémiants
B Insu linothérapie
C Prescriptions de biguanides
D Prescriptions combinée de biguanides et de sulfamides
E Prescription combinée d’insuline et de biguanides
[121]

Supposez qu’au bout de quelques semaines ou mois les nouvelles mesures thérapeutiques que vous avez envisagées s’avèrent insuffisantes sur les perturbations lipidiques. Parmi les traitements suivants, vous pouvez envisager
A Prescription d’un fibrate
B Prescription de cholestyramine
C Prescription de néomycine
D Prescription d’un dérivé de la thyroxine
E Modifications du régime avec prescription d’un régime enrichi en triglycérides à chaîne moyenne

[122]
cc
Un employé de bureau de 52 ans est hospitalisé pour aggravation récente de sa dyspnée et
somnolence diurne. Dans ses antécédents, on note une toux grasse chronique avec
expectoration peu abondante, muqueuse et un tabagisme à 40 cigarettes/j, depuis l’âge de 18
ans. Durant les trois dernières années, il a noté une dyspnée d’effort s’aggravant
régulièrement. A l’examen, on observe une fréquence respiratoire de 20/mn, une cyanose, une
PA à 160/90 mmHg, un rythme cardiaque à 130/mn une température à 38° cet des oedèmes
des membres inférieurs. L’expectoration est mucopurulente. L’auscultation révèle des râles
ronflants.
A l’entrée, les principaux résultats biologiques sont les suivants
– VS à 32 à la première heure, kaliémie 4,9 mmol/l
– GR 5980 000/mm3, GB 13 800/mm3 (90% de polynucléaires neutrophiles), Hb 180 g/l
– Gazométrie artérielle (sans apport d’oxygène): pH 7,30, Pa02 45 mmHg, (5.98 KPa),
PaCO2 55 mmHg (7,3 1 KPa), CO3H 35 mmol/l. L’électrocardiogramme montre une
tachycardie sinusale avec 16 extrasystoles ventriculaires par minute. La radiographie
pulmonaire révèle une distension thoracique, sans foyer parenchymateux.
Un pneumocoque est isolé de l’expectoration avant toute antibiothérapie.
A la sortie, une exploration fonctionnelle respiratoire donnera les résultats suivants (les valeurs
normales théoriques sont indiquées entre parenthèses)
– Capacité vitale 4,11(4,11) – V.E.M.S .: 1,31(2,861) – Volume résiduel : 3,91 (2,3 I) – Capacité
pulmonaire totale : 81(6,4 I).
La gazométrie artérielle s’est stabilisée à pH 7,38 – Pa02 55 mmHg (7,33 KPa), PaCO2 50
mmHg (6.67 KPa).

L’analyse des gaz du sang artériels indiqués à l’entrée du malade met en
évidence:
A – Une acidose respiratoire aigué
B – Une acidose respiratoire chronique
C – Une acidose mixte compensée
D – Une alcalose respiratoire
E – Une alcalose métabolique
[123]

Quelles sont les 2 mesures thérapeutiques que vous proposez en priorité?
A – Digitaliques
B – Perfusion alcaline
C – Oxygénothérapie nasale à 1 l/minute
D – Codéïne
E – Kinésithérapie
[124]

Quelle conclusion tirer de l’examen bactériologique chez ce patient?
A – Le pneumocoque isolé impose une pénicillinothérapie
B – Le pneumocoque isolé impose un antibiogramme
C – L’examen de l’expectoration doit être répété
D – L’examen de l’expectoration n’a aucune valeur
E – Le pneumocoque isolé n’est pas pathogène
[125]

Quelle conclusion tirer de l’exploration fonctionnelle respiratoire?
A – Syndrome mixte à prédominance obstructive
B – Syndrome obstructif
C – Syndrome restrictif
D – Résultats ininterprétables
E – Syndrome mixte à prédominance restrictive

[126]

Sur quel argument indiquez-vous une oxygénothérapie au long cours?
A – La Pa02 à la sortie du malade
B – La PaCO2 à la sortie du malade
C – Valeur de l’exploration fonctionnelle respiratoire
D – Persistance de l’hypoxémie inférieure à 60 mmHg
E – Persistance dune PaCO2 supérieure 3,50 mmHg sur 2 mois
[127]
cc
Madame L. 38 ans, est hospitalisée en raison de l’association
– d’une fièvre à 400 C
– de frissons généralisés
– d’une toux non productive.
Ces symptômes sont apparus brutalement et sont mal tolérés. A l’examen clinique, il existe un
syndrome de condensation basithoracique, antérieur droit, correspondant radiologiquement à
une opacité hétérogène mal limitée, se projetant en regard du lobe moyen. Parmi les examens
biologiques obtenus, on retient l’existence d’une hyperleucocytose (25 000 GBImm3) à
prédominance de polynucléaires neutrophiles (80 %). L’examen bactériologique des
expectorations met en évidence la présence de nombreux bacilles et cocci gram positifs.
Madame L… est alors traitée par Pénicylline G. Après une amélioration transitoire, la fièvre
réapparait et survient un ictère conjonctival dans un contexte d’altération de l’état général.
L’image radiologique se modifie avec une extension des lésions qui se bilatéralisent, restant
grossièrement hilifuges. L’hyperleucocytose persiste mais le compte des hématies est
impossible (Coombs positif, présence d’hémagglutinines froides).

Le diagnostic de pneumonie bactérienne gram + est cohérent avec:
A – Fièvre
B – Frissons
C – Opacité radiologique non systématisée
D – Présence d’agglutinines froides
E – Hyperleucocytose
[128]

En cas de pneumonie bactérienne, la preuve bactériologique peut être
apportée par:
A – L’examen d’expectoration
B – Les hémocultures
C – Le brossage bronchique protégé
D – La ponction trachéale
E – Aucune de ces propositions
[129]

A la lecture de cette observation, quel est l’agent microbien que vous devez incriminer en priorité?
A – Streptococcus pneumoniae
B – Hémophilus influenzae
C – Mycoplasma pneumoniae
D – Staphylococcus aureus
E – Bactéroïdes fragilis

[130]

Les pneumopathies aiguès de l’adulte non immunodéprimé justifient le recours en première intention
A – Aux aminosides
B – Aux macrolides
C – Aux cyclines
D – Aux céphalosporines
E – A aucune de ces propositions
[131]
cc
Homme de 60 ans, adressé pour dyspnée d’effort rapidement croissante depuis plusieurs mois. Fumeur (15 cigarettes par jour depuis 40 ans), il ne mentionne pas d’antécédent notable. Il a exercé diverses professions sédentaires, sans exposition à des toxiques. Les radiographies de médecine du travail n’ont pas montré d’anomalies, mais le dernier examen remonte à plus de deux ans. La dyspnée est apparue insidieusement, sans autre phénomène associé, pas de douleurs thoraciques, pas de toux, ni crachats. Après une aggravation lente, le handicap est majeur depuis quelques mois : pas de dyspnée au repos, mais elle apparaît après 20 ou 30 mn de marche à plat et pour 5 marches d’escalier.
L’examen met en évidence une tachypnée au repos à 25 par minute. L’ampliation thoracique est faible. A l’auscultation, râles crépitants des deux bases. L’auscultation cardiaque montre un éclat de Bi au foyer pulmonaire, accompagné d’une discrète hépatalgie et de petits oedèmes malléolaires. Présence d’un hippocratisme digital, avec cyanose unguéale. Amaigrissement de 10 kg en quelques mois. Examen général normal. Pas de fièvre. Radiographie pulmonaire : image interstitielle, de type réticulonodulaire, diffuse aux deux champs pulmonaires, avec ascension des deux coupoles. Médiastin et plèvre sont normaux. Majoration des ombres vasculaires pulmonaires. avec augmentation du volume des branches d’origine des artères pulmonaires. Examens complémentaires
– spirométrie : CV 2,800 I – valeur théorique = 4 I.
VEMS 2,500 I – valeur théorique = 2.8 I
VEMS/CV = 80 % – valeur théorique = 70 %
– gaz du sang artériel
(Air repos) (Air effort) (Sous 02 : 100 %)
– Pa02 (mm Hg) 55 40 500
-5a02% 87 82 99
– PacO2 (mm Hg) 34 33 40
– pH 7,46 7,37 7,41
– C02 total (mmol/l) 25 26 26

L’analyse de la spirométrie permet de conclure à:
A – Un syndrome obstructif
B – Un syndrome restrictif
C – Un syndrome de distension
D – Un syndrome obstructif avec distension
E – Un syndrome restrictif avec distension
[132]

Chez ce malade, l’hypoxie peut s’expliquer par:
A – Une inadéquation du rapport ventilation-perfusion
B – Un effet espace mort
C – Une hypoventilation alvéolaire
D – Un trouble de diffusion des gaz
E – Une diminution du temps de contact air/sang

[133]

L’ensemble des données cliniques et paracliniques évoque:
A – Une cardiopathie gauche
B – Une bronchopneupathie chronique obstructive
C – Une fibrose pulmonaire primitive
D – Une fibrose pulmonaire secondaire à une collagénose
E – Une miliaire tuberculeuse
[134]

On peut retenir comme élément péjoratif:
A – L’hippocratisme digital
B – La présence de râles crépitants
C – L’abaissement du transfert du CO
D – La rapidité de l’évolution récente
E – Laggravation de l’hypoxie à l’effort
[135]

La confirmation du diagnostic pourrait être apportée par:
A – Un cathétérisme cardiaque droit
B – Une biopsie pulmonaire transbronchique
C – La baisse de la compliance pulmonaire
D – La recherche d’anticorps antipoumon
E – La disparition des signes cliniques et radiologiques sous corticoïdes
[136]

Le traitement de la dyspnée repose sur:
A – Les analeptiques respiratoires
B – L’oxygénothérapie,continue (repos)
C – Les digitaliques
D – L’oxygénothérapie à l’effort
E – La prise régulière d’un diurétique

[137]
cc
Monsieur X., 62 ans, souffre dune myocardiopathie non obstructive en apparence primitive.
Depuis une première poussée d’insuffisance cardiaque globale, il y a un an, il reçoit les
médicaments suivants : Sintrom®, Digitaline®, Lasilix®, Aldactone® et Cordarone®. Depuis
deux mois, sa condition cardiovasculaire se dégrade à nouveau : il est dyspnéique au moindre
effort, se plaint d’une asthénie extrême et perd du poids malgré la réapparition de volumineux
oedèmes des membres inférieurs. L’examen clinique note une arythmie à 90/mn, une pression
artérielle à 110/90 mmHg. La radiographie thoracique montre une cardiomégalie importante
(ICT = 0,65), une hypervascularisation pulmonaire et un épanchement pleural gauche. L’ECG
révèle une fibrillation auriculaire et un bloc de branche droit complet. Un cathétérisme
cardiaque droit confirmé l’élévation des pressions de remplissage ventriculaires (POD à 18
mmHg et PCP à 30 mmHg) et un débit cardiaque très abaissé (IC = 1,5 l/mn/m2).
Devant ce tableau d’insuffisance cardiaque de stade IV réfractaire, le recours à un traitement
vasodilatateur apparaît souhaitable.

Parmi les signes suivants tirés de l’observation, lequel ou lesquels peuvent être attribués à une insuffisance ventriculaire droite?
A – Dyspnée
B – Epanchement pleural gauche
C – OEdèmes des membres inférieurs
D – Bloc de branche droit
E – Augmentation de la POD
[138]

Si on prescrit un dérivé nitré chez ce patient, quel(s) effet(s) clinique(s) et
hémodynamique(s) favorable(s) peut-on espérer en priorité?
A – Réduction de la dyspnée
B – Augmentation de la PA systolique
C – Réduction de la POD
D – Réduction de la PCP
E – Augmentation du débit cardiaque
[139]

Si on prescrit isolément du Nepressol® (hydralazine) quel est l’effet favorable (clinique ou hémodynamique) que l’on peut espérer en priorité?
A – Réduction de la dyspnée
B – Diminution de la PA systolique
C – Réduction de la POD
D – Réduction de la PCP
E – Augmentation du débit cardiaque
[140]

Si on prescrit du Minipress® (prazosine), quel(s) effet(s) clinique(s) et
hémodynamique(s) favorables peut-on espérer?
A – Réduction de la dyspnée
B – Diminution de la PA systolique
C – Réduction de la POD
D – Réduction de la PCP
E – Augmentation du débit cardiaque

[141]

Si on prescrit du Lopril® (captopril), quel(s) effet(s) favorable(s) clinique(s) ou hémodynamique(s) peut-on espérer?
A – Réduction de la dyspnée
B – Diminution de la PA systolique
C – Réduction de la POD
D – Réduction de la POP
E – Augmentation du débit cardiaque
[142]

En cas de prescription de Lopril®, quel est parmi les 5 médicaments antérieurement prescrits chez ce patient celui dont le maintien est a priori contre indiqué?
A – Sintrom®
B – Digitaline®
C – Lasilix®
D – Aldactone®
E – Cordarone®
[143]
cc
Un homme de 48 ans, maçon, consulte pour hémoptysie. Dans ses antécédents, on note une
tuberculose pulmonaire traitée 10 ans auparavant par une association rifampicine, isoniazide,
éthambutol pendant 2 mois, puis rifampicine, isoniazide pendant 10 mois supplémentaires.
Hygiène de vie : alcool environ 1 litre de vin par jour, tabac 15 à 20 cigarettes par jour depuis
30 ans. Etat général relativement conservé. A l’auscultation : submatité au niveau du sommet
droit, quelques sibilances aux deux temps respiratoires. Examen radiologique : opacité
systématisée et rétractile du lobe supérieur droit. Quelques opacités trabéculo-nodulaires
dans la région rétroclaviculaire gauche. Pas de cavité visible.

Chez ce malade 3 diagnostics pouvaient être évoqués compte tenu des antécédents et des signes actuels : cancer, rechute de tuberculose, greffe aspergillaire. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui rende(nt) le diagnostic de cancer le plus probable?
A – Le traitement de la tuberculose a été correct
B – Habitudes tabagiques
C – Occupations professionnelles
D – Absence de cavités résiduelles de la tuberculose
E – Aspect radiologique du lobe supérieur droit
[144]

Devant la constatation d’un bourgeon endo-bronchique en endoscopie, quel est le diagnostic le plus probable?
A – Cylindrome
B – Tumeur carcinoïde
C – Cancer épidermoïde
D – Cancer anaplasique à petites cellules
E – Cancer bronchiolo-alvéolaire

[145]

Le prélèvement biopsique du bourgeon endobronchique montre histologiquement des amas de cellules acidophiles, à noyau hyperchromatique parfois en mitose et à cytoplasme assez abondant, formant des globes parakératosiques. Quel diagnostic doit-on poser?
A – Granulome nodulaire épithélioïde
B – Cancer épidermoïde
C – Cancer anaplasique à petites cellules
D – Cancer bronchiolo-alvéolaire
E – Tumeur carcinoïde bronchique
[146]

Le traitement chirurgical du cancer bronchique est souhaitable quand il nexiste
pas de contre-indications. Parmi les circonstances suivantes, indiquez celle(s)
qui nest (sont) pas une (des) contre-indication(s) opératoire(s)
A – Paralysie récurrentielle gauche
B – Abaissement du VEMS au dessous de 800 ml
C – Epanchement pleural liquidien de nature inflammatoire
D – Epanchement pleural liquidien contenant des cellules cancéreuses
E – Découverte du cancer à l’occasion d’un pneumothorax spontané
[147]
cc
Un homme de 65 ans, fumeur ( 30 paquets! année), et porteur d’une bronchite ancienne avec
syndrome spirographique abstructif, est hospitalisé pour une aggravation de son état
déterminée par une surinfection bronchique saisonnière, Il présente une toux fréquente avec
expectoration muco-purulente. Il est dyspnéïque. La température est à 38.2 degrés. A
l’examen : cyanose modérée, râles ronflants diffus sans foyer de condensation. Coeur rapide.
Le foie est légèrement hypertrophié et sensible. Il n’y a pas d’oedème des membres
inférieurs. La radiographie pulmonaire met en évidence une distension et une surcharge des
bases, sans foyer.
Electrocardiogramme : tacycardie sinusale à 96/minute, conduction auriculoventriculaire
normale, onde P ample et pointue d’amplitude supérieure à 2 mm en D2, D3, AVF, axe de
QRS à +130°, persistance d’ondes S en V5, V6.
Gaz du sang artériel : Pa02 50 mmHg (6,7 kpa), PaCO2 58 mmHg (7,9 kpa), HCO3 36
millimoles!litre, pH 7,40.
Numération formule sanguine : 6.060.000 globules rouges par mm3, 180 g par litre
d’hémoglobine, 59% d’hématocrite, 12000 leucocytes par mm3 avec 78 % de polynucléaires
neutrophiles.

Lors d’une épreuve fonctionnelle respiratoire qui sera pratiquée chez ce patient,
vous pouvez affirmer le syndrome obstructif sur:
A – La diminution de la capacité vitale (CV)
B – La diminution du volume expiratoire maximal seconde (VEMS)
C – La diminution du rapport volume expiratoire maximal seconde sur
capacité vitale (VEMS/CV)
D – L’augmentation du rapport volume résiduel sur capacité total (VR/CPT)
E – L’élévation de la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF)
[148]

Les gaz du sang artériel sont compatibles avec le diagnostic
A – D’acidose mixte
B – D’hypoxie avec acidose ventilatoire compensée
C – D’alcalose ventilatoire
D – D’hypoxie avec acidose métabolique
E – Aucun de ces diagnostics

[149]

Le tracé électrocardiographique est compatible avec le diagnostic de
A – Tachycardie paroxystique
B – Hypertrophie ventriculaire gauche
C – Hypertrophie ventriculaire droite
D – lschémie myocardique
E – Hypertrophie auriculaire droite
[150]

Quel est le témoin le plus fiable de l’ancienneté de l’insuffisance respiratoire?
A – Pa 02 = 6,7 kPa (50 mm Hg)
B – Pa 002 = 7,9 kPa (58 mm Hg)
C – HCO3 = 36 millimoles/litre
D – Hémoglobine = 180 g/l
E – Globules Blancs = 12.000/mm3
[151]

Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) faut-il conseiller?
A – Une saignée lente de 400 ml
B – Une oxygénothérapie par sonde nasale à faible débit
C – La prescription de codéïne
D – La prescription d’une antibiothérapie type Ampicilline
E – L’assistance au drainage bronchique par un kinésithérapeute
[152]
cc
Monsieur M., manoeuvre de son métier, fumeur de 20 cigarettes par jour, est adressé par son
médecin dans un service de Pneumologie à la suite de l’apparition d’un oedème de la face et
des creux sus-claviculaires, avec distension des veines jugulaires et circulation collatérale
thoracique antérieure. L’aspect est celui d’un syndrome de compression de la veine cave
supérieure. Le cliché de thorax révèle une image en bande d’environ 1 cm d’épaisseur,
s’étendant horizontalement de la partie supérieure du hile à la région axillaire sur le cliché de
face, et à la paroi thoracique antérieure sur le cliché de profil. Le médiastin supérieur est élargi
et l’on note des opacités polylobées évoquant des adénopathies au niveau du hile droit. Le
reste de l’examen clinique est sans particularité.

Quelle interprétation donnez-vous à l’image en bande, visible au niveau du
champ pulmonaire droit?
A – Scissurité
B – Epanchement pleural enkysté dans la petite scissure
C – Atélectasie du segment ventral du lobe supérieur droit
D – Atélectasie du lobe moyen
E – Aucune de ces hypothèses

[153]

La fibroscopie révèle une infiltration avec sténose partielle dun orifice bronchique en rapport avec un cancer anaplasique à petites cellules (diagnostiqué à la biopsie). Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) adopteriez- vous?
A – Abord chirurgical avec exérèse pulmonaire et curage ganglionnaire pour lever la compression cave supérieur
B – Association radiothérapie-chimiothérapie
C – Abstention thérapeutique
D – Mise en oeuvre d’un traitement anticoagulant
E – Mise en oeuvre d’un traitement fibrinolytique
[154]

En dehors du cancer anaplasique à petites cellules, quelle(s) autre(s)
formation(s) pathologique(s), peu(ven)t entrainer le développement d’un
syndrome de compression cave supérieur?
A – Adénopathies sarcoïdiennes
B – Goître plongeant
C.- Thymome lympho-épithélial
D – Kyste pleuro-péricardique
E – Neurinome
[155]

Les cancers bronchiques anaplasiques sont caractérisés par:
A – Leur faible pouvoir métastatique
B – La fréquence des syndromes associés paranéoplasiques
C – Le caractère tardif de l’envahissement ganglionnaire médiastinal
D – L’absence de granules de sécrétion dans les cellules néoplasiques en microscopie électronique
E – Leur évolution plus rapide que les cancers épidermoïdes ou glandulaires
[156]
cc
Monsieur M., manoeuvre de son métier, fumeur de 20 cigarettes par jour, est adressé par son
médecin dans un service de Pneumologie à la suite de l’apparition d’un oedème de la face et
des creux sus-claviculaires, avec distension des veines jugulaires et circulation collatérale
thoracique antérieure. L’aspect est celui d’un syndrome de compression de la veine cave
supérieure. Le cliché de thorax révèle une image en bande d’environ 1 cm d’épaisseur,
s’étendant horizontalement de la partie supérieure du hile à la région axillaire sur le cliché de
face, et à la paroi thoracique antérieure sur le cliché de profil. Le médiastin supérieur est élargi
et l’on note des opacités polylobées évoquant des adénopathies au niveau du hile droit. Le
reste de l’examen clinique est sans particularité.

Parmi les chimiothérapies suivantes, utilisées chez ce malade, quelle est celle
qui est susceptible d’entrainer le développement d’une insuffisance cardiaque?
A – Adriamycine
B – Cyclophosphamide
C – Bléomycine
D – 5 fluoro-uracile
E – Oncovin

[157]
cc
Une patiente de 35 ans, au chômage, sans antécédent, est hospitalisée pour suspicion de
tuberculose devant un décalage thermique à 38° C, des sueurs nocturnes, une altération de
l’état général évoluant depuis 2 mois. Les jours qui ont précédé l’hospitalisation, elle a
expectoré du sang à 3 reprises.

Pour étayer le diagnostic de tuberculose, dès l’admission, vous demandez:
A – NFS, VS
B – Radiographie pulmonaire
C – Recherche de B.K. dans les expectorations
D – Intradermo-réaction à la tuberculine
E – Fibroscopie bronchique
[158]

Le diagnostic confirmé, vous avez le choix entre deux protocoles
thérapeutiques : lesquels?
A – Isoniazide – rifampicine – pyrazinamide – éthambutol
B – Isoniazide – rifampicine – éthambutol
C – Isoniazide – rifampicine – pyrazinamide
D – Isoniazide – rifampicine – streptomycine
E – Rifampicine – éthambutol
[159]

Sous traitement, elle se plaint de phénomènes douloureux de l’orteil gauche, rapportés à une crise de goutte en raison d’une uricémie très élevée. Quel médicament suspectez-vous?
A – Rifampicine
B – Isoniazide
C – Pyrazinamide
D – Ethambutol
E – Streptomycine
[160]

Sous traitement, les transaminases augmentent dans une proportion de 7 fois les valeurs normales. Quel médicament suspectez-vous?
A – Rifampicine
B – Isoniazide
C – Pyrazinamide
D – Ethambutol
E – Steptomycine
[161]

Et que conseillez-vous vis-à-vis de ce médicament?
A – Arrêt définitif
B – Arrêt puis reprise à des posologies progressives
C – Arrêt puis reprise à des posologies identiques
D – Réduction progressive jusqu’à l’arrêt
E – Poursuite à la même dose

[162]

Le cas échéant, une interférence métabolique avec la rifampicine se
manifesterait en cas de prise simultanée de
A – Hypoglycémiants
B – Antivitamines K
C – Héparine sous cutanée
D – Oestroprogestatifs
E – Aminosides
[163]
cc
Un homme de 44 ans, ingénieur, fumeur depuis l’âge de 16 ans (10 à 30 cigarettes brunes
sans filtre par jour), sans autre antécédent notable, consulte, car au cours d’une visite
d’embauche après changement d’employeur, on a trouvé à la radio pulmonaire systématique
une opacité au niveau du hile droit.

Le(s) facteur(s) de risque de cancer bronchique que vous recherchez est(sont)
A – Quantité de tabac fumé
B – Quantité de tabac chiqué
C – Exposition à l’amiante
D – Alcoolisme chronique
E – Antécédent familial de cancer bronchique
[164]

La suspicion d’un cancer bronchique doit faire rechercher:
A – Crachats hémoptoïques
B – Paralysie récurrentielle droite
C – Dyspnée d’effort
D – Douleurs thoraciques
E – Adénopathie sus-claviculaire
[165]

Quel est l’examen parmi les suivants qui permet le plus souvent le diagnostic positif?
A – Tomodensitométrie thoracique
B – Médiastinoscopie
C – Endoscopie bronchique
D – Dosage de l’antigène carcino-embryonnaire
E – Ponction transpariétale
[166]

Si l’examen anatomopathologique révèle un carcinome épidermoïde et si le bilan ne montre pas d’extension médiastinale à distance, quel est le traitement qui sera envisagé en premier lieu?
A – Chimiothérapie
B – Chirurgie
C – Radiothérapie
D – Association chimio et radiothérapie
E – Immunothérapie

[167]

Sur 100 malades atteints de carcinome bronchique, tous stades, tous âges, tous types histologiques confondus, combien sont en vie 5 ans après le diagnostic?
A – O à 1
B – 5 à 10
C – 15 à 20
D – 25 à 30
E – 35 à 40
[168]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 35 ans, éthylique connu, qui présente
depuis 48 heures un syndrome respiratoire aigu, fébrile et tussigène. Il a débuté brutalement
par un point de côté violent, basi-thoracique droit. La température s’est rapidement élevée à 40
avec sensation de malaise et apparition de grands frissons, Il n’a pas d’antécédents de
tuberculose, il n’a pas de diabète. L’étude des gaz du sang artériel : Pa02 = 60 mmHg (8
kPa), PaCO2 = 35 mmHg (4,7 kPa) pH = 7,50, bicarbonates = 27 mEq/I. Les hémocultures
sont positives pour streptococcus pneumoniae. La radiographie thoracique permet de
constater une opacité systématisée du lobe supérieur droit sans atteinte pleurale.

Parmi les constatations cliniques suivantes, quel(s) signe(s) physique(s)
devriez-vous observer dans le creux axillaire droit?
A – Matité et abolition des vibrations vocales
B – Tympanisme
C – Souffle tubaire et râles crépitants
D – Souffle amphorique
E – Râles sibilants
[169]

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui permet d’expliquer les
résultats des gaz du sang artériel?
A – Hypoventilation alvéolaire
B – Troubles du transfert des gaz
C – Effet shunt localisé
D – Troubles diffus de la ventilation et perfusion pulmonaire
E – Effet espace mort
[170]

Parmi les examens suivants, citez le(s) examens(s) utilisé(s) pour préciser la cause éventuelle de cette pneumonie à streptococcus pneumoniae
A – Numération formule sanguine
B – Exploration fonctionnelle respiratoire
C – Examen radiographique des dents
D – Radiographie des sinus maxillaires
E – Endoscopie bronchique

[171]

Parmi les complications des pneumopathies à redouter, quelle(s) est (sont) celle(s) qui doive(nt) être recherchée(s) dans ce cas?
A – Anémie hémolytique
B – Pleurésie purulente
C – Choc septique
D – Méningite purulente
E – Syndrome de Stevens Johnson
[172]

Parmi les antibiotiques suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) que l’on peut prescrire chez ce patient?
A – Colimycine
B – Erythromycine
C – Pénicilline G
D – Acide nalidixique
E – Nétromycine
[173]
cc
Un homme âgé, traité pour cancer prostatique par oestrogènes, présente une fièvre à 38° c,
une dyspnée importante, une atteinte de l’état général.

Vous suspectez une pleurésie abondante devant:
A – Matité hémithoracique
B – Abolition des vibrations vocales
C – Frottements pleuraux
D – Souffle pleurétique
E – Hémithorax muet
[174]

Chez ce malade, l’existence d’un épanchement pleural droit abondant est
confirmé, sur la radio pulmonaire par:
A – Hémithorax opaque
B – Pincement des côtes
C – Attraction du médiastin à droite
D – Refoulement du médiastin à gauche
E – Abaissement de la coupole diaphragmatique droite
[175]

Quelle étiologie suspectez-vous?
A – Pleurésie tuberculeuse
B – Mésothéliome pleural malin
C – Pleurésie métapneumonique
D – Pleurésie secondaire à cancer bronchique
E – Pleurésie métastatique d’origine prostatique

[176]

En faveur dun épanchement exsudatif, l’analyse biochimique du liquide pleural peut montrer
A – Taux de protides supérieur à 35 gIl
B – Rivalta positif
C – Taux élevé d’amylases
D – Taux élevé d’acide hyaluronique
E – Présence de phosphatases acides
[177]

Pour confirmer votre diagnostic vous pouvez demander:
A – Cytologie pleurale
B – Scanner
C – Fibroscopie bronchique
D – Biopsie pleurale à l’aiguille
E – Thoracoscopie
[178]

Parmi les traitements proposés, quel est celui que vous retenez?
A – Corticothérapie générale
B – Polychimiothérapie
C – Chimiothérapie intrapleurale
D – Isotopes intrapleuraux
E – Symphyse pleurale par talcage
[179]
cc
Un homme de 63 ans consulte pour l’aggravation rapide d’une dyspnée d’effort et l’apparition
de crachats hémoptoïques. Il se plaint de fatigue, de céphalées et d’endormissement facile.
c’est un bronchitique chronique de longue date, fumeur avéré (40 paquets-année) et éthylique
qui a travaillé 20 ans comme mineur de fer, puis dans une minoterie, Il a maigri de plus de 10
kg. L’examen montre des creux sus-claviculaires comblés, des jugulaires discrètement
turgescentes, une ébauche de circulation collatérale à la partie supérieure du thorax. On ne
trouve pas d’adénopathie superficielle palpable. Le foie est normal. La R.P. met en évidence
une opacité dense, polylobée, latéro-trachéale droite : le parenchyme pulmonaire paraît
normal, sauf au niveau de la pointe du coeur où existent des travées opaques allongées et
tubulées. Le reste de l’examen est normal.

Quel est le diagnostic que vous pouvez d’emblée évoquer:
A – Sarcoidose
B – Cancer bronchique
C – Lymphome malin non Hodgkinien
D – Thymome malin
E – Maladie de Hodgkin
[180]

Compte tenu de votre diagnostic probable, les antécédents qui peuvent être liés à la pathologie actuelle comportent:
A – Mineur de fer
B – Exposition à des poussières siliceuses
C – Tabagisme
D – Ethylisme
E – Ouvrier dans une minoterie

[181]

Les images basales gauches paraissent sans rapport avec l’affection qui a motivé la consultation. Quel diagnostic pouvez-vous faire les concernant?
A – Tuberculose pulmonaire
B – Pneumopathie virale
C – Sidérose
D – Lymphangite métastatique
E – Bronchectasies
[182]

A quoi rattachez-vous, dans cette liste, les anomalies cliniques mises en
évidence?
A – IVD
B – Cirrhose hépatique
C – OEdème de Quincke allergique
D – Syndrome cave supérieur débutant
E – Emphysème sous cutané
[183]

En définitive, quel diagnostic allez-vous porter chez ce malade, au vu du bilan biologique qui montre une natrémie à 115 mmol/l ; une chlorémie à 120 mmol/l une kaliémie à 4 mmol/l ; un hématocrite à 40 %; une Hb à 110 g/l.
A – Cancer bronchique épidermoide
B – Cancer microcellulaire avec S. de Schwartz-Barner
C – Lymphome malin
D – Sarcoïdose pluriviscérale
E – Broncho-pneumopathie chronique obstructive
[184]

A quoi sont dues les anomalies biologiques constatées?
A- Hémodilution
B – Insuffisance respiratoire chronique.
C – Insuffisance rénale chronique
D – Insuffisance surrénalienne
E – Etat inflammatoire chronique
[185]

Les céphalées du malade pourraient faire penser également à la possibilité de métastases cérébrales. Quel est l’examen le plus fiable pour les mettre en évidence?
A – EEG
B – Scintigraphie cérébrale
C – Scanner cérébral
D – Artériographie cérébrale
E – Radios du crâne

[186]
cc
M. P., 58 ans. agriculteur, vient consulter pour une toux récidivante avec altération récente de
rétat général.
Antécédents
artérite des membres inférieurs, stade Il. Bronchite chronique, sans dyspnée depuis 15 ans.
Fumeur (40 paquets/année). Alcool : 1/2 litre/jour. Asthme depuis renfance, avec 2 à 3 crises
par an l’été.
Histoire de la maladie
il y a 6 mois, épisode d’éruption cutanée des membres inférieurs, mal étiqueté (le diagnostic
d’érythème noueux aurait été évoqué). Asthénie depuis 2 mois et perte de poids de 6 kg
associées à des arthralgies et à une dysphonie. Expectoration purulente, striée de sang
depuis 8 jours.
A l’examen
température à 38°5 C. Toux, expectoration purulente, crachats hémoptoïques. Auscultation
râles sibilants diffus des bases. Hippocratisme digital, articulations des doigts légèrement
gonflées.
La radiographie pulmonaire montre
opacité dense, à projection hilaire gauche, avec comblement de la fenêtre aortico-pulmonaire
et atélectasie du lobe supérieur gauche. L’ensemble de ce tableau vous évoque une
pathologie maligne.

Parmi les éléments suivants. le(s)quel(s) constitue(nt) un(des) facteur(s) de risque de cancer bronchique?
A – Tabagisme
B – Artérite des membres inférieurs
C – Asthme
D – Travail exposé à la poussière de foin
E – La prise de boissons alcoolisées
[187]

Chez ce malade, quel(s) signe(s) clinique(s) doi(ven)t particulièrement faire craindre une pathologie maligne?
A – Erythème noueux
B – Hippocratisme digital
C – Crachats hémoptoïques
D – Dysphonie
E – Râles sibilants des bases chez un bronchitique chronique
[188]

L’hippocratisme digital que vous avez constaté chez ce malade peut se
rencontrer dans la (les) affection(s) suivante(s)
A – Cirrhose
B – Fibrose interstitielle diffuse
C – Bronchectasies
D – Asthme paroxystique ancien
E – Bronchite chronique
[189]

La fibroscopie bronchique montre une tumeur bourgeonnante obstruant la bronche lobaire supérieure gauche. Parmi les propositions suivantes, quelle est la forme de cancer bronchique la plus probable chez ce malade?
A – Cancer épidermoïde
B – Cancer anaplasique à petites cellules
C – Adénocarcinome
D – Cancer indifférencié à grandes cellules
E – Cancer bronchiolo-alvéolaire

[190]

Parmi les symptômes suivants, témoigne(nt) dune extension importante du cancer:
A – Hémoptysies répétées
B – Dysphonie
C – Hippocratisme digital
D – Fièvre persistante malgré une antibiothérapie
E – Toux rebelle résistant aux antitussifs
[191]
cc
M. J., 65 ans, est hospitalisé pour une douleur thoracique gauche d’apparition brutale, avec
dyspnée importante.
Histoire de la maladie
il y a 3 jours, douleur thoracique gauche d’apparition brutale, avec dyspnée et angoisse. Pas
de fièvre. Pas d’expectoration.
Antécédents
Tabagisme : 25 paquets-année. Hypertension artérielle modérée, équilibrée à 13/8 avec
Sectral® (bétabloqueur). Pas d’autres antécédents notables.
Examen:
bon état général. Température : 37,2°C. Pression artérielle : 10/7. Fréquence cardiaque:
lOOImn. Auscultation pulmonaire et cardiaque: normale. Pas de signes cliniques
d’insuffisance cardiaque droite. Examen des membres: normal.
Examens complémentaires
radiographie pulmonaire: ascension de la coupole diaphragmatique gauche. ECG
tachycardie sinusale à 100, bloc incomplet droit. Gaz du sang : Pa 02 = 57 mmHg (7,6 Kpa),
Pa C02 = 36 mmHg (4,8 Kpa), pH = 7,45.

Vous pensez à une embolie pulmonaire. Quel(s) autre(s) diagnostic(s) peut (peuvent) être envisagé(s) chez ce malade?
A – Oedème aigu du poumon chez un hypertendu
B – Décompensation respiratoire aiguè dune bronchite chronique chez un fumeur
C – Cancer bronchique
D – Pneumonie à pneumocoques
E – Crise d’asthme
[192]

Dans l’embolie pulmonaire, l’électrocardiogramme peut présenter l’un ou
plusieurs des caractères suivants : lequel(lesquels)?
A – Tracé rigoureusement normal
B – Aspect rSr’ dans les précordiales droites, avec onde S profonde en Dl et
VL
C – Axe de QRS dévié à gauche
D – Onde P bifide en D2, D3 et VF
E – Ondes T négatives en VI, V2, V3
[193]

En dehors de la surélévation d’une coupole diaphragmatique, la radiographie
pulmonaire d’un malade atteint d’une embolie pulmonaire récente peut montrer un ou plusieurs des aspects suivants : le(les)quel(s)?
A – Epanchement pleural
B – Opacité ronde intra-parenchymateuse
C – Atélectasies en bandes
D – Hyperclarté localisée
E – Aspect normal

[194]

Chez ce malade, les résultats de la mesure des gaz du sang sont compatibles avec le diagnostic d’embolie pulmonaire De quelle(s) façon(s) peut-on expliquer les anomalies rencontrées?
A – Effet shunt
B – Hypoventilation alvéolaire
C – Revascularisation systémique du foyer embolisé
D – Bronchoconstruction réflexe débordant le territoire embolisé
E – Augmentation de l’espace mort avec ventilation inefficace
[195]

Quel(s) examen(s) pouvez-vous demander pour confirmer le diagnostic
d’embolie pulmonaire?
A – Fibroscopie bronchique
B – Angiographie pulmonaire
C – Artériographie bronchique
D – Phlébocavographie
E – Scintigraphie de ventilation/perfusion
[196]

Quel(s) signe(s) retrouve-t-on dans l’embolie pulmonaire?
A – Signes cliniques de thrombose veineuse dans 80 % des cas
B – Tachycardie fréquente
C – Angoisse une fois sur deux
D – Dyspnée fréquente
E – Antécédents d’hypertension artérielle
[197]

Concernant ce malade, indiquez quelle(s) affirmation(s) est (sont) exacte(s)
A – L’embolie est certainement peu importante car il n’y a pas d’aspect Si Q3
B – La prise de Sectral® à certainement favorisé l’embolie pulmonaire
C – Il faut commencer d’urgence un traitement par les antivitamine K
D – Une oxygénothérapie peut être donnée sans risque de décompensation respiratoire
E – Un traitement diurétique permettra d’éviter les récidives ultérieures
[198]
cc
Un homme de 50 ans présente une altération modérée de l’état général avec fièvre à 38,5° c,
douleur basithoracique droite, toux et expectoration muco-purulente. Il s’agit d’un tabagique
(30 paquets-année).
L’examen clinique est pauvre : l’auscultation révèle quelques râles crépitants à la base droite.
La radiographie pulmonaire de face et de profil met en évidence une opacité sous-hilaire
droite. On note par ailleurs un trouble de ventilation basal droit de face et postéro-basal sur le
cliché de profil. La VS. est à à la première heure et il existe à l’hémogramme une
leucocytose à 1 20001mm3.

Vous allez immédiatement:
A – Faire un examen tomographique du thorax
B – Pratiquer une recherche de BK par tubage
C – Pratiquer des hémocultures
D – Programmer une fibroscopie
E – Administrer un traitement antibiotique non spécifique

[199]

Secondairement, une fibroscopie révèle l’existence d’un bourgeon néoplasique qui obstrue totalement une bronche. Quelle est cette bronche?
A – Lobaire supérieure droite
B – Lobaire moyenne
C – Nelson droite
D – Tronc intermédiaire
E – Tronc de la pyramide basale
[200]

Si le résultat de l’examen anatomopathologique de la biopsie per-fibroscopie est négatif, quel(s) est (sont) le(s) examen(s) qui peu(ven)t permettre le diagnostic de cancer bronchique?
A – Cytologie de brossage bronchique
B – Biopsie transpariétale
C – Biopsie pré-scalénique
D – Dosage de l’antigène carcino-embryonnaire
E – Nouvelles biopsies per-fibroscopie
[201]

Quel(s) examen(s) allez-vous demander dans le cadre du bilan général de ce malade?
A – Echographie cardiaque
B – Scanner thoracique
C – Scintigraphie thyroïdienne
D – Echographie hépatique
E – Transit oesogastroduadénal
[202]

Le bilan fonctionnel respiratoire étant satisfaisant, quelle(s) intervention(s)
chirurgicale(s) peut-on proposer?
A – Segmentectomie
B – Pneumonectomie droite
C – Lobectomie inférieure droite
D – Résection atypique
E – Bilobectomie inférieure et moyenne
[203]
cc
Un homme de 75 ans, assureur en retraite, traité depuis 2 ans par oestroprogestatifs pour un
cancer de la prostate, consulte en raison de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort,
puis de repos. S’y associent une fièvre à 38° C et une altération de l’état général.
De ses antécédents, on retient uniquement une tuberculose pulmonaire gauche traitée en
1940 par pneumothorax, ayant laissé pour séquelle une minime calcification du sommet.

Sur quel(s) élément(s) clinique(s) évoquez-vous chez ce patient l’existence d’un épanchement pleural liquidien gauche abondant?
A – Matité de l’hémithorax gauche
B – Souffle pleurétique gauche
C – Abolition des vibrations vocales à gauche
D – Frottement pleural à gauche
E – Déplacement à droite de la pointe du coeur

[204]

Chez ce patient, sur quel(s) signe(s) radiologique(s) retiendrez-vous un
épanchement pleural liquidien abondant droit?
A – Attraction du médiastin à gauche
B – Refoulement du médiastin à droite
C – Hémithorax gauche opaque
D – Pincement intercostal gauche
E – Abaissement de la coupole diaphragmatique gauche
[205]

Quelle(s) étiologie(s) évoquez-vous de prime abord:
A – Pleurésie métastatique
B – Pleurésie pancréatique
C – Pleurésie tuberculeuse
D – Pleurésie à pneumocoques
E – Mésothéliome malin
[206]

Sur le liquide pleural, macroscopiquement citrin et clair, recueilli par ponction, quel(s) examen(s) ne vous parai(ssen)t pas indispensable(s)?
A – Dosage des protides
B – Recherche de cellules malignes
C – Recherche de BK
D – Dosage de lamylase pleurale
E – Dosage de l’acide hyaluronique
[207]

Quel(s) examen(s) est (sont) susceptible(s) de donner un diagnostic de
certitude?
A – Analyse des protéines du liquide
B – Recherche de B. K.
C – Cytologie pleurale
D – Biopsie pleurale à l’aiguille
E – Biopsie pleurale sous thoracoscopie
[208]

En cas d’étiologie maligne, quelle(s) conduite(s) thérapeutique(s) peut-on proposer pour cet apanchement récidivant?
A – Abstention
B – Corticothérapie
C – Castration chirurgicale ou chimique
D – Ponctions répétées (évacuatrices)
E – Symphyse pleurale (par cyclines ou talcage)

[209]
cc
Une femme de 45 ans, ayant eu la coqueluche dans l’enfance, se plaint d’une expectoration
matinale abondante et purulente ainsi que d’une dyspnée d’effort grade III. A l’examen, on note
la présence de râles bulleux consonnants des bases et un hippocratisme digital.

Quel est votre diagnostic?
A – Bronchite chronique
B – Asthme vieilli
C – Emphysème
D – Bronchectasies
E – Bronchites aigués à répétition
[210]

En faveur du diagnostic, vous retenez:
A – Antécédents de coqueluche
B – Dyspnée
C – Hippocratisme digital
D – Expectoration matinale
E – Râles consonnants
[211]

Pour confirmer le diagnostic, il est utile de demander:
A – Radiographie pulmonaire
B – Fibroscopie bronchique
C – Tomodensitométrie
D – Bronchographie lipiodolée
E – pH métrie oesophagienne
[212]

Les aspects radiologiques compatibles avec le diagnostic de bronchectasies comportent:
A – Hyperclarté des bases
B – Images lobulées de deux bases
C – Lobe inférieur rétracté
D – Images polykystiques
E – Adénopathies hilaires
[213]

L’évolution de cette malade peut se compliquer de:
A – Hémoptysies
B – Abcédation
C – Réaction pleurale
D – Insuffisance respiratoire chronique
E – Pneumothorax

[214]

Les gaz du sang donnant chez elle les résultats suivants
PaCO2 à 35 mmHg (4,7 kPa) et pH à 7,41 sur quel(s) signe(s) vous baserez- vous pour parler chez elle dinsuffisance respiratoire chronique?
A – Antécédents
B – Trouble ventilatoire mixte à prédominance obstructive non réversible sous béta-mimétique
C – PaCO2
D – Dyspnée d’effort grade III
E – Expectoration
[215]

A quel(s) élément(s) thérapeutique(s) allez-vous avoir recours chez cette
malade, sachant que les bronchectasies sont bilatérales?
A – Drainage bronchique déclive
B – Drainage dune sinusite éventuelle
C – Antibiothérapie préventive systématique
D – Extractions de chicots dentaires
E – Chirurgie
[216]
cc
Un homme de 35 ans, manutentionnaire vient consulter pour baisse de l’état général et
température à 38°C depuis 10 jours. Il est marié, père de 2 enfants (6 et 4 ans). Il dit boire un
litre de vin et fumer un paquet de cigarettes par jour. Il tousse et crache. La radiographie
pulmonaire montre une image excavée du segment apical du lobe inférieur droit.
Lexpectoration est riche en bacilles alcoolo-acido-résistants à examen direct.

Quelle décision doit être prise?
A – Hospitalisation immédiate
B – Traitement à domicile
C – Traitement sanatorial de 9 mois
D – Arrêt de travail de 8 jours
E – Arrêt de travail de 9 mois
[217]

Quel(s) examen(s) devra-t-on demander d’emblée pour orienter la
thérapeutique?
A – Numération-formule
B – Antibiogramme des bacilles
C – Electrophorèse des protéines
D – Etude de la vision des couleurs
E – Bilan hépatique
[218]

En l’absence de contre-indication précise, vers quel(s) antibiotique(s) se
portera votre choix?
A – Streptomycine
B – Rifampicine
C – Isoniazide
D – Ethambutol
E – Pyrazinamide

[219]

Linitiation de lantibiothérapie nécessite de vérifier:
A – Lexamen ophtalmologique
B – Les réflexes
C – Le bilan biologique hépatique
D – L’audiogramme
E – Le bilan biologique rénal
[220]

En l’absence de test d’acétylation, quelle dose disoniazide doit-on donner chez ce patient?
A – 1 mglkglj
B – 3 mglkglj
C – 5 mglkglj
D – 10 mglkglj
E – 15 mglkglj
[221]

Par quel(s) examen(s) surveillerez-vous ce traitement?
A – Etude des réflexes
B – Audiogramme
C – Numération formule
D – Examen ophtalmologique
E – Dosage des transaminases
[222]

Que ferez-vous vis à vis des enfants?
A – Test tuberculinique au moment du diagnostic et non répété
B – Radiographie pulmonaire au moment du diagnostic et 2 mois après
C – Test tuberculinique au moment du diagnostic et 2 mois après
D – Radiographie au moment du diagnostic et non répété
E – Placement sanatorial
[223]
cc
Un patient âgé de 68 ans, 70 kg, 170 cm, consulte pour dyspnée d’effort, toux, douleur
thoracique, amaigrissement de 6 kg. Ces signes se sont installés progressivement en deux
mois. On note l’absence d’antécédents tuberculeux, un tabagisme modéré, un diabète tardif
traité et équilibré par un régime à 200 g d’hydrates de carbone et metformine (Glucophage
retard®: 2 comprimés). Ce diabète est accompagné d’une artérite traitée par anticoagulants
par voie orale : fluindione (Préviscan®) 1 comp. ; le taux de prothrombine récent est à 35 %.
L’examen clinique, radiographique et la ponction pleurale faite après arrêt des anticoagulants,
affirment une pleurésie sérofibrineuse gauche abondante à type d’exsudat avec formule
lymphocytaire. Les examens complémentaires affirmeront la nature tuberculeuse de
l’épanchement.

Parmi ces signes physiques, vous devez retrouver à l’examen:
A – Matité avec exagération des vibrations vocales
B – Abolition du murmure vésiculaire
C – Souffle amphorique
D – Abolition des vibrations vocales
E – Immobilité de l’hémithorax gauche

[224]

Vous allez demander chez ce patient pour instituer le traitement
A – Dosage de créatinine sanguine
B – Contrôle ophtalmologique de la vision des couleurs
C – Numération formule sanguine
D – EEG
E – Transaminases
[225]

Les anticoagulants par voie orale doivent être pris en compte dans la mise en route du traitement antituberculeux. Parmi les propositions suivantes, quelle est(sont) celle(s) qui vous semble(nt)
exacte(s)
A – LINH® interfère avec le métabolisme des antivitamines K B – Lutilisation de la rifampicine oblige le plus souvent à augmenter les
doses du traitement anticoagulant
C – Le traitement anticoagulant doit être interrompu
D – Il faut baisser la dose du traitement anticoagulant
E – Le taux de prothrombine sera contrôlé toutes les semaines pendant les 2 premiers mois du traitement
[226]

Lintroduction de la pyrazinamide dans lassociation initiale
A – Permet de réduire la durée totale du traitement
B – A une action sur les BK intra-macrophagiques
C – Permet de réduire la dose dINH®
D – Autorise à ne pas utiliser la rifampicine
E – Est susceptible de provoquer une toxicité rénale
[227]

Le traitement médical de cette pleurésie tuberculeuse par une association initiale comprenant rifampicine, isoniazide, éthambutol et pyrazinamide, puis rifampicine et isoniazide sera poursuivi
A – Jusquà disparition des signes cliniques de pleurésie
B – Jusqu’à normalisation de la radiographie
C – 6 mois
D – 9 mois
E – 12 mois
[228]

Le traitement de cette pleurésie tuberculeuse comporte également une
kinésithérapie ; celle-ci
A – Doit être prescrite dès la première ponction exploratrice
B – Comporte une rééducation diaphragmatique
C – A pour but un drainage des sécrétions bronchiques
D – A pour but de réduire la symphyse pleurale
E – Sera commencée après évacuation complète de l’épanchement

[229]
cc
Il s’agit d’un homme de 61 ans ayant fumé pendant 20 ans et qui présente depuis un mois une
toux qui va en augmentant. Les cultures de crachats révèlent une flore normale très
importante quantitativement et 3 cytologies dans les crachats se révèlent négatives.
L’ensemble du bilan biologique, notamment les tests hépatiques, sont strictement normaux.
– La radio pulmonaire montre une lésion dans le lobe moyen droit.
– Le reste de l’examen clinique est sensiblement normal.
– Une bronchoscopie et une médiastinoscopie sont faites.
– Les biopsies de la lésion lombaire et des ganglions médiastinaux permettent de porter le
diagnostic de cancer à petites cellules du poumon.

Par quel examen doit-on compléter le bilan?
A – Ponction biopsie hépatique
B – Ponction lombaire
C – Myélogramme, biopsie médullaire
D – Scintigraphie osseuse
E – Echocardiogramme
[230]

Que recommandez-vous comme traitement?
A – Résection de la tumeur
B – Association d’une chimiothérapie et d’une radiothérapie
C – Radiothérapie de la lésion lombaire
D – Polychimiothérapie
E – Pneumonectomie droite si la capacité pulmonaire ventilatoire du poumon gauche le permet
[231]

Le pronostic de ce patient est essentiellement lié â:
A – L’âge
B – Le sexe
C – Le type histologique de la tumeur
D – L’existence d’un envahissement des ganglions sus-claviculaires droits
E – L’existence d’un épanchement pleural homolatéral
[232]

L’irradiation de principe de l’encéphale au cours des carcinomes à petites
cellules
A – Diminue le risque de récidives cérébrales
B – Nécessite une dose minimale de 30 Gy
C – Augmente la survie des malades
D – Evite la dissémination dans d’autres organes
E – Doit toujours être associée à une chimiothérapie

[233]
cc
Melle D., 24 ans, vous est adressée par le médecin du travail à la suite de la découverte dune
image thoracique anormale, sur le cliché systématique. Histoire de la maladie
il y a deux mois, épisode fébrile avec arthralgies des genoux, éruption au niveau de la face
antérieure de jambes avec quelques éléments nodulaires indurés dermo-épidermiques, ayant
regressé spontanément en quinze jours.
Antécédents
pas d’antécedents pathologiques particuliers : non fumeuse, pas de prise médicamenteuse
habituelle. vaccinée par le BCG ; IDR à 10 unité de tuberculine positive à 10 mm un an
auparavant.
Examen clinique
normal; pas dadénopathies périphériques ; pas de splénomégalie ; auscultation pulmonaire
normale ; pas de fièvre au moment de l’examen.
Examens complémentaires:
VS : 15/25, ionogramme sanguin et numération formule sanguine : normaux; IDR à 10 unités
négative radiographie pulmonaire : adénopathies hilaires et médiastinales bilatérales et
symétriques, bien
limitées ; syndrome interstitiel pulmonaire diffus, prédominant dans les régions axillaires.

Vous pensez à une sarcoïdose avec syndrome de Lofgren ; parmi les autres affections pouvant débuter par un érythème noueux, vous retenez:
A- Primo-infection tuberculeuse
B – Infection streptococcique
C – Alvéolite allergique
D – Cancer bronchique anaplasique à petites cellules
E – Asthme allergique
[234]

Le tableau clinique et radiologique vous permet d’éliminer ces autres affections. Les éléments caractéristiques entrant dans la définition du syndrome de Lfgren comprennent:
A – Adénopathies hilaires bilatérales
B – Anergie tuberculinique
C – Hyperlymphocytose sanguine
D – Erythème noueux
E – Hyper alpha2-globulinémie
[235]

Vous pouvez obtenir la preuve diagnostique de cette maladie par un ou
plusieurs des examens suivants. Le(s)quel(s)?
A – Bronchofibroscopie avec biopsies trans-bronchiques
B – Cytodiagnostic de l’expectoration
C – Biopsie d’une glande salivaire accessoire
D – Biopsies sur les points d’éruption cutanée
E – Ponction-biopsie hépatique
[236]

L’activité de la maladie chez cette patiente peut être évaluée par un ou
plusieurs des examens suivants ; le(s)quel(s)?
A – Vitesse de sédimentation
B – Lavage broncho-alvéolaire
C – Dosage de l’enzyme de conversion de l’angiotensine
D – Hémogramme
E – Scintigraphie au technetium

[237]

Quelle est l’anomalie retrouvée au lavage broncho-alvéolaire, dans une
sarcoldose active au début?
A – Hyperlymphocytose
B – Polynucléose neutrophile
C – Hyperéosinophilie
D – Pourcentage de macrophages augmenté
E – Aucune anomalie significative
[238]
cc
Melle D., 24 ans, vous est adressée par le médecin du travail à la suite de la découverte dune image thoracique anormale, sur le cliché systématique. Histoire de la maladie
il y a deux mois, épisode fébrile avec arthralgies des genoux, éruption au niveau de la face antérieure de jambes avec quelques éléments nodulaires indurés dermo-épidermiques, ayant regressé spontanément en quinze jours.
Antécédents
pas d’antécedents pathologiques particuliers : non fumeuse, pas de prise médicamenteuse habituelle. vaccinée par le BCG ; IDR à 10 unité de tuberculine positive à 10 mm un an auparavant.
Examen clinique
normal; pas d’adénopathies périphériques ; pas de splénomégalie ; auscultation pulmonaire normale ; pas de fièvre au moment de l’examen.
Examens complémentaires
VS : 15/25, ionogramme sanguin et numération formule sanguine : normaux; IDR à 10 unités négative radiographie pulmonaire : adénopathies hilaires et médiastinales bilatérales et symétriques, bien
limitées ; syndrome interstitiel pulmonaire diffus, prédominant dans les régions axillaires.

En rapport avec la sarcoïdose, l’investigation biologique pourrait
éventuellement mettre en évidence chez cette patiente:
A – Présence de complexes immuns circulants
B – Hyperkaliémie
C – Hypercalcémie
D – Hypocholestérolémie
E – Hyperosmolarité plasmatique
[239]
cc
Un marocain de 32 ans, en France depuis quelques jours, est adressé en consultation pour amaigrissement de 6 kg en 2 mois et asthénie, Il n’a pas d’antécédent particulier, fume 1 paquet et demi par jour et ne boit pas d’alcool.
A l’interrogatoire le patient signale l’apparition de douleurs sous-orbitraires gauches intermittentes mais s’aggravant depuis 1 mois. Il dit être souvent enrhumé et gêné pour respirer; il tousse et crache un expectoration mucopurulente de façon quotidienne. L’examen révèle une adénopathie spinale haute gauche de 2 x 3 cm de diamètre indolore, ferme, non fixée. Le reste de l’examen clinique est normal.

Quels sont les deux diagnostics à évoquer devant ce tableau?
A – Tuberculose pulmonaire évolutive
B – Tumeur gastrique
C – Cancer du cavum
D – Cancer primitif bronchique
E – Amyloïdose primitive

[240]

Parmi les éléments cliniques suivants quel(s) est(sont) celui(ceux) qui va(vont) guider le diagnostic?
A – L’auscultation cervicale
B – L’examen ophtalmologique
C – La recherche dun syndrome méningé
D – Lotoscopie
E – Les rhinoscopies antérieure et postérieure
[241]

Quel(s) est(sont) l’(les) examen(s) paraclinique(s) suivant(s) qui n’est (ne sont) pas utile(s) au diagnostic?
A – IDR tuberculinique
B – Scanner du rhinopharynx
C – Scintigraphie thyroïdienne
D – Impédancemétrie
E – Radiographies pulmonaires
[242]

Parmi les autres examens qui vous semblent indispensables pour étayer
diagnostic, vous retenez:
A – Panendoscopie + examen du cavum
B – Exploration fonctionnelle respiratoire
C – Cervicotomie exploratrice avec examen histologique extemporané du ganglion
D – Biopsies systématiques du cavum
E – EEG
[243]
cc
Cet homme de 62 ans est hospitalisé en urgence pour des crachats de sang rouge survenus
2 heures auparavant, Il présente dans ses antécédents: une tuberculose cavitaire des deux
sommets 13 ans auparavant, ayant été traitée durant un an 1/2 (traitement dont il a oublié les
modalités). Il s’agit de plus d’un gros fumeur invétéré ayant fumé 50 paquets/année.
A la radiographie vous notez des lésions importantes des deux sommets avec calcifications,
rétraction et attraction des hiles vers le haut, images bulleuses,

Parmi les étiologies proposées pour ces hémoptysies, vous retenez dans le cas particulier:
A – Récidive de tuberculose
B – Cancer bronchique
C – Aspergillome intracavitaire
D – Fibrose pulmonaire
E – Pneumonie franche lobaire aiguê
[244]

Comme les lésions sont bilatérales et qu’on ne sait quel est le côté qui saigne, vous pouvez prescrire pour localiser l’hémoptysie:
A – Angiopneumographie
B – Scintigraphie pulmonaire
C – Fibroscopie bronchique
D – Artériographie bronchique
E – Bronchographie successivement bilatérale

[245]

Les hémoptysies ont repris, devenant alarmantes, avec risque asphyxique et anémique. Dans ce cas il est logique de prescrire en grande urgence:
A – Oxygénothérapie à la sonde nasale
B – Substances vasopressives
C – Artériographie bronchique avec embolisation en urgence
D – Tentative dobturation bronchique provisoire avec une sonde de Fogarty sous fibroscopie
E – Perfusion de corticoïdes
[246]

Un diagnostic d’aspergillome pourrait être établi sur:
A – Une opacité excavée avec image en grelot
B – La présence d’Aspergillus fumigatus au prélèvement de gorge
C – Des IgE spécifiques fortement positives pour les extraits d’aspergillus
D – La présence de précipitines antiaspergillaires
E – La mise en évidence de la truffe aspergillaire lors de la fibroscopie bronchique
[247]

Toutes les recherches étiologiques sont restées négatives. Bien que le patient soit ambulatoire et qu’il ne présente pas de phlébite clinique, vous cherchez à éliminer une éventuelle embolie pulmonaire. Quel(s) examen(s) peu(ven)t vous aider?
A – Scintigraphie pulmonaire
B – Angiopneumographie
C – Pléthysmographie des membres inférieurs
D – Phlébographie des membres inférieurs
E – Artériographie bronchique
[248]
cc
Un sujet de 35 ans, splénectomisé il y a 5 ans pour rupture traumatique de la rate, consulte
pour des signes respiratoires apparus depuis 3 jours. La fièvre est à 38°6 et le malade se
plaint d’une toux fréquente ramenant une expectoration muqueuse, L’examen clinique
pulmonaire met en évidence quelques râles crépitants aux 2 bases. Un cliché du thorax de
face révèle la présence d’un aspect réticulaire avec de petits nodules disséminés aux 2 bases
et une réaction pleurale modérée à droite. L’hémogramme montre une leucocytose à
16.000Imm3. Les germes bactériens le plus souvent responsables de broncho pneumopathie aiguês étant Streptococcus pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae, vous
discutez le rôle de ces germes dans la genèse du tableau de ce malade.

En faveur d’une infection par Streptococcus pneumoniae, vous retenez:
A – Absence de point de côté
B – Leucocytose à 16.000Imm3
C – Expectoration muqueuse
D – Antécédents de splénectomie
E – La réaction pleurale

[249]

En faveur dune infection par Mycoplasma pneumoniae, vous retenez
A – Le début progressif
B – La température à 38°6
C – La pauvreté de l’examen clinique
D – La leucocytose à 16.000Imm3
E – La réaction pleurale
[250]

Les signes radiologiques permettent dévoquer:
A – Une pneumonie alvéolaire
B – Une pneumonie atypique
C – Une pneumonie lobulaire
D – Une bronchopneumonie
E – Une pneumonie interstitielle
[251]

Parmi les germes suivants, quels sont ceux qui provoquent un tableau
pulmonaire comparable à celui de l’infection par Mycoplasma pneumonie?
A – Haemophilus influenzae
B – Staphylococcus aureus
C – Chlamydia psittaci
D – Klebsiella pneumoniae
E – Coxiella burnetti
[252]

Dans l’hypothèse où Streptococcus pneumoniae serait la cause de l’infection, il serait utile de demander:
A – Bactériologie des crachats
B – Coloration de Gram sur l’expectoration
C – Hémoculture
D – Ponction transtrachéale
E – Contre-immuno-électrophorèse du sérum
[253]

Dans l’hypothèse où Mycoplasma serait la cause de l’infection, il serait utile de demander:
A – Bactériologie des crachats
B – Agglutinines froides
C – Hémoculture
D – Ponction transtrachéale
E – Sérologie spécifique

[254]
cc
Un homme de 40 ans consulte pour une bronchite trainante depuis un mois. Lexpectoration
reste purulente malgré les divers sirops administrés. Le malade qui mesure 178 cm et pèse
70 kg a maigri de 5 kg.
Antécédents : tabagisme supérieur à 20 paquets-année, a été monteur en chauffage central
durant 20 ans.
Examen clinique à l’entrée : râles de la base droite, pas d’hépatomégalie ni dadénopathies.
Radiographie thoracique : opacité triangulaire postérobasale droite.
Biologie : GR = 4000 x 10 exposant 3 mm3, GB = 10 x 10 exposant 3 mm3, VS = 60/80 mm.

Que faites-vous en priorité lors de cette première consultation?
A – Une intradermoréaction à la tuberculine
B – Une recherche de BK dans les crachats
C – Une analyse bactériologique standard des crachats
D – Un traitement antibiotique
E – Une demande de scanner thoracique
[255]

Le malade est revu 3 jours plus tard. Il n’est plus fébrile, l’expectoration a
disparu mais non la toux. Quelle est votre attitude?
A – Vous considérez le malade guéri
B – Vous refaites une radiographie de face du thorax
C – Vous demandez des tomographie du médiastin
D – Vous demandez une échographie thoracique
E – Vous continuez le traitement antibiotique
[256]

En fait le fébricule persiste après 10 jours dantibiothérapie ainsi que l’expectoration mucopurulente. Une fibroscopie est demandée, elle révèle un bourgeon hémorragique obstruant totalement une bronche. De quelle bronche s’agit-il le plus probablement?
A – Bronche lobaire supérieure
B – Bronche lobaire moyenne
C – Tronc intermédiaire
D – Tronc de la pyramide basale droite
E – Bronche apicale du lobe inférieur droit
[257]

L’examen anatomopathologique révélera qu’il s’agit d’un cancer épidermoïde. Vous demanderez alors:
A – Un lavement baryté
B – Une échographie cardiaque
C – Une échographie hépatique
D – Une urographie intraveineuse
E – Une fibroscopie oesophagienne

[258]

Les épreuves fonctionnelles respiratoires montrent un VEMS à 800 ml. Quelle exérèse chirurgicale proposez-vous a priori chez ce patient?
A – Une résection atypique
B – Une segmentectomie
C – Une lobectomie
D – Une pneumonectomie
E – Toute intervention est contre-indiquée
[259]
cc
Un homme de 55 ans, mineur de charbon pendant 30 ans, fumeur habituel, a quitté le service
depuis 5 ans. A ce moment, le cliché radiologique révélait une silicose de type 3 m, avec
bronchopathie chronique obstructive justifiant une I.P.P. de 15%.
chaque année, un nouveau cliché radiologique a été pratiqué, limage s’avérant stable
jusqu’au dernier examen pratiqué, qui est à l’origine de la consultation : on note en effet
l’apparition d’une opacité lobaire supérieure droite, aux limites bien dessinées, d’un diamètre
d’environ quatre centimètres sur un fond pneumoconiotique inchangé. L’examen clinique de
l’appareil respiratoire est sans particularité, mais on note un hippocratisme digital.
L’examen scannographique révèle que cette formation est située dans le segment apical du
lobe supérieur droit, qu’elle est en voie de nécrose avec petite perte de substance centrale. On
note la présence de petites adénopathies calcifiées au niveau du hile droit.
La fibroscopie endobronchique ne montre pas d’anomalies notamment au niveau des
branches segmentaires de la lobaire supérieure droite, l’apicale apparaissant cependant
refoulée vers l’avant. L’examen cytologique des sécrétions provenant de cette bronche révèle
la présence de cellules nécrotiques et de quelques petits placards cellulaires évoquant
l’existence d’un cancer de type épidermoïde.
Le bilan fonctionnel objective une amputation de 20 % de la capacité vitale et de 40 % du
VEMS, réversible en partie sous salbutamol, la Pa02 est à 65 mmHg. le PaCO2 à 36 pour un
pH à 7,42. L’examen clinique général est sans particularité en dehors d’une obésité (90 kg
pour 1 m 67). le bilan biologique est normal.

Des pseudotumeurs pneumoconiotiques auraient pu se discuter chez ce
malade. Généralement ces pseudotumeurs:
A – Sont habituellement bilatérales
B – Peuvent se développer après la fin de l’exposition au risque
C – Peuvent se nécroser en dehors de complication tuberculeuse
D – Peuvent se compliquer de tuberculose
E – Peuvent se fistuliser dans la plèvre
[260]

En dehors du cancer bronchopulmonaire, l’hippocratisme digital peut évoquer:
A – Le mésothéliome pleural
B – Les dilatations bronchiques étendues
C – La rectocolite hémorragique
D – La fibrose interstitielle diffuse
E – La pneumoconiose des mineurs de charbon
[261]

La survenue d’un cancer bronchopulmonaire est considérée comme une
complication ouvrant droit à réparation médico-légale en cours de:
A – Silicose
B – Asbestose
C – Talcose
D – Sidéro-silicose des mineurs de fer
E – Pneumoconiose des mineurs de charbon

[262]

Quelle sera votre orientation thérapeutique chez ce patient?
A – Chimiothérapie seule
B – Radiothérapie seule
C – Radiothérapie suivie de chimiothérapie
D – Exérèse lobaire supérieure droite
E – Abstention thérapeutique
[263]

Parmi les manifestations pathologiques suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui ouvre(nt) droit à réparation chez le mineur de charbon pneumoconiotique?
A – Pneumothorax spontané
B – Cancer bronchique
C – Mésothéliome pleural
D – Infection à mycobactéries atypiques
E – Aspergillose intracavitaire
[264]
cc
Un homme de 58 ans, fumeur invétéré souffrant de bronchite chronique depuis plus de 10
ans, est admis en milieu hospitalier à l’occasion d’une surinfection bronchique avec signes de
décompensation respiratoire débutante. A son entrée, le malade est conscient, bien orienté, Il
signale présenter depuis trois jours une expectoration purulente, d’abord facile à expectorer,
devenue moins abondante au cours des 24 dernières heures.
A l’examen, il s’agit d’un sujet robuste, présentant une érythrocyanose de la face, polypnéique.
L’auscultation révèle des râles ronflants dans les deux champs pulmonaires, le coeur est
rapide mais régulier, sans anomalie à l’auscultation, le pouls est bien frappé, la TA à 17/10. lI
n’existe pas d’oedème des membres inférieurs, pas d’hépatomégalie ni de reflux
hépatojugulaire. Le cliché radiologique objective une distension des artères pulmonaires et de
ses branches, sans anomalie parenchymateuse. Un examen des gaz du sang est pratiquée
la Pa02 est à 55 mmHg (7,3 Kpa), la PaCO2 à 52 mmHg (7 Kpa), le pH du sang artériel à
7,32.

Quelle(s) conduite(s) pratique(s) tenir devant un tel malade?
A – Mise en oeuvre d’un traitement par amoxycilline
B – Mise en oeuvre d’un traitement par un aminoside
C – Intubation immédiate et mise sous assistance ventilatoire
D – Oxygénothérapie au débit de 5 l/minute
E – Kinésithérapie respiratoire
[265]

Une apparition de l’hypercapnie peut se traduire chez ce patient par:
A – Sueurs profuses
B – Cyanose des extrémités
C – Lividité sur les membres inférieurs avec peau froide
D – Effondrement tensionnel
E – Flapping tremor

[266]

Quelles sont les trois espèces de germes le plus souvent en cause dans les poussées infectieuses chez un tel bronchitique chronique ?
A – Klebsiella pneumoniae
B – Hémophilus pertussis
C – Streptococcus pneumoniae
D – Mycoplasma pneumoniae
E – Hémophilus influenzae
[267]

Un trouble ventilatoire obstructif pur se traduira chez ce patient par
A – Diminution du volume expiratoire maximum seconde
B – Augmentation de la résistance des voies aériennes
C – Rapport de Tiffeneau supérieur à 70
D – Diminution du volume résiduel
E – Diminution de la capacité de diffusion du CC
[268]
cc
Monsieur V. Paul, 75 ans, est hospitalisé pour fièvre et troubles du comportement récemment
majorés. C’est un ouvrier du bâtiment retraité qui semble vivre assez misérablement. Il se
plaint de maux de tête, de sueurs nocturnes, il aurait beaucoup maigri. L’examen des
différents appareils relève peu de signes, sauf des râles dans les deux poumons. L’examen
radiologique montre une miliaire diffuse des deux champs pulmonaires.

Le diagnostic de tuberculose pulmonaire étant fortement évoqué, sa
confirmation sera apportée par la ou les demande(s) suivante(s)
A – Recherche de B.K. dans l’expectoration
B – Numération globulaire et formule sanguine
C – Tubages gastriques si la recherche est négative sur l’expectoration
D – Hémoculture
E – Tubages gastriques demandés d’emblée
[269]

La culture du B.K. à partir des crachats se fait:
A – Sur milieu sélectifs ne permettant que la culture du B.K.
B – Sur gélose au sang
C – Avec des crachats décontaminés par action de la soude, ensemencés ensuite sur milieux appropriés
D – Avec des crachats décontaminés par le formol
E – Dans aucune des conditions ci-dessus
[270]

La culture est positive à Mycobacterium tuberculosis. Une telle positivité est obtenue en:
A – 24 heures
B – 48 heures
C – Une semaine
D – De 2 à 4 semaines
E – Les cultures de B.K., comme celles du bacille de la lèpre, sont toujours négatives

[271]

Parmi les bactéries suivantes laquelle(lesquelles) peu(ven)t être responsable(s) de la miliaire humaine?
A – Mycobacterium leprae
B – Mycobacterium kansasii
C – Mycobacterium chelonei
D – Mycobacterium africanum
E – Mycobacterium tuberculosis
[272]

Parmi les propositions suivantes concernant le BCG, laquelle(lesquelles)
est(sont) exacte(s)?
A – A été obtenu à partir dune souche de Mycobacterium bovis
B – Est un bacille qui a perdu son acido-alcoolo-résistance
C – Est une souche vaccinale inactivée par le formol
D – Est utilisé uniquement par voie buccale
E – Est une souche non létale pour le cobaye
[273]
cc
Une jeune femme d’origine africaine, en France depuis seulement quelques mois, non
vaccinée par le BCG, est hospitalisée pour fièvre, amaigrissement, toux et expectoration
purulente.
La radiographie pulmonaire met en évidence une opacité excavée à parois épaisses, au sein
d’un infiltrat nodulaire du lobe supérieur droit.
La V.S. est à 50 mm à la première heure.

Quel(s) diagnostic(s) peut-on envisager?
A – Pneumonie à pneumocoque
B – Pneumonie virale
C – Abcès du poumon
D – Embolie pulmonaire
E – Tuberculose pulmonaire
[274]

Quel examen vous paraît déterminant pour conforter votre diagnostic?
A – Tomographies
B – Tests tuberculiniques cutanés
C – Recherche de BK dans l’expectoration ou par tubage
D – Hémogramme
E – Culot urinaire
[275]

Quel intérêt y a-t-il à associer la pyrazinamide au traitement antituberculeux triple classique (isoniazide, rifampicine, éthambutol)?
A – Amélioration de la diffusion des antituberculeux
B – Régression plus rapide des lésions
C – Possibilité de réduire le traitement à 6 mois
D – Stérilisation plus rapide de l’expectoration
E – Diminution des effets secondaires du traitement

[276]

L(es) effet(s) secondaire(s) possible(s) de l’isoniazide à rechercher chez cette patiente est(sont)
A – Trouble de la vision et des couleurs
B – Hépatite cytotoxique
C – Surdité
D – Polynévrite sensitive motrice
E – Néphropathie tubulaire
[277]

Que faut-il redouter, chez cette patiente qui utilise un oestroprogestatif?
A – La survenue dune thrombophlébite
B – Une stérilité
C – Une grossesse
D – Une toxicité hépatique accrue de la rifampicine
E – Une dysménorrhée
[278]
cc
Un homme de 45 ans, employé de bureau, fumeur (40 paquets-année), consulte pour une
dyspnée d’effort d’évolution progressive, évoluant depuis plusieurs années.
Histoire de la maladie : Dyspnée d’effort progressivement croissante évoluant depuis au moins
5 à 6 ans. Cette dyspnée survient actuellement à la marche rapide sur terrain plat. Il n’y a
jamais eu d’expectoration.
Antécédents : aucun antécédent pathologique notable.
Examen : distension thoracique à l’inspection. Hypersonorité diffuse à la palpation.
Auscultation : diminution du murmure vésiculaire. Pas de râles. Vous faites pratiquer une
radiographie pulmonaire et des explorations fonctionnelles respiratoires.
L’ensemble des examens clinique, radiologique et fonctionnel vous oriente vers le diagnostic
d’emphysème pulmonaire primitif (ou emphysème panlobulaire).

Vous envisagez le diagnostic d’emphysème pulmonaire primitif. Quelle(s)
est(sont) la(les) valeur(s) gazométrique(s) et/ou acidobasique(s) compatible(s)
avec ce diagnostic (en l’absence de pathologie associée)?
A.- Pa02 de repos = 80 mmHg (10,7 KPa)
B – PaCO2 de repos = 55 mmHg (7,33 KPa)
C – Pa02 à l’effort = 55 mmHg (7,33 KPa)
D – pH de repos = 7,40
E – HCO3 de repos 40 mmol/l
[279]

Ces constatations gazométriques peuvent être expliquées par:
A – Trouble de la distribution du rapport ventilation/perfusion
B – Distension et destruction des alvéoles
C – Destruction des capillaires pulmonaires
D – Epaississement des cloisons alvéolo-capillaires
E – Diminution du débit cardiaque

[280]

Chez ce malade que montrera la spirographie et la boucle débit/volume?
A – Syndrome obstructif
B – Augmentation de la capacité pulmonaire totale
C – Augmentation du volume résiduel
D – Augmentation de la capacité vitale
E – Diminution du débit moyen entre 25 et 75 % de la capacité vitale
[281]

Les autres examens fonctionnels montrent
A – Diminution de la capacité de transfert du CC
B – Diminution de la compliance pulmonaire statique
C – Diminution de l’espace mort
D – Zones dhypofixation à la scintigraphie pulmonaire de perfusion
E – Diminution de la résistance des voies aériennes
[282]

Les anomalies fonctionnelles observées résultent d’un ou plusieurs des
mécanismes physiopathologiques suivants. Lequel ou lesquels?
A – Augmentation de la pression de rétraction élastique du parenchyme pulmonaire
B – Hypersécrétion bronchique des gros troncs
C – Réduction de la surface d’échange des gaz
D – Collapsus expiratoire des voies aériennes
E – Inflammation muqueuse au niveau des bronches lobulaires
[283]

Dans ce cas d’emphysème panlobulaire primitif, que montre la radiographie pulmonaire?
A – Abaissement des coupoles diaphragmatiques
B – Hyperclarté des bases
C – Dilatation des artères pulmonaires
D – Cardiomégalie
E – Distension thoracique
[284]
cc
Un malade de 60 ans, fumeur, pesant 80 kg pour 1.65 m, ayant l’occasion plusieurs fois par
an de faire des repas d’affaires et à cette occasion, d’abuser de boissons alcoolisées, se
plaint d’une toux apparue assez soudainement, il y a dix mois. Diverses médications ont été
employées sans succès. La persistance de la toux l’inquiète. Il se culpabilise : “Ah, ce tabac
auquel je ne puis pas renoncer”, Il en perd l’appétit et a maigri.

Les signes fonctionnels que l’on aurait pu rechercher en plus de ceux qui ont été signalés et qui auraient eu un intérêt diagnostique et thérapeutique comportent:
A – Douleurs thoraciques
B – Dyspnée
C – Hémoptysies
D – Douleur abdominale aigué
E – Crampes des mollets

[285]

Parmi les signes constatés à l’examen, le diagnostic peut être orienté par:
A – Examen bucco-dentaire
B – Découverte d’un ganglion axillaire droit
C – Matité de la base gauche
D – Recherche de signes d’insuffisance ventriculaire gauche
E – Toucher rectal
[286]

Certain(s) examen(s) complémentaire(s) s’impose(nt). Le(s)quel(s)?
A – Radiographie thoracique de face et de profil, en inspiration
B – Fibroscopie bronchique
C – Examen de l’expectoration à la recherche des germes banals et mise en culture
D – Exploration fonctionnelle respiratoire
E – Electrocardiogramme
[287]

Les diagnostics auxquels il est légitime de penser incluent
A – Bronchite chronique
B – Corps étranger endobronchique
C – Cancer bronchique
D – Insuffisance ventriculaire gauche
E – Dilatation bronchique
[288]

Le traitement qui s’impose chez ce malade, dès le premier jour, comporte:
A – Un antitussif opiacé ou analogue
B – L’arrêt du tabac immédiat et définitif
C – Une médication théophyllinique
D – Une médication corticoïde
E – La kinésithérapie
[289]
cc
Au cours d’une belle soirée d’été, un jeune homme, vivant habituellement en milieu urbain, âgé
de 18 ans, en vacances à la campagne, présente pour la première fois de son existence une
crise dyspnéique avec sensation d’étouffement qui le réveille et l’oblige à appeler le médecin
de la ville voisine. Ce dernier porte le diagnostic d’asthme.

Le tableau classique de l’asthme paroxystique de l’adulte jeune comporte:
A – Crise dyspnéique nocturne
B – Sibilance dans les deux champs pulmonaires
C – Bradycardie
D – Fièvre
E – Oedèmes des membres inférieurs

[290]

Il faut rechercher, pour éliminer une forme grave, chez ce patient:
A – Des sueurs
B – Un blocage thoracique
C – Une disparition du murmure vésiculaire
D – Une pâleur des conjonctives
E – Une modification du timbre de la voix
[291]

Le premier médicament à utiliser chez ce patient est:
A – Théophylline à action prolongée
B – Anti-histaminique injectable
C – Anticholinergique en inhalation
D – Bêta-sympathomimétique en inhalation
E – Cromoglycate (inhalation)
[292]

Grâce à votre traitement, cette première crise cède rapidement. Vous revoyez votre jeune malade le lendemain. Vous suspectez une atopie. Sur quel(s) élément(s)?
A – Sa mère est asthmatique
B – Son père est un grand fumeur
C – Le patient a des antécédents de rhume des foins
D – Il est épileptique
E – Il a été traité un an auparavant pour une parasitose intestinale
[293]

La nature allergique de cette première crise d’asthme peut être évoquée sur le résultat de
A – Spirographie
B – Numération formule sanguine
C – Dosage des IgE sériques
D – Réaction tuberculinique
E – Immunoélectrophorèse des protides sanguins
[294]

Au vu des données précédentes, vers quel type d’allergènes allez-vous orienter vos recherches?
A – Poussières de maison
B – Poils d’animaux
C – Pollens
D – Acariens
E – Moisissures

[295]

Après 15 jours de traitement, le patient na pas présenté de nouvelle crise.
Quel(s) examen(s) demandez-vous?
A – Spirographie
B – Scintigraphie pulmonaire
C – Boucle débit-volume
D – Fibroscopie bronchique
E – Angiographie pulmonaire
[296]
cc
Au cours d’une belle soirée d’été, un jeune homme, vivant habituellement en milieu urbain, âgé
de 18 ans, en vacances à la campagne, présente pour la première fois de son existence une
crise dyspnéique avec sensation d’étouffement qui le réveille et l’oblige à appeler le médecin
de la ville voisine, ce dernier porte le diagnostic d’asthme.

Devant cette crise isolée, que conseillez-vous à Monsieur X…, au plan
thérapeutique?
A – Sympathomimétiques en spray en cas de crise
B – Théophylline au long cours
C – Corticothérapie prolongée
D – Antibiothérapie de 10 jours
E – Cures climatiques
[297]
cc
Un homme de 61 ans, consulte pour dyspnée d’effort apparue progressivement depuis trois
ans et actuellement invalidante pour la montée des escaliers des deux étages de son
appartement.
L’interrogatoire retient un tabagisme habituel à un paquet de cigarettes par jour depuis 35 ans,
une toux avec expectoration matinale depuis de nombreuses années. A l’examen, le thorax
n’est pas distendu, il n’y a pas de cyanose, ni de signe d’insuffisance ventriculaire droite. A
l’auscultation, on perçoit des râles d’encombrement bronchique et le murmure vésiculaire est
bien audible.
L’expectoration est actuellement non purulente et facile à émettre.

Quel est votre diagnostic?
A – Fibrose pulmonaire
B – Bronchite chronique obstructive
C – Emphysème primitif
D – Asthme
E – Oedème pulmonaire
[298]

Vous devez retrouver à l’exploration fonctionnelle respiratoire?
A – Baisse du VEMS
B – Baisse du rapport VEMS/CV
C – Augmentation du volume résiduel (VR)
D – Baisse de la compliance
E – Baisse de la capacité pulmonaire totale

[299]

Le bilan doit comporter:
A – Radio pulmonaire
B – E.C.G.
C – Gaz du sang
D – lonogramme sanguin
E – Tomographies pulmonaires
[300]

La prescription thérapeutique doit comporter:
A – Fluidifiants bronchiques
B – Broncho-dilatateurs
C – Arrêt du tabac
D – Kinésithérapie respiratoire
E – Tonicardiaque
[301]

Dans quel(s) cas, devez vous craindre une aggravation de létat de ce malade? A – Usage dantitussifs
B – Usage de tranquillisants
C – Usage de Béta 2 mimétiques
D – Infection broncho-pulmonaire
E – Phlébite
[302]

Une aggravation éventuelle sera évoquée devant:
A – Céphalées
B – Insomnie
C – Cyanose
D – Sueurs
E – Tachycardie
[303]

Devant lapparition de ces signes, une gazométrie artérielle montre. Pa 02 = 45 mm Hg (5,9 KPa) Pa 002 = 58 mm Hg (7,7 KPa) Ph = 7,37. Donner les deux mesures à prendre immédiatement:
A – Oxygénothérapie
B – Hospitalisation
C – Digitaliques
D – Antibiothérapie
E – Fluidifiants bronchiques

[304]
cc
Un homme de 56 ans est hospitalisé pour une importante dyspnée d’aggravation progressive
depuis 3/4 heure. Il est assis dans son lit, cyanosé, couvert de sueurs: son rythme respiratoire
est ralenti, avec allongement du temps inspiratoire. L’interrogatoire révèle l’existence d’une
dysphonie progressive, installée depuis plusieurs mois pour aboutir à une voix actuellement
pratiquement éteinte Dans les jours précédents, était apparue une gêne respiratoire à l’effort.
On note par ailleurs une intoxication tabagique de l’ordre de deux paquets de cigarettes par
jour depuis l’âge de 20 ans et une imprégnation éthylique notable (1,5 litre de vin par jour). Il
n’y a pas d’otalgie, pas de dysphagie, pas d’expectoration sanglante. L’auscultation pulmonaire
est normale ; la palpation cervicale ne montre pas d’anomalie, non plus que l’examen général
somatique.

Devant ce type de dyspnée, quel est le diagnostic à évoquer en premier lieu parmi les suivants?
A – Asthme
B – Oedème aigu du poumon
C – Bronchite chronique
D – Epanchement pleural
E – Dyspnée laryngée
[305]

Quel(s) est(sont) les éléments cliniques qui, s’ils existent, vont conforter le
diagnostic topographique de cette dyspnée?
A – Tirage
B – Cornage
C – Wheezzing
D – Modifications de la sonorité à la percussion thoracique
E – Râles bronchiques
[306]

Le contexte clinique, le terrain et l’évolution évoquent essentiellement l’une des étiologies suivantes
A – Polype des cordes vocales
B – Cancer du poumon
C – Cancer glottique
D – Paralysie des dilatateurs de la glotte
E – Epanchement pleural
[307]

Quel examen allez-vous faire pratiquer pour confirmer votre diagnostic?
A – ECG
B – Radiographie du thorax
C – Gazométrie artérielle
D – Laryngoscopie
E – Bronchoscopie

[308]

Parmi les modalités thérapeutiques suivantes, laquelle(lesquelles) allez-vous immédiatement mettre en oeuvre?
A – Pulvérisation locale dun sympathomimétique
B – Corticothérapie par voie parentérale
C – Traitement diurétique par lasilix IV
D – Atropine 1/2 mg par voie sous-cutanée
E – Oxygénothérapie
[309]

En cas déchec de la(des) méthode(s) utilisée(s) ci-dessus, quels sont les deux gestes que l’on peut proposer?
A – Intubation
B – Trachéotomie
C – Pelage des cordes vocales sous endoscopie laryngée
D – Drainage pleural
E – Saignée
[310]
cc
Un homme de 45 ans, présente à l’occasion d’un épisode infectieux apparemment banal, une
hémoptysie de moyenne abondance.
Il a été traité, 7 ans auparavant, pour une tuberculose étendue bilatérale, avec volumineuse
cavité lobaire supérieure droite et opacités infiltratives diffuses intéressant le segment apical
du lobe supérieur droit. Un traitement par rifampicine, isoniazide et éthambutol, a rapidement
assuré la disparition des bacilles tuberculeux de l’expectoration, puis une régression des
anomalies radiologiques. Après 9 mois de traitement persistait cependant une cavité aux
parois fines, d’un diamètre d’environ 2 cm, au niveau dun lobe supérieur droit rétracté et siège
d’opacités linéaires d’aspect cicatriciel. Une exérèse de ces lésions résiduelles a été proposée
au patient, qui l’a refusée. Le patient a alors repris son activité professionnelle, sous
surveillance radiologique périodique.
L’examen radiologique réalisé à l’occasion de l’hémoptysie récente révèle une modification
nette des anomalies lobaires supérieures droites par rapport au dernier cliché pratiqué, deux
années plus tôt: la cavité s’est légèrement rétractée, sa paroi s’est épaissie et elle contient
une opacité arrondie séparée de la paroi supérieure par un croisement gazeux. On note en
outre un épaississement pleural de l’apex. L’aspect est évocateur de greffe aspergillaire dans
une cavité tuberculeuse détergée.

Parmi les examens biologiques suivants, quel est celui qui apporte un
argument décisif en faveur du diagnostic d’aspergillome intracavitaire?
A – Présence dAspergillus fumigatus à la culture de l’expectoration B – Présence de 6 arcs de précipitation après immunoélectrophorèse de
sérum en présence de l’antigène Aspergillus fumigatus
C – RAST positif, vis-à-vis d’Aspergillus fumigatus
D – Réaction cutanée semi-retardée positive vis-à-vis d’Aspergillus fumigatus
E – Réaction cutanée retardée positive vis-à-vis d’Aspergillus fumigatus
[311]

Quel est le mécanisme physiopathologique de l’hémoptysie présentée par ce malade?
A – Anévrysme de Rasmussen
B – Fistule broncho-artérielle pulmonaire
C – Hypervascularisation péri-cavitaire d’origine systémique
D – Thrombose d’une branche de l’artère pulmonaire suivie d’infarcissement hémorragique
E – Hémorragie alvéolaire diffuse au voisinage de la cavité parasitée

[312]

Parmi les substances antifongiques suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui, absorbée(s) par voie orale, sont susceptibles de diffuser dans organisme?
A – Amphotéricine B (Fungizone®)
B – Flucytosine (Ancotil®)
C – Kétoconazole (Nizoral®)
D – Nystatine (Mycostatine®)
E – Aucune de ces substances
[313]

En dehors des aspergillomes intra-cavitaires, quelle(s) affection(s)
respiratoire(s) peut(peuvent) être provoquée(s) par Aspergillus fumigatus?
A – Asthme allergique IgE dépendant
B – Infiltrats éosinophiles pulmonaires
C – Infection diffuse du tissu pulmonaire
D – Emphysème centrolobulaire
E – Fibrose interstitielle diffuse
[314]
cc
Un agriculteur de 50 ans, non fumeur, sans antécédent particulier, est hospitalisé pour le bilan
d’une dyspnée d’installation progressive depuis 2 mois avec amaigrissement de 5 kgs,
syndrome sub-fébrile, apparus fin Mars.
La radiographie pulmonaire montre un aspect en “verre dépoli” des deux bases pulmonaires. Il n’existe pas de cardiomégalie. Vous évoquez la possibilité d’une maladie du poumon de fermier.

Qu’entendez-vous à l’auscultation pulmonaire?
A – Sibilances diffuses dans les 2 poumons
B – Silence respiratoire
C – Râles crépitants bilatéraux
D – Auscultation normale
E – Ronchus diffus dans les deux champs
[315]

Quelle(s) perturbation(s) doit ou doivent être observée(s) sur I’EFR
A – Augmentation du volume résiduel
B – Trouble ventilatoire restrictif pur
C – Abaissement de la compliance pulmonaire statique
D – Désaturation en oxygène artériel de repos et resaturation à l’exercice
E – Baisse de la capacité de diffusion
[316]

Un lavage broncho-alvéolaire avec numération formule cytologique est réalisé. Que peut-on observer?
A – Une numération formule cytologique normale
B – Une lymphocytose supérieure à 50%
C – Une hypercellularité franche
D – Une élévation franche du pourcentage des mastocytes
E – Une élévation du pourcentage des lymphocytes et des polynucléaires neutrophiles

[317]

Le traitement repose sur:
A – Streptomycine
B – Cyclines
C – Macrolides
D – Arrêt de l’exposition professionnelle
E – Théophylline
[318]
cc
Un homme de 35 ans consulte pour hémoptysie. Il s’agit d’un patient tabagique (15
paquets/année), sans antécédent familial notable, et qui à l’âge de 5 ans aurait fait une
infection respiratoire qualifiée par sa famille de sévère. Au décours de cet épisode, il a
développé une bronchorrhée matinale, quasi quotidienne, à recrudescence hivernale, qu’il a
négligée; ses activités professionnelles ne l’exposent pas à un aérocontaminant particulier et il
ne se plaint pas de dyspnée. L’hémoptysie est apparue le matin même de la consultation, au
cours d’une quinte de toux; son volume total est évalué à 50 ml. A l’examen, il s’agit d’un sujet
longiligne pesant 63 kg pour 1 m73, apyrétique, et sans cyanose; les muqueuses sont
normalement colorées, la fréquence respiratoire est à 20/mn, la fréquence cardiaque à 90/mn,
la T.A.à 130/80 mmHg. L’examen cutané est normal, mais il existe un hippocratisme digital
très ancien. L’auscultation cardiaque est normale. L’examen des cavités rhino et
oropharyngées ne permet pas de retrouver de trace de saignement. A l’auscultation du thorax,
on entend, outre le murmure vésiculaire, des râles bronchiques qui prédominent au niveau de
la base pulmonaire gauche. Le reste de l’examen clinique est normal. La Numération Formule
Sanguine (plaquettes incluses), le TCK et le TP sont normaux. L’analyse des clichés de
thorax (face et profil) permet d’observer, au sein des deux lobes inférieurs, des cavités
multiples, arrondies, tassées, aux limites mal définies. Le lobe gauche, le poumon droit et le
médiastin, paraissent radiologiquement normaux.

L’affection chronique dont souffre ce patient est:
A – Une dilatation des bronches
B – Une bronchite chronique
C – Un asthme à dyspnée continue
D – Une emphysème pan-lobulaire
E – Une insuffisance ventriculaire gauche
[319]

Quelles sont parmi les agents infectants de l’enfance, la ou les possible(s)
cause(s) de l’affection chronique dont souffre ce patient?
A – Mycobacterium tuberculosis
B – Virus respiratoire syncitial
C – Borderella pertussis
D – Streptococcus pneumoniae
E – Legionella pneumophila
[320]

Quelle(s) investigation(s) paraclinique(s) est(sont) susceptible(s) de préciser l’origine anatomique du saignement?
A – Tomodensitométrie thoracique
B – Fibroscopie bronchique
C – Artériographie bronchique en période hémorragique
D – Bronchographie
E – Angiographie pulmonaire

[321]

Quel(s) réseau(x) vasculaire(s) est(sont) à la source des hémoptysies dans le cas présent?
A – Artères pulmonaires
B – Artères systémiques bronchiques
C – Capillaires pulmonaires
D – Veines pulmonaires
E – Aucun des réseaux ci-dessus mentionnés
[322]

Vous prescrivez en première intention pour juguler l’hémoptysie de ce patient?
A – Embolisation artérielle bronchique sélective
B – Perfusion de lysyl-vasopressine
C – Intubation sélective par sonde de Carlens
D – Bronchoconstricteur (Carbamyl-choline)
E – Transfusion de facteurs de coagulation
[323]

L’hémoptysie étant tarie, quel(s) examen(s) prescrivez-vous pour réaliser le bilan d’extension des lésions bronchiques?
A – R.M.N. thoracique
B – Tomodensitométrie thoracique en coupes fines
C – Bronchographie bilatérale
D – Angiographie pulmonaire
E – Artériographie bronchique
[324]
cc
Mademoiselle S. 22 ans, étudiante, est asthmatique de longue date et présente 2 à 3 crises
par mois. Elle ne prend aucun traitement de fond. Elle arrive d’urgence pour une crise dont le
début remonte à quelques heures et qui fait suite à une bronchite aiguê. La crise n’a pas cédé
après six bouffées de Salbutamol. L’examen clinique est typique de crise d’asthme avec
freinage expiratoire, distension thoracique, sibilants diffus mais rares. Malgré les
thérapeutiques d’urgence, la crise ne cède pas totalement. La patiente est admise en
hospitalisation, traitée et surveillée.

Parmi les propositions suivantes, cocher celle(s) qui vous paraît ou paraissent faire partie du traitement de première intention
A – Bécotide 2 bouffées en surveillant les modalités d’administration
B – Théophylline 1 ampoule en intraveineux direct
C – Soludécadron 1 ampoule en intraveineux direct
D – Bricanyl 1/2 ampoule par voie sous cutanée
E – Mise en place d’un suppositoire de Théophylline
[325]

Au bout de 24 heures, son état s’aggrave. Parmi les critères suivants, le(s)quel(s) vous paraît(paraissent) être des critères de gravité d’une crise d’asthme?
A – L’absence de sédation sous ventoline correctement administrée
B – L’existence d’un silence auscultatoire
C – Une hypercapnie
D – La notion d’état de mal dans les antécédents
E – Un peak-flow entre 400 et 500 ml/mn

[326]

Finalement la patiente est admise en réanimation. Parmi les propositions suivantes concernant l’état de mal asthmatique, quelle est ou quelles sont celle(s) qui vous paraît ou paraissent exacte(s)?
A – Loxygénothérapie à faible débit est contre-indiquée
B – Les béta 2 mimétiques intraveineux constituent le meilleur traitement
C – Les corticoïdes ont un délai daction inférieur à 4 heures
D – La théophylline intra-veineuse est strictement indispensable
E – Un antitussif est nécessaire
[327]

Après 48 heures en soins intensifs, la crise cède et la patiente est transférée en salle. Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) fait(font) partie du bilan étiologique de l’asthme de cette malade?
A – La numération formule sanguine
B – Les IgE totales
C – Un examen ORL
D – Des tests allergologiques cutanés orientés par l’interrogatoire
E – Des EFR avec test à lacétylcholine
[328]

Lenquête étiologique sest révélée négative et elle sort au quinzième jour.
Chez cette patiente, quel traitement de sortie proposeriez-vous?
A – Aucun traitement en dehors du Salbutamol en cas de crise
B – Corticothérapie au long cours
C – Théophylline retard seule
D – Théophylline retard avec béta 2 mimétiques en spray systématiques
E – Théophylline retard avec béta 2 mimétiques en spray en cas de crise
[329]
cc
Un malade de 65 ans, ancien gros fumeur (70 paquets/année) consulte pour des crachats
hémoptoïques et une baisse importante de l’état général. Il présente un hippocratisme digital.
Sur la radio pulmonaire on constate un gros hile avec atélectasie du lobe supérieur droit. La
capacité vitale et la gazométrie artérielle sont normales le Vems est subnormal (83% de la
valeur théorique).

Quel diagnostic évoquez-vous d’emblée?
A – Tuberculose pulmonaire
B – Abcès
C – Bronchectasies
D – Cancer bronchique
E – Tumeur bronchique bénigne
[330]

A la recherche dagents cancérigènes, vous allez rechercher chez ce malade:
A – Tabac
B – Silice
C – Amiante
D – Goudrons
E – Chrome

[331]

Parmi les examens suivants, quel est celui qui permet d’affirmer le diagnostic?
A – Fibroscopie bronchique avec biopsie ou aspiration
B – Scanner corps entier
C – Echographie hépatique
D – Scintigraphie osseuse
E – Scintigraphie pulmonaire de perfusion
[332]

Quel est dans cette liste le type histologique de cancer bronchique le plus
fréquemment rencontré?
A – Cancer anaplasique à petites cellules
B – Adénocarcinome
C – Bronchiolo-alvéolaire
D – Epidermoïde
E – Cancer à grandes cellules
[333]

Chez ce malade, le bilan d’extension s’avérant satisfaisant et s’agissant d’un carcinome épidermoïde, quelle décision thérapeutique allez-vous prendre?
A – Abstention avec simple surveillance
B – Radiothérapie
C – Polychimiothérapie
D – Exérèse chirurgicale
E – Immunothérapie
[334]

Quel est le pourcentage de survie à 5 ans chez ce patient, s’il est opéré?
A – Moins de 5 %
B – 5 à 10%
C – 10 à 25 %
D – 25 à 35 %
E – 50 %
[335]
cc
Une femme de 56 ans, européenne, sans profession, vient consulter pour une toux sèche,
isolée, durant depuis trois mois. La toux est principalement nocturne mais aussi diurne. Parmi
les antécédents, on note l’existence d’une hypertension artérielle essentielle traitée depuis un
an; la malade n’a jamais fumé. L’examen clinique n’est pas significatif.

Quelle(s) hypothèse(s) étiologique(s) est(sont) plausible(s) devant ce tableau clinique?
A – Dilatation des bronches
B – Pleurésie
C – Reflux gastro-oesophagien
D – Tumeur des voies aériennes
E – Fibrose pulmonaire

[336]

Parmi les médicaments (noms commerciaux) que la patiente pourrait prendre pour son hypertension artérielle, lequel est susceptible de provoquer une toux chronique?
A – Captolane®
B – Catapressan®
C – Aldomet®
D – Minipress®
E – Aucun
[337]

Sur la radiographie thoracique, y a-t-il un signe qui dans ce contexte clinique serait évocateur dun diagnostic étiologique précis?
A – Absence de poche à air gastrique
B – Aorte déroulée
C – Complexe primaire calcifié
D – Lobe azygos
E – Côte cervicale
[338]

Chez cette patiente, l’asthme peut être éliminé devant:
A – L’absence de râles sibilants au moment de l’examen
B – L’absence de dyspnée au moment de l’examen
C – L’absence de rhinite associée
D – L’absence d’éosinophilie sanguine
E – Aucune des propositions précédentes.
[339]

Le diagnostic d’asthme pourrait être affirmé devant:
A – Un taux élevé d’lgE totales
B – Des tests cutanés positifs à la poussière de maison
C – Un test de provocation bronchique positif à l’acétylcholine ou à l’histamine
D – Un aspect de distension pulmonaire radiologique
E – Aucune des propositions suivantes
[340]

La spirométrie met en évidence, sur la courbe débit-volume, une diminution isolée du débit expiratoire à 50% de la CV. Cette anomalie peut-elle être interprétée comme la traduction
A – D’une obstruction des voies aériennes périphériques
B – D’une augmentation de la pression de recul élastique du poumon
C – D’une obstruction laryngée
D – D’une diminution de la force des muscles expiratoires
E – Aucune des propositions précédentes

[341]
cc
Une femme de 45 ans, ayant eu la coqueluche dans l’enfance, vient consulter pour une
expectoration matinale, régulière, abondante, parfois purulente, parfois hémoptoïque. On lui
trouve un hippocratisme digital à l’examen clinique.

Quel diagnostic allez-vous suspecter?
A – Asthme surinfecté
B – Bronchite chronique
C – Emphysème
D – Bronchites aiguès à répétition
E – Bronchectasies
[342]

Le ou les argument(s) qui a(ont) servi à asseoir votre diagnostic est (sont)
A – Antécédents de coqueluche
B – Crachats hémoptoïques
C – Hippocratisme digital
D – Expectoration matinale
E – Sexe de la malade
[343]

Parmi ces examens complémentaires, quel est celui qu’il faut maintenant
demander en premier lieu?
A – Artériographie bronchique
B – Fibroscopie bronchique
C – Tomodensitométrie thoracique en haute résolution
D – Bronchographie
E – Scintigraphie pulmonaire de perfusion
[344]

Les aspects radiographiques les plus compatibles avec le diagnostic envisagé, comprennent:
A – Atélectasie en bande
B – Opacités en doigts de gant
C – Atélectasie lobaire inférieure
D – Images polykystiques
E – Adénopathies hilaires

[345]
cc
Une femme de 50 ans, est hospitalisée pour exploration d’une insuffisance respiratoire sévère.
Elle n’a pas d’antécédent pulmonaire ou cardiaque, elle a noté depuis 10 ans l’apparition d’une
dyspnée d’effort progressive, (dyspnée à un étage).
Plusieurs années après le début de cette dyspnée, la malade a présenté des poussées de
surinfections bronchiques hivernales 2 ou 3 fois par an, associant toux et expectoration
purulente, ces poussées cédant à des traitements antibiotiques variés.
Elle pèse 51 kg pour 1 60m. Il n’y a pas de cyanose ni d’hippocratisme digital ni de dyspnée
au repos.
A l’auscultation pulmonaire, le murmure vésiculaire est particulièrement diminué aux bases. Le
coeur est régulier, rapide à 100/mn. Il n’y a aucun signe d’insuffisance cardiaque.
L’exploration fonctionnelle respiratoire objective une insuffisance respiratoire obstructive
majeure avec un VEMS à 425 ml (théorique 2020 ml), un coefficient de Tiffeneau à 28 %.
Cette insuffisance respiratoire obstructive n’est pas modifiée par les broncho-dilatateurs. La
gazométrie artérielle montre Pa02 à 7,6 kPa (55 mmHg), PaCO2 à 5,1 kPa (37 mmHg). Les
bicarbonates plasmatiques sont normaux à 27 mmoles/l. L’hématocrite est à 52 %.

Parmi les diagnostics suivants, lequel retenez-vous?
A – Bronchite chronique
B – Asthme à dyspnée continue
C – Bronchite chronique avec emphysème centrolobulaire
D – Emphysème panlobulaire
E – Cancer bronchique
[346]

La radiographie thoracique peut mettre en évidence:
A – Une redistribution de la perfusion vers les lobes supérieurs
B – Une hyperclarté prédominant aux bases
C – Une augmentation de l’espace clair retrosternal
D – De grosses artères pulmonaires
E – Des opacités micro-nodulaires diffuses
[347]

Quel(s) autre(s) examen(s) pouvez-vous demander?
A – Exploration de la mécanique ventilatoire (compliance)
B – Mesure du volume résiduel
C – Test de broncho-motricité à l’acétylcholine
D – Radiographie des sinus de la face
E – Electrocardiogramme
[348]

En dehors des périodes de surinfection, la kinésithérapie respiratoire vous parait indiquée: vous préciserez sur votre ordonnance au kinésithérapeute la nécessité de
A – Drainage bronchique postural
B – Rééducation de la ventilation diaphragmatique
C – Augmentation de la ventilation thoracique
D – Apprentissage de la ventilation à basse fréquence
E – Rééducation des muscles abdominaux

[349]

En dehors de la kinésithérapie, le traitement nécessite la prescription de
A – Oxygénothérapie de longue durée
B – Antibiothérapie lors des surinfections
C – Bêta-2-mimétiques
D – Vaccination anti-grippale annuelle
E – Vaccination anti-pneumoccocique annuelle
[350]
cc
Madame P. , âgée de 55 ans est hospitalisée pour dyspnée. Dans ses antécédents on
retrouve une phlébite surale droite il y a 3 ans, deux phlébites fémoro-poplitées gauches il y a
18 et 12 mois. Le traitement anti-coagulant a été interrompu il y a 9 mois. Madame P. n’a pas
de passé respiratoire.
Depuis deux mois, cette patiente se plaint d’une dyspnée d’effort d’intensité croissante gênant
actuellement même la toilette. A L’examen clinique, le poids est de 80 kg pour 168 cm, la
tension artérielle est de 120/80 mm Hg, la température est normale. On note une cyanose des
extrémités avec hippocratisme digital. Il existe des oedèmes des membres inférieurs indolores
une hépatomégalie douloureuse avec reflux hépato-jugulaire et ascite.
L’auscultation pulmonaire est normale. L’auscultation cardiaque indique un bruit de galop droit,
un éclat du B2 au foyer pulmonaire et un souffle systolique au foyer tricuspidien. Vous portez
le diagnostic d’insuffisance ventriculaire droite.

Quel(s) signe(s) ne fait (font) pas partie du tableau d’insuffisance ventriculaire droite?
A – Dyspnée d’effort avec orthopnée
B – Hépatalgies d’effort
C – Souffle systolique tricuspidien
D – Eclat du B2 au 2ème espace inter-costal droit
E – Signe de Harzer
[351]

Quelle est la cause la plus probable du tableau présenté par Madame P.?
A – Insuffisance tricuspidienne
B – Rétrécissement tricuspidien
C – Coeur pulmonaire chronique post-embolique
D – Hypertension artérielle pulmonaire primitive
E – Insuffisance respiratoire restrictive due à l’obésité
[352]

Quel(s) examen(s) vous parait (paraissent) utile(s)?
A – Electrocardiogramme et radiographie du thorax
B – Echographie cardiaque avec doppler pulsé
C – Phlébo-cavographie
D – Scintigraphie pulmonaire
E – Echographie abdomino-pelvienne

[353]

Lors dune étude hémodynamique par cathétérisme droit, les résultats
confortant votre hypothèse sont:
A – Pression artérielle pulmonaire systolique : 80 mm Hg
B – Pression systolique ventriculaire droite : 20 mm Hg
C – Pression capillaire : 40 mm Hg
D – Pression dans l’oreillette droite : O mm Hg
E – Pression télédiastolique du ventricule droit à 15 mm Hg
[354]

Concernant le traitement, vous pouvez employer dans ce cas
A – Digitoxine 4 c/jour
B – Héparine 400 mg/jour en intraveineux
C – Furosémide (Lasilix®) 1 cp/jour
D – Un calcium bloqueur
E – Oxygénothérapie par sonde nasale à 10 litres/minute d’emblée
[355]

Après la phase aigué quelle(s) attitude(s) pourrez-vous retenir?
A – Annuloplastie tricuspidienne
B – Digitoxine au long cours
C – Traitement continu par antivitamines K
D – Traitement antiagrégant plaquettaire
E – Oxygénothérapie à domicile
[356]
cc
Cette femme de 72 ans, non fumeuse, jusque là bien portante, sans passé respiratoire,
présente depuis 8 à 10 jours, une altération de l’état général avec fièvre à 38°5-39°C, une toux
ramenant une expectoration purulente numulaire non fétide.
– Examen clinique : foyer de sous-crépitants sous-claviculaire droit;
– Radio pulmonaire : opacité alvéolaire lobaire supérieure droite avec image hydroaérique,
réalisant un niveau liquide
– Biologie : VS 130, GB 145001mm3 dont 85% PNN, Hb 9 g/dl.

Le diagnostic d’abcès pulmonaire étant retenu, l’enquête microbiologique doit s’appuyer sur:
A – Hémoculture
B – Sérologie virale
C – Bactériologie des crachats
D – Prélèvements protégés endobronchiques
E – Ecouvillonage pharyngé
[357]

Le diagnostic d’abcès pulmonaire impose chez cette malade la recherche de causes favorisantes, lesquelles?
A – Diabète
B – Mauvais état bucco-dentaire
C – Trouble de déglutition
D – Cancer bronchique à petites cellules
E – Maladie bronchectasique

[358]

Quelle prescription antibiotique jugez-vous opportune en cas de négativité de l’enquête infectieuse?
A – Traitement anti-tuberculeux dépreuve
B – Cyclines par voie orale
C – Macrolides
D – Pénicilline G injectable en monothérapie
E – Augmentin® + Aminoside
[359]

Après guérison, persiste une image cavitaire lobaire supérieure droite, à paroi fine ; quelle est la principale complication à craindre ?
A – Surinfection aspergillaire
B – Pneumothorax spontané
C – Surinfection à pyogènes
D – Cancérisation
E – Surinfection tuberculeuse
[360]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 60 ans, agriculteur, tabagique (40
paquets/année),qui a depuis 24 heures une infection respiratoire aiguê. Celle-ci a débuté par
un point de côté brutal de la base thoracique droite, la fièvre s’est rapidement élevée à 39°C.
L’expectoration est minime, muco-purulente. A l’examen clinique, le sujet est en bon état
général et l’examen thoracique montre un syndrome de condensation de la base droite.

Vous évoquez en première hypothèse le diagnostic de pneumonie à:
A – Pneumocoque
B – Escherichia coli
C – Haemophilus influenzae
D – Mycoplasma pneumoniae
E – Staphylocoque
[361]

Parmi les signes cliniques suivants, vous vous attendez à trouver à l’examen de ce patient:
A – Un herpès labial
B – Une adénopathie sus-claviculaire droite
C – Des râles crépitants
D – Un souffle tubaire
E – Une matité de la base droite
[362]

Parmi les signes radiologiques thoraciques suivants, vous pouvez observer:
A – Une radiographie strictement normale
B – Une opacité de type alvéolaire triangulaire à sommet hilaire de la base droite
C – Des opacités bilatérales polysegmentaires
D – Des adénopathies hilaires bilatérales
E – Des opacités de type interstitiel plurisegmentaires

[363]

Lantibiotique dont la prescription est totalement inadaptée chez ce patient est:
A – Pénicilline G
B – Amoxicilline
C – Gentamicine
D – Erythromycine
E – Norfloxacine
[364]

Quelle est l’évolution clinique observée usuellement après mise en route rapide d’un traitement antibiotique adapté chez un tel patient?
A – Apparition d’un pyopneumothorax
B – Nettoyage radiologique et défervescence thermique en 24 heures
C – Défervescence thermique en 2 à 3 jours et nettoyage radiologique en 15 jours – 3 semaines
D – Apparition d’une miliaire signant un oedème aigu lésionnel E – Apparition d’une obnubilation avec méningoencéphalite
[365]

Après 4 semaines, la radiographie du thorax montre la persistance d’une image trabéculaire de la base droite avec une opacité du hile droit. Parmi les examens ci-dessous, lequel faut-il demander en priorité?
A – Une ponction transtrachéale pour examen bactériologique
B – Un scanner thoracique
C – Une fibroscopie bronchique
D – Une scintigraphie pulmonaire
E – Des recherches répétées de BK dans le liquide de tubage gastrique
[366]
cc
Cette femme de 82 ans, à l’état général bien conservé, non tabagique, originaire du sud-
algérien qu’elle a quitté 30 ans auparavant sans plus y retourner, opérée d’un adéno-cancer
colique en 1978, subit en juillet 1986 un contrôle radiologique pulmonaire motivé par un
syndrome infectieux fébrile pulmonaire avec toux sèche non productive, ni hémoptoïque.
L’on découvre à la fois une opacité dense, grossièrement arrondie à contour polybé, de 6x 7
cm de la pyramide basale gauche et un volumineux goitre cervico-thoracique mobile à la
déglutition, connu depuis 50 ans, discrètement compressif (dysphagie depuis 6 mois).
La TA est à 16/9, l’ECG normal avec rythme sinusal. Des examens complémentaires n’est à
retenir qu’une VS à 35 mm à la première heure. L’ACE est augmenté.

Quel diagnostic vous paraît le plus vraisemblable devant cette opacité arrondie
?
A – Kyste bronchogénique
B – Tumeur maligne primitive
C – Tumeur d’origine métastatique
D – Kyste hydatique
E – Aspergillome

[367]

Quels examens vous paraissent pertinents pour établir le diagnostic?
A – Fibroscopie bronchique
B – Ponction-biopsie thyroïdienne
C – Cyto diagnostic des sécrétions bronchiques
D – Médiastinoscopie
E – Ponction biopsie transthoracique
[368]

Dans l’hypothèse d’échec de ces examens à visée diagnostique, que proposez- vous comme conduite thérapeutique si le reste de l’examen le permet?
A – Chimiothérapie antimitotique
B – Radiothérapie
C – Association radio + chimiothérapie
D – Thoracotomie
E – Abstention thérapeutique
[369]

Si l’indication d’une intervention chirurgicale devait être discutée, quelles
investigations préalables vous paraîtraient indispensables?
A – Exploration Fonctionnelle Respiratoire (EFR)
B – Scintigraphie pulmonaire de perfusion
C – Recherche d’autres métastases (foie, squelette…)
D – Colonoscopie
E – Cathétérisme cardiaque

[370]
cc
Un insuffisant respiratoire, 60 ans, est. adressé en urgence pour décompensation respiratoire
aiguê. Antécédents: BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive).
L’histoire de la maladie débute trois jours avant l’hospitalisation par une dyspnée qui s’est
majorée brutalement, une angoisse avec douleur basithoracique gauche aux mouvements
respiratoires forcés, disparue spontanément.
A l’examen clinique
– Une toux avec expectoration muco-purulente de faible abondance
– Un syndrome fébrile à 38 degrés C
– Une cyanose des extrémités
L’auscultation objective des ronchus disséminés, une tachycardie. On retrouve une
hépatomégalie avec reflux hépato-jugulaire et oedème des membres inférieurs.
En urgence vous disposez:
– ECG: signes de coeur pulmonaire
– Hb = 18,9 g/dl et hyperleucocytose
– lonogramme sanguin : Na 130 mEq/l, Chlore 96 mEq/l
– lonogramme urinaire: Na 56 mEq/l, Chlore 27 mEq/l
– Gaz du sang
pH 7,28
PaCO2 = 3 5 mmHg
Pa 02 = 45 mmHg
Bicarbonates 17 mEq/l
C02 total 18, 5 mEq/l
Base excès – 10 mEq/l
Sa02 75 %.

Les gaz du sang objectivent:
A – Une acidose respiratoire décompensée
B – Une acidose métabolique décompensée
C – Un effet shunt
D – Un effet espace mort
E – Une acidose mixte
[371]

Quel est (ou quels sont) le (ou les) mécanisme(s) physiopathologique(s) qui peut (peuvent) avoir entraîné de telles perturbations de Pa02 et C02?
A – Un effet espace mort par encombrement
B – Un effet espace mort par pneumothorax
C – Un effet shunt par pneumonie
D – Un effet shunt en relation avec une embolie pulmonaire
E – Une intoxication au CC
[372]

Avant de disposer de la radiographie thoracique, quel(s) diagnostic(s) peuvent être évoqués?
A – Embolie pulmonaire
B – Pneumothorax
C – Hypoventilation par encombrement
D – Infarctus du myocarde sans insuffisance cardiaque
E – Pneumonie

[373]

La radiographie de thorax ne met en évidence que des images de BPCO avec emphysème. Quels examens vous paraissent les plus importants dans l’immédiat?
A – Epreuves fonctionnelles respiratoires
B – Fibroscopie bronchique avec biopsies
C – Phlébocavographie ou écho doppler des membres inférieurs
D – Angiographie pulmonaire
E – Hémocultures
[374]

Ces examens confirment votre diagnostic, mais objectivent en plus un risque imminent daggravation de l’état cardio-respiratoire. Quelle(s) thérapeutique (s) vous paraît (paraissent) la (les) mieux adaptée(s)?
A – Calciparine sous-cutanée
B – Héparine en continu à la pompe
C – Association de deux antibiotiques
D – Oxygénothérapie par sonde nasale
E – Digoxine
[375]
cc
Vous êtes appelé d’urgence auprès d’un homme de 35 ans, éthylique connu, qui présente
depuis 48 heures un syndrome respiratoire aigu, fébrile et tussigène.
celui-ci a débuté brutalement par un point de côté violent, basi-thoracique droit. La
température s’est rapidement élevée à 40CC, avec sensation de malaise et apparition de
grands frissons. Ce patient n’a pas d’antécédents de tuberculose, il n’a pas de diabète.
L’étude des gaz du sang artériel permet de constater: Pa02 = 60 mmHg, PaCO2 = 35 mmHg,
pH = 7,50, bicarbonates 27 mEq/l.
Les hémocultures sont positives pour Streptococcus pneumoniae. La radiographie thoracique
permet de constater une opacité systématisée du lobe supérieur droit sans atteinte pleurale.

Dans le creux axillaire droit vous devez rechercher:
A – Abolition des vibrations vocales
B – Tympanisme
C – Râles crépitants
D – Souffle tubaire
E – Râles sibilants
[376]

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui permet d’expliquer les
résultats des gaz du sang artériel?
A – Hypoventilation alvéolaire globale
B – Troubles du transfert des gaz
C – Effet shunt
D – Hypoperfusion lobaire
E – Effet espace mort

[377]

Cette infection à Streptococcus pneumoniae a actuellement en France plus de 95 % de chance dêtre sensible à:
A – Amoxicilline
B – Erythromycine
C – Pénicilline G
D – Gentamycine
E – Doxycycline
[378]

Parmi les complications possibles de cette pneumonie à pneumocoque, vous devez rechercher ici
A – Anémie hémolytique
B – Pleurésie purulente
C – Sinusite
D – Méningite purulente
E – Dermite pluriorificielle de Stevens Johnson
[379]

Au 14ème jour de traitement, le malade est apyrétique. La radio montre
toujours un foyer du lobe supérieur. Dès lors il faut
A – Donner l’antibiotique par voie injectable pour être certain de la prise
B – Ajouter un deuxième antibiotique
C – Changer lantibiothérapie
D – Poursuivre les mêmes antibiotiques pour 15 jours supplémentaires
E – Arrêter les antibiotiques
[380]
cc
Un homme de 54 ans est hospitalisé pour un syndrome fébrile ayant débuté brutalement par
des frissons, des céphalées, une ascension thermique à 40, 2°C La famille signale un
éthylisme chronique certain, une allergie connue aux bêta-lactamines.
Nous observons une toux grasse, ramenant une expectoration rouillée, une dyspnée peu
importante avec tachypnée. La température est à 39,9°C.
L’examen retrouve une légère cyanose, une sub-matité de la base droite bien perçue en arrière
au sein de laquelle est perçu un souffle tubaire typique entouré d’une couronne de râles sous crépitant fins.
Un premier bilan biologique en urgence donne
Numération formule hémo-leucocytaire : pas d’anémie, 13.800 leucocytes/mm3 avec 84% de
polynucléaires neutrophiles.
Gaz du sang artériel, Pa02 68 mmHg, PaCO2 35 mmHg, pH 7,48 Sa02 90 %.
Dans les heures qui suivent apparaissent deux nouveaux éléments cliniques: un herpès péri-
buccal et des troubles neuro-psychiques : tremblements logorrhée, agressivité, délire.

Le cliché pulmonaire met en évidence une de ces anomalies:
A – Opacités floues disséminées dans les deux champs pulmonaires
B – Atélectasie du lobe moyen
C – Image hydroaérique du segment apical du lobe inférieur droit
D – Opacité systématisée non rétractile du lobe inférieur droit
E – Une miliaire

[381]

Les désordres neuro-psychiques observés sont dûs à une de ces causes, laquelle?
A – Insuffisance respiratoire aigué
B – Encéphalopathie alcoolique aigué de type Delirium tremens
C – Méningite
D – Septicémie
E – Importance du décalage thermique
[382]

Une antibiothérapie.doit être immédiatement prescrite, avec quel antibiotique? A – Péni G
B – Macrolide
C – Céphalosporine
D – Aminoside
E – Cycline
[383]

Le traitement complémentaire comprendra:
A – Corticothérapie
B – Réhydratation par voie veineuse
C – Equanil injectable
D – Oxygénothérapie nasale
E – Aucune de ces mesures

 

Athérosclérose infra clinique, Trouble ventilatoire obstructif (TVO) et emphysème : l’étude MESA sur

 

Barr R.G. et al. Eur Respir J ; 2012 ; 39 ; 4 : 846-854.

http://erj.ersjournals.com/content/39/4/846.abstract

            Il a été étudié à partir de 3 642 participants de l’étude MESA (« Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis ») si le TVO sur  l’EFR et l’emphysème défini de façon quantitative en TDM ont été associés à une athérosclérose infraclinique au niveau de la carotide, des artères périphériques et des coronaires.

            Les chutes du VEMS et du rapport VEMS/CVF ont été associés à un épaississement intima-média plus important au niveau de la carotide interne, particulièrement parmi les fumeurs (respectivement (p= 0.03 et p < 0.001), tandis que la proportion d’emphysème a été associée à une réduction de l’index cheville-bras indépendamment des antécédents de tabagisme (p= 0.004). Les calcifications des coronaires n’ont été associées ni à la fonction pulmonaire ni aux pourcentages de l’emphysème.

            Il est conclu qu’un aspect d’obstruction sur l’EFR et un emphysème sont associés de façon distincte et indépendante à une athérosclérose infraclinique, respectivement, des artères carotidiennes et périphériques, et n’ont pas été de façon indépendante reliés aux calcifications des artères coronaires.

(Commentaire : penser au cœur quand le poumon va mal)

C. Krespine

Emphysème, EFR, TVO, Athérosclérose

Athérosclérose infra clinique, Trouble ventilatoire obstructif (TVO) et emphysème : l’étude MESA sur le poumon.

Barr R.G. et al. Eur Respir J ; 2012 ; 39 ; 4 : 846-854.

http://erj.ersjournals.com/content/39/4/846.abstract

            Il a été étudié à partir de 3 642 participants de l’étude MESA (« Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis ») si le TVO sur l’EFR et l’emphysème défini de façon quantitative en TDM ont été associés à une athérosclérose infraclinique au niveau de la carotide, des artères périphériques et des coronaires.

            Les chutes du VEMS et du rapport VEMS/CVF ont été associés à un épaississement intima-média plus important au niveau de la carotide interne, particulièrement parmi les fumeurs (respectivement (p= 0.03 et p < 0.001), tandis que la proportion d’emphysème a été associée à une réduction de l’index cheville-bras indépendamment des antécédents de tabagisme (p= 0.004). Les calcifications des coronaires n’ont été associées ni à la fonction pulmonaire ni aux pourcentages de l’emphysème.

            Il est conclu qu’un aspect d’obstruction sur l’EFR et un emphysème sont associés de façon distincte et indépendante à une athérosclérose infraclinique, respectivement, des artères carotidiennes et périphériques, et n’ont pas été de façon indépendante reliés aux calcifications des artères coronaires.

(Commentaire : penser au cœur quand le poumon va mal)

C. Krespine

BPCO, Exacerbations, coeur

Impact des cardiopathies ischémiques sur les symptômes, l’état général et les exacerbations chez les patients souffrant de BPCO.

Anant R.C et al. Chest ; 2012 ; 141 ; 4 : 851-8857

http://chestjournal.chestpubs.org/content/141/4/851.abstract

            Pour comprendre l’impact des cardiopathies ischémiques (CPI) sur les symptômes, l’état général et les exacerbations de BPCO, les données de 386 patients souffrant de BPCO en état stable ont été analysées entre 1995 et 2009.

            64 patients (16.6%) souffrant de cardiopathies ischémiques avaient un état général significativement altéré mesuré par le questionnaire respiratoire St George (56.9 ± 18.5 vs 49.1 ± 19.0, p=.003) et un grand pourcentage de ce groupe rapportait des difficultés respiratoires plus sévères en état stable avec un score de dyspnée du MRC ≥ 4 (50.9% vs 35.1%). Dans les sous groupe de l’échantillon, les patients avec BPCO stable et cardiopathies ischémiques avaient un NT-pro BNP moyen plus élevé par rapport à ceux sans cardiopathies ischémiques (38pg/ml vs 12pg/ml, P=.004) et une moindre capacité à l’exercice (Test de marche de 6 minutes : 225 ± 89 m vs 317 ± 85 m, P=.002). Les exacerbations de BPCO n’étaient pas plus fréquentes chez les patients souffrant de cardiopathies ischémiques (1.85 vs 1.86) mais le temps de récupération symptomatique était plus long de 5 jours (17 vs 12, P=.009) entrainant significativement plus de jours par an rapportés à des symptômes d’exacerbation (en moyenne 35.4 vs 22.2 jours). Ces résultats étaient retrouvés en analyse multivariée tenant compte de l’âge, du sexe, du VEMS et de la fréquence des exacerbations le cas échéant.

            En conclusion, les cardiopathies ischémiques comme comobidité sont associés à un plus mauvais état général, une moindre capacité à l’exercice et plus de dyspnée chez les patients souffrant de BPCO en état stable en même temps que des exacerbations de durée plus longues mais sans augmentation de leur fréquence.

(Commentaire : cœur-poumon le couple infernal)

C. Krespine

Présentation clinique et évolution d’une thromboembolie veineuse (TEV) dans les BPCO.


 

Bertoletti L. et al. Eur Respir J ; 2012 ; 39 ; 4 : 862-868

 

http://erj.ersjournals.com/content/39/4/862.abstract

 

          La présentation clinique de la TEV, c’est-à-dire, embolie pulmonaire (EP) ou thrombose veineuse profonde (TVP) et l’évolution à 3 mois (décès – rechute de TEV ou saignement) a été comparée entre 2 984 BPCO et 25 936 non BPCO.

          L’EP a été la plus fréquente présentation clinique des TEV chez les BPCO (n=1.761 – 59%). Elle a été plus significativement associée aux patients BPCO qu’aux non BPCO (OR : 1.64). Au cours des 3 mois de suivi, la mortalité (10.8% vs 7.6%), un saignement mineur (4.5% vs 2.3%) ou une première récidive d’EP (1.5% vs 1.1%) étaient significativement plus élevés chez les BPCO que chez les non BPCO. L’EP a été la plus courante cause de mort.

          En conclusion, les patients souffrant de BPCO présentent plus fréquemment une EP qu’une TVP. Cela peut expliquer le plus mauvais pronostic des patients BPCO avec un plus grand risque de mort, de saignement ou de rechute de TEV comme une EP par rapport aux patients non BPCO. D’autres options thérapeutiques sont nécessaires.

 

(Commentaire : pauvres BPCO, ils ont tous les ennuis possibles…sans compter le tabac!!!)

 

C. Krespine